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ATELIER VIE SPIRITUELLE
Compte rendu de l’atelier spirituel du 20
janvier 2017
Présents : Alain et Bernadette Schwartz, Geneviève de la
Jonquière, Luce Avril, Janine Grégoire, Marc Bitterlin, Marie-Odile Meyer,
Dolorès Frasès
Absentes : Aline Fino-Dhers ( souffrante ), Jacqueline
Monprofit.
Á la fin du dernier atelier du mois de décembre, il avait été décidé de
continuer sur l’évangile de St Jean chap.8. Mais compte tenu des difficultés
rencontrées dans l’étude et surtout l’interprétation de ces écrits, des
demandes d’aller vers d’autres textes plus contemporains à notre vécu actuel
sont apparues. Cependant, l’unanimité à ce changement ne s’étant pas réalisée,
nous avons décidé de continuer sur le même chemin.
Aujourd’hui, dés le début de la séance, un certain malaise s’est à nouveau fait
sentir et il a été demandé à chacun de donner son avis sur le sujet.
Un débat s’en est suivi pour recueillir nos impressions. Nous nous sommes posé
deux questions :
Que nous apporte l’étude de l’Évangile ?
Préfèrerions aller vers d’autres textes moins impliqués dans les récits
bibliques ?
Les commentaires suivants ont été relevés :
Entrer dans l’Évangile c’est faire une démarche de foi, peut-être inaccessible
aux autres.
Il faudrait trouver un point commun à cet atelier ; sur le plan de la foi, ce
n’est pas évident.
Croire en l’Évangile ne mène pas toujours à Dieu
Ces récits peuvent être lus comme un roman.
L’attente d’un enrichissement que l’Évangile n’apporte pas, peut rendre
l’atelier ennuyeux.
Pour décoder l’évangile de St Jean des recherches doivent être effectuées en
amont de l’atelier. Nous devrions pouvoir avancer les uns avec l’apport des
autres. Abandonner maintenant se serait un fiasco.
Une petite voix très persuasive, s’est élevé pour insister : « Oh ! Non ! Nous
n’allons pas abandonner l’évangile de St Jean !
Il faut donc, un désir, une appétence.
Il a été dit aussi que cet atelier, quel que soit le sujet traité, nous apporte
fraternité et ouverture à la pensée des autres.
Un silence s’est instauré pendant quelques minutes en écoutant un «
mantra » proposé par Marc.
Á la reprise, un e-mail d’Aline a été lu dont je transcrits un phrase
concernant ce débat :
« Malgré la difficulté du passage à lire vendredi, je ne suis pas d’accord pour
que l’on lâche cet évangile comme cela, même si je pense qu’après ce travail
nous pourrions entreprendre un texte avec des questions plus actuelles ».
Je conclurai par un commentaire de Bernadette : « Il s’agit de définir ce
que nous cherchons tout en poursuivant St Jean jusqu’à la fin de l’année.
Disposant encore d’un peu de temps, nous avons continué l’atelier par l’étude
du s/ch 4 : d’Abraham à Jésus
Ce discours est très clair, Jésus vient libérer l’Humanité, tous les enfants
d’Abraham, de l’esclavage du péché. Ce péché / esclavage ayant pour nom :
L’exploitation de l’homme par l’homme, le manque de solidarité, le capitalisme
qui broie les plus pauvres, l’indifférence…
Il s’agit de la libération de l’Homme par le message de l’Évangile
« Si vous demeurez fidèles à ma parole
Vous êtes vraiment mes disciples
Alors vous connaîtrez la vérité
Et la vérité vous rendra libres » vst 32
Le prochain atelier se tiendra le 24 février en continuant par le chap. 9 comme
il a été décidé
Dolorès
Commentaires
:
Post réunion : (Marc)
Si j'ai bien compris tu ne tiens pas à ce que l'on fasse des commentaires post réunions. C'est pourtant une partie importante de notre réflexion et si chacun pouvait utiliser Internet pour partager avant et après les rencontres nous y gagnerions tous. Merci cependant d'être revenue devant tout le monde sur l'observation que je faisais hors réunion que Jésus était plutôt gêné par sa famille (Jo7.8) et non comme tu le signalais sa famille gênée par Jésus. Toutefois les deux interprétations sont intéressantes. Voir :
"Cette première partie rappelle très fortement l’enracinement de Jésus dans l’humanité. Il a une famille, qu’il gêne par ses prises de position contraires à la Loi judaïque. Il hésite à « monter » à Jérusalem pour célébrer cette fête communautaire, il sent déjà une pression contre lui. Son ultime décision à s’y rendre, nous la comprenons comme une rébellion envers ses proches."