Thérèse C


en 2003 

Décès de Thérèse 1

Décès de Thérèse C  rectificatif 3

Son dernier dessin : 5

 
parmi les images de sa chambre

Décès de Thérèse

« Je suis très triste.

Thérèse ! Oui Thérèse Charrié de la Villa Corèse est décédée hier ! Je viens de l'apprendre et j'ai les larmes aux yeux ....

Depuis trois ans qu’elle a quitté Puyloubiers, je ne l’ai pas revue, elle s’est éteinte dans la maison de retraite de La Penne d’Agenais dans le Lot et Garonne. Je l’appelais souvent au téléphone et même si les échanges n’étaient pas faciles nous étions chacun au bout du fil et ça suffisait. Un moment de bonheur !

Elle était encore à la Villa Corèse en 2006 pour ses 80 ans nous avons fêté son anniversaire ici à l'Escoubaïre et puis dans l’année en juin elle a fait des malaises et s’est retrouvée à l’hôpital. Elle n’est jamais revenue chez elle, sa famille l’a placée et sa nièce Sylvie s’est occupée d’elle.

Elle avait un sens aigu des couleurs et un joli coup de crayon. Pourtant elle n’a jamais voulu se fier à son imagination et il lui fallait toujours un modèle. Ce n’est pas faute de ma part à l’avoir incité à créer. Mais en fait à voir ses œuvres on oubliait facilement qu’il pouvait y avoir une source. Elle habite mon bureau par quantité de petits tableaux minutieusement colorés pour le plaisir des yeux.

C’était une « dame », bienveillante, généreuse et discrète. Fidèle à ses affections, elle ne demandait jamais rien pour elle. J’ai eu beaucoup de satisfaction à lui tenir compagnie quand je le pouvais et je lui ai consacré des pages web, sur mon site depuis 2000.
 Je fais toutes mes condoléances à sa famille.


Le 30/03/2016 23:43, Josette MINGOT a écrit :

Marc bonsoir

Je viens de lire ton message. Quand j'ai lu l'objet, "tristesse", j'ai senti qu'il s'agissait de Thérèse. 90 ans, un âge qu'elle a atteint avec beaucoup de courage, car cette immobilité forcée n'est pas facile à vivre. J'ai quelques regrets, car il y a longtemps que je ne l'avais plus appelée, à peu près un an, eh oui, depuis mes recherches de santé

Je te présente mes condoléances, car tu as été si proche d'elle, je les présenterais à sa famille, si j'avais leur adresse e.mail, si tu veux bien me la donner.

Bises    Josette

Bien lu Josette ! Merci de ton attention.
Pour les adresses de sa famille, je te joins celle de Patrice l'ainé : patrice.charrie@orange.fr
Bises

 

Le 31/03/2016 10:15, Bitterlin Sylvie a écrit :

Je pense fort à toi et à Thérèse, mon petit papa …

Gros bisous.

Sylvie

 

Le 31/03/2016 11:32, francis boudes a écrit :

Merci, Marc , de nous avoir prévenus . C 'est en effet une bien triste nouvelle car Thérèse, avec toutes ses qualités  était, malgré l' éloignement ,encore très présente dans nos souvenirs  et notre affection .Elle nous avait encore envoyé en fin d' année une carte , petit tableau un peu naïf , ce qui d' ailleurs

en assurait le charme . Mais , vu notre âge et surtout la mauvaise qualité de notre audition, nous avions du renoncer à l' appeler au téléphone . Ce qui, heureusement ne changeait rien à la qualité de nos souvenirs, en particulier ceux de son séjour à la villa Corèse et ensuite chez vous même pour des anniversaires dont nous avons conservé des photos . Encore merci avec nos sentiments très amicaux .

Bien reçu ! Merci les amis de votre message sympathique.
Je vous espère en bien bonne santé !
Bien amicalement


Merci de m'avoir prévenue !

Bel âge pour partir ! J'imagine qu'elle en avait peut être assez d'être sur terre...je ne sais pas. 

Bonne journée à toi

Francoise 

Sans doute mais il n'y a pas d'âge non plus pour rester ...
Bonne soirée !


Le 31/03/2016 20:10, laurence bitterlin a écrit :

Ho! oui! mon papa moi aussi ça me touche le décès de Thérèse !!!!

Nous aussi nous en gardons un bon souvenir !!! (les enfants et moi )

nous nous joignions a ta tristesse

bises

Laurence!

 

Merci de ton message ma chérie
Suis a Paris et repars dimanche
Bisous

Je reviens de Paris et je suis touché à mon tour par ton message !
Merci tout plein.
Thérèse aimait bien me parler et prendre des nouvelles de Luke, il était son préféré ....
Bisous


Bérangère

ça me touche moi aussi pour l'avoir côtoyée avec toi. Même si j'avais du mal à comprendre ton attachement à Thérèse. Mais pourquoi pas : question des circonstances de la rencontre et d'une relation qui se tisse.

Nous la savions fragile depuis longtemps. Ce qui me vient c'est : elle est partie, elle est passée de l'autre côté. ça me renvoie au temps qui passe pour moi aussi.

 

Bonjour Marc,

Merci de me tenir au courant de cette triste nouvelle.

J'aimais beaucoup Thérèse avec qui nous avions partagé de bons moments.

J'admirais ses dessins et peintures.

Je vous embrasse bien fort.

Flavie

 

Le 03/04/2016 12:47, yael heynderickx a écrit :

Oh Grand Père je suis très attristée par cette nouvelle... 

Je suis heureuse d'avoir pu rencontrer Thérèse avant qu'elle s'en aille. 

C'était une belle présence dans ta maison durant toute mon enfance.

Gros bisous, je t'aime!

Yaël.

 

Merci beaucoup ma cocotte ! Ça me fait plaisir ce que tu m'écris.
Il parait que tu es en pleine réussite, il va falloir que je te vouvoie...
Bisous ++

 

Le fils de Thérèse, Edouard, m’appelle au téléphone pour me dire qu’il avait été choqué de mon message par la phrase : « sa famille l’a placée et sa nièce Sylvie s’est occupée d’elle. »

Je lui envoie, ainsi qu’à son frère Patrice un rectificatif.

 

Décès de Thérèse C  rectificatif

« Je suis très triste.

Depuis trois ans qu’elle a quitté Puyloubiers, je ne l’ai pas revue, elle s’est éteinte dans la maison de retraite de La Penne d’Agenais dans le Lot et Garonne. Je l’appelais souvent au téléphone et même si les échanges n’étaient pas faciles nous étions chacun au bout du fil et ça suffisait. Un moment de bonheur !

Elle était encore à la Villa Corèse en 2006 pour ses 80 ans nous avons fêté son anniversaire ici à l'Escoubaïre et puis dans l’année en juin elle a fait des malaises et s’est retrouvée à l’hôpital. Elle n’est jamais revenue chez elle...

Elle avait un sens aigu des couleurs et un joli coup de crayon. Pourtant elle n’a jamais voulu se fier à son imagination et il lui fallait toujours un modèle. Ce n’est pas faute de ma part à l’avoir incité à créer. Mais en fait à voir ses œuvres on oubliait facilement qu’il pouvait y avoir une source. Elle habite mon bureau par quantité de petits tableaux minutieusement colorés pour le plaisir des yeux.

C’était une « dame », bienveillante, généreuse et discrète. Fidèle à ses affections, elle ne demandait rien pour elle. J’ai eu beaucoup de satisfaction à lui tenir compagnie quand je le pouvais et je lui ai consacré des pages web, sur mon site depuis 2000.

 Je fais toutes mes condoléances à sa famille.

 

Le 09/04/2016 18:14, Patrice CHARRIE a écrit :

Bonjour Marc,

Je réponds un peu tardivement à votre message, mais... tout n'est pas facile en ce moment...

Je l'ai lu à Penne, rapidement, dans le contexte que vous savez et qui ne se prêtait pas à "avoir la tête reposée".

Quand je l'ai lu, il y a un passage qui m'a ... surpris... pour le moins, pour ne pas dire choqué, et qui nécessitait une explication : "Elle n’est jamais revenue chez elle, sa famille l’a placée et sa nièce Sylvie s’est occupée d’elle."

À lire cela on a l'impression que maman n'est jamais revenue chez elle car sa famille l'avait placée.

Ce n'est pas la raison et je préfère croire que vous le savez : maman n'a pas pu revenir chez elle car elle n'était plus en capacité de vivre en étant autonome. Elle se mettait en danger et pouvait aussi mettre les autres en danger. Ce qui est arrivé aussi à maman n'est pas anecdotique : AVC, fracture du col du fémur (opérée n'importe comment, ce qui l'a clouée sur un fauteuil pour le reste de ses jours). Bien sûr il y a eu la solitude, pesante, peut-être aussi de la maltraitance, parfois, de la part de certaines personnes des maisons de retraite mais vous savez aussi, probablement, que maman avait du mal à se sentir bien là où elle était : les différents appartement d'Aix, villa Corèze, dans les maisons de retraite où elle est passée. Elle avait envie de changer de lieu mais regrettait souvent celui où elle était précédemment. À un moment, elle m'a dit vouloir venir ici, je me suis occupé des dossiers, le projet était bien avancé, puis elle m'a dit qu'elle avait changé d'avis et préférait rester à Puyloubier. À Penne, elle m'a dit aussi vouloir retourner à Puyloubier puis, peut-être aussi avec une certaine forme de résignation, elle me disait qu'au fond, "là elle était bien". Oui, Sylvie s'est occupée d'elle et nous lui en sommes et serons éternellement reconnaissants. Sylvie était pour maman comme sa propre fille mais elle n'était pas seule : nous avions des contacts téléphoniques très réguliers en dehors de moments où je pouvais descendre sur Aix, dans les derniers mois à Aix, il y a eu Chri qui l'a bien soulagée.

Ce qui est sûr c'est que cette société ne donne pas aux personnes âgées la place qu'ils devraient avoir, le travail, la distance ne facilite pas les choses, certains établissements tiennent plus d'un mouroir qu'autre chose, le personnel devient pléthorique, sans parler des retraites...

Vous nous avez envoyé "une réécriture" de votre mot, suite, je pense, à une conversation avec Edouard, et qui concernait la phrase évoquée plus haut dont vous avez retiré une partie, mais il me semblait indispensable de préciser pourquoi maman n'était jamais revenue chez elle.

Cela dit, je sais que, jusqu'au bout, elle a gardé pour vous une place importante. Sylvie va vous transmettre des objets qui étaient dans sa chambre et qui vous sont destinés. Je sais aussi combien elle appréciait de venir vous voir le dimanche, quand elle était à Aix et je sais le bien que ça lui faisait. Quand elle a voulu venir à Penne, je lui ai demandé de peser le pour et le contre, de bien réfléchir à qui elle allait laisser en quittant Puyloubier et vous faites partie des gens qui lui manquaient à Penne.

Je vous enverrai aussi quelques photos d'elle ou prises par elle.

Merci pour ce que cous avez fait.

Cordialement.

Patrice


Bonsoir Patrice !

Merci mille fois de m'avoir répondu d'une façon si objective et détaillée à propos de Thérèse. Oui ça m'a fait du bien de vous lire et nous avions tous les deux d'ailleurs un bon contact du temps ou Thérèse avait un ordinateur et s'en servait ... du temps où elle n'allait pas trop mal. Quelle affection, quelle vénération elle avait pour vous et d'une façon particulière pour chacun de ses quatre fils !

Je suis très content, fier, de l'avoir côtoyée durant une grand partie de sa fin de vie. Quelle belle âme ! Bien sûr elle n'était pas facile à contenter dans les différents lieux où elle était placée. N'ayant eu aucune responsabilité vis à vis d'elle de ce côté, je me garderai bien de critiquer qui que ce soit. Elle savait d'ailleurs très bien vivre avec ... ses souvenirs, à quoi elle ajoutait de la couleur. C'était une artiste.

Bien amicalement.

 

Son dernier dessin :