Pour répondre à la question de TC dans son numéro
3620 Je n'ai pas participé aux marches républicaines sinon sur l'écran TV mais ces rassemblements m'ont ému ; je me sentais très proche de cette foule et des officiels qui défilaient. J'ai participé à ma façon en réagissant et en partageant avec mon entourage. |
Honte à la
violence ! de Jacqueline M
Oui, honte à la violence et bien que je désapprouve certains dessins, je ne peux accepter la censure sauf dans les limites de la loi actuelle qui me semble fondée sur un consensus du respect de l'individu (contre la diffamation, la calomnie, le racisme, négationisme sur la shoah, etc...). Ce problème doit se règler dans un tribunal, en bonne et due forme, pour permettre l'objectivation de nos sentiments. De plus je suis aussi absolument contre la peine de mort, alors comment accepter ce qui s'est passé ? Je regrette que les assassins aient été tués, mais est-ce que la police, en légitime défense et protectrice des personnes prises en otage, pouvait faire autrement ? Charlie Hebdo est dans le paysage éditorial et tant mieux pour la pluralité, c'est une offre et personne n'est obligé de l'acheter et de le lire, alors que son absence manquerait dans le choix éditorial. Il y va de notre liberté !
Jacqueline
Bien dit ! Merci Jacqueline
!
A mon avis, que les terroristes aient été tués évite justement un jugement.
Peut on faire le procès de l'horreur et de la violence ?
Nous protestons contre l'atteinte arbitraire et violente à la liberté d'expression
mais on ne peut pas juger des inconscients.
Le 13/01/2015 10:59,Jacqueline a écrit :
Je ne sais pas si c'est le plus violent depuis la guerre d'indépendance algérienne car il y a eu des prises d'otages que le temps a oubliés comme celle d'une école, mais ce sont des actes extrêmement violents. Ils se répètent et risquent de se répéter encore. D'une part envers les grandes puissances occidentales et d'autre part envers les pays musulmans pour les soumettre et, pour l'instant, faire vivre dans la terreur les deux.
Les premiers auraient intérêt à réfléchir sur leur arrogance, leur impérialisme économique. Je pense à Boko haram qui prend de l'ampleur en Afrique centrale. L'Etat nigérian a abandonné ses institutions et fonctions régaliennes au profit des multinationales qu'il protège par une armée qui a tué des défenseurs de droits humains, et devenue impuissante et corrompue. La population reste victime de la pollution et se paupérise au nom de la croissance du PIB et au profit des multinationales. Par chance des populations utilisent les moyens démocratiques pour attaquer les grands pollueurs comme Shell ; ils ont gagné dernièrement à Londres, des indemnisations mais pas encore la dépollution du golfe du Niger. Il ne s'agit que d'une petite partie des victimes mais quelle leçon elle nous donne.
Le Nigéria est un exemple de pays qui a cédé aux grands maîtres de l'économie et de la finance et aux multinationales. N'est-ce pas ce qui attend l'ensemble des pays y compris occidentaux : enrichissement d'une poignée de personnes, disparités accrues laissant les pauvres au bord de la route, au ban des lieux bénéficaires du développement ?
Les deuxièmes : dirigés par des dictateurs qui justifient leur autocratie en instrumentalisant les terroristes. Ils en ont tellement besoin...qu'au besoin ils les créent, aidés souterrainement par les entreprises d'armement, d'extraction minière, manufacturières bref des multinationales encore.
Alors, alors, jusqu'où ira la dépossession du rôle politique des Etats, de leur gouvernance et de leur régulation ? Va-t-il continuer à laisser disparaître tout ce qui n'est pas économiquement rentable à court terme ? Charger les chômeurs d'être coupables d'être chômeurs, les pauvres d'être pauvres puisque la solidarité est coûteuse économiquement. Comment ainsi ne pas créer le terreau favorable aux manipulations de toutes sortes ?
Ne nous privons pas du grand plaisir de démonstration du sursaut démocratique et digne de nos peuples, puisse-t-il demeurer. Puisse aussi notre "exécutif " et le personnel politique, prendre conscience de la responsabilité dont ils ont la charge pour réviser leur laxisme vis-à-vis des intérêts trop particuliers, nuisibles à la démocratie économique et sociale. Je parle là des accords internationaux dans lesquels les Etats abandonnent un peu plus leur pouvoir régalien et leur logistique (privatisation de l'armée, des prisons, la sécurité, des communications, de la santé et de l'éducation, de l'énergie) au nom de l'économie.
Qu'ils ré instituent l'équilibre des pouvoirs et la trilogie : liberté, égalité (devant la loi mais équité économique), fraternité.
Jacqueline
Laurent de Boissieu, :
« Si Hollande est affronté à l'acte terroriste le plus violent depuis la guerre d'Algérie, il faut mettre en parallèle son comportement "va-t-en guerre" totalement irresponsable et provocant depuis le début de son mandat. On ne peut pas impunément aller faire la guerre aux islamistes sur leur terrain et se croire à l'abri chez soi... »
Cet acte terroriste est clairement un acte de guerre.
De plus, proposer aux Musulmans d'afficher le "Je suis Charlie" alors qu'ils
ont été offensés par des provocations gratuites et dégradantes, c'est dangereux.
Position unique..., pensée unique... Où donc est cette fameuse liberté revendiquée
par la foule ?
Il faut vraiment que les médias qui ont vu ces millions de gens descendre
dans la rue pour la liberté d'expression, liberté d'opinion de la presse,
se décident enfin de parler du pourquoi de ce terrorisme. Qui est derrière?
À qui profite-t-il ? Etc.
Bonnes questions,
je trouve.
C'est pour cela que je trouve les caricatures de Mahomet inconscientes, on peut très bien critiquer la religion musulmane sans représenter le prophète que personne n'a jamais vu et puis je n'aime pas les gens qui ont une si haute estime d'eux mêmes qu'il traite de cons tous ceux qui n'applaudissent pas systématiquement à leurs discours. Ch A
« Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes » A MEDITER
Colette : « je transmets car je ne sais pas quoi en penser... »
Texte de Martin Niemöller (1892-1984)
Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme. « Peu de gens sont de vrais nazis » disait-il, « mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines. »
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement
vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre
d'environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n'était pas
concernée.
L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes
chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de
personnes.
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste
sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est,
de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique
de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée,
de pelle ou de baïonnette.
Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-
on pu dire que la majorité des Rwandais était pour « la Paix et l'Amour »
?
Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales,
cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent
à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans
pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence. Aujourd'hui, des
« experts » et des« têtes bien pensantes », ne cessent de nous répéter que
l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans
ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être
vraie, elle est totalement infondée. C'est une baudruche dénuée de sens,
destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre
du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam. Le fait est que les
fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent.
Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés
de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement
les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l'Afrique et mettent
peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent
les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des
mosquées, l'une après l'autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle
la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La
réalité, brutale et quantifiable, est que la «majorité pacifique », la «
majorité silencieuse » y est étrangère et se terre.
Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas,
parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater
qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les
Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens,
les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont
morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop
tard.
Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques. Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront à la passivité qui permettra l'expansion du problème. Aussi, détendez-vous un peu et propagez largement ce message ! Espérons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y réfléchiront et le feront suivre.
«Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont
venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce
que je ne suis pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont
venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester. »
"Texte de Martin Niemöller (1892-1984),
pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au
camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi,
en 1945.
On ne peut s’empêcher de repenser à cette phrase de l’un de nos congénères
les plus éclairés, lui aussi allemand d’origine :
«Le monde est dangereux à vivre non pas tant
à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent
faire. » Albert Einstein
Tu ne sais
pas quoi en penser ?
Maintenant si tu me demandes ce que je pense de la formule citée et du texte,
je suis prêt à en parler (après avoir médité. Marc).
Le 13/01/2015 10:57, Chris a écrit :
L’émotion ne suffit pas. Des voix s’élèvent pour appeler au rassemblement au nom des principes de la République. Mais de quelle République s’agit-il ? Il n’est pas certain que le mot suffise, en effet, à partager les mêmes principes ni les mêmes valeurs.
Le constat est terrible : sur fond de crise sociale permanente, la cohésion de notre pays a éclaté. Racisme et antisémitisme, stigmatisation d’une partie de la population, retour de la vieille antienne du bouc émissaire dont on ne retient que l’origine, relégation dans des ghettos territoriaux et scolaires, replis identitaires, ignorance de notre histoire, qu’elle concerne l’esclavage, la collaboration ou le colonialisme, et ces mots d’exclusion devenus si quotidiens au nom d’une conception dévoyée de la liberté d’expression. Pire, certains détenteurs de la parole publique n’ont pas su, et parfois pas voulu, respecter les symboles de l’égalité républicaine.
Ne le dissimulons pas, nous sommes tous responsables de cette situation. Cet échec nous est commun et nous ne saurions nous dispenser d’un regard critique sur nos propres actions.
Lorsque les principes mêmes de la République sont contredits par la réalité, chacun interpelle celle-ci dans une sorte de sauve-qui-peut généralisé en lui délivrant injonction d’agir pour son propre sort sans référence à l’intérêt commun.
S’il est bien que les partis politiques, acteurs essentiels de la vie démocratique, s’emparent de ce débat, c’est d’abord au citoyen de le mener. Avant même de rassembler les institutions et les organisations, c’est d’abord les hommes et les femmes de ce pays qu’il faut rassembler autour non d’une incantation, mais d’une République effective pour tous.
Parce que nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discriminations, quelles que soient nos origines, parce que la laïcité sans adjectif, celle qui accueille sans exclure, est la garantie de la paix civile, parce que nous sommes attachés à chacun des termes fondateurs de la République – Liberté, Egalité et Fraternité –, nous avons décidé de le dire dans la rue dimanche 11 janvier, sans slogans ni bannières, simplement pour dire ensemble notre peine mais aussi notre adhésion à une République dans laquelle chacun peut, sans distinctions, se retrouver. Tel est le sens de notre appel.
Oui Christiane
! Merci !
La
question de la guerre en Irak, en Syrie, en Afrique ou en Algérie jadis
existe toujours. N'est ce pas pour défendre des intérêts d'abord ? Mahomet
a bon dos. Charlie aussi. Comment se protéger contre l'Etat islamiste, contre
le terrorisme, c'est un problème.