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Atelier spirituel du 13 avril 2018

Vivre la liberté de James Woody p 139 à ... Chap. 3 Libérer nos capacités

Présents : Geneviève – Alain – Marc

Cette fois à l'atelier Spiritualité nous étions une majorité d'hommes chez Geneviève ...
Peu nombreux, c'est vrai mais la qualité était là ...
Nous avons fait nos commentaires sur le chapitre "Libérez nos capacités" p 139 et suivantes.

Voici quelques notes  qui seront complétées par Geneviève, Alain et Dolorès que, bien qu'absente, nous avons associée à notre réunion (merci de me les faire parvenir au plus vite) :

Pour J Woody, avoir la foi c'est avoir un cap et s'y tenir. "Autant s'attacher au fondement de la liberté  qui nous propulse vers plus de liberté comme un courant d'air chaud propulse l'oiseau vers les hauteurs"
C'est quand nous perdons la direction et cessons de nous fier à ce qui libère que nous perdons pied. Ainsi Pierre s'enfonce quand il perd confiance en Jésus qui l'invite à marcher sur l'eau vers lui.
C'est la peur de mourir qui nous empêche de vivre et c'est en apprenant à mourir, en acceptant la mort que nous pouvons commencer à vivre d'une manière extraordinaire.
La foi nous tire hors de ces hésitations, celle de la confiance que nous pouvons avoir en nous même. Regardons nous un instant sur ce point ! Ceci ne nous épargne pas du doute qui est "le meilleur alliè de la foi"
La foi distinguée de la croyance assure l'unité de notre personne et nous donne la force. Nous prenons l'exemple des luttes et négociations syndicales actuelles, les négociations sans fin entre les partis et le gouvernement, chacun animé d'une foi différente.
Woody valorise la notion d'individu avant le collectif, ce qui est assez dur à admettre pour certain d'entre nous (A....)
Notion d'autorité ; Ce n'est pas celui qui impose sa volonté qui a de l'autorité mais celui qui autorise.
L'autorité parentale se fonde sur la confiance que les parents nous offrent ...
Expérimentation : prendre des risques permet d'obtenir des résultats, de découvrir ses possibilités et de nouveaux horizons. On aime faire de la montagne malgré les risques encourus qui seront évalués d'une façon juste et non pas pour vaincre les risques.

(Marc)

J'approuve ce qui est écrit dans le compte rendu.
J'ajoute qu'il n'y a pas de liberté sans responsabilité (répondre de) du moins dans l'évolution de notre société. L'histoire de la pensée philosophique européenne nous apprend que l'Homme sujet du roi, c'est à dire assujetti à son autorité, cherche à s'en affranchir. Son émancipation des autorités royales, seigneuriales ou cléricales (ces dernières par la Réforme), bref sa liberté  devient le "Je" sujet emblématique de  l'humanisme, exprimé  par le cogito "je pense donc je suis", suivi avec la philosophie des Lumières par le "Je" sujet pensant donc responsable, (répondre de). "Ne pensez pas ce qui est bien pour moi, je m'en charge". Pas confortable ! C'est le prix à payer dans nos démocraties enracinées dans notre culture judéo-chrétienne, pour notre liberté. Versant bien lourd, qu'on préfère oublier ! Rien n'est parfait !

​Jacqueline Moulin