Compte - rendu réunion (Aline) 1

Complément au Cr d’Aline par Marc 2

Dialogue interreligieux 2

 

Compte - rendu réunion (Aline)

atelier vie spirituelle 25 avril 2014

Présents : Marc.B. Bernadette S. Luce. A. Alain S. Aline D. Janine G.

Excusées : Lolita F. Leila G. Geneviève de la J.

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Au début de la réunion nous échangeons nos impressions à la lecture de ce premier chapitre du livre de Claude Geffré : « le christianisme comme religion d’évangile « : les premières pages voire le premier chapitre paraissent ardus et le propos trop général ; pourtant si on parcourt le livre, on trouve des passages tout à fait intéressants et plus accessibles.

D’où un premier débat : faut-il suivre l’ordre des chapitres ou peut-on lire plutôt des passages qui nous paraissent a priori intéressants ?

Plusieurs propositions : l’avenir du christianisme face au pluralisme religieux – l’énigme de la mort- le corps comme icône de la passion-…

Mais ne faut –il pas commencer par le début ?

Pourquoi ce chapitre I est- il difficile d’accès ?

De l’avis unanime le style de Geffré est clair mais l’énumération des différentes définitions de la « religion » à partir des différentes disciplines est fastidieux.

Nous retenons la conclusion du chapitre où Geffré, à la lumière des différentes définitions, dégage TROIS critères constants qui caractérisent la plupart des religions

- La loi

- La communauté

- La voie

La loi est tenue pour sacrée et s’explicite dans un certain nombre de règles morales de vie

La communauté unit les adeptes et les fidèles

La voie grâce à laquelle on cherche à dépasser les limites de la condition humaine.

Cette proposition permet au groupe commencer un débat autour des trois monothéismes au regard de ces trois critères, puis de comparer religion et méditation. On voit bien que la religion met en place « un système »[1] lié à un ensemble de lois, de dogmes, de rites dans certains cas une hiérarchie alors que dans la méditation la relation est « directe » à Dieu, à l’infini, au cosmos ;

Mais qu’est-ce qui caractérise le christianisme ?

- la croyance en un Dieu révélé ?

- la reconnaissance d’une relation de dépendance à Dieu le Père ? (« je ne suis pas maître de ma vie »)

- la croyance à un « tout autre »

- la croyance à une transcendance

mais ne peut-on croire à un « tout autre » sans être chrétien ?[2]

 

Autre débat : qu’est –ce que le sacré par rapport au religieux ?

C’est le sacrement qui introduit le sacré ? un plus ?

oui mais qu’est - ce qu’un sacrement ? d’après le dictionnaire : le sacrement est un acte rituel ayant pour but la sanctification de celui qui en est l’objet.

Autre définition : acte symbolique (geste ou parole) qui révèle une réalité invisible destinée à la sanctification des hommes.

Donc il y a du sacré c’est Dieu qui donne sa grâce.

 

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Les sacrements sont considérés comme efficaces.

C’et le deuxième concile de Lyon en 1274 qui a institué 7 sacrements dans l’église catholique. 7 sacrements aussi dans l’église orthodoxe.

Mais qu’est-ce que le sacré par rapport au religieux ?

Si on se reporte au chapitre I passage sur le sacré en référence à Mircea Eliade : le sacré va au -delà du religieux : c’est une expérience c’est-à-dire une perception d’un « tout autre » au sein même de l’expérience du monde profane. Ce n’est pas un mécanisme sociologique ni psychologique..

Dernier débat plus impliquant : Quelle est notre pratique des sacrements ?

Elle est variable dans notre groupe : très faible pour les uns ; indispensable pour d’autres comme l’Eucharistie.

Les églises sont vides le dimanche sauf pour les fêtes comme les Rameaux ou dans certaines paroisses très prisées. On choisit sa paroisse parfois. On y va parfois pour le sermon ou l’Eucharistie. D’autres n’y vont plus du tout.

En conclusion on peut se demander quelle est notre relation aux sacrements de nos jours ?

Pour finir on revient à la méditation de début de la réunion :elle facilite l’accès au spirituel.

Mais quel rapport entre spirituel, religieux et sacré ?

NB : Définition de l’herméneutique : en général théorie de l’interprétation des signes comme éléments symboliques d ‘une culture.

En exégèse biblique, ensemble des règles permettant de déterminer tout à la fois le sens littéral de l’écriture et son sens existentiel c’est-à-dire universel dans l’histoire de l’humanité.

A retenir pour comprendre le travail de Geffré. qu’il explique dans l’entretien de la fin du livre.

 

Prochaine réunion :vendredi 30 MAI même heure même lieu

Lire le chapitre II et l’entretien page 293 à 306.

 

Complément au CR d’Aline par Marc

Je reconnais que, dans un premier temps, j’ai été désagréablement surpris par le langage utilisé par l’auteur dans les premières pages. J’étais tenté de rejeter le « bébé avec l’eau du bain ». Et puis en parcourant l’ouvrage j’ai trouvé des passages passionnants, notamment sur le dialogue interreligieux, la mort …

Dans la religion catholique le « système » est l’Eglise, organisation humaine, structurée, souvent rejetée, destinée à faire le lien entre Dieu et les chrétiens.

Ce qui caractérise les chrétiens, à mon avis, c’est avant tout la foi en Jésus Christ, fils de Dieu, acceptant de mourir à la condition humaine, sur la croix, pour nous permettre de rejoindre notre divinité.

 

Dialogue interreligieux à Aix

Je (Marc) viens de participer à la réunion « Croyants dans la cité du pays d’Aix » ce jeudi soir 10 avril dans les locaux de l’archevêché. La communication était bien faite et l’organisation très au point, la salle était remplie.

J’ai senti un public très sensible et intéressé par cette question du dialogue interreligieux.

La soirée m'a parue courte. Je suis resté un peu sur ma faim car le sujet n’a été guère abordé. Les intervenants ont présenté avec plus ou moins de bonheur quelques caractéristiques de leur religion. Le  rabbin et le père Bouvier ont fait un exposé bien vivant mais où était le dialogue ? Dans la salle au moment du départ, peut être ? Entre les intervenants, rien. Les questions fades. Quelle est la frontière entre ces 3 religions monothéistes qui se réclament du même Dieu ? On pouvait la soupçonner mais rien n’a été dit. Le respect peut être, la discrétion des responsables m’ont paru trancher avec la hardiesse de leur initiative. Un grand merci à eux cependant !

A nous de nous référer aux ouvrages qui traitent du sujet.

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[1] Notes de Marc : Dans la religion catholique le « système » est l’Eglise, organisation humaine, structurée, souvent rejetée, destinée à faire le lien entre Dieu et les chrétiens.

[2] Voir paragraphe suivant : « Complément au CR, être chrétien »