D’après le livre de François
CHENG (Cinq méditations sur la beauté)
Pour aider à préparer la
réunion : on peut se poser 3 questions
1 .Qu’est ce que j’ai aimé dans ce texte et qu’est ce qui me
déplait ?
2. Qu’est ce qui me pose question ?
3. En quoi cette lecture me renvoie à ma vie quotidienne et
à des situations concrètes.
Résolutions :
Commencer la réunion par
un temps de silence qui permet de nous retrouver au-delà de la parole
Il est nécessaire d’observer quelques règles dans nos échanges
:
• en rester au témoignage personnel et non faire des commentaires.
• Se garder de polémiquer sur tel ou tel sujet et ne pas
chercher à convaincre.
• Respecter l’opinion de chacun sans porter de jugement
Quatrième méditation
Compte rendu de l’Atelier spirituel du 8 février 2013
Participants : Aline, Alain, Bernadette, Geneviève, Jacqueline, Luce, Marc, Dolorès.
Rencontre autour de la 4e Méditation du livre de F. Cheng : "Cinq méditations sur la beauté."
Tour de table habituel où chacun s’exprime, sans intervention des autres, sur le ressenti, pour l’ensemble du chapitre. Le deuxième tour prévu pour une lecture au plus près de texte n’a pas été tenu.
De l’avis général, il paraît complexe, marqué par la différence de culture entre l’Orient et l’Occident.
L’auteur nous fait suivre un chemin à plusieurs étapes menant vers le Divin.
La pensée confucéenne Ciel – Terre – Homme affirme le rôle spirituel que l’homme doit jouer au sein du cosmos. Cette cosmologie fondée sur le Souffle – Esprit vivifie. Dans la genèse, Dieu souffle sur Adam pour lui donner la vie, l’âme. Un débat sur le sens donné au mot « âme » s’ensuit : quelle différence entre « âme « et « esprit » ? L’âme nous est donnée avec la vie, l’esprit nous apporte le Souffle ( Dieu ?)
Le souffle du Vide médian placé par le Tao entre le yang, puissance active et le Ying, douceur réceptive, tirant pouvoir du Vide originel, nous interpelle.
Pourquoi ne pas voir Dieu dans ce Vide originel, lieu où circule et se régénère le Souffle ?
Continuant à bâtons rompus au fil du texte, nous abordons le rôle du regard, surpris par la Beau.
De regard en regard, le sujet aspire, peut-être… à une rencontre suprême, celle qui le relierait au regard initial de l’univers.
Pourquoi l’univers est Beau ? Ne sommes-nous pas programmés pour reconnaître le Beau, l’œuvre de Dieu ?
Dans la peinture chinoise, le sujet est perdu dans l’univers, un univers organisé autour de l’homme.
Le Beau du monde est un appel. La nature qui me regarde est l’œil de Dieu : Dieu me regarde et je regarde Dieu.
On ne voit plus les yeux des têtes khmères que l’on peut contempler au musée Guimet, mais curieusement, on en voit le regard tourné vers l’espace infini de l’intérieur.
Le corps physique ne pourra voir que l’espace restreint. Seul le corps spirituel animé par le Souffle de l’Esprit pourra capter l’univers en perpétuel mouvement qui n’en finit pas de jaillir vers la vie ouverte.
Tourné vers l’intérieur, ( par la méditation), puis tourné vers l’extérieur, le visage pourra alors dispenser la lumière de la transfiguration.
Nous avons essayé d’appréhender la pensée taôiste de François Cheng dans sa globalité, non sans difficulté. Cependant, par certains côtés il nous est apparu des similitudes avec le concept occidental de la foi : évocation du mysticisme, Beauté de l’Amour, acceptation de la totalité de l’Univers.
Peut-être faudrait-il s’intéresser au Zen pour accéder à cette philosophie.
Dolorès
Toutes les suggestions complémentaires à ce CR seront les bienvenues.
L’atelier se réunira pour la 5e et dernière méditation le vendredi 15 mars.
Il faut donc commencer à penser aux possibles textes à étudier lors des séances suivantes.