Odile ne
souffre plus.
Nous n’avons pas pu, pas su, trouver la clé de sa survie !
Elle a fait un choix qui nous bouleverse, mais c’est son choix, depuis
longtemps recherché.
Nous n’étions pas dans sa souffrance, même si nous la connaissions. Mais
nous sommes dans la peine. Nous perdons la vie, la présence d’un être cher,
un peu de nous-mêmes.
Nous avons connu Odile, il y a bien longtemps. Jeune femme elle nous a
beaucoup et toujours apporté par son interrogation permanente. Toujours plus,
toujours plus vers les autres, toujours pour les autres. Rien n’était indifférent
pour elle. Rien n’était acquis.
Cherchant, cherchant toujours l’amour de Dieu, Odile ne se contentait pas
de ce qui était dit, voulant toujours aller plus loin dans sa recherche du
divin.
Son métier, difficile, très difficile, était son œuvre permanente, de
longues années au service des plus faibles.
Et sa recherche avec toi Michel, avec votre amour, la recherche d’enfants
à aimer, a été une œuvre de joies, de peines, de soucis, d’inquiétudes, de
tendresse et de bonheur comme dans bien d’autres familles.
Et vous
avez permis à Patrice et Céline d’exister dans une famille aimante.
La trace d’Odile restera avec nous, dans nos cœurs, dans le tien Michel,
et dans celui de votre descendance. Elle restera dans
nos échanges à tous, après tant d’années partagées.
Le soleil se lève sur nos vies et sur tous les chemins et lieux que nous
tous et vous avons parcourus et aimés ensemble. Leurs souvenirs heureux nous
permettrons de rester en harmonie avec Odile.
Nous pensons Michel à ce grand tour des Cévennes qui a été pour vous,
disait Odile, une étape importante dans votre rencontre.
Le passage d’Odile sur notre commune-terre et son absence auprès de vous,
Michel, Patrice, Céline, Frédérique Ugo, Carla,
nous pose question et nous force à regarder la vie et son chemin difficile.
Nous croyons et notre foi le dit, qu’Odile d’où elle est, continuera à
veiller sur vous tous.
Que la paix soit en nous !