Les ateliers S

D’après le livre de Pierre Claverie (Petit traité de la rencontre et du dialogue)

Compte rendu de l’Atelier spirituel du 28 juin 2013 Participants : Aline, Bernadette, Geneviève, Jacqueline, Leïla, Luce, Marc, Dolorès Rencontre autour du « Petit traité de la rencontre et du dialogue » d’après Pierre Claverie, chapitres 5 et 6 Nous prenons un temps de silence pour prendre conscience de notre identité physique en contrôlant notre respiration. Rappel des règles que nous sommes fixées, en début d’année, pour mener à bien nos réflexions, concernant en particulier, le premier tour de table, où chacun s’exprime sur l’ensemble, sans intervention des autres participants. Pour les uns, ce premier tour de table nous amène à nous poser beaucoup de questions, sur la manière dont le conférencier « tourne en rond » sur le rapport à Dieu. Dieu est peut-être une création de notre esprit, un comblement à nos manques. L’exemple de la « mère et l’enfant » soulève aussi bien des interrogations, et nous renvoie à nos insuffisances vis-à-vis des autres. Certains participants ont eu des difficultés avec les deux chapitres dont le rattachement de Jésus à Dieu. Nous nous mettons d’accord, cependant, sur un constat, le secret de la foi de Pierre Claverie, réside dans sa disponibilité totale : Dieu vit en lui. Quelqu’un nous est donné, dit-il, et cette Présence, invisible de l’extérieur ne peut se discerner, que si nous entrons en relation avec elle. Elle pourra alors nous accompagner sur notre chemin. La réunion se poursuit en égrenant le texte et introduit le thème de la solitude humaine et le besoin de se sentir aimé. Nous sommes, en effet, habités par la peur et la solitude. Le péché originel ne serait-il pas une séparation menant à la solitude ? Nous continuons sur l’image de Dieu donnée par Jésus dans l’Évangile. Le Dieu transcendant s’éloigne de toutes les représentions humaines, alors que le Dieu de Jésus est toujours présent. Pierre Claverie insiste beaucoup sur le visage de Dieu révélé par Jésus, un Dieu qui a besoin des hommes. S’invite alors dans le débat, la figure d’Étty Helsum qui donne de Dieu la même image que Jésus : elle fait vivre Dieu par sa foi. A partir de cet exemple nous rebondissons sur le besoin de transcendance de l’homme, jusqu’à aller la chercher dans l’art et la beauté. Cette Présence invisible maintes fois évoquée, nous amène à nous interroger sur la « Présence réelle » dans l’Eucharistie et les signes envoyés par Jésus lors de sa célébration. Nous terminons notre réunion sur le concept de « l’ajustement » : Avoir perçu la force de la confiance de Dieu dans sa vie, c’est, peu à peu, se réajuster dans la simplicité et dans la paix. Tous les repêchages d’éventuelles incohérences, seront les bienvenus. Dolorès La prochaine session de l’atelier spirituel de l’année 13/14, s’ouvrira le vendredi 13 septembre 2013 avec les chapitres 7 et 8

Participants : Aline Geneviève Jacqueline Luce Marc Dolorès Alain et Bernadette

Nous avons échangé sur les chap 7 et 8 du livre de Pierre Claverie
Le chapitre 7 nous replonge dans le texte des Béatitudes .Ce passage de l’Evangile nous plait, c’est un texte plein de poésie et nous sommes sensibles à la musique qui s’en dégage. Les Béatitudes nous incitent à améliorer nos relations aux autres  que cela soit par la simplicité de notre vie, notre désir de justice.
Le chapitre 8  se rapportait à la prière. Nous essayons de nous exprimer sur ce qu’est la prière pour nous. : soit elle ne représente rien, soit elle est un temps de silence , soit elle est un dialogue avec le Christ compagnon de nos journées. Certains aiment dire les prières classiques de l’Eglise, le Notre Père semble être la prière par excellence.
Nous aurions peut être pu aller plus profondément dans nos échanges….(Bernadette)

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• Pour notre prochaine réunion, le 11 Octobre, nous terminons les chapitres 9 et 10

Nous  nous déterminerons sur le prochain livre. Plusieurs titres sont proposés ;
Psychanalyse des Evangiles de DIGOU
Sauver nos vies de Nathalie Sarthou Lajus
Le Christianisme comme religion de l’Evangile

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P 95 Intéressant cette idée de l’alliance qui précède la loi.
P 96 Claverie invente d’autres Béatitudes ; la zéro n’est pas sensationnelle à mon goût.
P 98  la pauvreté nous permet d’être sans en faire plus… de nous mettre en état de désirer.
P 102 Heureux les doux, les non violents

Le chapitre qui m'arrête ce soir c'est celui qui parle de la prière. Claverie en parle avec beaucoup de mots, je me demande où il va chercher tout ça ? Très bien mais pour moi qu'est ce que la prière ?

Et bien pour moi prier c'est mettre ma dimension émotionnelle en rapport avec ce qui me dépasse. Claverie, l'Evangile, donne le "Notre Père" comme base de la prière. Je suis d'accord, tout y est, tout ce qui peut me mettre en rapport avec Dieu, adoration, demande, reconnaissance.

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Participants : Aline, Alain, Bernadette, Geneviève, Jacqueline, Dolorès.
Excusés : Luce, Leïla, Marc.

Dernière rencontre autour du « Petit traité de la rencontre et du dialogue » d’après Pierre Claverie, chapitres 9 et 10.

La pause de silence observée, n’était pas cette fois volontaire mais due au manque de ressenti provoqué par ces deux deniers chapitres.
Chacun s’est, malgré tout, exprimé sur l’ensemble des deux textes en relevant, particulièrement, qu’il s’adresse à des religieuses venant de cultures différentes.
P. Claverie insiste sur l’attitude d’humilité.
Dans tous les chapitres du livre, il est question de dialogue et d’attention au discours de l’autre, tant à l’intérieur de l’Église que dans la vie courante.
La mise en valeur de «  l’homme banal » oppose les relations mondaines à celles basées sur la vérité et l’humilité qui mènent à la sainteté.
Le rapprochement qu’il fait entre les communautés religieuses et les confréries
Soufi, nous amène à nous interroger sur ce courant spirituel musulman que nous connaissons très mal. Est alors rappelé l’expérience interreligieuse, connue, entre les moines de Thiberine et une zaouïa soufie de Médéa. Le rituel de ce mouvement, d’ordre symbolique, nous fait rebondir sur les liturgies chrétiennes parfois très éloignées les unes des autres et qui peuvent surprendre : Coptes, Orthodoxes et autres chrétiens d’Orient. L’humilité n’est pas toujours évidente dans leurs comportements et l’acceptation de l’autre.
Nous clôturons notre débat sur la notion « d’humilité ».
De l’avis général, ces deux derniers chapitres, ne nous ont pas apporté grande matière à réflexion.

Dolorès  (Je ne suis pas du tout satisfaite)

La séance a continué sur le choix d’un nouveau livre à travailler en atelier.
Nous nous sommes mis d’accord sur le livre de Nathalie Sarthou Lajus : "Sauvons nos vies"
Que nous étudierons jusqu’à la page 42
Á la prochaine réunion programmée pour le 15 novembre prochain.