L'atelier Ecriture 2012 Pour le 1 avril (consignes par mail)
le 16 avril "L'affaire d ..."


Consignes : "L'affaire ..."
Ici, du drapeau noir
Description de l’affaire par un participant : « Nous sommes en pleine guerre, les soldats sont partout, qui juchés sur les toits qui derrière des sacs de sable qui leur servent de pare balles. La population, quant à elle est terrée dans les bâtiments. La seule issue est un cessez le feu et aucun drapeau blanc n’est encore hissé ; bien au contraire, c’est un drapeau noir qui apparait témoignant du bellicisme latent. »  (Rabah)
Faire trois paragraphes sur « l’affaire …»
1.    Tout ce que les journaux ont dit sur cette affaire
2.    Moi je sais que tout cela n’est que du baratin. Inclure : un cigare, un champion de tennis, une montre, un brocanteur, une ambulance.
3.    Comment la vérité est découverte. Inclure : Et même si le fait … semble me donner tort, je sais que tout ce qui a été dit n’est que balivernes.
textes : celui de Marc : le drapeau noir    celui de Madeleine : Le Paquebot




L’affaire du drapeau noir

Communiqué de presse :
Les forces gouvernementales ont envahi la ville avec des blindés pour débarrasser la région des éléments insurrectionnels. Des rebelles sont juchés sur les toits, d’autres  se protègent derrière des sacs de sable. Quant aux habitants, terrés dans leur maison ils attendent la délivrance.
De la petite tourelle de sa voiture blindée, le chef de section, à l’aide d’un porte voix, incite les tireurs embusqués à se rendre et déposer les armes. Il voudrait à tout prix éviter un carnage  que les armes lourdes ne manqueraient pas de faire.
Mais voici qu’un grand drapeau noir apparait sur le fronton de l’hôtel de ville. Un drapeau noir, oui, alors que tout le monde attendait plutôt un drapeau blanc pour que cette mauvaise affaire se termine. La crainte de voir reprendre et redoubler les combats est à son comble.
En réponse à cette manifestation hostile, le char du commandant tire un coup de canon vers le ciel.
Personne ne bouge. On imagine la terreur des habitants, serrés les uns contre les autres dans les caves ou des abris de fortune.
C’est alors qu’à la surprise et l’émerveillement général, une fillette, avec une audace incroyable traverse la place de la mairie avec une échelle qu’elle va appuyer sur le mur pour aller décrocher le drapeau noir provocateur.

Assis au volant de l’ambulance municipale, je regarde ma montre pour pouvoir rendre compte de l’heure du dénouement de cette affaire.
Je voudrais bien être comme cet ancien champion de tennis installé devant la boutique du brocanteur avec un cigare à la bouche, assis sur le pas de sa porte en sirotant un coca. Il semble complètement détaché des événements qui se jouent.
Je dois être prêt à intervenir pour porter secours en cas de besoin. Je sais que cette histoire de drapeau noir est pure invention des journalistes car de l’endroit où je suis, je n’ai rien vu de tous ces détails. Les informations viennent de la voiture blindée du chef de section, dit on, pour justifier, on l’imagine, des bavures ou erreurs qui sont toujours possibles dans cette situation ou personne ne maîtrise rien.
En fait s’il existe deux ou trois tireurs isolés ils devraient être rapidement neutralisés.
Pour le moment c’est le statu quo et je préfère ne pas avoir à me déplacer avec mon ambulance.

Le temps passe et rien ne bouge. Vers 17h, l’heure du thé comme par hasard,  la colonne des blindés s’ébranle dans la rue principale et se dirige vers les faubourgs de la ville pour regagner la caserne en laissant sur place quelques éléments pour effectuer la surveillance.
Petit à petit les femmes sortent de leur cachette et reprennent leurs tâches interrompues. Les hommes eux, plus prudents, ne sortiront que le lendemain.
Personne ne sait ce que sont devenus les tireurs montés sur les toits et ceux qui ont déployés le drapeau noir.
Et même si des coups de feu ont été tirés et que ce fait semble me donner tort, je sais que tout ce qui a été dit n’est que sornettes pour faire croire que l’armée gouvernementale assure la sécurité des citoyens et justifie l’exercice du pouvoir en place.



Pour le 1 avril


Consigne donnée par mail :  remplir les vides


Levez les _____________________________________,
____________________________________________pur ;
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L’ombre de la lune

Levez les pieds, gente gens
Que le sol reste pur ;
L'aile du faucon guerrier
Guide nos  pensées d’azur.


Comme on part en  voyage.
Il faut saluer avec cœur
Tous nos amis au passage
Fidèles à ma bonne étoile


Quand la lune pleine jette
Un regard pensif au soleil
Je reste  à rêver, blème
Sur nos amours vermeilles


Où j'ai passé, soudain il ne reste
Que des ombres pleines.
Je suis onde et mon haleine
Berce les poissons,

Tout se passe comme si
Je pouvais être partout
Heureux et triste
D’une éternelle jeunesse