Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
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Une comédie musicale étatsunienne qui raconte les rêves d’un pianiste de jazz, Sébastien, d’interpréter du jazz de la grande époque du « Blue Note » et peu après, de la Nouvelle Orléans et des caves de New York et de Chicago, alors qu’il doit interpréter un jazz dévoyé ou des airs de chansonnettes dans un cabaret hollywoodien. Il rêve d’ouvrir un club de jazz pour satisfaire son ambition.***
Au cours d’un embouteillage il rencontre une jeune femme, Mia, qui rêve de brûler les planches avec ses créations, plutôt que d’être tenue par un travail de serveuse dans un snack. En attendant elle va d’audition en audition sans obtenir un contrat.
Deux rêves se rencontrent.
La comédie musicale suit un synopsis simple, dans lequel nous trouvons les aléas de la vie et leurs contraintes : humiliations, amour, rêves, déceptions, encouragements mutuels des deux protagonistes et aussi leurs réussites.
Le film commence et se termine par une scène dansante, dans un embouteillage, au milieu des automobiles et des camions bloqués, en une sorte de « harlem shake ». D’autres scènes dansées, chantées et de musique jalonnent le film.
Vacances et maladies, ont réduit provisoirement notre groupe de discussion composé de 7 personnes dont 1 qui n’avait pas encore vu le film. 5 l’ont beaucoup aimé et 2 autres pas du tout.Jacqueline Moulin
Ces dernières, ont trouvé la mise en scène peu artistique, ayant le souvenir de « West side story » et d’autres comédies musicales. L’histoire banale, voire soporifique, malgré un beau sujet, celui des échecs de notre volonté imposés par les aléas de la vie ; il méritait une mise en scène particulièrement esthétique. Le scénario par ses dialogues médiocres frôlait la niaiserie (est-ce dû à un problème de traduction et de doublage, l’ayant vu en version française ?). Le réalisateur est un jeune trentenaire, c’est son second long métrage, alors...attendons les suivants.
Les personnes qui ont aimé le film ont particulièrement apprécié la musique, appropriée au sujet. La lumière et les grands plans sur les acteurs mettaient en valeur les expressions de leur visage. Un beau passage d’ombres chinoises. A la fin du film la représentation kitch de Paris souligne l’image féérique de notre capitale comme peuvent l’imaginer des Etatsuniens. L’ensemble du groupe a admiré la prouesse des acteurs, dont Ryan Goslin, qui a si bien réussi à simuler le doigté du pianiste, sans en être professionnel, juste avec des leçons préalables pendant quelques mois.
Beau thème du film qui invite à s’interroger sur l’humanité, « avec une bouleversante mélancolie, sur ce qui est ou aurait pu être, sur l’échec et le succès, les fêlures et les ratures de nos vies au fond si peu linéaires » [cf. La Croix]. Nous voyons aussi combien il est difficile pour les artistes de concilier activité professionnelle et vie familiale. Amours sincères de deux artistes qui s’encouragent mutuellement à persévérer pour aller au bout de leurs projets et pour finir … quelques années plus tard nous retrouvons Mia, mariée avec un homme auprès duquel elle semble s’ennuyer. Mais elle n’oublie pas son premier amour, Seb, qu’elle retrouve dans le club de jazz qu’il a enfin créé.
Nous sommes allé voir hier le film La la land. Nous étions quatre.
Nous avons passé un bon moment avec cette comédie musicale, genre qui se fait rare. Le film nous est apparu fort bien fait et pas seulement à cause des effets spéciaux qui n'étaient pas désagréables et nous poussaient à la rêverie, à l'imaginaire.
Nous avons été un peu partagés sur la leçon à tirer du scénario. Est il plus intéressant de réussir sa vie dans sa spécialité plutôt que de tenter l'aventure à vivre son amour. On peut imaginer ce que serait la vie si on avait fait le choix de l'amour mais rien n'est moins sûr ! La dernière image semble nous dire que le grand amour résiste aux choix différents et nous sommes repartis tranquilles "Ils s'aiment toujours ..." (Marc)
Le 13/02/2017 à 13:27, Colette Pillet a écrit :
Pour ma part, je l’ai vu la semaine dernière et n’ai pas trouvé ça génial. Beaucoup de longueurs, un scénario un peu mièvre et une sono (due à la salle) parfois insupportable malgré quelques bons morceaux de jazz.Colette
En résumé ‘bof ’ !
Merci Colette de ton commentaire !
C'est vrai qu'il y avait beaucoup de bruit dans ce film. Marc
Bonsoir,
Pas encore vu "LaLa land", les commentaires entendus de-ci-de-là ne me donnent pas envie!
Toutefois, je recommande vivement "Silence" de Martin Scorsese, le film qui suscite interrogations (cette variation de 2h40 sur le "silence de Dieu" n'est-elle que la problématique du réalisateur lui-même?) et débat ( qu'est-ce que la Foi? jusqu'où on peut aller trop loin?). Un film dont on ne sort pas indemne!
Amitiés. Alain
Le 14/02/2017 à 15:09, Josette MINGOT a écrit :
Quelques mots sur La la land que j'ai vu aussi
Par rapport aux appréciations unanimes des critiques, j'ai été un peu déçue
Le scénario est bon, bien découpé, les ballets sont beaux, les acteurs émouvants, les moments de rêve intéressants, ce film fourmille de bonnes et belles idées
Cependant, j'ai regretté l'alternance un peu systématique entre l'exploitation dansée et le développement de l'intrigue, ce qui rompt le rythme, ralentit le propos. Pour moi c'est dommage, car une plus grande densité aurait fait de ce beau film un bon film. Peut-être les moments dansés étaient-ils un peu trop longs?
Quant à ton propros sur le sens du film, je trouve que la fin est bien traitée, elle est fine, allusive, bien dans la continuité de leurs comportements et de leur recherche. Chacun a respecté le choix de l'autre et l'a aidé dans la conscientisation de son rêve profond. Ce n'est pas leur amour qui a été mis en cause. Ayant choisi leur voie, ils ont concrétisé leur rêve, au prix de persévérance, d'engagement et de travail. Et ils y ont aussi trouvé le bonheur. Un bonheur différent de celui entrevu, inscrit dans le réel rencontré. Le chemin de la vie la vie est parcouru de choix, les choix qu'ils ont assumés leur ont apporté un autre bonheur, sans renier l'amour généreux de leur jeunesse. Je trouve qu'ils ont vraiment grandi
On peut aimer plusieurs fois, et plusieurs amours en même temps, de qualité différente. Affonter le réel sans regrets du passé
Par contre, deux autres film ont m'ont transportée : Born to be blue (dix ans de la vie de Chett Becker), et Moonlight (superbes incarnations des 3 acteurs interprètes des trois âges de la vie du héros, de 10 ans à 25 ans)