LES EMOUVANTS ADIEUX A ODILE GALICHET-PUEL
En ce dimanche 28 octobre 2012, je me décide à relater les faits marquants de la fin de vie, ici-bas, de mon épouse, Odile.
C’est le mercredi 10 octobre 2012, dans la soirée, qu’Odile a rendu l’âme, à la maison de retraite La Marguerite, rue Saint Loup dans le 10ème , à Marseille. C’est là, qu’elle a vécu près d’un an et demi, avec des hauts et des bas. Malgré tous les soins attentifs des infirmières et des aides soignantes, petit à petit, sa santé s’est dégradée. Et finalement, la maladie fut la plus forte. Le combat était inégal et l’issue fut fatale.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui nous ont témoigné leur affection et leur soutien en ces jours de deuil, soit par courrier, soit par téléphone, soit par Internet ou encore sur le Livre de condoléances, ou de vive voix. La liste est longue et je risque de faire des oublis.
La cérémonie des Adieux à Odile a eu lieu en l’église Saint-Etienne de La Valbarelle dans le 11ème à Marseille, près de notre domicile dans la résidence Château St Jacques à Marseille. C’était le mercredi 17 octobre 2012 à 10h. La cérémonie fut célébrée par notre curé, l’abbé Eric Boussous et le père Jordi. Nos deux petits enfants Hugo et Carla déposèrent deux petites flammes sur le cercueil.
J’avais demandé à tous ceux qui le désiraient de venir évoquer quelques souvenirs. Voici les témoignages souvent émouvants qui furent apportés en début de la cérémonie religieuse. Le père Jordi ( Georges en Catalan ) m’avait conseillé de parler en premier.
Chère Odile,
Te voici arrivée au terme de ta vie ici-bas. Nous avons cheminé ensemble pendant plus de 40 ans. J’aurais vivement souhaité pouvoir poursuivre ce cheminement avec toi, durant de longues années. La fatalité en a décidé autrement.
Oui, nous avons essayé de mettre nos énergies en commun. Nous avons vécu et réalisé ensemble de belles choses. Que de souvenirs je pourrais évoquer ici ! Comme dit si bien ce chant qui a rythmé nos jeunes années : « Avec toi j’ai marché sur les routes qui montent, avec toi j’ai aimé ; j’ai aimé le son clair de la source qui chante, au long des prés, sur la route d’amitié . »
Tu as exercé ton métier d’éducatrice spécialisée près d’enfants handicapés avec beaucoup de rigueur et de dévouement. Tu aimais ces enfants ; tu m’en parlais souvent. Tu désirais qu’ils puissent s’épanouir, malgré leur handicap.
En adhérant au syndicat de la CFDT, tu manifestais ton désir d’améliorer avec d’autres les conditions de travail de cette belle profession, n’hésitant pas à l’occasion, d’interpeller le ministre des Affaires Sociales.
Ensemble, nous avons décidé d’adopter deux enfants, notre fils Patrice et notre fille Céline. Nous avons tout fait pour leur donner le meilleur de nous-mêmes. Odile, tu es bien d’accord avec moi pour leur souhaiter de bien réussir à tracer leur route en adulte responsable.
Faut-il évoquer aussi notre adhésion au mouvement d’éducation permanente et d’échanges qu’est La Vie Nouvelle, dans le sillage d’Emmanuel Mounier, ce philosophe qui prônait le personnalisme communautaire, c.à.d. la grande valeur de chaque personne humaine qui vit en lien étroit avec las société. Et nous avons continué dans cette mouvance avec nos amis de 40 ans dans le mouvement Poursuivre.
Je tiens à signaler aussi combien tu t’es dépensée pour aider ton regretté frère Jacques.
Depuis bientôt 2 ans, j’ai senti diminuer ton énergie. Ton ardeur légendaire a peu à peu décliné. Je me suis efforcé d’être plus proche de toi, de te remonter le moral. A la maison de retraite de St Loup, tu as pu bénéficié pendant plus d’un an, des soins attentifs et dévoués de tout le personnel, que je remercie de tout cœur. Malgré tout ce dévouement, tu n’avais plus aucun goût à la vie. Tout était noir. Tu n’éprouvais plus aucun plaisir à poursuivre cette vie terrestre.
Nous respectons ton choix. Mais, j’ose espérer que dans l’avenir, seront mieux pris en charge les problèmes de tous ceux qui veulent passer sur l’autre rive, en mettant en place une forme d’accompagnement.
Adieu chère Odile. Un jour, on se retrouvera près du Seigneur, dans la joie du Christ ressuscité. »
Ensuite, ce fut Monique Seveau qui lut le texte écrit par André Fauquet, retenu par des obligations familiales, au nom de nos amis de Vie Nouvelle et de Poursuivre.
« Odile ne souffre plus !
Nous n’avons pas pu, pas su trouver la clé de sa survie !
Elle a fait un choix qui nous bouleverse, mais c’est son choix depuis longtemps recherché. Nous n’étions pas dans sa souffrance, même si nous la connaissions. Mais nous sommes dans la peine. Nous perdons la vie, la présence d’un être cher ! Un peu de nous-mêmes.
Nous avons connu Odile, il y a bien longtemps ! Jeune femme, elle nous a beaucoup et toujours apporté par son interrogation permanente. Toujours plus, toujours plus vers les autres, toujours avec les autres. Rien n’était indifférent pour elle. Rien n’était acquit.
L’amour de Dieu existe t’il …. ? Eh bien, cherchons, cherchons toujours ! Odile ne se contentait pas de ce qui était dit ; elle voulait « con-naître », naître avec, aussi dans sa recherche du divin
Son amitié était vraie, claire, chaude…. C’était Odile ! Impossible de ne pas sentir sa présence active, mais discrète, généreuse. Elle avait, certes, des défauts, comme nous tous, surtout issus de ses exigences.
Sa profession d’éducatrice spécialisée près d’enfants handicapés, était son œuvre permanente, de longues années au service des plus faibles.
Et sa recherche avec toi Michel, avec votre amour, la recherche d’enfants à aimer a été une œuvre de joie, de peines, de soucis, d’inquiétudes de tendresse et de bonheur, comme dans bien d’autres familles. Et vous avez permis à deux enfants d’exister dans une famille aimante. Bravo, parents.
La trace d’Odile restera avec nous, dans nos cœurs, dans ton cœur Michel et dans celui de vos deux enfants. Elle restera dans nos partages, à tous, après tant d’années partagées. Et nous la retrouverons un jour, tout la haut, en paix, dans la joie, là où il n’y a plus de souffrance. Là où tu trouveras, Odile, réponse à tes questionnements. Nous t’y retrouverons, un jour, avec tous nos parents et amis qui nous ont précédés. Pour l’instant, dans nos rencontres amicales et associatives, la pensée de ceux qui nous ont quittés sera toujours là. Même si pour plusieurs d’entre nous , la liste est longue.
Le soleil se lève sur nos vies quelquefois embrumées. Il éclaire notre bref passage sur cette terre. Il est le symbole de la vie, vie humaine, animale, végétale. Il conserve sur notre terre la trace, le passage de tous ceux qui ont œuvré. Le cœur des hommes n’est pas le seul lieu de souvenir des disparus. En parcourant les chemins, les lieux que nous avons connus, aimés ensemble, avec ceux qui ne sont plus, leur mémoire reste présente avec eux, avec leurs actes, avec leur sourire, leur force et la joie commune de l’œuvre accomplie. Quand tu retrouveras, Michel, toi et tes enfants, ces chemins, ces lieux, votre cœur sera en harmonie avec celui d’Odile. Je pense, Michel, à ce grand tour pédestre des Cévennes qui a été pour vous, me disait Odile, une étape importante dans votre rencontre amoureuse. Le passage d’Odile sur notre commune terre, éclairé avec ce soleil et son amour …est là aussi . Présente !
Comment, Michel, comment, Patrice, comment, Céline sera votre demain sans cette affectueuse, agissante, exigeante, généreuse Odile ? ….. La connaissant un peu, nous pensons qu’il faut vous dire vivez, VIVEZ, VIVEZ !!!….
Soyons….tous…. en Paix »
Merci Cher André pour ce chaleureux témoignage
Ensuite, c’est notre fille Céline qui eut le courage de dire un au revoir à sa Maman.
Maman,
« Tu vois, nous sommes tous réunis ici pour te dire Au revoir.
Papa, Patrice, Hugo, Carla, Frédérique, toute notre famille, tous les amis, tous les gens qui t’aiment.
Je ne parlerai pas de toi à l’imparfait. Je voudrais te garder encore un temps au présent.
J’ai mille souvenirs qui se bousculent là dans ma tête, de moments heureux, de ton rire, de tes peines, de tes combats. Tu es de ces femmes si volontaires, si fortes, qu’elles font avancer le monde. Ta vie a toujours été un combat pour les autres, que ce soit dans ton travail, comme dans ta vie personnelle. Nous avons tous été, à un moment ou à un autre, « tes élèves » de quelque chose. Chacun de nous a tellement appris de toi.
Tu es entrée dans la vie de Patrice, puis dans la mienne et tu nous as offert la vie, en nous donnant l’amour, le bonheur, la joie, la connaissance. Tout cela par amour. Tu nous as donné tout ce que la vie nous avait refusé à la naissance. C’est le plus beau cadeau qu’une femme puisse faire à un enfant. Pour cela, merci à l’infini.
Il y a mille choses que je voudrais te dire, mais on en reparlera juste toi et moi ;
Je veux juste te dire pour finir : « Je t’aime » et je sais que tu m’aimes aussi ; c’est ta dernière phrase que tu m’as dite mardi. Je vais la garder là, au fond de moi.
AU REVOIR, ma petite maman à moi. Tu sais, un jour on se retrouvera ; Sois heureuse là où tu es. J’espère que tu as retrouvé tous ceux que nous aimons tant. Je sais qu’ils prendront soin de toi. »
J’ajoute un texte que Céline avait préparé.
« Ne pleurez pas… Ne pleurez pas si vous m’aimez. Je suis seulement passée dans la pièce d’à côté. Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez moi le nom que vous m’avez donné. Parlez moi comme vous l’avez toujours fait. N’employez pas un ton différent. Ne prenez pas un ton solennel et triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez. Souriez. Pensez à moi. Priez pour moi. Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été ; sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement par ce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends. Je ne suis pas loin. Juste de l’autre côté du chemin.
Bon voyage. Tout est bien ! »
Ensuite, François Puel, frère d’Odile intervint.
« Il est déjà bien difficile de se connaître soi-même, alors, on ne peut pas prétendre bien connaître les autres, même entre frères et sœurs. Je voudrais cependant parler de ce que je connais d’Odile dans deux domaines bien différents.
J’ai eu la chance de découvrir la montagne avec elle au Tour en 59 (ensuite au chalet des Amis de Peysey-Nancroix qui lui était resté très cher).
Ne parlons pas de sa faculté de s’émerveiller que l’on retrouve dans d’autres circonstances ( par exemple en voyage), mais de sa manière de grimper. Elle n’était ni une géante ni un Hercule ; elle était donc obligée de grimper avec intelligence. Alors, elle regardait et voyait des petites prises et des grattons dont les gros bras n’avaient pas besoin. Puis, elle grimpait en finesse et avec détermination. Cela peut sans doute s’appliquer à d’autres domaines.
Nous respectons l’incroyance qu’Odile affichait depuis déjà pas mal de temps. Mais nous avons tous nos contradictions et nos failles, et elle était toujours en recherche.
I y a quelques années, elle avait découvert Dietrich Bonhoeffer, ce pasteur et théologien allemand résistant et pendu par les nazis en avril 1945. ( elle en avait lu un texte aux obsèques de Jacques). Je voudrais lire ici une prière qu’il avait écrite pour lui et pour ses compagnons de captivité, et pourquoi pas pour Odile et pour nous ?
Seigneur Dieu,
Une grande détresse s’est
abattue sur moi.
Mes soucis veulent m’écraser,
Je ne vois aucune issue.
Mon Dieu, sois clément et
viens à mon aide !
Donne moi la force de
supporter ce que tu m’envoies.
Ne laisse pas la crainte me
dominer.
… … …
Je me confie à ta grâce
Et je remets, totalement, ma
vie entre tes mains.
Fais avec moi ce qui te plaît
et ce qui est bon pour moi.
Que je vive ou que je meure,
Je suis auprès de toi et toi
auprès de moi, mon Dieu.
Seigneur, j’attends ton Salut
et ton Règne.
Odile n’aurait certainement pas pu dire la deuxième partie de cette prière, ces dernières années. Mais, toute sa vie passée la proclame. »
Ensuite ce sont trois de mes nièces venues de Champagne et du Pas de Calais qui sont intervenues.
D’abord Michèle :
« Odile, nous sommes trois de tes nièces venues de Champagne représenter la grande famille Galichet.
Nous avons tenu à être présentes aujourd’hui pour entourer Michel, Patrice et Céline, de toute notre affection et pour leur dire , Ô combien la famille a une grande importance à nos yeux. »
En second lieu Claire :
« Pour Elisabeth et Michèle, c’est surtout le souvenir d’une tante aimant les discussions à bâtons rompus sur des sujets divers et variés.
Pour moi, ce sont toutes les ballades à bicyclette à travers la campagne avec Michel, Patrice, Céline et mon frère. Ce sont des aventures inoubliables pour rendre visite à la famille, aller pique-niquer dans les bois. »
Et enfin Elisabeth :
« Encore un petit mot de la part de tes beaux-frères et belles-sœurs qui n’ont pas pu faire le déplacement en raison de leur âge et de leur santé : Roland, Geneviève, Rolande, Françoise, Geneviève, Alain, Denis, Denise, Françoise.
Odile,
« Nos pensées s’envolent vers toi. Nous avions beaucoup de plaisir à te rencontrer. On appréciait ton humour, ta gaieté et ton sérieux à la fois. Maintenant que tu es dans la sérénité et la paix, nous serons unis par la prière. »
Et voici pour terminer le texte de sa grande amie de Paris, Béatrice Duriau, qui avait évoqué ses souvenirs au cours de la cérémonie. Merci à elle d ‘avoir pris le peine de les écrire.
Mes souvenirs sur Odile
« Michel m’a demandé de dire quelques mots sur mon amie Odile. C’est un plaisir de rappeler des souvenirs qui remontent à une soixantaine d’années.
J’ai connu Odile vers l’âge de 12 ans quand elle est entrée en 5ème ou 4ème. à l’école Ste Marie de Passy, près du Trocadéro. Comme nous avions la chance d’habiter l’une près de l’autre, nous avons souvent fait ensemble à pied le trajet. La première chose qui m’apparaît chez Odile, c’est la gaieté. Nous n’arrêtions pas de rire, tandis qu’elle détaillait avec humour et indépendance d’esprit les travers et comiques de l’école et de la vie parisienne. Elle était directe, entière dans ses propos sans dépasser les bornes de la courtoisie.
Déjà, elle aimait les enfants et me parlait avec finesse et bienveillance de ses petites sœurs, Anne et Marie. Travaillant facilement à l’école, elle aurait pu, après son baccalauréat, viser des études supérieures. Sa générosité l’a poussée vers une école d’éducateurs. C’était risqué, car la profession n’était pas encore organisée, ne comportant pas encore de diplômes d’état. C’est seulement récemment qu’Odile m’a raconté qu’elle avait participé activement à l’élaboration du diplôme d’Educatrice Spécialisée.
Nous nous voyions rarement à cette époque, mais, comme je m’orientais de mon côté vers l’enfance handicapée, nous échangions beaucoup à chaque rencontre, stages, conditions de travail, lectures, et elle me communiquait son dynamisme. Grâce à elle, j’ai visité des services hospitaliers à l’hôpital Necker ou à Garches où elle travaillait dans un secteur qui m’était inconnu, celui des enfants Infirmes Moteurs Cérébraux.
Odile aimait les contacts, les voyages, la nature et spécialement la montagne. Bonne marcheuse, elle s’est mise à l’escalade. L’amour de la montagne nous a ainsi rapprochées à l’âge adulte.
Accaparée par son travail, Odile s’est mariée tard avec un homme très sympathique, idéaliste comme elle. Avec le même élan attentif qu’elle manifestait dans son métier, mon amie s’est consacrée à l’éducation de deux beaux enfants.
Tout au long de ma vie, partout où je me trouvais, que ce soit dans un petit village de la Drôme où j’ai résidé 10 ans, dans la région parisienne ou à la montagne, Odile passait me voir, quelques heures, quelques jours, avec le même sourire, la même conversation directe et vivante, faite d’indignation, d’humour, de questionnements auxquels il était impossible de ne pas réagir. Oui, elle a été une amie vraiment fidèle. Béatrice Duriau le 20-10-12 à Boulogne.
L’inhumation d’Odile eut lieu au cimetière de Roquevaire où nous avons une petite maison de campagne. Devant le caveau, un cousin d’Odile, Jean-François Rey, a lu un texte de Etty Hillesum, (morte en déportation). Ce passage est extrait de son journal de 1941 à 1943 intitulé « Une vie bouleversée »
La paix en soi
« Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-mêmes de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en aura dans ce monde en ébullition. Travailler à soi-même, ce n’est pas faire preuve d’individualisme morbide . Si la paix s’installe un jour, elle ne pourra être authentique que si d’abord chaque individu fait la paix en soi-même, extirpe tout sentiment de haine et la change en autre chose, peut-être même à la longue, en amour. Ou est-ce trop demander ? C’est pourtant la seule solution. »
Et dans un courrier, Jean-François me dit qu’on pourrait ajouter ces deux autres phrases :
« Ne pourrait-on apprendre aux gens, qu’il est possible de « travailler » à sa vie intérieure, à la reconquête de la vie en soi. »
« Et, là où on est, être présent à cent pour cent. Mon « faire » consistera à « être »
Le 17octobre, le jour de l’inhumation d’Odile, Colette Pillet, secrétaire de notre association « Amitiés Marseille-Diébougou au Burkina » a envoyé un mail à nos amis Burkinabé :
Chers Amis,
Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès d’Odile Galichet, l’épouse de notre président Michel. Les obsèques ont eu lieu ce matin. Michel était entouré de sa famille et de ses amis qui seront toujours présents pour l’accompagner dans sa nouvelle vie sans Odile.
Parce que vous êtes aussi ses amis, bien que lointains, nous tenions à vous associer à notre peine.
Bien fraternellement.
Colette et Monique secrétaire et trésorière de notre association A-M-D-B.
P-S : Quelqu’un pourrait-il prévenir les pères Raphaël Somé et Denis-Fernand Somé ?
Merci beaucoup.
Les réponses n’ont pas tardé
.
Le soir même, message de Alain Kpoda, contrôleur du Trésor à Ouagadougou et président d’une association au Burkina que nous aidons depuis quelques années :
« Hooo ! Toutes nos condoléances et un grand merci pour nous avoir associés à ce triste événement. « Dieu a donné, Dieu a repris ». Nous aurons une foi profonde dans nos prières
afin que le Seigneur soit plus que jamais son ange gardien auprès du Père céleste, Dieu de bonté et de pardon.
A sa famille et aux amis de par le monde, je demande que chacun fasse une prière pour que Jésus l’accompagne. »
Le vendredi 19 octobre, message de Sœur Marie-Blanche Hien, animatrice d’une association regroupant 2 à 3 mille femmes :
« Nous venons de lire votre triste message concernant le décès de notre chère Odile, la femme de Michel Galichet. C’est vraiment triste et souffrant. Nous nous unissons à vous et à Michel Galichet en particulier pour implorer le Seigneur pour le repos en Dieu de notre chère Maman et amie.
Pour ce faire, nous allons demander une messe demain qui sera célébrée le samedi 20 octobre 2012, aux intentions de la défunte.
Veuillez transmettre nos condoléances à Michel Galichet, à sa famille et à l’ensemble du groupe. Union de prières.
Le lundi 22-10, Message de Narcisse Dabiré, curé de la paroisse de Ouessa à proximité du Ghana, et animateur de groupes de femmes dans les villages de son secteur :
(c’est à Ouessa que Odile, Monique et
moi avions été accueillis dans la famille de l’abbé Raphaël Somé, lors de notre
voyage au Burkina en 1999)
« Bonjour Maman Monique, je viens par ce message vous traduire toutes nos condoléances, lors du décès d’Odile, la femme de Michel Galichet. Que par la miséricorde de Dieu, elle repose en paix, elle qui a donné sa vie aux côtés de son mari pour sortir les Africains de la misère. A mon papa et ami Michel, je souhaite courage et persévérance dans sa nouvelle forme de vie. Dieu ne peut abandonner son ami et son serviteur qui crie vers lui ».
A la fin de la messe, une quête en faveur de nos amis du Burkina a été effectuée.
Un grand merci à tous ceux et toutes celles qui ont fait un don. Votre générosité va permettre de financer des projets à hauteur de 540 €, plus un autre don de 50 €.
Le 31 octobre, message de Vincent Kinda, habitant à St Mitre-les-Remparts, près de Martigues, président de l’APBAM (Association Panafricaine Burkinabé et Assimilés Marseille), annonçant à tous les membres de son association, le décès d’Odile et présentant ses condoléances.
« J’ai le triste privilège à ce jour, de vous annoncer la mort d’Odile Galichet le 10-10-12, à la suite d’une longue maladie. Une messe a été célébrée le 17 octobre en l’église St Etienne de la Valbarelle. Odile a été inhumée à Roquevaire, prés d’Aubagne.
Elle va beaucoup manquer aux paroissiens de Diébougou et à nous aussi qui la voyions régulièrement à nos manifestations.
Au nom de notre Ambassadeur, de notre Consul, de nos compatriotes, de mon épouse qu’Odile admirait et en mon nom propre, je te présente mes sincères condoléances.
Amitiés.
Merci également aux cinquante personnes qui se sont manifestées dans le Registre de Condoléances.
Et enfin merci à tous ceux et toutes celles qui ont communiqué par téléphone et Internet.
Odile : « repose en paix ! » Tu l’as bien méritée