Les ateliers S

D’après le livre de Pierre Claverie (Petit traité de la rencontre et du dialogue)

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Compte rendu de l’Atelier spirituel du 31mai 2013

Participants : Aline, Alain, Bernadette, Geneviève, Jacqueline, Luce, Marc, Dolorès.

Rencontre autour du «  Petit traité de la rencontre et du dialogue  » d’après Pierre Claverie, chapitres 3 et 4.

Nous observons une pause de silence afin de nous concentrer sur le texte proposé.
Le tour de table où chacun s’exprime sur l’ensemble des deux chapitres, nous introduit dans les rencontres de Dieu avec les hommes, de l’ancien testament à l’évangile en passant par le coran.
Le mythe d’Abraham, mythe fondateur du monothéisme pour les trois religions, nous interpelle. Inspiré par l’Esprit, l’homme abandonne les « dieux » demandeurs de sacrifices humains, pour se tourner vers un Dieu unique et aimant, qui va lui être révélé par la parole : « Ne crains pas, je t’aime » ; «  Adore-moi, je suis l’Unique ».
Il manque, peut-être, dans ce premier chapitre, l’implication du mode de vie de chaque religion : judaïsme, christianisme, islam. Mais aussi l’approfondissement de la présence de Dieu dans l’islam.
Continuant notre tour de table, nous abordons le chapitre suivant où Jésus nous apparaît comme un homme « libre et libérant », briseur de tabous religieux et sociaux.
De toutes les paraboles citées, La Samaritaine et Zachée, attirent particulièrement notre attention.
-    La Samaritaine, cette femme qui passait d’un homme à l’autre, s’arrête dans son vagabondage lorsque Jésus, par sa parole, lui fait découvrir sa dignité de femme.
-    Zachée, Jésus va susciter en Zachée la vie. C’est un publicain, un collaborateur, un homme insignifiant.
La réunion se poursuit en débattant sur la puissance de l’amour. Se sentir aimé facilite la sortie de la « bulle ». Il en est de même pour la confiance en soi pour aller vers l’autre. Nous nous interrogeons sur la résistance des codes sociaux, propres à notre éducation, inculqués pendant l’enfance nous empêchant souvent de sortir de notre réserve : difficulté de converser avec un inconnu rencontré au hasard de nos déplacements ; difficulté de franchir la « ligne jaune » nous séparant de l’ami qui refuse à son tour de sortir de sa « bulle ».
Nous exprimons ainsi nos convictions profondes et le chemin qui nous reste à parcourir.
Même si au cours de nos premiers échanges, il nous est apparu d’avoir un peu délaissé les thèmes, « Rencontres et dialogues », les débats sur les récits évangéliques, particulièrement denses, nous y ont ramené ; ils sont, en effet, tous basés sur la rencontre.
Je conclurai par une réflexion de Marc : « la rencontre c’est aussi la démarche que nous faisons en venant ici, avec comme objectif la recherche de notre foi. Nous construisons quelque chose avec la participation de chaque membre du groupe. »

Et comme toujours, les suggestions complémentaires seront les bienvenues.

Dolorès

Le prochain atelier aura lieu, pour la dernière réunion de l’année ( scolaire ), le vendredi 28 juin.      

 la famille Schwartz


Atelier du  vendredi 19 avril.

Nous avons abordé, toujours en réunion chez les Shwartz, le livre de Pierre Claverie : « Petit traité de la rencontre et du dialogue ».
Après avoir survolé l’Ouverture de l’auteur nous nous sommes attaqués aux chapitres1 & 2.
Nous avons partagé nos impressions, notre satisfaction et notre étonnement de rentrer dans ces notions assez connues mais toujours très actuelles et particulièrement importantes des conditions psychologiques de la rencontre qui nous permettront ensuite d’aborder le côté spirituel.
1 Difficile rencontre. (de la page 19 à 28)
Si je suis le centre du monde (qui ne l’est pas ?) je dois ne pas oublier que l’Autre l’est aussi.
Chaque individu est unique et nous n’entendons pas les mêmes choses d’un même discours. Nos perceptions sont limitées. (petite histoire de l’éléphant).
Nos espaces sont coloriés par nos cultures.
Il y a une distance optimum pour nous approcher et nous contacter.
2 Stratégie de la rencontre (p33 à 44)
Accepter que l’autre soit différent. Nos perceptions sont différentes (histoire du cannibale)
Je ne serai jamais l’autre, même si nous avons des points communs ; l’étrangeté fait peur.
Chacun a besoin de l’autre. Seuls nous ne sommes rien. Aimer l’autre tel qu’il est et non pas comme un être à conquérir. Il y a des gens insupportables et j’en suis.
Je dois accepter au moins provisoirement que l’autre puisse avoir raison.
Si quelqu’un a un masque c’est qu’il en a besoin, l’aborder avec respect et confiance.
Il est important d’attendre quelque chose de l’autre.
En somme il est relativement facile de prendre la rencontre comme un passe temps ; il n’est pas négligeable de savoir dire bonjour, sourire, partager mais il est important de respecter des règles pour aller plus loin, coopérer (nous avons des choses à faire ensemble), aimer dans de bonnes conditions.