Booster votre sytème
immunitaire
Dites « adieu » au diabète de type 2 en 8 semaines
Mercure, PCD, Plomb, … Faut-il supprimer le poisson
de nos assiettes ?
Conseils pour sauver votre intestin (et vous avec !)
Comment soigner les hémorroïdes
Mes secrets pour se sortir d’une bonne grippe !
Le petit mot santé plus efficace que les médicaments
(et sans effet secondaire)
Boostez votre glutathion dans l’assiette
Sachez aussi que vous pouvez naturellement renforcer vos réserves de glutathion :
- Mangez brut, varié et de saison le plus possible, en adoptant le régime méditerranéen, le meilleur pour augmenter la synthèse de cet acide aminé ;
- Consommez régulièrement de la vitamine C qui augmente son absorption et ses effets : mettez des herbes aromatiques, des choux ou des baies au menu. Ce sont d’excellents boucliers contre la fuite de glutathion.
- Pimentez vos assiettes avec du curcuma et quelques rondelles de gingembre frais ;
- Lin, colza, noix ou chanvre : faites le plein d’oméga-3 et variez les plaisirs ;
- Saupoudrez vos plats de levure de bière et de germe de blé en paillettes, vous augmenterez délicieusement vos apports en cystéine, autre précurseur de la NAC.
Et plus que tout, souvenez-vous que le paracétamol n'est jamais un réflexe contre la fièvre qui aide toujours votre corps à combattre une infection.
Pour un adulte en bonne santé (non épileptique notamment), vous pouvez la laisser grimper jusqu’à 39,5/40°C. Pensez surtout à bien vous hydrater.
Si vous êtes vraiment très inconfortable, voici ce qui est possible :
- faites un bain dérivatif : en position accroupie au-dessus d’une cuvette, passez un gant humide sur le périnée et les plis inguinaux d’avant en arrière, pendant 15 à 20 minutes minimum (attention, l’eau doit être froide mais pas glaciale) ;
- imbibez un gant d’eau florale de lavande fine sur le front ;
- préparez-vous une tisane à visée sudorifique à base de fleurs de sureau (30 g) et de bractées de tilleul (70 g).
N’attendez plus d’autres scandales pour être informés, il en va de votre santé !
Prenez soin de vous,
Les troubles du sommeil
gâchent les nuits (et les journées) de 4 Français sur 10, deux fois plus souvent
les femmes que les hommes et d'autant plus que l'on avance en âge.
Certes, il peut arriver à tout le monde de mal dormir un jour ou l'autre.
Ce n'est un réel problème que lorsque l'insomnie s'éternise.
Il existe différents types d’insomnies :
· Quand on ne peut dormir plus de 6 heures par nuit
· Quand le délai d’endormissement dépasse une demi-heure
· Quand le temps total d’éveil sur la nuit est supérieur à 20 minutes
On peut parler,
si vous êtes confronté à des difficultés d'endormissement, d’éveils multiples,
de réveils précoces, d’un état d'éveil fragmenté par des micro-sommeils, ou de la nécessité de faire une sieste.
Il faut toujours comprendre le sens de ces problèmes de sommeil avant d’envisager
un traitement, quel qu’il soit.
L'insomnie peut avoir des causes aussi diverses que :
· Le stress qui donne lieu à un réveil précoce entre 4 heures et 5 heures du matin, une grande sensibilité au bruit au cours du sommeil et une agitation physique ;
· Les troubles de l'humeur, telle la dépression ;
· L’âge : en vieillissant le sommeil s'altère, le nombre d'éveils augmente, la récupération est moins bonne, les somnolences diurnes et le besoin de faire la sieste dans la journée est plus fréquent ;
· Le syndrome des jambes sans repos : il se caractérise notamment par des gênes au niveau des membres inférieurs (picotements, fourmillements, agacements d'impatience, sensation de courants électriques), une anxiété, une insomnie, des réveils nocturnes, et des troubles de l'humeur (de manière générale, il faut rechercher en priorité un déficit en fer par un dosage de la ferritine).
Je vous livre d’abord les conseils « élémentaires » pour retrouver les clés d'un bon sommeil :
· Ne pas boire de café, thé, alcool et autres excitants après 15 heures.
· Boire une tisane calmante, en faire un rituel avant d'aller au lit.
· Dîner léger.
· Éviter un excès de liquides.
· Se coucher à heures régulières.
· Éviter les somnifères qui ne procurent pas un sommeil naturel et de bonne qualité.
· Conserver une vie active, sociale le plus longtemps possible, et s'exposer à la lumière du jour quand cela est possible.
· Éviter de s'endormir en journée, excepté pour une courte sieste, et préserver le contraste veille/sommeil.
· Se coucher tôt et se lever de bonne heure si possible. L'adage : « La vie appartient à ceux qui se lèvent et se couchent tôt » reste valable, essentiellement pour les personnes proches des cycles du soleil et de la lune.
· Prendre un bain chaud, deux heures avant de se coucher, l'énergie thermique qui s'ensuit favorise le sommeil.
· Ne jamais oublier que les amphétamines, les coupe-faim, les corticoïdes, l'abus de somnifères, les antispasmodiques, les bêtabloquants, certains antidépresseurs, le café, le thé, l'alcool procurent des sommeils de mauvaise qualité, légers, instables, en supprimant le sommeil paradoxal et le sommeil lent profond.
· Éviter de s'endormir tout de suite après le dîner, après des discussions intellectuelles, après des activités physiques soutenues, après des émissions audiovisuelles agressives.
· Ne vous couchez que lorsque vous ressentez des signaux de sommeil (bâillements, nuque lourde, yeux qui piquent)
Evitez d’absorber des glucides
(comme des viennoiseries) avant 13 heures. Cette habitude bloque le tryptophane,
le seul acide aminé qui parvient au cerveau. Par ailleurs le tryptophane stimule
la sérotonine (satiété, joie de vivre) qui stimule la mélatonine (sommeil)
laquelle stimule la leptine (modulation du poids).
Quel beau système harmonieux !
Exemple de petit-déjeuner :
· 1 œuf dur, mollet ou à la coque ; ou 2 tranches fines de jambon blanc, sans couenne ; ou 2 tranches fines de blanc de volaille ou de viande des Grisons ;
· 1 petite tranche de saumon ;
· Supprimez laitages et fromages qui contiennent 80 % de phosphoprotéines (le lait maternel n’en contient que 10 %). L’excès de phosphore neutralise le calcium, qui est indispensable à l’élaboration de neuromédiateurs.
Réservez donc le lait de vaches aux petits veaux qui eux en ont besoin !
· L’après-midi, vers 17 h, prenez une collation à base de fruits frais ou secs, seuls ou avec une dizaine d'amandes et/ou 2 carrés de chocolat noir ;
· Le dîner, je rappelle l’aphorisme « qui dort, dîne ». Consommez des glucides à index glycémique bas (riz complet, quinoa ou légumineuses type haricots blancs, lentilles, pois chiches) et des protéines (poisson). Complétez par un apport en magnésium : à fortes doses (par ex : Bio Mag 2 fois 2 comprimés à croquer).
Un dîner excessif et bien
arrosé peut entraîner des troubles du sommeil (de type cauchemar ou réveil
à 4 heures du matin) : situations pouvant être améliorées par la prise d'un
complexe micro-nutritionnel riche en enzymes
digestives [1].
Gardez aussi ceci en tête :
· Un repas riche en glucides augmente la durée du sommeil.
· Un repas riche en graisses diminue la durée du sommeil.
· Un repas riche en protéines augmente la vigilance.
Elle se caractérise par
un réveil précoce entre 4 heures et 5 heures du matin, avec une grande sensibilité
au bruit au cours du sommeil et une agitation physique.
La prise, au petit-déjeuner, de compléments alimentaires enrichis en tyrosine
peut être bénéfique pour booster la synthèse de la dopamine.
Les conseils nutritionnels :
· Boire des eaux bicarbonatées type Salvetat et riches en magnésium.
· Prendre des compléments de magnésium le soir (250 mg) ;
· Prendre, 30 minutes avant le coucher, 2 cuillers à café d'une préparation d'extraits d'escholtzia et d'aubépine ;
2. L'insomnie des personnes dépressives
· Il faut commencer par traiter la dépression. S'il s'agit d'une dépression avec un sommeil agité, de type dopaminergique, il faut augmenter les apports en tyrosine le matin.
· S'il s'agit d'une dépression de type sérotoninergique avec un comportement un peu agressif et une phase de « rumination » à l'endormissement, il faut augmenter les apports en tryptophane le soir.
Avec l'âge, le sommeil s'altère, le nombre d'éveils augmente, la récupération
est moins bonne, les somnolences diurnes et le besoin de faire la sieste
dans la journée sont plus fréquents.
Les séniors manquent souvent de fer et de vitamine
D. On trouve du fer dans le chocolat, les huîtres, les noix de cajou, le boudin
noir.
Lorsque tout cela ne suffit pas, il faut recourir aux plantes, qui peuvent
faire des merveilles (je vous en parlerai en détail une prochaine fois).
En attendant, n’hésitez pas à adopter la technique du jeune médecin de
guerre : lorsque vous avez du mal à vous endormir, écoutez un beau morceau
de musique classique !
Je vous souhaite de très belles nuits, de beaux rêves et surtout, une bonne
santé à tous !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
Chère amie, cher ami,
Avez-vous bien dormi cette nuit ? Si ce n’est pas le cas, relisez bien
une
de mes précédentes lettres où
je vous ai donné les règles d’or pour favoriser un sommeil de qualité et
éviter les insomnies.
Mais je vous en supplie, ne craquez pas, résistez aux somnifères !
Je sais que ce n’est pas vous, chers lecteurs, que je dois convaincre d’éviter
à tout prix les petites pilules du sommeil :
· Les effets secondaires des somnifères ou des benzodiazépines sont trop importants pour prendre le risque d’abîmer votre cerveau : on sait désormais qu’ils peuvent doubler votre risque d’avoir la maladie d’Alzheimer !
· Ces médicaments créent l’illusion du repos mais n’offrent pas un « vrai sommeil » réparateur ;
· En quelques semaines seulement, vous pouvez devenir dépendant psychologiquement et physiquement et mettre votre santé en danger.
Pourquoi aller chercher des médicaments à la pharmacie alors que la nature regorge de plantes qui permettent de donner un coup de pouce au sommeil ?
Les plantes sont utilisées depuis la nuit des temps pour soigner de nombreuses maladies. Pour les problèmes de sommeil, il y a plusieurs plantes très efficaces, auxquelles on peut faire appel pour chacun de ces usages :
· Le Coquelicot, l'Aspérule odorante, le Lotier corniculé, le Mélilot, la fleur d'oranger peuvent assurer des nuits calmes aux enfants et à leurs parents.
· L’Eschscholtzia favorise l'endormissement. Intéressant chez les enfants (qui font pipi au lit). C’est indiqué à tous les âges de la vie lorsque les troubles du sommeil sont accompagnés de crampes, cauchemars, agitation, douleurs.
· Le Kawa-kawa est hypnotique, à bonne dose, chez les patients coléreux, agressifs. Dans cette indication, le Rauwolfia s'avère souvent utile, mais ne doit pas être conseillé chez le dépressif, car il diminue l'effet des catécholamines (adrénaline, noradrénaline).
· Le Tilleul permet de trouver le sommeil lorsque le cerveau est submergé par les tâches quotidiennes ;
· La Valériane induit le sommeil lors des surmenages nerveux ou intellectuels, surtout lors des manifestations somatiques (faux angor, spasmes digestifs, céphalées). Dans ce cas, ne pas hésiter à lui associer l'Aubépine et la Ballote.
· Le Houblon, dont les cônes servaient à bourrer les oreillers, est un remarquable somnifère.
· La Lavande, le Millepertuis et la Passiflore conviennent pour endormir les dépressifs.
On peut utiliser ces plantes en teinture mère ou en bourgeons macérat glycériné 1D, ou même en infusion. Par exemple :
· Tilia tomentosa Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 125 ml ; 100 gouttes au dîner + 100 gouttes avant de dormir.
· Le Ficus carica (figuier) gère la sphère psycho-émotionnelle (angoisse). Prendre 2 fois 40 gouttes
Les huiles essentielles et l’homéopathie fournissent aussi des solutions très efficaces, je vous donne mes protocoles détaillés à la fin de ce message, pour tous les types d’insomnie.
Un remède de « bonne femme »
n’a rien de péjoratif, contrairement à ce qu’on croit.
Si l’on regarde l’ethymologie latine : « Bona fama »
signifie « de bonne renommée » !
Il y a une vingtaine d’années, lors d’une conférence sur l’insomnie, une
dame m’interpelle :
« Docteur ! à la saison des cerises je retrouve
un sommeil apaisant. J’en mange un demi kilo par jour ! ».
Sa remarque était parfaitement pertinente. La cerise contient de la sérotonine.
Il suffit de prendre 1 petit verre de jus de cerise. La cerise douce et
acidulée est source de vitamine A, C, de cuivre, de fer et de manganèse (antiallergique).
Une heure avant de vous coucher, absorbez une flûte de champagne ; le besoin de vous endormir sera imparable. Pendant la nuit, la sécrétion de mélatonine diminue. Elle régule l'endormissement grâce au concours de deux oligoéléments, le cuivre et le fer, dont la déficience entraîne une difficulté à s'endormir. Un verre de champagne contient 12 mg de cuivre et 10 mg de fer ionique.
Vous avez peut-être entendu
parler de l’apnée du sommeil.
Ce problème se manifeste par des épisodes brefs d'arrêt ou de diminution
de la respiration pendant le sommeil.
Ces pauses respiratoires sont associées à des ronflements, une salivation
nocturne, une envie de boire et/ou d'uriner dans la nuit.
Lors des apnées du sommeil, le cœur fabrique une hormone qui fait uriner
davantage. Ce syndrome peut être favorisé par une hypothyroïdie, et par
une prise de poids.
A ceux qui font plus de 30 apnées par heure, le médecin propose de porter
la nuit une ventilation par pression positive, contraignante, mais efficace.
Il existe un excellent remède naturel à base de plantes, de vitamine D
et de cuivre contre les apnées et le ronflement (voir en note la référence
si vous êtes concerné [1]).
Avec mon protocole homéo
et huiles essentielles ci-dessous, je vous aurai donné de nombreuses clefs
pour retrouver un sommeil de qualité.
Vous voyez à quel point les remèdes naturels sont riches et nombreux.
J’espère que ça va vous aider à retrouver le sommeil, et que vous lirez
ces prochaines lettres avec encore plus d’intérêt !
Pensez à en faire profiter tous vos proches : je suis sûr qu’ils sont nombreux
à souffrir de problèmes de sommeil. Car si 4 Français sur 10 sont insomniaques,
cela veut dire qu’il y a des centaines de milliers de lecteurs de cette lettre
qui dorment mal !
Si tous les Français pouvaient disposer de cette lettre, on pourrait très
vite combler le gouffre de la Sécurité Sociale.
Chers lecteurs, mobilisez-vous et faites connaitre
cette lettre à vos amis !
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Voici comme promis une excellente recette à base
d’huiles essentielles pour tomber dans les bras de Morphée et un protocole
complet d’homéopathie.
Voici une recette de synergie d’huiles essentielles à base de Petit Grain Bigarade (orange amer), à appliquer par voie cutanée :
· H.E. Citrus aurantium ssp aurantium (feuille) : 2 ml
· H.E. Ledum groenlandicum : 0,5 ml
· H.E. Ravensara aromatica : 1,5 ml
· H.E. Lippia citriodora : 0,5 ml
· H.E. Nardostachys jatamansi : 0,5 ml
· H.V. Rosa rubiginosaqsp : 5 ml
Posologie : 5 gouttes, 1/2
heure avant le coucher ; en massage sur le plexus
solaire (sternum).
Pour les bébés et les enfants :
· H.E. Ravensara aromatica : 2ml
· H.E. Pinus ponderosa : 1ml
· H.E. Origanum majorana : 1ml
· H.E. Chamaemelum mobile : 1ml
· Gel de carbomer à 2%qsp : 50ml
Posologie bébé et enfant : appliquez 1 noisette de ce gel soit sur le plexus solaire, soit sur la voûte plantaire, soit sur la face interne des poignets ou encore le long de la colonne vertébrale, à répéter selon le besoin.
En dehors d'une insomnie
due à une maladie, le traitement homéopathique se montre efficace. Voici quelques
protocoles homéo adaptés à différents cas.
Tous les remèdes sont à prendre en 9 CH, 5 granules au coucher et à chaque
fois que les symptômes se manifestent :
1. Difficultés d'endormissement (tension nerveuse, stress)
· Coffee cruda : trop de café, trop d'idées envahissent le cerveau. Émotion après une bonne nouvelle. Arrêter le café ou le thé, voire les excitants ou la vitamine C.
· Gelsemium : trac avant un examen ou un événement redouté. Inhibition. Paralysie. Prendre une dose la veille au soir et le matin.
· lgnatia : trop d'émotions, heureuses ou malheureuses. Hyper-excitation.
2. Fatigue physique ou Intellectuelle
· Arnica : impression de contusion musculaire après un gros effort de sport intensif.
· China : fatigue physique après une maladie, grossesse, intervention chirurgicale ; suées et malaise complètent le tableau. À prendre pendant une longue période, 2 fois par jour, en 9 CH, 5 granules.
· Kalium phosphoricum : trop de travail, d'efforts intellectuels, maux de tête et mauvaise humeur (étudiants, chefs d'entreprise). À prendre pendant une longue période, 2 fois par jour, en 9 CH, 5 granules.
3. Sensation de sommeil
· Belladonna : réveil juste après l'endormissement. Bâillements. Envie de dormir sans effet.
· Hyoscyamus : envie de dormir qui disparaît dès qu'on se met au lit. Soubresauts musculaires, tics. Désir d'être nu. Éréthisme sexuel.
· Stramonium : terreur nocturne avec crainte de l'obscurité : l’enfant réclame toujours de la lumière. Délire avec agitation d'une violence extrême.
Ces trois remèdes font partie
de la famille des solanacées qui provoquent délires ou hallucinations. Ils
sont efficaces en cas de cauchemars, de délires, en particulier lors d'accès
de fièvre.
4. Réveils nocturnes selon l'heure du réveil
Les heures de réveil sont toujours très précises et identiques d'un jour
à l'autre. Lors des changements d'heure elles se recalent très rapidement
sur l'heure de la montre:
· Arsenicum album : réveil entre 1 h et 3 h avec angoisse profonde. Peur ou évocation de la mort. Correspond à l'heure de la crise d'asthme ou d'une névralgie.
· Kalium carbonicum : réveil entre 2 h et 4 h avec malaise digestif ou respiratoire. Grande fatigue. Attention, le réveil en fin de nuit est souvent le signe d'une dépression.
· Nux vomica : réveil vers 3 h avec cogitation à ses affaires professionnelles ou domestiques. Les troubles digestifs chez un gros 1 mangeur et buveur entretiennent cette insomnie.
5. Décalage horaire
· Melatonimum 7 CH + Cocculus indicus 7 CH: prendre 5 granules de chaque, 2 fois par jour.
· Circadin 2 mg L.R (mélatonine) : Insomnie primaire chez les patients de 55 ans ou plus. Prendre 1 comprimé par jour, 1 à 2 heures après le repas, avant de se coucher. Traitement continu de 21 jours (pharmacie).
Faites-vous partie de ces personnes qui croient bien faire au petit-déjeuner
et font pourtant l’inverse de ce que leur organisme réclame ?
Le jus d’orange est l’exemple le plus catastrophique.
Un seul verre de jus d’orange contient autant de sucres qu’un coca.
C’est le cas même si le fruit est pressé sous vos yeux et sans sucre ajouté.
Pire : le sucre du jus, faute d’avoir été ralenti par les fibre du fruit entier, devient presque aussi « rapide »
que du sucre de table.
Il fonce dans votre sang, et force votre pancréas à produire en urgence
une large dose d’insuline. Résultat :
· Au bout de deux heures, un « coup de pompe » : l’insuline finit par faire chuter votre sucre sanguin et vous risquez l’hypoglycémie légère.
· Au bout de 30 ans d’excès : un risque accru de surpoids, de diabète, d’hypertension et un vieillissement accéléré de chacune de vos cellules. [1] [2]
En 2015, l’Université
de Harvard a estimé à 184 000 le nombre de décès attribuables aux boissons
sucrées, sodas et jus de fruit. [3]
Et ce n’est qu’un exemple des erreurs les plus courantes commises au petit-déjeuner.
Il n’est pas exact
que « le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée » - vous
verrez que certains gagnent à s’en passer.
Mais il est vrai que c’est LE repas où vous ne devez pas vous tromper.
Car l’erreur se répète chaque matin. Tous les jours, jusqu’à la
fin de votre vie – tandis que nos autres repas sont plus variés.
La conséquence ? Pas seulement une moins bonne humeur et un manque d’énergie
au quotidien. Pas uniquement un tour de taille qui s’élargit dangereusement.
Mais une atteinte plus insidieuse à votre santé de long terme. Et un risque
accru, à mesure que vous vieillissez, de contracter des maladies comme l’arthrose,
l’ostéoporose ou même la dégénérescence du cerveau.
Vous n’avez pas
besoin d’un nutritionniste pour savoir que vous devez éviter de manger chaque
matin des croissants, viennoiseries et autres gâteries bourrées de sucre,
de graisses saturées et d’autres substances nocives comme l’acrylamide (cancérigène).
Mais peut-être pensez-vous que le petit-déjeuner « à la française » - pain,
lait, confiture – est recommandable.
Pour le pain, le problème est le même que celui du jus d’orange – aussi
bizarre que cela puisse paraître.
Car contrairement à ce qu’on a longtemps cru, le pain est un sucre rapide.
Que vous preniez de la baguette ou du pain complet, le problème est le
même : leur indice glycémique (qui reflète la rapidité du passage du sucre
dans le sang) est supérieur au sucre de table. En excès, c’est la
prise de poids assurée. [4]
Si vous tenez à votre tranche de pain le matin – ce qui est compréhensible
! –, préférez les pains multi-céréales au levain,
leur indice glycémique est moins élevé.
Même chose pour la confiture. Seules celles drastiquement allégées en sucre
sont acceptables. Les autres ont une charge glycémique trop élevée.
Mangez donc les fruits frais, entiers – plutôt que « transformés », cuits
et baignés de sucre.
Les confitures « faites maison » classiques n’échappent pas à la règle,
hélas. Savourez-les donc à petite dose, dans de belles occasions, mais pas
tous les matins.
A choisir, il vaut mieux tartiner son pain de beurre plutôt que de confiture.
Car contrairement à ce qu’on a raconté pendant des années, le beurre est
plutôt un aliment recommandable, qui contient de bons acides gras et des vitamines
(A, E et K2).
L’idéal étant de prendre du beurre « clarifié », c’est à dire débarrassé
des mauvais sucres et protéines du lait (lactose et caséine).
Car le lait, justement, est à éviter. La majorité des Occidentaux ne digèrent
pas correctement le lactose. D’autant plus que le lait de vache contient
plusieurs hormones bovines (insuline, estrogène) inadaptées au corps humain,
ainsi que des « facteurs de croissance » qui pourraient stimuler les cellules
cancéreuses.
Un veau nourri au lait de vache passe de 30 à 200 kilos en 6 mois. Laissez-lui
ce lait fabriqué sur mesure pour ses besoins à lui !
Et contrairement à ce qu’on raconte souvent, le lait n’est pas bon
pour vos os. Des précurseurs comme le Professeur Joyeux ou le journaliste
scientifique Thierry Souccar le disent depuis des années.
Mais c’est désormais admis par tous les experts indépendants (l’Université
de Harvard, le British Medical Journal, etc.).
Une synthèse d’étude publiée en 2015 l’a réaffirmé : le calcium de l’alimentation
ne réduit pas le risque de fracture [5] !
D’ailleurs, les pays les plus touchés par l’ostéoporose (un affaiblissement
des os) sont aussi ceux qui consomment le plus de lait ! Les Japonais, qui
n’en consomment pas, ne connaissent quasiment pas cette maladie.
Il n’y a plus guère que les « experts » ayant des contrats avec l’industrie
du lait qui continuent mordicus de conseiller « trois
produits laitiers par jour ».
Mais je sais que je touche un point sensible.
Ma propre mère avale tous les matins un grand bol de lait depuis sa tendre
enfance, et aucun argument au monde ne pourrait lui faire totalement renoncer.
Mais, harcelée (gentiment) par mes soins, elle a divisé la quantité par
deux et choisit désormais son lait bio, qui contient moins de « facteurs
de croissance ».
Cette méthode des petits pas est d’ailleurs efficace : plutôt que de tout
révolutionner d’un coup, mieux vaut parfois réaliser des petits ajustements
progressifs qui peuvent faire une réelle différence sur le long terme.
Comme de limiter sa consommation de céréales.
A titre personnel, lorsque
j’ai commencé à me préoccuper de mon alimentation, j’ai cru faire un pas immense
dans la bonne direction en décidant de faire une place de roi aux céréales.
Fini les petits pains industriels tartinés de confiture : place à cet aliment
que tout le monde vante : les céréales complètes, plongées dans du yaourt
nature !
En fait, j’étais encore loin du compte.
La plupart des céréales du commerce sont des bombes à sucre. Regardez l’étiquette
: dans les ingrédients, le sucre est souvent cité en deuxième ou troisième
position (plus il apparaît tôt dans la liste, plus un aliment en contient).
Le résultat est le même que pour le jus d’orange, le pain classique et
la confiture : un coup de fatigue à 11h et des risques de maladies accrues
sur le long terme.
Si vous ajoutez à cela le mode de cuisson à haute température, qui accroît
encore leur indice glycémique, vous comprenez que ce sont de véritables
« junk food », dont
les enfants devraient être les premiers protégés.
(Si vous me demandez mon avis, avant de s’attaquer au vin rouge, nos autorités
devraient obliger les industriels à inscrire un avertissement énorme, en
rouge, sur les boîte de céréales. Et faire comme
pour les paquets de cigarette : imposer le paquet de céréales uniques, sans
marketing).
Mais si vous, adultes qui me lisez, ne pouvez pas vous passer de céréales
le matin, alors voici quelques astuces pour les choisir :
· Limitez le sucre – choisissez les marques qui ont moins de 5 grammes par portion ;
· Choisissez les céréales riches en fibres – au moins 3 grammes par portion ;
· Choisissez les céréales non grillées, comme les flocons d’avoine – si vous supportez le gluten (car l’avoine contient également du gluten) ;
· Mangez vos céréales avec des protéines. Mais plutôt que de les tremper dans le lait, préférez le yaourt nature, idéalement au soja, sinon au lait de chèvre ou brebis.
Tout ceci fait un
petit-déjeuner parfaitement acceptable, surtout si vous y ajoutez ces « super-fruits » peu sucrés que sont les myrtilles, mûres
ou framboises, bourrés d’anti-oxydants favorables à votre santé.
Ce sera le jour et la nuit… par rapport à un petit-déjeuner fait de pain
à la confiture, de céréales soufflées enrobées de sucre et d’un bol de lait.
Mais si vous cherchez l’idéal, vous n’y êtes pas encore tout à fait.
Des œufs, des noix,
avec du jambon cru ou du saumon fumé (sauvage) le week-end, et, si vous avez
le temps, des légumes cuisinés ou en jus : voilà de vrais ingrédients santé !
Oui, des œufs, chaque matin. Ce n’est pas seulement un régal pour les papilles
(mes anciens petits-déjeuners sucrés ne me manquent pas une seconde !),
c’est aussi un des meilleurs aliments santé qui existe !
Ils contiennent du cholestérol ? Aucun problème. Je répète pour que ce
soit bien compris car la désinformation sur ce sujet est sévère : à moins
d’avoir des problèmes de santé spécifiques (hypercholesterolémie,
diabète), vous ne prenez aucun risque à consommer deux œufs (bio)
tous les jours.
La raison est simple. Le jaune d’œuf contient effectivement une dose importante
de cholestérol. Et on a longtemps pensé que ce cholestérol alimentaire allait
directement dans vos artères.
Mais on sait aujourd’hui que l’essentiel de votre cholestérol est produit
par votre foie qui joue le rôle de « thermostat » : si vous ingérez
du cholestérol alimentaire, votre foie va naturellement réduire sa propre
production.
En fait, votre cholestérol sanguin n’augmente structurellement que lorsque
votre foie est dépassé par une mauvaise alimentation générale et une hygiène
de vie approximative.
Devant l’accumulation de preuves scientifiques, les autorités de santé
américaines ont d’ailleurs fini par reconnaître ce qui est devenu l’évidence.
En 2015, leur comité d’expert a écrit noir sur blanc qu’il est inutile
de s’inquiéter de la quantité de cholestérol dans son alimentation.
C’est pourquoi, d’ailleurs, vous avez le droit de manger du beurre.
Les œufs sont des merveilles de la nature.
Le jaune d’œuf est rempli de vitamines et nutriments indispensables à votre
santé. Il est riche en choline, un nutriment qui protège cerveau contre
Alzheimer, et en lutéine, qui protège vos yeux de la dégénérescence liée
à l’âge.
Le jaune est gras ? Oui, mais ce sont d’excellentes graisses pour votre
cœur, comme celles de l’avocat ou des oléagineux (noix, noisettes, amandes).
Quant au blanc d’œuf, il est composé à 100 % de protéines, qui est le meilleur
type d’aliment à prendre au petit déjeuner !
D’innombrables études
ont montré que prendre des protéines plutôt que des céréales au petit-déjeuner
favorise la perte de poids. [6]
Les protéines donnent un meilleur sentiment de satiété, tandis que les
glucides (sucres), surtout s’ils sont rapides, donnent davantage envie de
se resservir.
Et contrairement à une idée reçue, vous n’avez pas besoin de la moindre
dose de sucre pour bien « démarrer » la journée.
Au contraire, les protéines favorisent la production de dopamine, un neuromédiateur
qui permet au cerveau d’être alerte et productif. La dopamine est idéale
le matin pour vous donner l’entrain la motivation dont vous avez besoin.
Si vous ne supportez pas les œufs, faites comme nos amis nordiques, qui
mangent du hareng mariné le matin.
Bon, d’accord, c’est peut-être un peu extrême dès le matin. Heureusement,
il reste d’autres sources de protéines animales (le poulet, le saumon, le
jambon cru) et végétales si vous ne consommez
pas de viande (légumineuses).
Pour peu que vous en preniez
l’habitude, le petit-déjeuner salé est un régal sans cesse renouvelé.
Vous pouvez varier les plaisirs à volonté :
· Œuf à la coque avec une tranche de jambon, éventuellement un demi-avocat arrosé d’un filet d’huile d’olive et de colza et d’un peu de citron ;
· Des œufs brouillés avec des légumes (carottes, brocolis, épinards) frits avec de l’huile de coco, avec un peu d’épices ;
· Des œufs au plat mélangés à d’autres légumes avec de l’huile d’olive, du beurre clarifié, du jus de citron et du yaourt grec ;
· Une quiche (sans gluten si possible) au chèvre, champignon et épinards ;
Cela dit, si rien de tout cela ne vous fait envie, personne ne vous force à manger le matin.
Car sauter le petit-déjeuner
pourrait être ce qui vous convient le mieux.
On a longtemps déconseillé cette pratique parce qu’on observait statistiquement
que ceux qui prenaient un petit déjeuner était
en meilleure santé que les autres.
Mais on a fini par en comprendre la raison : le mode de vie de ceux qui
sautaient le petit-déjeuner était en moyenne plus malsain : ils fumaient
plus, buvaient plus et faisaient moins d’activité physique. [7]
Aujourd’hui, on sait désormais que l’impact du petit-déjeuner dépend des
personnes. Certains supportent mal de s’en passer. [8]
D’autres, au contraire, voient leur tour de taille s’améliorer et leur
sucre sanguin se stabiliser, grâce à ce « jeune intermittent » de 20h du
soir à 12h le lendemain.
Le mieux est donc de suivre votre instinct : ressentez-vous le besoin de
manger le matin ? Est-ce un plaisir ou une obligation ? Comment vous sentez-vous
dans la journée ?
Faites l’essai. Pendant 3 à 5 jours d’affiliés, essayez l’une de ces formules :
· Sucré, mais à indice glycémique faible et un peu protéiné : flocons d’avoine, yaourt nature, fruits et noix ;
· Salé : œufs, légumes, jambon cru ;
· Sauter le petit-déjeuner.
Observez les effets sur
votre énergie, votre concentration, votre vigilance. Et ce que vous dit votre
corps.
Et choisissez, parmi les trois, le petit-déjeuner qui vous apporte le
plus de plaisir : c’est le seul moyen de le tenir dans la durée !
Bonne santé !
Xavier Bazin
C’est une question de temps passé à l’extérieur, au
soleil, à faire de l’exercice physique, et surtout une question d’alimentation.
L’alimentation idéale contre les maladies du cœur est la diète méditerranéenne.
À base de légumes, poisson, olives, huile d’olive,
légumineuses (haricots, lentilles), céréales complètes, fromage de chèvre,
fruits à coque et fruits secs, herbes aromatiques et ail. Elle contient peu
de produits céréaliers raffinés, peu de sucre, peu de produits laitiers. Les
boissons sont le café et le thé (dans les pays arabes) et le vin rouge en
Grèce, Sicile, en Italie et en Espagne.
Elle est riche en antioxydants, dans les boissons (vin rouge, thé, café)
et dans les légumes colorés. Elle est riche en acides gras oméga-3 présents
dans les anchois et sardines, et en acides gras monoinsaturés
(oméga-9) dans l’huile d’olive. Elle est enfin, il faut le reconnaître parce
que c’est important, sobre. Les repas ne sont pas pantagruéliques.
Les 8 plus gros
mensonges officiels sur l’alimentation
Mensonge n°1
: Buvez un bon jus d’orange le matin !
Mensonge n°2
: Le pain complet est la base d’une alimentation santé
Mensonge n°3
: Il faut manger « un peu de tout »
Mensonge n°
4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine !
Mensonge n°5
: Remplacez le beurre par l’huile de tournesol
Mensonge n°6
: les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux
Mensonge n°7
: Le « sans-gluten » est une mode stupide
Mensonge n°8
: Les produits laitiers sont nos amis pour la vie
Manger moins
gras, le conseil qui fait grossir
Mensonge n°9 :
Manger gras est mauvais pour la santé
Mensonge n°10 :
Avalez des féculents à chaque repas
Mensonge n°11 :
pour maigrir, réduisez les calories
Mensonge n°12 :
Buvez l’eau du robinet sans inquiétude
12 gros mensonges
à partager autour de vous !
Et quelques
mensonges supplémentaires :
Quatre trucs
inattendus pour maigrir (sans régime)
1. Chassez
le stress… surtout au moment des repas !
2. Dormez davantage…
et mieux !
3. Protégez
vous des polluants toxiques
4. Ne misez
pas tout sur le sport
Maigrir n’est
rien d’autre qu’améliorer sa santé
Chers amis de la santé globale,
C’est malheureux, mais les recommandations des nutritionnistes « officiels »
sont souvent à mille lieues des enseignements de la science et du bon sens.
Pourquoi ? Parce que l’alimentation est au cœur d’intérêts politiques,
industriels et financiers puissants !
Voyez plutôt les 8 énormes mensonges qu’on entend quotidiennement dans
les grands médias… et qui nuisent gravement à votre santé.
La plupart des gens
s’imaginent que les jus de fruit sont bons pour la santé.
Et le très officiel Programme National Nutrition Santé (PNNS)
les conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus «
compte » comme une portion de fruit.
Ce n’est pas seulement faux: c’est dangereux.
Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca
Cola, avec les mêmes effets désastreux sur votre santé.
Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas
ET jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès
par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer [1].
Car le sucre est l’ennemi numéro 1 de votre santé.
Les Français consomment 17 fois plus de sucre aujourd’hui qu’au 19ème siècle.
Et comme par hasard, cette nouveauté a coïncidé un peu partout avec une
augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité
des maladies modernes.
Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries
mais aussi la plupart des produits industriels, sous forme de « sirop de
maïs » ou « sirop de fructose-glucose ».
Quant au sucre de table, composé à 50 % de fructose et à 50 % de glucose,
il faut savoir qu’il est la nourriture privilégiée des… cellules cancéreuses !
Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de déclencher un cancer… et
de l’alimenter.
Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation
de sucre, y compris celui des jus de fruit, même s’ils ont été soigneusement
pressés par vos soins.
Et ne croyez surtout pas que manger un fruit entier équivaut à boire
du jus de fruit.
D’abord parce que le jus empêche de vous rendre compte de la quantité de
sucre que vous avalez. Saviez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre
de deux oranges ? Et que pour produire 1 seul litre de jus, il faut 2 à 3
kilos d’orange ?
Et surtout, les fibres du fruit ont l’avantage de « ralentir » le passage
du sucre dans le sang. Lorsque le fruit est réduit en jus, sans les fibres,
il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre pancréas
à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation.
Résultat : au bout de deux heures, c’est l’hypoglycémie. C’est la fameuse
fringale de 10-11h, après un petit-déjeuner sucré. Au bout de quelques mois,
c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble
de vos cellules que vous endommagez.
Voilà l’effet que les sucres « rapides » produisent sur votre organisme…
Et le pain n’y fait pas exception :
Ah, le pain complet,
les céréales complètes, voilà qui sonne « sain », n’est-ce pas ?
Malheureusement, les choses ne sont pas si simples.
Les nutritionnistes recommandent le pain complet car il contient une dose
correcte de fibres et des vitamines (contrairement au pain blanc, très pauvre
nutritionnellement).
Mais c’est loin d’être un aliment irreprochable.
Le pain complet contient beaucoup de gluten, de sel et de pesticides (lorsqu’il
n’est pas bio).
Et contrairement à ce qu’on croit trop souvent, c’est un « sucre rapide ».
On le sait grâce à la mesure de son « index glycémique », qui reflète la
rapidité avec laquelle les aliments augmentent votre taux de sucre sanguin.
Eh bien l’indice glycémique du pain (blanc ou complet) est très élevé (71),
et même légèrement supérieur à celui du sucre de table (67) [2] !
Lorsque vous mangez du pain, votre taux de sucre dans votre sang augmente
brutalement, et comme on l’a vu avec le jus d’orange, cela finit par dérégler
votre appétit, favoriser le surpoids et accélérer le vieillissement de vos
cellules.
Choisir des aliments à indice glycémique bas est donc un des gestes les
plus importants que vous pouvez faire pour votre santé… et votre tour de taille.
Si vous tenez à votre pain quotidien, préférez le pain complet au levain
(bio), qui a l’avantage d’avoir un indice glycémique un peu plus bas.
Mais ne croyez surtout pas que le pain complet, ou les céréales complètes
en général, sont des aliments indispensables à une alimentation « santé ».
Vous trouverez davantage de bonnes fibres et de vitamines dans les légumes
Combien de fois
ai-je dû supporter cette vieille rengaine ? « Manger équilibré » ce serait
tout simplement « manger un peu de tout ».
Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un
peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de viennoiseries industrielles »,
« un peu de pain blanc », « un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace »,
boire « un peu de coca-cola ».
Vous voyez le problème…
Manger « de tout » était un bon conseil quand toutes ces cochonneries n’existaient
pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein du cercle des
aliments bons pour la santé (fruits, légumes, viandes, poissons, œufs,
noix).
Mais dans la jungle alimentaire que nous connaissons aujourd’hui, s’il
y a une règle à suivre, c'est de manger le plus possible de bonnes choses,
et le moins possible de mauvaises.
Manger « de tout » est d’autant plus inadapté qu’il existe des catégories
d’aliments qui ne conviennent absolument pas à certaines personnes.
Par exemple, les féculents sont bons pour les sportifs… mais désastreux
pour les diabétiques. Le lait et le blé peuvent être consommés avec modération
par ceux qui les tolèrent, mais doivent être évités à tout prix par ceux qui
les digèrent mal.
Ces derniers ne mangeront donc pas de « tout »… mais cela n’a aucune importance !
Car le lait ou les céréales ne contiennent aucun nutriment qu’on ne peut
retrouver dans d’autres aliments (certaines variétés de choux contiennent
plus de calcium que le lait).
Même les fruits peuvent être évités sans dommage pour la santé – du moment
que vous consommez un maximum de légumes variés.
Quant au régime végétarien, sans viande ni poisson, il est plus compliqué
à équilibrer, mais pas impossible si vous avez une excellente connaissance
de la nutrition !
« Les œufs sont
pleins de cholestérol ! Limitez-les au maximum, pour le bien de votre cœur
et de vos artères ! »
Et voilà comment un slogan sorti des années 1970 a privé inutilement des
millions de personnes d’un des aliments les plus sains de la planète.
Car cela fait maintenant des années qu’on le sait : le cholestérol contenu
dans les aliments n’a aucune influence négative sur votre cholestérol.
La raison est simple : c’est le foie qui produit l’essentiel du cholestérol
de votre organisme.
Lorsque vous avalez du cholestérol contenu dans les aliments, le foie réduit
d’autant sa propre « production ». C’est pourquoi vous pouvez avaler 3 œufs
par jour sans que votre cholestérol (LDL) ne bouge d’un iota.
Aucun risque, donc, pour votre cœur.
Des études portant sur des centaines de milliers de personnes ont montré
de façon répétée que ceux qui consomment beaucoup d’œufs n’ont pas plus
de risque que les autres de développer une maladie cardiaque [3].
Face à cette avalanche de preuves, les autorités américaines ont fini par
changer leur fusil d’épaule. Les nouvelles recommandations officielles,
publiées en 2016, contiennent enfin, noir sur blanc, l’aveu qu’il est totalement
inutile de réduire sa consommation d’aliments riches en cholestérol.
Et cela tombe bien, car ce sont souvent des aliments extrêmement sains,
comme les fruits de mer, le foie de veau (et autres abats) ou les sardines.
Quant à l’oeuf, c’est un véritable « super-aliment »
qui mériterait être consommé tous les jours.
Le blanc d’œuf est composé à 100 % d’excellentes protéines, idéales pour
le petit-déjeuner. Et le jaune est rempli de vitamines (A, B2, B5, B6, B9,
B12, D, E et K), d’anti-oxydants ainsi que de « choline », un nutriment rare
qui protège votre mémoire.
D’ailleurs, saviez-vous à quoi la doyenne de l’humanité actuelle, l’italienne
Emma Morano (116 ans !), attribue son incroyable
longévité ? Aux trois œufs qu’elle mange tous les jours, depuis l’âge de
vingt ans !
Priver les citoyens
d’un « super-aliment » est dommage. Mais il est
beaucoup, beaucoup plus grave de leur conseiller d’avaler un aliment toxique.
C’est ce qui s’est produit dans les années 1970 (encore !), lorsque l’on
a commencé à dire aux gens de remplacer les graisses animales, comme le beurre,
par des huiles végétales, comme l’huile de tournesol ou de maïs.
Or on sait aujourd’hui que ces deux huiles font partie des aliments les
plus nocifs qui existent.
Le problème est qu’elles sont bourrées d’omégas-6, dangereux lorsqu’ils
sont consommés en excès : ils augmentent votre risque de surpoids, de diabète…
et de crise cardiaque [4] !
Etait-il au moins justifié de recommander de réduire les graisses animales,
pour éviter de boucher les artères ?
Même pas.
On s’est aperçu que le régime traditionnel des Eskimos (inuits) était composé presque exclusivement de viandes
et poissons extrêmement gras comme le phoque, la baleine, le morse ou le renne…
…Et cela ne les empêchait pas d’avoir un des taux de maladie cardiaque
les plus bas au monde !
En réalité, il n’existe aucun lien entre la consommation de graisses animales
dites « saturées » et le risque de maladie cardiaque. C’est ce qu’a conclu
le rapport de référence de 2010 sur le sujet, qui incluait 21 études et 347 000
personnes suivies.
Pour enfoncer le clou, deux chercheurs ont publié en avril 2016 les résultats
d’une étude datant des années 1970, qui sont d’autant plus explosifs qu’ils
ont été camouflés pendant près de 30 ans [5].
A l’époque, les chercheurs avaient sélectionné 9 000 personnes qui vivaient
en établissement médicalisé, et dont ils pouvaient contrôler le régime alimentaire
à 100 %.
Pendant des années, la moitié d’entre eux a suivi un régime alimentaire
« classique », relativement riche en graisses saturées (beurre, fromage et
viande). L’autre moitié s’est vu priver d’une bonne partie de ces graisses
et, pour compenser, a consommé une dose importante d’huile de maïs.
Eh bien au bout de cinq ans, les pauvres cobayes du deuxième groupe ont
eu deux fois plus de crise cardiaque que ceux du premier (41 % contre
21 %) !
Voilà ce qui arrive quand on demande aux gens de consommer massivement
des produits industriels (huile de maïs ou de tournesol) qui n’ont jamais
fait partie du régime traditionnel d’aucun peuple sur la planète ! (les huiles d’olive et de colza, elles, sont consommées
depuis des millénaires et sont précieuses pour la santé).
Quand on écoute
les médias, les autorités ou les médecins, on a souvent l’impression que les
compléments de vitamines, minéraux et autres micro-nutriments
sont au mieux de la poudre de perlimpinpin, et au pire des poisons en puissance.
Il est vrai qu’il existe de véritables arnaques, particulièrement dans
le domaine de la « minceur » : non, évidemment, vous ne perdrez jamais 5
kilos par mois en avalant des pilules !
Mais n’oublions pas que de nombreux médicaments ne valent pas mieux. D’après
les Professeurs Even et Debré, plus de la moitié
des médicaments vendus en pharmacie sont inutiles… avec des effets secondaires
parfois effrayants.
Les compléments alimentaires, eux, sont inoffensifs dans l’immense majorité
des cas. Et si vous les choisissez bien, ils peuvent faire une grande différence
pour votre santé.
Car contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de « manger équilibré »
pour ingérer toutes les vitamines et minéraux dont votre corps a besoin.
L’exemple le plus évident est la vitamine D. C’est une vitamine qui a la
particularité d’être quasiment absente des aliments… et d’être synthétisée
par notre organisme uniquement lorsque notre peau est exposée au soleil !
Et comme nous passons l’essentiel de notre temps entre quatre murs, il
est très fréquent d’être en carence aujourd’hui. Selon une étude publiée
en 2012, pas moins de 80 % des Français sont en déficit de vitamine D [6] !
C’est un chiffre dramatique quand on sait qu’une carence en vitamine D
est associée à un risque plus élevé de mourir d’accident cardiaque, de cancer
ou d’infection [7].
Voilà donc un premier complément alimentaire que presque tous les Français
devraient prendre, tous les jours, la vitamine D !
Mais ce n’est pas le seul.
Un effet pervers du développement de l’agriculture intensive est que les
fruits et légumes sont désormais beaucoup moins nutritifs qu’avant.
Des chercheurs ont calculé qu’une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois
moins de vitamine C qu’il y a 50 ans ! Et si vous voulez obtenir la même dose
de vitamine A contenue dans une orange de la même époque, vous devez désormais
en consommer 21 [8] !
Voilà pourquoi des nutritionnistes éminents, comme le professeur Willet de l’Université de Harvard, recommandent à tous,
en plus d’une alimentation équilibrée, de prendre chaque jour un complément
multivitamine de qualité.
On présente souvent
le « sans-gluten » comme un « effet de mode »,
un « nouveau snobisme », voire même « un régime risqué ».
Mon propre médecin m’a regardé avec pitié, il y a des années, lorsque je
lui ai parlé d’arrêter le gluten.
Pour la médecine officielle, si vous ne faites pas partie des 1 % de la
population intolérante au gluten (maladie coeliaque), vous n’avez aucune
bonne raison de vous en priver.
Mais si vous écoutez les patients, vous entendez un tout autre son de cloche.
Ils sont de plus en plus nombreux à arrêter le gluten, et à témoigner du
bien que cela leur a fait : fini les problèmes digestifs qu’ils traînaient
depuis des années, fini les douleurs inexpliquées ou les fatigues anormales.
Et pourtant, Dieu sait qu’il est pénible de devoir manger sans gluten 365
jours par an. C’est une protéine contenue dans les céréales comme le blé ou
l’orge, et que l’on trouve donc dans la plupart des pains, des pâtes, des
sauces et des gâteaux.
Manger « sans gluten » est donc un parcours du combattant dès que l’on
sort de chez soi et que l’on mange à la cantine, au restaurant ou chez des
amis.
Ceux qui suivent ce régime ne le font pas par gaieté de cœur, et encore
moins par effet de mode… mais bien parce qu’ils en constatent les effets sur
leur santé !
Et la science leur donne raison.
Car le blé d’aujourd’hui n’est pas le même qu’au début du 20ème siècle.
Par croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où
le blé ancestral n’en avait que 14.
Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup plus
de gluten qu’avant !
Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin :
il le rend plus perméable, plus poreux [9].
C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans
le sang des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires,
des douleurs… et même des maladies auto-immunes.
Voilà pourquoi tout le monde gagnerait à réduire sa consommation de gluten,
y compris ceux qui le supportent très bien.
Le seul « risque » que vous prenez, c’est de vous priver d’aliments peu
recommandables comme le pain, les pâtes et la plupart des produits industriels…
et de devoir compenser ce « manque » en mangeant plus de fruits, de légumes
et de bonnes graisses !
Tout le monde l’a entendu
au moins une fois : il faudrait manger « au moins 3 produits laitiers par
jour ».
C’est le conseil donné aux Français sans relâche depuis des dizaines d’années.
Mais sur quoi repose-t-il vraiment… sinon sur l’influence du lobby laitier
?
On peut se poser la question quand on sait que les trois quarts
de l’humanité ne possèdent pas l’enzyme permettant de digérer le lactose…
et ne boivent donc pas la moindre goutte de lait à l’âge adulte.
Sont-ils pour autant en mauvaise santé ? Pas du tout. Les Japonais vivent
même plus longtemps que les Européens, sans le moindre produit laitier.
Mais ne manquent-ils pas de calcium ? Leurs os ne sont-ils pas fragiles ?
Au contraire : ils subissent nettement moins de fractures que les
scandinaves, qui sont pourtant les plus grands consommateurs de produits
laitiers au monde !
En fait, la dose quotidienne de calcium indispensable à la santé de vos
os est assez basse et très facile à atteindre sans la moindre goutte de lait.
Inutile, donc, de vous gaver de lait en croyant faire du bien à vos os.
Et ce d’autant moins que les produits laitiers ont
une face très sombre :
· Le lait non bio contient de forts taux de pesticides ;
· Le lait de vache est riche en hormones bovines (œstrogène, progestérone et insuline) utiles à la santé du veau, mais inadaptées à notre organisme ;
· Et de nombreuses études ont établi que les gros consommateurs de lait ont plus de risque que les autres de contracter un cancer de la prostate [10].
Et je ne vous parle
pas des dégâts digestifs que peut causer le lait chez ceux qui le digèrent
mal. Or les intolérants au lactose sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine :
en France, ils représentent environ 41% de la population !
Bref, ne vous forcez surtout pas à manger le moindre produit laitier. Et
si vous les appréciez, essayez de ne pas dépasser une portion par jour, de
privilégier le lait de brebis ou de chèvre… et de les choisir bio !
Chers amis de la santé globale,
Daniel G. m’a écrit ceci, en réponse à ma lettre sur les 8 plus gros mensonges
officiels sur la nutrition :
« Si on suit vos conseils que reste t-il pour remplir son ventre ????? »
Et en relisant ma
lettre, je me suis rendu compte qu’il avait raison : je me suis trop focalisé
sur ce qu’il faut éviter de manger, et pas suffisamment sur les aliments
à privilégier !
Alors j’ai décidé de la compléter avec 4 autres gros mensonges :
Le gras, c’est la vie !
L’être humain peut se passer de sucre (car il peut produire du glucose
à partir de ses réserves de graisses et des protéines)… mais il ne peut pas
se priver de bonnes graisses.
Nous sommes, par exemple, incapables de fabriquer nous-mêmes les fameux
oméga-3, si précieux pour le bon fonctionnement de notre cœur et de notre
cerveau.
Voilà pourquoi notre alimentation doit impérativement comporter
des graisses comme l’huile de colza ou les sardines, riches en oméga-3.
De plus, se priver de gras, c’est aussi se priver d’aliments délicieux
et excellents pour la santé comme :
· L’avocat – rempli de fibres et de potassium ;
· Les noix, amandes et noisettes – pleines de vitamines ;
· Le chocolat noir – bourré d’anti-oxydants ;
· Les œufs – remplis de choline.
Et pour couronner
le tout, éliminer le gras, c’est faire de sa vie un véritable enfer.
Car non seulement le gras est ce qui donne du goût à vos recettes, vos
sauces et vos assaisonnements... mais c’est aussi ce qui vous tient le plus
« au corps ».
Si vous vous en privez, vous risquez d’être tenaillé par la faim en permanence.
Et ce ne sont pas les glucides qui vont vous aider à vous « caler », car
elles n’offrent pas la même sensation de satiété que les graisses.
C’est même le contraire qui est vrai : plus vous mangez des sucres rapides,
plus vous avez envie de vous jeter sur les aliments les moins recommandables,
comme les glaces ou les tartines de Nutella.
Voilà pourquoi l’injonction de « manger sans gras » est l’un des pires
conseils que l’on puisse vous donner pour votre santé.
Et ce, d’autant plus que manger moins gras oblige à prendre beaucoup de
féculents !
Si l’on en croit
le Programme National Nutrition Santé (PNNS), vous devriez avaler
chaque jour un maximum de féculents : pâtes, pommes de terre, pain, céréales,
légumineuses.
Ce seraient des sucres « complexes », nous dit-on, et donc des « sucres
lents ».
C’est vraiment se moquer du monde, car cela fait au moins 20 ans que l’on
sait que la plupart d’entre-eux sont en réalité
des sucres rapides, avec un indice glycémique élevé.
On l’a vu pour le pain, mais c’est également le cas des pommes de terre
et, dans une moindre mesure, du riz blanc et des pâtes. Comme tous les sucres
rapides, ils sont donc à éviter.
Préférez les féculents qui ont un indice glycémique bas ou modéré, comme
le riz thaï semi-complet, le sarrasin, la patate
douce ou les légumineuses.
Mais sommes-nous obligés d’en consommer à chaque repas, comme le
PNNS nous le demande ?
Pas du tout : en fait, cela dépend totalement de votre métabolisme personnel
et de votre niveau d’activité physique.
Si vous êtes très sportif, ou que vous faites un travail manuel intense,
alors vous avez effectivement besoin d’une dose importante de glucides. Les
féculents vous fournissent l’énergie dont votre corps a besoin pour l’effort.
Mais si vous êtes assis toute la journée derrière un bureau, manger des
féculents risque de vous faire plus de mal que de bien… à commencer par vous
faire grossir !
Toutes les études récentes le montrent [1] : un régime pauvre en glucides
a de bien meilleurs effets que le régime « féculent » recommandé par le PNNS
:
· Sur la perte de poids [2] et en particulier sur la graisse abdominale ;
· Sur le niveau de la pression artérielle [3] ;
· Sur le niveau du taux de sucre sanguin [4] ;
· Et sur le niveau des triglycérides [5] ;
Voilà de bonnes raisons de réduire les féculents ! C’est même la première chose à faire si vous cherchez à maigrir :
Si l’on en croit les nutritionnistes
officiels, pour maigrir, il suffirait de réduire les calories.
Et comme les graisses (lipides) contiennent plus de calories que les glucides,
ils vous conseillent en priorité d’éliminer les aliments « gras » !
Ce serait logique si toutes les calories se valaient. Mais comme nous l’avons
vu, ce n’est absolument pas le cas… et c’est donc un conseil désastreux.
Avant de réduire le nombre de calories avalées, il faut d’abord
se préoccuper de consommer des calories qui procurent un sentiment de satiété
et de sérénité.
Et savez-vous pourquoi la plupart des régimes amaigrissants se soldent
par un échec retentissant ?
Pour des raisons hormonales : lorsque vous vous privez de nourriture, vous
faites subir à votre corps un véritable stress [6]. Et lorsqu’il est stressé,
votre corps produit davantage de cortisol… une hormone qui augmente mécaniquement
votre sensation de faim et votre appétit. [7]
Ainsi, pour « récupérer » du stress que vous lui faites subir par votre
régime, votre organisme vous réclame des aliments caloriques, gras et sucrés
de préférence.
Vous êtes donc soumis au supplice de la tentation… au moment même où vous
cherchez à éviter les calories !
Voilà pourquoi votre priorité, si vous cherchez à maigrir, ne doit pas
être de manger moins, mais :
· De manger mieux : plus de protéines, de végétaux et de bonnes graisses, moins de produits industriels et moins d’aliments à indice glycémique élevé ;
· De lutter contre le stress de votre vie quotidienne, notamment par des exercices de respiration et de relaxation ;
· Et de veiller à dormir suffisamment, car la privation de sommeil est un stress chronique qui, lui aussi, augmente considérablement votre appétit !
Si vous faites tout cela, il y a de bonnes chances que vous observiez votre poids revenir à la normale, sans rien faire d'autre.
L’eau est « l’aliment »
le plus important pour votre santé, de très loin. Vous avez intérêt à en boire
suffisamment… et à vous assurer qu’elle est de bonne qualité !
Avec l’eau du robinet, il est, malheureusement, très difficile d’être serein.
Nos gouvernements ont beau nous assurer qu’elle ne pose aucun problème,
la réalité est qu’elle contient un cocktail de produits chimiques tout sauf
rassurant.
Il y a d’abord des doses de nitrates et de pesticides. Régulièrement, les
niveaux d’alerte sont dépassés dans certaines communes.
C’est bien connu… Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Car il y a des substances au moins aussi dangereuses que les autorités
ne mesurent pas : ce sont les « résidus médicamenteux ».
D’après les plus grands experts toxicologues, comme le Professeur Jean-François
Narbonne, on trouve désormais dans l’eau du robinet des doses significatives
de pilules contraceptives et d’antibiotiques… des substances qui font des
dégâts sur nos hormones et notre flore intestinale.
Malheureusement, les stations d’épuration en France ne sont pas prévues
pour purifier l’eau de ces produits chimiques modernes.
Elles se bornent à la « désinfecter ». Et pour cela, elles utilisent du
chlore, ce qui pose un autre problème sérieux, car c’est aussi une substance
toxique, soupçonnée d’être cancérigène.
Et ce n’est pas fini : car pour arriver jusqu’à votre robinet, l’eau doit
bien passer par des tuyaux.
Or le revêtement de ces tuyaux peut contenir des phtalates
(un perturbateur endocrinien) ou même du plomb (un dangereux neurotoxique).
Il y a beau avoir des « normes sanitaires », la vérité est que personne
n’a la moindre idée de l’impact qu’un tel cocktail chimique peut avoir sur
notre santé.
Dans le doute, mieux vaut privilégier l’eau en bouteille ou installer un
système de filtration de qualité dans son foyer.
Voilà pour les 12
plus gros mensonges !
J’ai mis à jour l’article sur le site Internet, et je vous invite
à le partager (ou re-partager) à tous vos proches, maintenant qu’il est complet !
Si vous êtes convaincu vous aussi du danger de ces contre-vérités, aidez-moi à diffuser cette page au
plus grand nombre de personnes possible, par e-mail ou sur
Facebook (ici) !
C’est notre seule arme à nous, petits Poucets (ou petits colibris :) ) contre la puissance de l’industrie agro-alimentaire.
Voici l’adresse de l’article : http://www.sante-corps-esprit.com/8-plus-gros-mensonges-officiels-lalimentation/
J’espère vraiment que vous participerez à ce mouvement d’information pour
une santé globale et durable.
Vous m’avez aussi signalé d’autres mensonges. Ils sont sans doute moins dramatiques que les 12 premiers, mais ils méritent que je vous en dise un mot :
« manger des produits allégés, car ils sont plus mauvais pour la prise de poids » (Verraux)
C’est tout à fait juste : les produits industriels allégés en graisse sont à éviter à tout prix ! Car la graisse est généralement remplacée par du sucre (le pire !) ou bien par des édulcorants chimiques (pas beaucoup mieux).
« J’ajouterai un mensonge: jeûner serait mauvais pour la santé. » (Anne-Fleur)
Ah, le jeûne ! C’est un sujet inépuisable et je vous en reparlerai en détail une prochaine fois, j’ai personnellement effectué un jeûne de 10 jours à l’eau pure… et dans les semaines qui ont suivi, je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie !
« Trois repas par jour. Personnellement, je préfère manger une à deux fois et cela me suffit » (Fabienne)
Oui, certaines personnes ont tout à gagner à ne faire que deux repas par jour. J’y reviendrai notamment dans la lettre que je suis en train de préparer sur le petit-déjeuner idéal.
« Autre mensonge : il faudrait se passer complètement de sel pour être en bonne santé » (Nicole)
C’est vrai ! Trop
de sel est mauvais pour le coeur, mais l’excès inverse est dangereux aussi !
Une étude récente a même montré que des régimes trop pauvres en sodium doublaient
le risque d’hospitalisation pour problème cardiaque [8] !
Tout est dans la mesure… et le bon sens !
Cher lecteur,
Cela peut paraître fou, mais la nature a tout prévu pour vous empêcher
de prendre des kilos en trop.
Je ne parle pas de ces petites « réserves naturelles », que votre corps
peut choisir de stocker en prévision de coups durs. Un peu de graisse sous
la peau n’a rien de malsain, surtout lorsqu’elle est répartie harmonieusement
sur l’ensemble du corps (et si vous voulez mon avis, elle n’a rien d’inesthétique
non plus !).
Ce que votre corps est programmé pour éviter, c’est l’excès de graisse
dite « viscérale », au niveau du ventre. Et pour cause : ce qu’on appelle
familèrement la « bedaine » est associée à un
risque accru de diabète et de mort prématurée par maladie cardiaque.
Pour préserver votre santé (et votre silhouette), votre corps a une arme
secrète : la sensation de faim. S’il estime que vos réserves de graisse
sont suffisantes, il vous envoie un signal de « satiété », et vous perdez
l’envie de manger.
Ce « thermostat » est très efficace. Lorsqu’il fonctionne correctement,
vous n’avez pas à vous préoccuper de votre poids. C’est pourquoi des personnes
conservent le même poids, à 2 kilos près, pendant des dizaines d’années… sans
jamais faire le moindre effort !
A l’inverse, cela signifie qu’il est impossible d’être en surpoids sans
avoir déréglé cette belle mécanique. Dans ce cas, votre corps semble
vous trahir. Vous avez beau manger suffisamment,
vous avez encore faim. Pire : vous avez régulièrement de furieuses tentations
de gras ou de sucré !
Comment en arrive-t-on là ?
Et bien c’est LA question que vous devez vous poser avant de commencer
un régime, sans quoi il sera voué à l’échec. Vous devez agir en priorité
sur les mauvaises habitudes qui dérèglent la sensation de faim.
Parmi celles-ci, il y a bien sûr le choix de mauvais aliments, toxiques
ou addictifs, comme le fructose des jus de fruit
ou des produits industriels. Mais je voudrais insister ici sur des pratiques
qu’on oublie trop souvent… car elles n’ont rien à voir avec le contenu de
votre assiette.
Le stress chronique
est le pire ennemi de la minceur pour une raison simple : il ouvre l’appétit !
C’est un mécanisme tout à fait naturel. Imaginez que vous ayez à faire
long un discours en public, et que cela vous terrifie. Votre organisme va
alors mobiliser toute son énergie pour vous aider à passer cette épreuve
dans les meilleures conditions.
Mais une fois que votre discours sera fini (et que vous serez soulagé),
votre organisme vous demandera du réconfort… pour récupérer de cet effort
! Juste avant le discours, vous étiez sans doute incapable d’avaler quoi que
ce soit. Mais juste après, une fois la tension retombée, votre organisme est
programmé pour vous inciter à vous jeter sur la nourriture, si possible la
plus calorique qui soit ! [1]
Lorsque ce type de stress reste ponctuel, cela ne pose pas de problème.
Mais si vous êtes constamment stressé, cela perturbe le fonctionnement
du cortisol, l’hormone du stress, et vous risquez de « surcompenser » par
un excès de nourriture.
Dans ce cas, la tentation est généralement à son maximum le soir, après
une dure journée. C’est ce que mon ami le docteur Jean-Paul Curtay appelle le « dîner psychotrope » : on mange
trop (et mal) pour se « faire du bien » après une journée stressante.
Si vous êtes dans ce cas, votre priorité doit évidemment être de mieux
gérer votre stress : maigrir en sera la conséquence naturelle.
N’hésitez pas à vous lancer dans une des activités anti-stress les plus
reconnues, comme le yoga, la sophrologie ou la méditation. Au minimum, pensez
à la « cohérence cardiaque », c’est simplissime à faire et l’effet est garanti.
Voici comment cela se pratique : le matin au réveil, asseyez-vous sur une
chaise, le dos droit, inspirez par le nez pendant 6 secondes puis expirez
doucement, par la bouche, pendant 6 secondes également. Faites cet exercice
pendant 5 minutes, et vous en ressentirez immédiatement les bienfaits.
Plutôt de compter dans votre tête, n’hésitez pas à vous aider des applications
sur téléphone mobile qui existent, comme Respirelax.
Et si vous le pouvez, répétez ce petit exercice en fin de matinée, puis
en milieu d’après-midi, pour profiter de l’effet tout au long de la journée.
Une autre astuce très simple pour lutter contre le stress ET l’envie de
grignoter est de recourir à une plante africaine, le Griffonia. Elle est riche en « 5-HTP », un acide
aminé qui apaise le stress et l’anxiété naturellement [2], et limite ainsi
votre appétit.
Faites aussi très attention aux effets délétères du stress pendant
vos repas. Car le stress peut vous conduire à engouffrer le contenu de votre
assiette le plus vite possible, ce qui dérègle les signaux naturels de satiété,
qui vous disent quand vous avez assez mangé.
Pour renouer avec les besoins naturels de votre organisme, coupez vos aliments
en petits morceaux et mastiquez-les lentement. De nombreuses études ont
montré que manger trop vite ou avaler de trop grosses bouchées conduisait
à consommer davantage de calories. [3]
Au total, ne mangez jamais votre repas en moins de 20 minutes, c’est
le temps minimal nécessaire pour que les hormones de la satiété produisent
leur effet. Profitez de chaque bouchée, buvez un peu d’eau, faites de petites
pauses en inspirant tranquillement : tout ceci vous aidera à ne manger que
ce dont votre corps a vraiment besoin.
Si vous ne dormez pas assez,
vous n’avez aucune aucune chance de perdre vos
kilos en trop – et vous risquez à tout moment d’en gagner de nouveaux.
Pourquoi ? Tout simplement parce que mal dormir donne faim. Exactement
comme le stress.
Et pour cause : la privation de sommeil EST une forme de stress chronique
pour votre organisme. Avec les mêmes effets : perturbation du cortisol,
hausse de l’appétit et tentations accrues pour les aliments gras et sucrés.
[4]
Mais le manque de sommeil a aussi un autre effet hormonal, encore plus
direct et pernicieux : il augmente mécaniquement la production de la ghréline, une hormone qui vous ouvre l’appétit. Et,
à l’inverse, il réduit la production de leptine,
une hormone qui donne le sentiment de satiété. [5]
Retenez bien le nom de cette hormone, la leptine.
C’est elle qui signale à votre cerveau que votre corps a stocké suffisamment
de graisse… et qu’il est donc temps de s’arrêter de manger.
Lorsque votre leptine ne joue plus son rôle,
par exemple après une nuit d’insomnie, votre cerveau croit qu’il est en mode
« famine » et il fait tout pour vous inciter à prendre du poids et du
gras !
Au total, il suffit de quelques années de mauvais sommeil pour transformer
votre silhouette.
Une étude a suivi des jeunes adultes pendant 5 ans. Ceux qui dormaient
moins de 5 heures par nuit ont vu leur tour de taille exploser : leur graisse
abdominale a augmenté trois fois plus que celle de ceux qui dormaient
6 à 7 heures par nuit. [6]
La conclusion est évidente : ne vous privez jamais volontairement
de sommeil. Essayez de revoir vos priorités, couchez-vous plus tôt s’il
le faut.
Et si vous souffrez d’insomnies, la première des choses à faire est de…
lutter contre le stress, qui en est bien souvent la cause !
Si cela ne suffit pas, aidez-vous de molécules naturelles. Les plantes
comme la valériane et l’escholtzia (pavot de
Californie), ou des compléments alimentaires à base de mélatonine sont particulièrement
efficaces pour induire un sommeil réparateur.
Il n’y a pas que le manque
de sommeil qui perturbe vos hormones. Il y a aussi les fameux « perturbateurs
endocriniens » des produits chimiques, auxquels il est désormais bien difficile
d’échapper.
Le plus connu, le bisphénol A, est directement impliqué dans l’obésité,
ainsi que dans des maladies graves comme le diabète et le cancer du sein.
Jusqu’à une date récente, on en trouvait un peu partout, des plastiques
des biberons aux boîtes de conserve, en passant par les tickets de caisse.
Il est désormais interdit en France dans tous les contenants alimentaires…
Mais il est de plus en plus remplacé par le « bisphénol S », dont tout porte
à croire qu’il a les mêmes effets délétères !
Les phtalates, utilisés pour rendre
les plastiques plus souples, sont eux aussi clairement soupçonnés de nourrir
l’épidémie d’obésité [7]. On en trouve dans les vernis à ongles, les cosmétiques,
les jouets pour enfants, les gants en plastiques, les emballages alimentaires,
les déodorants, certains savons, etc…
Et je ne vous parle pas des pesticides, comme l’atrazine ou les tributylétains : on manque de preuves définitives,
mais les études sur les rats suffisent pour me convaincre de les fuir –
et pas uniquement pour éviter de grossir.
Voici donc une recette inattendue (mais efficace) pour maigrir : mangez
bio, fuyez les cosmétiques industriels et privilégiez les contenants en verre
ou en métal (plutôt que le plastique).
Soyez très attentif à tout ce qui pourrait vous « polluer ». Jusqu’à l’eau
du robinet, dans laquelle on trouve de plus en plus de résidus de médicaments
(le plus souvent des pilules contraceptives… qui font grossir !).
L’eau de source, en revanche, doit être bue sans modération. Quand votre
corps n’est pas suffisamment hydraté, il peut vous arriver de ressentir une
sensation de faim… qui n’est autre qu’une soif dissimulée, et qui disparaît
dès que vous prenez un peu d’eau. Mieux : plusieurs études ont montré que
boire un demi litre d’eau 30 minutes avant chaque repas était un moyen simple
et très efficace de perdre du poids. [8]
C’est l’erreur numéro
1 de tous ceux qui cherchent à perdre du poids : croire qu’il suffit de faire
de l’exercice pour brûler les calories en trop.
La réalité est toute autre. En fait, il est impossible de compenser
des excès alimentaires en faisant du sport.
C’est mathématique : si vous courrez pendant une heure entière,
vous perdrez environ 500 calories… soit l’équivalent d’une simple tablette
de chocolat. Un repas trop abondant, lui, peut facilement dépasser les 1 200
calories.
Mais c’est surtout physiologique : si vous faites de longues séances
de sport, votre corps vous réclamera davantage de nourriture pour se remettre
! Vous aurez donc plus d’appétit, et votre « volonté » pèsera bien
peu contre celle de votre propre corps.
Voilà qui explique une découverte surprenante, réalisée grâce à une étude
danoise : ceux qui font une heure de sport d’endurance par jour perdent
moins de poids en moyenne que ceux qui se contentent de 30 minutes.
[9]
Cela dit, faire du sport pour maigrir reste un excellent conseil.
Mais pas n’importe lequel, et pas pour les raisons que l’on imagine.
En fait, l’activité physique est un allié minceur par son rôle indirect
:
· Le sport est anti-stress : il conduit votre cerveau à produire des endorphines, qui sont des petites molécules de plaisir, qui vous mettent dans un état de calme et d’apaisement ;
· L’activité physique améliore votre sommeil : après une journée active, vous vous endormez plus rapidement et votre sommeil est plus réparateur ;
· Bouger et transpirer détoxifie votre organisme des polluants chimiques auxquels vous êtes exposés au quotidien.
Le sport ne sera
jamais un raccourci miracle qui « brûlera » vos kilos en trop. Mais c’est
un allié de choix pour aider votre organisme à retrouver son réglage naturel.
Son action est d’ailleurs particulièrement efficace lorsque vos hormones
sont perturbées. Il réduit la résistance à l’insuline, dont souffrent les
diabétiques, et améliore le contrôle du sucre sanguin [10]. Il améliore
le fonctionnement de la leptine, « l’hormone
de la satiété » [11]. Et il normalise les taux d’œstrogène, dont les variations
peuvent contribuer au surpoids, notamment chez la femme à la ménopause.
[12]
Et la bonne nouvelle est que vous pouvez profiter de tous ces bienfaits
sans passer des heures interminables à courir ou en salle de sport.
Car l’idéal pour perdre du poids et préserver sa santé est de faire des
exercices courts à haute intensité. Cela peut être de la
musculation. Mais cela peut aussi être ce qu’on appelle le « fractionné »
ou HIIT (pour high intensity interval training).
Voici comment cela fonctionne : choisissez l’activité que vous préférez,
la course, la nage, le vélo ou autre. Faites l'exercice à fond, au maximum
de vos capacités, pendant 20 à 30 secondes. Ralentissez, reprenez votre souffle
pendant 90 secondes environ. Puis recommencez 6 à 7 fois cette séquence.
Avec quelques minutes d’échauffement, vous n’aurez besoin que de 20 minutes
trois fois par semaine (pas davantage) pour en recueillir tous les bienfaits.
Je pense que cela
ne vous a pas échappé, mais je voudrais quand même le souligner : les meilleurs
secrets pour perdre du poids sont aussi ceux qui vous permettent par ailleurs
de vivre plus longtemps et en meilleure santé.
C’est tout sauf une coïncidence : conserver son poids de forme n’est rien
d’autre que la conséquence d’une vie saine et heureuse.
Alors méfiez vous comme de la peste des régimes extravagants ou, pire encore,
des médicaments chimiques « coupe-faim ». Commencez par prendre des habitudes
un peu plus saines, dans tous les domaines. Et vous verrez, progressivement,
vous perdrez des kilos… sans même vous en apercevoir !
Chère amie, cher ami,
Je ne veux surtout pas vous affoler. Mais depuis quelques années, nous
sommes pris d’assauts par des poisons invisibles.
Ils sont totalement invisibles parce qu’ils sont minuscules. Plus que minuscules
même. On appelle ça les nanoparticules,
vous avez sûrement déjà entendu ce mot.
Les nanoparticules, également appelées particules
ultrafines, sont des molécules dont la taille varie entre un et cent nanomètres
(millième partie du micromètre).
L'ADN mesure 2,5 nanomètres. Si cela peut vous aider à vous faire une idée :
un cheveu humain fait environ 20 000 nanomètres d'épaisseur. Elles sont donc
largement plus petites qu'une cellule.
Ces nanoparticules instaurent une nouvelle
étape de la chimie industrielle inédite à ce jour. C’est à la fois fascinant
et terriblement inquiétant :
· Fascinant, parce que des biotechniciens géniaux ou des démiurges sont susceptibles aujourd'hui de générer des propriétés physico-chimiques nouvelles ;
· Inquiétant, car à ce niveau infinitésimal, les conséquences à long terme sur l'organisme sont totalement imprédictibles.
Les nanoparticules sont très répandues, surtout dans les
produits de soin, les cosmétiques, les vêtements, les articles de sport, les
produits pour le jardin et la maison, les boissons, les bâtiments, l’automobile,
l’électronique, la médecine, la chimie, le textile, la pharmacie, l'agroalimentaire,
l'optique, etc.
Vous voyez, on retrouve ces particules invisibles presque partout, et tout
autour de nous dans notre quotidien :
· Les dentifrices peuvent contenir les nanomatériaux suivants : dioxyde de titane TiO2 (blancheur de la pâte), silice SiO2 (abrasion), phosphate de calcium (comblement des fissures), peroxyde de calcium (désinfection et blanchiment).
· Les cosmétiques et les produits solaires peuvent contenir des filtres solaires anti-UV minéraux, tels que le dioxyde de titane TiO2, et l'oxyde de zinc ZnO.
· Les crèmes solaires sont blanches ou transparentes lorsque les particules de dioxyde de titane TiO2 sont respectivement de taille supérieure à 195 nanomètres ou inférieure à 35 nanomètres.
· Les peintures, vernis, lasures, laques peuvent contenir des nanoparticules de dioxyde de titane TiO2, de silice SiO2, de céramique pour résister aux UV, à l'abrasion et aux rayures.
· Pour l'aspect brillant de certains bonbons et confiseries, pour la blancheur des biscuits et des gâteaux, mais aussi du papier d'emballage alimentaire, on peut recourir au dioxyde de titane (E 171).
· La silice : on en trouve dans les produits en poudre (sucre, sel, épices, café, etc.). On utilise par exemple des nanoparticules d'oxyde de silice (E 550) dans certaines farines pour éviter la formation de grumeaux !
Il y a un siècle, nous avons
déjà fait connaissance avec les nanoparticules
lors de la survenue des particules fines telle que l'amiante, faisant office
d'isolant dans les bâtiments, ainsi que les produits de combustible incomplètement
brûlé des moteurs Diesel.
De même, la silice contenue dans les particules de poussière de charbon
a causé la mort de milliers de mineurs par la silicose : les particules fines
de charbon altéraient les poumons des mineurs (pneumoconiose et cancer de
la plèvre), pendant que les fibres d'amiante commençaient à s'effriter en
fines particules dans l'air ambiant des bâtiments publics comme les écoles,
les administrations etc.
Durant un demi-siècle, on a exploité à outrance ces deux produits toxiques,
et on faisait semblant d'ignorer leurs effets catastrophiques sur la santé.
Et il semble qu’on recommence à faire cette erreur avec les nanoparticules.
La question est la suivante :
quel est l'impact des nanoparticules ? Quel est
l'effet biochimique et toxique de ces particules dans notre organisme ?
Eh bien… Pour être tout à fait honnête, nous sommes dans l'incapacité totale
de répondre à cette simple question !
Ce qui est inquiétant, c’est que notre organisme sait gérer des éléments
agressifs « normaux », mais n’a pas du tout été conçu pour filtrer des nanoparticules.
Existe-t-il des résultats de laboratoire ?
Officiellement… non. Les nanoparticules n'auraient
encore tué personne, mais, là aussi, faudra-t-il attendre des centaines,
des milliers de morts ou de malades chroniques pour réagir ? Les nanotechnologies
soulèvent des questions auxquelles nous ne savons pas répondre.
Quand une particule a la taille d'un ADN, elle risque donc, un jour ou
l'autre, de se trouver au contact de cet ADN, et que se passera-t-il à ce
moment-là ? Nous sommes en droit de craindre le pire.
Leur impact réel n'est pas encore bien connu, car tout ceci est encore
très récent. L'usage massif des nanomatériaux ne date que des années 1990.
L'évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les
experts sont unanimes sur la nécessité d'augmenter les recherches, l'ampleur
de la tâche est titanesque.
Les quelques rares expertises scientifiques délivrées aujourd’hui sur les
nanomatériaux sont, comme sur bien d’autres sujets d'ailleurs, bien trop
souvent réalisées par des experts qui se font épingler pour leurs liens incestueux
avec les industries sur lesquelles ils sont censés donner un avis impartial.
« Est-ce vraiment bon pour notre santé ? J'ai comme un doute ! », affirme Marc Jaspard, biochimiste.
Si l'on mélange plusieurs substances toxiques, ou, plus simple, deux molécules
séparément « inoffensives », que se passe-t-il sur le plan toxicologique ?
La réponse est simple et carrée, « nous n'en savons rien », car les tests
toxicologiques sont réalisés uniquement sur des molécules simples, jamais
en mélange.
Ce sont aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules diverses et variées
qui ont été créées par l’industrie chimique depuis ses débuts : auxquelles
nous devons ajouter ces nanomatériaux, dont on ne sait, encore une fois,
pas grand-chose.
Ce qui est sûr, c’est que les xénobiotiques,
les métaux lourds, les nanoparticules, les PCB
et autres molécules toxiques, créent un cocktail explosif auquel il devient
de plus en plus difficile d’échapper.
Le meilleur moyen de les éviter, c’est d’éviter au maximum les produits
transformés et d’avoir recours à une alimentation bio, d’éviter au maximum
les produits issus de l’industrie cosmétique, et tous les exemples que j’ai
cités au début de cette lettre.
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Je ne suis pas adepte de la théorie du complot, mais il n’y a pas d’autre
manière de le dire : on vous ment sur le diabète de type II (le plus fréquent).
Et ce n’est pas un petit mensonge, de ceux que l’on pardonne facilement.
C’est un mensonge grave et de grande ampleur :
· D’abord, on vous dit que c’est une maladie incurable – alors que c’est faux ;
· Ensuite, on vous conseille un régime alimentaire qui amplifie votre diabète au lieu de l’améliorer ;
· Et enfin, on minimise le danger des médicaments que l’on vous prescrit… et dont vous pourriez vous passer si l’on vous donnait de bons conseils !
En France, cette
désinformation enferme 3 millions de diabétiques dans une triste situation
: ils sont assistés à vie par des traitements médicaux, et condamnés
à subir une dégradation lente et continue de leur état de santé… en risquant
l’infarctus, l’amputation ou la cécité, trois complications courantes du diabète.
Et pourtant, le diabète n’a rien d’une fatalité.
La preuve : il arrive qu’il disparaisse… après une simple opération chirurgicale !
Vous avez peut-être
déjà entendu parler des opérations de chirurgie « bariatrique ».
Elles consistent à réduire la taille de l’estomac, ce qui force à manger moins.
Ces opérations sont risquées. Je ne les recommande évidemment pas… sauf
dans des cas très particuliers : lorsque quelqu’un souffre « d’obésité morbide »
(50 ou 100 kilos en trop) et qu’il a déjà vraiment tout essayé pour
maigrir, sans succès.
Car les médecins se sont aperçus que ces opérations ont des résultats spectaculaires
contre le diabète de type 2 – une maladie que l’on disait incurable.
Au bout de trois ans, un tiers des diabétiques opérés n’ont plus
le diabète, contre 5 % chez ceux qui suivent les traitements classiques.
[1]
Et ce n’est pas tout : tous les patients opérés voient leur état s’améliorer
de façon spectaculaire. Seuls 5 à 10% prennent encore de l’insuline (le traitement
le plus violent) 3 ans après, contre 55 % des autres patients.
C’est bien la preuve que le diabète n’est pas incurable ! Et la bonne nouvelle
est que vous n’avez pas besoin du bistouri pour y arriver.
Car si les patients opérés ont eu de tels résultats, c’est simplement parce
qu’ils ont perdu 5 fois plus de poids que les autres.
Perdre du poids est bien sûr plus facile à dire qu’à faire… mais c’est
toujours possible, même sans opération !
C’est ce qu’ont
prouvé à deux reprises des chercheurs de l’université de Newcastle, dirigés
par un médecin visionnaire, le Professeur Roy Taylor.
En 2011, il avait déjà montré qu’un régime très restrictif (600 calories
par jour) permettait d’inverser le diabète chez 11 malades en seulement
8 semaines. [2]
Trois mois après la fin du régime, 64 % des participants ne présentaient
toujours aucun symptôme de la maladie. Leur glycémie à jeun (taux de sucre
dans le sang avant un repas) était revenue dans les normes.
Cette étude publiée dans la revue médicale Diabetologia
avait suscité beaucoup d’excitation… mais il restait à prouver que
cette guérison apparente pouvait durer plus de trois mois.
C’est chose faite depuis mars 2016 et la publication d’une nouvelle étude,
par la même équipe. [3]
Elle a fait suivre à nouveau ce régime restrictif à 30 diabétiques pendant
8 semaines. Mais cette fois, ils ont enchaîné avec une phase de « stabilisation »
pendant 6 mois, conçue pour éviter qu’ils ne reprennent du poids (pauvre en
glucides).
Pendant toute cette période, ils ont totalement arrêté leurs médicaments
ou leurs injections d’insuline (mais attention : ils étaient sous surveillance
médicale constante, en aucun cas vous ne devez arrêter votre
traitement sans l’accord de votre médecin).
Les résultats ont dépassé les espérances : 40 % des patients ont retrouvé
une glycémie à jeun inférieure à 1,26 g/L. Cela signifie que, médicalement
parlant, ils n’étaitent plus considérés comme
diabétiques. Ils avaient vaincu la maladie !
C’est la preuve qu’il est possible d’inverser le diabète en modifiant son
alimentation.
Je dis bien modifier, car manger mieux est selon moi plus important
que manger moins.
Car contrairement
à ce que l’on vous raconte, il existe bien une catégorie d’aliments qui entretient
et aggrave votre diabète… et ce n’est pas du tout ceux qui sont « gras » !
Ce sont les sucres de toutes sortes, et en particulier ceux qui
font monter trop rapidement votre taux de sucre sanguin (on dit qu’ils ont
un « indice glycémique » élevé). C’est le cas du sucre de table, bien sûr,
mais aussi de la plupart des féculents comme le pain ou les pommes de terre.
Quand vous savez comment fonctionne le diabète, l’intérêt de réduire les
glucides relève du bon sens. La définition même de cette maladie est d’avoir
un taux de sucre dans le sang anormalement élevé.
Mais c’est aussi ce que prouvent d’innombrables études scientifiques depuis
des années. [4]
Je vais vous en détailler deux – les plus récentes – pour que vous mesuriez
à quel point le discours « officiel » sur le diabète est dépassé.
En 2014, des chercheurs de l’Université de Californie de San Francisco [5] ont sélectionné 34 patients obèses, prédiabétiques ou diabétiques. Ils les ont divisés en deux groupes :
· Le premier groupe devait suivre les recommandations officielles américaines : un régime limité en calories, riche en glucides (165 grammes par jour, soit 45 à 50 % des calories) et pauvre en graisse ;
· Le second groupe devait suivre une alimentation riche en graisse et très pauvre en glucides, avec environ 20 à 50 g de glucides par jour. Contrairement à ceux du premier groupe, les participants avaient le droit de manger autant qu’ils le voulaient.
Après trois mois, le groupe suivant un régime pauvre en glucides (appelons-le « le groupe graisse ») a battu à plate couture le groupe qui suivait le régime officiel (appelons le « groupe glucide ») :
· Perte de poids : le groupe « graisse » a perdu deux fois plus de poids que le groupe « glucide », alors que ses participants n’avaient pas pour consigne de manger moins de calories ;
· Sucre dans le sang : le glucose sanguin avait diminué dans le groupe « graisse », alors qu’il n’avait pas bougé d’un pouce dans le groupe « glucide » ;
· Traitements médicaux : 44 % des personnes du groupe « graisse » ont pu arrêter un ou plusieurs de leurs médicaments, contre 11 % seulement dans le groupe « glucide ».
Ces résultats sont impressionnants. Le seul bémol est que le régime « graisse » en question est très contraignant, puisqu’il exclut même les fruits les plus sucrés.
Heureusement, il
existe un régime alimentaire plus simple, qui fait lui aussi des merveilles
contre le diabète… et que vous pouvez facilement tenir toute votre vie.
Il consiste à manger comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs : légumes,
fruits, noix, œufs, viande, poisson, coquillages, etc. Seuls les aliments
apparus avec l’agriculture, il y a 10 000 ans, sont interdits, en particulier
les céréales et les laitages.
C’est le délicieux régime « paléo ». Il supprime par définition les aliments
à indice glycémique très élevé que sont les produits céréaliers (pain, céréales
du petit-déjeuner, pâtes, pizza, etc.).
C’est la raison pour laquelle il est particulièrement bénéfique aux diabétiques,
comme l’ont montré plusieurs études. [6]
La dernière en date, publiée en 2015 a montré qu’il suffisait de seulement
deux semaines de cette alimentation pour améliorer la totalité des
marqueurs sanguins du diabète. [7]
Là encore, ces résultats étaient largement supérieurs à ceux du « groupe
de comparaison », qui, lui, devait suivre à la lettre le régime « officiel »,
incluant des céréales complètes, des légumes secs et des produits laitiers
maigres.
Pourtant, malgré l’accumulation des preuves scientifiques, les autorités françaises continuent de recommander aux diabétiques :
· De consommer une quantité énorme de glucides (plus de 50 % des apports énergétiques journaliers), ce qui est manifestement contre-productif ;
· De consommer des féculents (pain, pâtes, patates) à chaque repas, alors que ces aliments font augmenter fortement le sucre sanguin et sont directement impliqués dans l’épidémie de diabète et de surpoids que les pays occidentaux connaissent depuis 30 ans !
Vous comprenez pourquoi
je parle de mensonge.
Avec un régime pareil, perdre du poids sera un parcours du combattant…
et vous n’avez quasiment aucune chance de guérir votre diabète.
Et pourtant, ce sont bien les recommandations du Programme National
Nutrition Santé (PNNS). Vous les retrouvez même sur le site de la Fédération
Française des Diabétiques, sur la page « Le régime anti-diabète ».
[8]
Une désinformation
de cette ampleur est difficile à comprendre.
Sauf si l’on prend en compte les lobbys de l’industrie agro-alimentaire
et de l’industrie pharmaceutique.
Les premiers ont intérêt à ce que les gens mangent du lait, des céréales,
du sucre, dont le secteur agricole français est en surproduction permanente
(d’où les prix qui chutent).
Les seconds ont intérêt à ce que les diabétiques n’arrêtent pas de prendre
leurs médicaments.
Leurs intérêts sont donc les mêmes, maintenir en l’état les recommandations
officielles sur le diabète.
Je n’ai pas de preuves directes, mais voici deux coïncidences plus que
troublantes :
· Parmi les experts du PNNS, la plupart ont eu des liens d’intérêt avec les industriels du blé ou du lait… qui perdraient beaucoup d’agent si la population se mettait à adopter un régime « paléo » ;
· La Fédération Française des Diabétiques reçoit chaque année des centaines de milliers d’euros des laboratoires pharmaceutiques, comme Lily ou Merck [9]. Les médicaments contre le diabète se prennent à vie… imaginez le manque à gagner pour les labos si l’efficacité du régime se savait !
Et le plus grave, c’est que ces médicaments contre le diabète sont beaucoup moins anodins que ce qu’on essaie de vous faire croire.
Il faut bien comprendre
une chose : trouver une molécule qui réduit le taux de sucre dans le sang
n’est pas compliqué. Beaucoup de laboratoires y parviennent.
Ce qui est difficile, c’est d’obtenir ce résultat sans détraquer l’organisme.
Car ce n’est pas pour nous embêter que notre corps se met à maintenir un taux de sucre sanguin élevé. On ne
sait pas exactement pourquoi, mais c’est la meilleure « solution » qu’il a
trouvé pour faire face aux agressions qu’il subit, notamment l’ingestion
d’aliments trop riches en sucre, amidon et fructose.
N’oubliez pas que notre corps est d’une grande intelligence. Il sait mieux
que personne comment produire le meilleur état de santé, y compris dans
l’adversité.
La régulation du sucre sanguin est un équilibre sophistiqué, qu’il est
quasiment impossible de modifier à un point de la chaîne sans créer des
dégâts à un autre endroit.
Les laboratoires pharmaceutiques en sont donc réduits à essayer des molécules,
souvent un peu au hasard, et à prier pour qu’elles produisent plus de bienfaits
que de catastrophes.
Inévitablement, dans la plupart des cas, cela se termine mal :
· Les médicaments « sulfonylurées » (les sulfamides hypoglycémiant) couramment utilisés contre le diabète, augmentent de 58 % le risque de décès par rapport au médicament de référence [10] (ils risquent aussi de vous plonger dans le coma) ;
· L’Avandia, un antidiabétique lancé en fanfare en 2002, a été retiré en catastrophe du marché en 2010 par l’Agence Européenne du médicament parce qu’on s’est aperçu (un peu tard) qu’il augmentait considérablement le risque d’infarctus ;
· Les injections d’insuline, difficilement évitables lorsque le diabète est très avancé, ont de graves effets indésirables, dont celui… de faire grossir, un comble lorsqu’on souffre déjà de diabète ! [11]
Quant au médicament
de référence, le Glucophage (Metformine), il a beau être de très loin le plus recommandable,
il n’est pas sans risque.
Même s’il a été isolé à partir d’une plante médicinale, la Galega Officinalis,
lui aussi comporte des effets secondaires non négligeables.
Il crée des carences en vitamine B12, une vitamine dont votre cerveau a
grandement besoin pour fonctionner [12]. Il provoque aussi des troubles digestifs
permanents, très désagréables. Et dans de très rares cas, il tue le patient
en provoquant une acidose lactique.
Tous ces effets
secondaires sont connus et répertoriés. Mais le plus inquiétant dans ce médicament,
c’est que personne ne comprend vraiment pourquoi et comment il parvient à
réguler le sucre dans le sang.
Ce n’est pas très rassurant : qui sait si l’on ne découvrira pas de nouveaux
effets indésirables dans quelques années ?
Mais au fond, les effets secondaires ne sont même pas le plus gros problème.
Même si l’on trouvait une molécule « miracle » qui parvenait à stabiliser
le sucre sanguin des diabétiques sans désagrément, il faudrait tout de
même éviter de succomber à la facilité.
Parce que le diabète n’apparaît jamais par hasard.
C’est la conséquence d’une hygiène de vie problématique (stress, manque
de sommeil, manque d’activité physique) et d’une mauvaise alimentation (trop
de sucre, de fructose, de féculents, de produits industriels et d’huiles riches
en oméga-6) qui produisent une inflammation de l’organisme.
Le diabète n’est qu’une des manifestations de cette inflammation
– la plus visible. Mais ses effets délétères sur votre santé vont bien au-delà.
Par conséquent, si vous vous contentez de stabiliser votre excès de sucre
sanguin par une pilule magique, vous ne résoudrez pas le problème de fond
qui vous a mené au diabète… vous continuerez à malmener votre organisme… et
donc à ruiner votre santé !
Beaucoup de médecins
savent bien tout cela.
Mais ils disent qu’ils n’ont pas le choix… qu’ils sont obligés de prescrire
la Metformine car ils sont confrontés à des patients
qui refusent de changer leurs habitudes.
Cela arrive fréquemment, en effet. Et dans ce cas, le médicament est précieux
et inévitable.
Mais je prétends qu’un nombre beaucoup plus grand de patients serait
prêt à faire les efforts nécessaires si on leur tenait ce discours de vérité
:
· Ne croyez pas que le diabète est incurable. Il est possible de le vaincre naturellement, et les habitudes que vous prendrez pour y parvenir amélioreront aussi votre forme, votre énergie et votre santé ;
· Ne suivez pas les recommandations nutritionnelles officielles. Elles sont datées. Les dernières études scientifiques montrent qu’il est possible de perdre du poids et de stabiliser votre sucre sanguin avec beaucoup moins de sacrifices que vous ne l’imaginez ;
· Essayez à tout prix de vous passer de médicaments : même les pilules les moins dangereuses ont des effets secondaires sérieux et ne s’attaquent pas aux causes réelles de la maladie.
Bonne santé !
Xavier Bazin
Chère lectrice,
cher lecteur,
Si vous cherchez « traitement du diabète » sur Google,
vous serez dirigé vers des sites comme Doctissimo,
Wikipédia, qui vous donneront des informations
sur les régimes, le sport, la méditation, l’insuline, les médicaments antidiabétiques
et anticholestérol… mais rien pour en guérir.
En effet, le diabète de type 2 est toujours décrit dans les manuels de
médecine comme « irréversible ». Le but est d’aider les patients à « vivre
avec » le diabète et d’éviter les complications !
Moyennant quoi, on les persuade qu’il est normal de prendre des médicaments
à vie, ce qui fait bien les affaires de l’industrie pharmaceutique.
Pourtant, il est possible de guérir du diabète de type 2.
Plusieurs études
scientifiques récentes l’ont montré, publiées dans les revues médicales Diabetologia (2011) [1], Diabetic Medicine
(2015) [2] et Diabetes Care
(2016) [3].
Il s’agit de régimes alimentaires extrêmement restrictifs consistant à
ne manger que 700 kcal par jour durant huit semaines.
On constate alors que 87 % des diabétiques depuis moins de quatre
ans et 50 % des diabétiques depuis plus de huit ans retrouvent des taux de
glucose sanguin normaux.
Ce régime est appelé « diète pseudo-chirurgicale ».
On parle de « diète pseudo-chirurgicale » parce que le but est de produire
le même effet qu’une opération de « chirurgie bariatrique ».
Cette opération consiste à mettre un anneau autour de l’estomac pour empêcher
le patient de trop manger.
Une célèbre étude avait montré, en effet, en 1992 que 95 % des patients
diabétiques de type 2 qui subissaient une chirurgie bariatrique
revenaient à des taux de sucre normaux et n’avaient plus besoin de traitement
[4] !
Les effets positifs de la chirurgie bariatrique
sont provoqués par la baisse soudaine de consommation de nourriture. Le patient
se met alors à brûler sa propre graisse corporelle et va, en particulier,
déstocker la graisse excédentaire qui encombre son foie et son pancréas
et les empêche de fonctionner.
Le pancréas et le foie reçoivent alors un « coup de fouet » qui fait redémarrer
les cellules bêta chargées de secréter l’insuline, l’hormone qui contrôle
le taux de sucre sanguin.
D’autre part, le taux de sucre sanguin baisse grâce à une moindre consommation
de nourriture, ce qui permet aux cellules de se reposer et de regagner leur
sensibilité à l’insuline.
Attention : ne tentez pas ce traitement sans surveillance médicale. Si
vous prenez de l’insuline ou d’autres médicaments antidiabétiques, vous
devez vous coordonner avec votre médecin pour adapter votre posologie (à
la baisse) et éviter les accidents liés à une surmédication.
Si vous êtes en prédiabète ou en diabète de
type 2, vous pouvez déjà énormément améliorer votre situation grâce aux mesures
suivantes.
1. Évitez tout grignotage entre les repas
Cela paraît difficile,
mais ce n’est pas un problème si vous connaissez le truc suivant : manger
du gras. Les autorités de santé se trompent quand elles recommandent de manger
moins gras. Le gras est ce qui permet de diminuer l’appétit et de tenir jusqu’au
repas suivant. Si vous n’en mangez pas, vous aurez toujours faim. Sans tomber
dans les extrêmes, essayez d’adopter un régime pauvre et, si possible, très
pauvre en glucides, et riche en graisse (diète cétogène).
Attention, toutefois : le « gras » dont je parle n’est pas celui des chips,
des frites, des pizzas pleines de fromage. Car ce sont des graisses cuites,
dénaturées, de mauvaise qualité, accompagnées de grandes quantités de glucides.
Évitez absolument tous les biscuits, pâtisseries, viennoiseries, qui peuvent
contenir des acides gras trans.
Quand je pense au « gras », je pense à de bonnes sources de graisses. Commencez
votre repas par de l’avocat, des poissons gras non pollués (type anchois,
saumon d’Alaska), des noix, des amandes, des noix du Brésil ou noix de macadamia,
une salade verte accompagnée d’huile d’olive ou de colza vierge. Ne vous inquiétez
surtout pas pour vos artères : ces graisses ne provoquent pas de maladies
cardio-vasculaires, contrairement à ce qu’on raconte partout.
Vos repas seront plus satisfaisants et vous serez moins tenté de grignoter.
Au pire, si vous ne pouvez vraiment pas résister à l’envie d’absorber quelque
chose entre vos repas, buvez du thé ou du café, mais alors sans sucre ni
édulcorant.
Vous ne devez pas
manger plus de trois fois par jour. La raison pour laquelle il faut limiter
la fréquence et la durée des repas est que cela permet de sortir du cercle
vicieux de la résistance à l’insuline, qui provoque à la fois le diabète de
type 2 et l’obésité.
En revanche, quand vous mangez, mangez jusqu’à satiété. Asseyez-vous à
table, éteignez la télévision, votre téléphone mobile, et concentrez-vous
sur ce que vous mangez. Mangez doucement et savourez chaque bouchée. Ne comptez
pas les calories.
Ces deux règles suffisent à vous faire revenir naturellement à votre poids
optimal, qui est un indice de masse corporelle de 22.
Désolé, mais la consigne de manger à votre faim ne veut pas dire manger n’importe quoi. Pas de malbouffe, bonbons, biscuits d’apéritif, aliments industriels transformés, desserts, gâteaux, biscuits, pizzas, glaces…
Cela réduit le sucre sanguin de 30 %. La plupart des gens prennent du vinaigre de cidre. Si vous n’arrivez pas à l’avaler, mangez cinq cornichons.
Le jeûne, au moins
une fois par an, permet de mettre vos intestins au repos, de vous détoxifier, de brûler vos graisses excédentaires, de
réduire votre glycémie durablement.
Ne buvez que de l’eau pendant plusieurs jours ou semaines. Une de mes collègues
de bureau jeûne chaque année pendant 4 semaines, et son record est de 42
jours sans manger quoi que ce soit.
Pour vous aider, suivez la méthode Uhl.
Enfin, surtout ne laissez
personne vous décourager. Votre entourage peut être sceptique, mais ce n’est
pas eux qui auront à subir les atroces douleurs des patients ravagés par
le diabète, avec les reins bloqués au stade terminal… Les névralgies, les
amputations, la perte totale de la vue…
Oui, même si ce n’est pas facile, il faut oser voir en face ce que veut
dire un diabète mal soigné. C’est pourquoi j’encourage fortement toutes les
personnes qui en ont l’énergie, de se prendre en main dès aujourd’hui pour
mieux contrôler leur diabète.
Si vous décidez de suivre les conseils de cette lettre, surtout n’oubliez
pas de le signaler à votre médecin et d’avancer vos prochains rendez-vous,
afin qu’il puisse adapter (à la baisse) vos médicaments antidiabétiques lorsque
vos besoins diminueront. C’est très important.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Chère amie, cher ami,
Chez moi, dans les Ardennes où je suis né il y a… bien longtemps, on boit
encore la « goutte ». Il fait bon vivre dans cette petite bourgade de Villers
Cernay, où vivent 422 habitants, 225 vaches, 10 gros chevaux ardennais, un
garde champêtre et un maire bien sympathique !
La « goutte » qui réchauffe le cœur des habitants de ce village, c’est
tout simplement l’eau-de-vie, distillée chaque année par un bouilleur de
cru. Cette « gnôle » n’a (presque) rien à voir avec la goutte dont je vais
vous parler, qui est une maladie métabolique.
On peut être goutteux sans le savoir... jusqu'au jour où, après un stress,
une grande fatigue, un excès alimentaire (alcool surtout), une exposition
au froid et à l'humidité ou un choc sur l'articulation, survient la fameuse
crise de « goutte ». Elle se manifeste, au niveau du gros orteil, par une
douleur brutale, intolérable, permanente, battante, qui débute souvent la
nuit. L'articulation du gros orteil est gonflée, rouge, chaude, ne supporte
aucun contact, même pas celui d'un drap. En l'absence de traitement, la crise
dure 5 à 10 jours avant la disparition de la douleur. Elle peut se reproduire
et, si le gros orteil est le plus souvent touché, d’autres articulations peuvent
néanmoins être atteintes (pied, cheville, genou, main, poignet ou coude).
Pour la petite histoire, il m’est arrivé de soigner une religieuse, qui
souffrait de ce dérèglement métabolique. Je n’ai alors pas osé lui demander
si elle appréciait particulièrement l’apéro… !
Souvent héréditaire, dix fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, la goutte est liée à un excès d'acide urique dans le sang. Cet acide est apporté en partie par l'alimentation, mais il est surtout fabrique par le foie, puis il est éliminé dans les urines et les reins. Cet excès d’acide urique a deux causes principales :
· un excès de production dû à l'hérédité ou au surpoids et aux apports alimentaires. La goutte a d'ailleurs la réputation d'être la maladie du bon vivant, amateur de bonne chère, et l'image traditionnelle du goutteux est celle du « podagre », gros homme un peu congestionné ;
· une élimination insuffisante par les urines, à cause d’une faiblesse rénale ou de traitements prolongés par les corticoïdes.
Dans les deux cas, le résultat est le même : l'acide urique excédentaire se dépose dans les tissus sous forme de cristaux microscopiques, allongés et pointus, d'urate de sodium. Les articulations, en particulier celle du gros orteil, sont le siège favori de ces dépôts, qui peuvent aussi se localiser sous la peau sous la forme de tophi goutteux (excroissances indolores remplies d'un liquide blanchâtre) et dans les reins (formation de calculs d'acide urique, responsables de coliques néphrétiques).
Pour éviter les
crises de goutte, il est capital de boire beaucoup (1,5 à 2 litres d'eau par
jour) et de faire de temps en temps des cures d'eau bicarbonatée (Badois,
Vichy ou Saint-Yorre) : ces eaux limitent la formation de calculs urinaires,
du fait de leur caractère alcalin.
Pour boire régulièrement en quantité suffisante, il faut s'imposer un peu
de discipline :
· garder autant que possible la bouteille d'eau à portée de main et se servir régulièrement : boire 10 fois par jour vaut mieux qu'absorber 1 fois 1/2 litre ;
· profiter des repas pour absorber 1 ou 2 verres supplémentaires ;
· boire systématiquement un verre d’eau après avoir uriné.
Il peut être nécessaire
de perdre du poids, mais prenez garde aux restrictions exagérées et aux régimes
fantaisistes : les cellules graisseuses ainsi supprimées libèrent leurs
protéines, que le foie transforme… en acide urique.
L’autre recommandation majeure, c’est de faire de l’exercice : la sédentarité
favorise la crise de goutte.
Pour éviter les crises, essayez de limiter les produits suivants :
· Les abats (foie, rognons, ris de veau, langue, tripes, cœur, pieds de porc et tête de veau), la charcuterie, mais aussi les viandes grasses ;
· Limitez les fruits de mer, les sardines, les anchois ;
· Fuyez les alcools, particulièrement le vin blanc, mais aussi les jus de fruits industriels ;
· Diminuez les légumineuses (haricots, fèves, lentilles, soja, pois, pois chiches), les asperges et les épinards.
Le café serait bénéfique, car il aiderait à éliminer l'acide urique. Il faut manger beaucoup de légumes, beaucoup de fruits, particulièrement les cerises et les fraises, remplacer les viandes par du thon et du saumon, et manger du pain complet.
En plus d’un mode de vie adapté, je vous recommande quelques traitements naturels qui ont fait leurs preuves contre les crises de goutte :
· D’abord, n’hésitez pas à prendre de la vitamine C qui facilite l’élimination de l’acide urique ;
· Faites le plein d’omégas-3 (et oméga-6) qu’on trouve dans les poissons gras, les fruits à coques, l’huile de colza, les graines de lin ;
· Le bicarbonate de soude va vous soulager lorsque des crises surviennent (1/2 cuillère à café deux fois par jour dans un verre d'eau).
La gemmothérapie et le concentré de principes actifs contenu dans les bourgeons peut aussi être d’un grand secours. Voici ce que je recommande :
· Le matin 50 gouttes + eau : Ribes nigrum (cassis) Bg. Mac. Glyc. 1D
· Le midi 50 gouttes + eau Betula pubescens (bouleau) Bg. Mac. Glyc. 1D
· Le soir 50 gouttes + eau Fraxinus excelsior (frêne) Bg. Mac. Glyc. 1D
L’aromathérapie
aussi va vous aider : voici les huiles essentielles les plus importantes
à mon sens pour lutter contre la goutte :
Par voie orale :
(2 gouttes du mélange suivant 3 fois par jour sur du miel ou du sirop
d’érable) :
HE juniperus communis
montana 2 ml
HE gaulthéria procumbens
1 ml
Ess. Citrus lemonum
2 ml
Par voie cutanée :
(4 gouttes du mélange suivant en massage léger sur les articulations) :
HE ocimum basilicum 5 ml
HE junipirus communis
3 ml
HE Helichrysum italicum
2 ml
HE gaultheria procumbens 3 ml
HV millepertuis 30 ml
La crise de goutte est traitée
de manière efficace par la colchicine, issue des plantes de la famille des
colchiques. En général, il s’agit d’un traitement continu par des médicaments
hypo-uricémiants (qui diminuent le taux d'acide
urique dans le sang par limitation de sa synthèse). C’est le cas de l'allopurinol
(Zyloric) par exemple.
Pendant la crise, la colchicine empêche la précipitation des cristaux d'urate
dans les articulations (très efficace sur la douleur, mais qui provoque
des diarrhées). Souvent, on y associe des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
En traitement de fond, on a recours à l'allopurinol qu’il faut cependant arrêter
en cas d'allergie (qui peut être très grave).
Important : ne prenez pas d’aspirine pour soulager la douleur. Elle favorise
les dépôts des cristaux d'urate dans les articulations.
Avant de vous quitter, je dois avouer que j’ai omis un aspect. La prise
d’eau-de-vie et d’alcool fort peut bel et bien donner la goutte. A votre
bonne santé ! Transmettez mes excuses à la petite bonne sœur !
Je vous souhaite une très belle journée et surtout, portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Pour tous ceux qui s’intéressent à l’homéopathie – et je sais que
vous êtes nombreux – voici quelques remèdes efficaces aussi.
· Bryonia alba 7 CH, colchicum 4 CH, ledum palustre 7 CH, 5 granules de chaque toutes les heures.
· Bryonia alba : en cas d’articulation gonflée, rouge foncée, chaude, peau tendue et brillante, douleurs lancinantes aiguës, aggravées par le moindre mouvement, améliorées par le repos, par les applications froides et par la pression forte, aggravation à 2 h du matin, avec sécheresse des muqueuses (bouche sèche et soif).
· Colchicum : mêmes effets que la colchicine allopathique (sans les inconvénients). En cas d’inflammation du gros orteil, forte douleur aggravée au toucher et par le mouvement.
· Ledum palustre : en cas de douleurs aiguës dans les orteils, aggravées la nuit, par la chaleur du lit, améliorées par les applications d'eau froide. Bon remède de goutte chronique, avec rhumatisme chronique et tophus.
Traitement de fond, si les crises se répètent 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois.
· Ledum palustre 7 CH, vu ci-dessus.
· Sulfur 9 CH : si alternances d'éruptions et d'autres maladies (asthme, diarrhées, crises de rhumatisme ou de goutte). Terrain habituel : sujet jeune, actif, aimant la bonne table et les bons vins, souvent obèse, craignant la chaleur, peau brûlante, avec des éruptions, orifices rouges, coup de fatigue vers 11 h, souffrances revenant périodiquement (tous les trois ou six mois), pieds brûlants le soir (hors du lit), diarrhée vers 5h, impatient
· Uricum acidum : 15 CH, pour essayer de diminuer la formation d’acide urique
· Lycopodium clavatum : 7 CH, bon remède pour éliminer l’acide urique, insuffisance rénale et hépatique. Terrain habituel : digestion lente avec ballonnements, douleurs de l'estomac 2 à 3 heures après les repas
· Natrum phosphoricum : 4 CH, goutte du gros orteil (ou poignets ou petites articulations) par temps chaud, avec acide urique sanguin élevé, langue recouverte d'un enduit épais jaune, tendance aux acidités d'estomac, aux vomissements et diarrhées acides.
Il existe aussi des complexes homéopathiques. Au choix :
· Urarthone : 1 cuillère à soupe le matin à jeun et 1 cuillère le soir au coucher. En cas de poussée inflammatoire : 1 prise supplémentaire - Labo Lehning (flacon 250 ml)
· OuLedum complexe N°81, 3 fois 20 gouttes en dehors des repas
Chère amie, cher ami,
Que de produits chimiques utilisés dans l’industrie agro-alimentaire !
Au nom du sacro-saint rendement, les volailles et les animaux de boucherie
reçoivent trop souvent :
· Des médicaments, dont beaucoup sont des molécules de synthèse n'existant pas dans la nature.
· Des hormones, pour les faire grossir,
· Des antibiotiques, qui accélèrent leur croissance,
· Des tranquillisants, administrés avant l'abattage pour diminuer le stress qui fait noircir la viande de boucherie et altère son goût.
Mais il y a aussi les additifs
antioxydants, colorants, émulsifiants ou autres conservateurs.
Il est difficile de discerner dans toutes ces molécules celles qui sont
cause de troubles et celles qui ne le sont pas.
Alors je vous propose de voir ensemble les plus dangereuses, celles à éviter
en priorité.
La liste des additifs toxiques à éviter est malheureusement très longue :
· Les additifs à base d'aluminium tels que le sulfate d'aluminium (E520) ;
· Le phosphate d'aluminium acide sodique (E541) ;
· On retrouve également dans ces produits du buthylhydroxyanisol (E320), que le Centre international de recherche sur le cancer a classé comme « probablement cancérigène » ;
· Les additifs alimentaires néfastes pour la santé peuvent aussi être présents dans les alcools : dans les apéritifs à base de vin se cachent ainsi de la tartazine (E102), du jaune de quinoléine (E104) ou de l'azorubine (E122)
1. Le glutamate
(E622 à E625), faiseur d’obèse
On trouve du glutamate de sodium dans tous les potages en sachets,
les bouillons cubes, les sauces toutes prêtes, certaines charcuteries et certains
jambons, dans le surimi et dans la plupart des plats asiatiques.
Notez bien que le monosodium glutamate (MSG)
est un neurotransmetteur du cerveau qui présente bien des inconvénients. Dans
certaines conditions, il détruit les neurones du cerveau par excitation.
Les neurotransmetteurs sont à comparer aux fils qui relient entre eux les
transistors que seraient nos neurones. Tout le monde en possède et en fabrique.
Cependant, à haute dose, et spécialement chez les personnes sensibles et
les jeunes enfants, le glutamate empêche le passage des informations vitales
du corps humain, d'où les symptômes qui peuvent varier selon la dose avalée
et la sensibilité, du simple mal-être au petit malaise éventuel (en général
1 ou 2 jours après) jusqu’à la syncope.
Mais le plus grave, c’est l’action du MSG sur la « glycémie », c’est-à-dire
votre capacité à maîtriser votre sucre sanguin et à stocker les graisses.
Et c’est peu dire que le MSG fait des dégâts. Il est même utilisé par des
scientifiques pour recréer artificiellement le diabète chez des animaux (pour
mieux étudier la maladie) !
Le MSG augmente la production d’insuline, donne faim et conduit les animaux
à manger très fréquemment, et à devenir obèses.
Or le MSG est pratiquement partout dans la restauration, particulièrement
bien sûr dans les fast-food. Et le pire est que
les industriels avouent franchement sur leurs sites Internet que le MSG est
destiné à donner de l'appétit aux gens afin qu'ils mangent plus !
On en est actuellement en France aux publicités montrant que lorsque le
consommateur goûte le produit, il ne peut plus s'arrêter et mange toute la
boîte ou le paquet ; et tout le monde rigole...
Et pendant ce temps-là, tout le monde se demande pourquoi le nombre d’obèses
augmente en flèche en France ! Une sombre croissance qui va de pair avec
celle des troubles métaboliques et des maladies dégénératives.
2. Aspartame : faux sucre et faux frère
L’aspartame est un leurre de la sensation sucrée. Ce produit chimique actuellement
fabriqué par la fameuse firme Monsanto de sinistre
réputation, est donc un pur produit de synthèse.
Voici pour l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur ce poison confirmé comme
tel par de nombreuses études indépendantes.
L'aspartame est un édulcorant de synthèse à haut pouvoir sucrant (200 %
celui du sucre) composé de deux molécules d'acides aminés : l'acide aspartique,
associé à la L-phénylalanine contenue à très
faible dose dans la viande, le poisson et le lait.
Mais à forte dose, ces acides aminés sont neurotoxiques. L'aspartame aggrave
littéralement les pré-diabétiques (souffrant
de diabète latent type 2 dit diabète gras), on constata que sur 80 000 femmes
suivies durant 6 ans par l'American Center Society, celles qui prenaient de cet édulcorant
de synthèse ont pris encore plus de poids que celles utilisant du sucre
ordinaire.
L’aspartame induirait une fringale maladive de glucides (hydrates de carbones)
en générant des excitotoxines cérébrales. En
sevrant des personnes de l'aspartame, certains médecins ont obtenu des pertes
de poids moyennes de 10 kg!
Rappelons que beaucoup de troubles de santé causés par l'aspartame sont
englobés dans une catégorie de maladie nommée « fibromyalgie »
comprenant aussi : spasmes, douleurs lancinantes et diffuses, engourdissement
des jambes, crampes, maux de tête, tinnitus,
vertiges, douleurs articulaires, attaques d'anxiété, déprime, confusion,
troubles d'élocution, de la vue ou de la mémoire, excès de violence ou de
panique.
À noter également que selon les références du Département de la Défense
des Etats-Unis, le fameux « Pentagone », l'aspartame est enregistré
comme arme chimique avec 4 200 autres produits alimentaires, boissons et
médicaments vendus librement dans plus de 90 pays !
Néanmoins, de très nombreux produits sont édulcorés à l'aspartame, notamment
tous les produits labellisés « light » ou « sans sucre » (chewing-gums,
sodas, etc.). Imaginez l'avenir de ceux qui en consomment chaque jour...
Vous comprenez pourquoi il faut se méfier des additifs !
Alors bien sûr, il est sans doute impossible de les supprimer totalement.
Mais je vous recommande de consommer au maximum des produits frais et faits
maison pour éviter de multiplier les sources d'exposition à ces produits toxiques
Voici également quelques astuces pour limiter l’impact des polluants alimentaires
sur votre santé.
Pour l’ensemble
des pollutions, je vous conseille de recourir aux produits
bio et au régime hypotoxique du docteur
Seignalet.
Ce régime comporte six directives essentielles :
· Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
· Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés.
· Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C.
· Choisir si possible des aliments biologiques proches des produits originels.
· Consommer des huiles de première pression à froid.
· Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques.
Dans une prochaine lettre,
j’aborderai une pollution encore bien pire : les métaux lourds ! Je vous donnerai
des conseils pour vous en protéger, pour les éliminer, et pour restaurer le
bon fonctionnement de votre organisme.
Dans les jours et les semaines qui viennent, je traiterai aussi la question
des intolérances alimentaires, celles des régimes alimentaires, et du jeûne,
le plus efficace des « médicaments » !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Deux livres à lire
Pour ceux qui aimeraient en connaître davantage, je vous recommande le
livre Les dégâts des métaux lourds aux éditions Trédaniel.
Par ailleurs, les éditions Dangles sortent
mon livre en avril : Pollution et santé.
Chère
lectrice, cher lecteur,
Nos mères et nos grands-mères nous encourageaient à manger du bon poisson :
« C’est plein de phosphore ! ».
On pensait à l’époque que le phosphore faisait « phosphorer ». Cela voulait
dire « réfléchir » et donc… obtenir de bonnes notes.
On sait aujourd’hui que c’est faux. Plus de phosphore, c’est plus de risques
de décès [1].
Mais le poisson reste excellent pour la santé pour plein d’autres raisons.
En manger une fois par semaine réduit le risque de mort par accident coronarien
(cœur) de 15 %, réduirait celui de cancer et de maladie d’Alzheimer [2].
Ces bienfaits du poisson proviennent de bonnes protéines, de l’iode et du
sélénium, des vitamines et surtout, en ce qui concerne les poissons gras,
des précieux « oméga-3 ».
Les oméga-3 sont des acides gras qui donnent
de la souplesse à la paroi de nos cellules, maintiennent notre sang fluide,
nos artères jeunes ainsi que nos yeux (rétine) et entretiennent nos capacités
mentales et notre système nerveux.
Très rares dans l’alimentation moderne, les sources principales sont les
poissons gras comme le saumon, la sardine, l’anchois, le maquereau, le hareng.
Je recommande moi-même régulièrement (constamment !) de manger des poissons
gras pour leurs oméga-3.
Malheureusement, les dernières nouvelles de la mer sont mauvaises, très
mauvaises.
À vrai dire,
mes doigts saignent en vous écrivant ce message.
Un nombre croissant de poissons et certains crustacés ne sont plus consommables
à cause des polluants qui contaminent les cours d’eau, les mers et les océans :
mercure, PCB, plomb, cadmium, arsenic, pesticides, retardateurs de flamme.
Il est donc urgent de faire un gros bilan sur les poissons que l’on peut
encore manger.
Tout n’est pas noir, je vous rassure. Mais il est très important de prendre
connaissance de ce message en entier.
Une
étude parue en 2015 a montré que les petits Inuits (Esquimaux) qui vivent
dans le nord du Québec ressentent les effets néfastes de la pollution du poisson
[3].
Se nourrissant de poissons gras, ces populations étaient autrefois protégées
contre les maladies cardiaques.
On supposait que les bienfaits des oméga-3 et
du sélénium en abondance dans leur alimentation étaient tels qu’il n’y avait
pas à s’inquiéter des « traces » de mercure qui se trouvaient désormais dans
leur poisson.
En réalité, les chercheurs se sont aperçus que les petits Inuits qui avaient
le plus de mercure et de plomb dans le sang étaient trois fois
plus nombreux à souffrir d’hyperactivité, et avaient en moyenne
5 points de QI en moins (quotient intellectuel) que
les autres.
Or le taux de mercure et de métaux lourds dans le sang des Inuits est semblable
à la moyenne de la population des pays industrialisés.
Que s’est-il passé ?
Le
mercure est un terrible poison marin, heureusement très rare à l’état naturel.
Avec la combustion du charbon, l’incinération de déchets contenant du mercure,
l’orpaillage (chercheurs d’or dans les rivières) et certaines activités
industrielles comme la métallurgie et l’industrie du papier, du mercure
s’est retrouvé en grande quantité dans les cours d’eau et les mers, où
il n’a aucun moyen d’être éliminé.
Sa concentration a été multipliée par trois depuis la révolution industrielle
[4].
Métal lourd, il tombe au fond des océans et contamine le plancton qui sert
de nourriture aux petits poissons.
Ces petits poissons s’intoxiquent lentement. Mais les poissons carnivores
(lotte, mérou, bar, daurade, raie) qui les mangent concentrent le mercure
dans leur chair beaucoup plus vite. Or les organismes animaux sont incapables
de se débarrasser du mercure, ou alors très lentement.
Les très gros poissons (requin, espadon, marlin, thon rouge, thon albacore)
qui mangent des poissons carnivores, se retrouvent ultra-contaminés au mercure. C’est le phénomène
de la « bioaccumulation » du mercure tout au long de la chaîne alimentaire.
Nous avons désormais atteint le stade où toutes les plus grosses espèces sont
impropres à la consommation.
En tant qu’êtres humains, il faut nous méfier de ces poissons, car le mercure
est un poison « neurotoxique ». Il détruit les cellules nerveuses, donc
vos précieux neurones.
Au-delà d’un certain taux, vous perdez la parole, faites des hallucinations,
adoptez des comportements aberrants avant de tomber dans le coma et, bien
souvent, de mourir. Les femmes intoxiquées au mercure donnent naissance
à des enfants handicapés mentaux. Les jeunes augmentent de 65% leurs risques
de diabète. Les animaux eux-mêmes deviennent fous. À Minamata, une ville du
Japon où se trouvait une usine qui déversait du mercure dans la mer, on a
vu des chats se suicider en se jetant à l’eau. Neuf cents personnes sont mortes
et plus de 2000 autres ont été gravement intoxiquées avant que l’on n’arrête
les coupables. Mais le mal était fait. Comme à Fukushima, les eaux autour
de Minamata avaient été gravement empoisonnées et se sont répandues dans
l’océan alentour…
Mais le pire effet concerne les femmes enceintes : le cerveau du fœtus
supporte très mal le mercure, avec des handicaps mentaux à la clé. Les jeunes
enfants (moins de trois ans), dont les cellules du cerveau se multiplient
à grande vitesse, sont aussi très sensibles au mercure et doivent suivre
très sérieusement les restrictions alimentaires sur le poisson. D’où les
problèmes des petits Inuits.
Tout ça pour dire que la situation est grave.
Nous devons tous faire attention à mieux sélectionner les poissons que
nous mangeons.
Je vais vous donner la liste dans un instant. Mais je ne peux limiter mes
mises en garde aux poissons contaminés au mercure. Il est tout aussi important
d’éviter ceux qui le sont aux PCB et autres polluants dangereux.
Il
faut aussi craindre les redoutables effets des PCB, des molécules chlorées
artificielles très dangereuses diffusées en masse dans l’environnement jusqu’à
leur interdiction en 1986, ainsi que de toutes les molécules semblables que
l’on regroupe sous le nom de « dioxines ».
Comme le mercure, les dioxines sont des « polluants organiques persistants »,
c’est-à-dire qu’ils pénètrent les êtres vivants et y demeurent indéfiniment.
Elles se lient à la graisse dans notre corps et nous sommes incapables de
nous en débarrasser. Elles exercent des effets délétères sur notre organisme :
en particulier, des cancers, des problèmes d’hormones, de fertilité et d’immunité.
Les PCB étaient très utilisés comme isolants dans l’industrie et l’agriculture
dans les années 70. Ils se sont accumulés dans l’environnement, se diffusant
à vrai dire sur tout le globe puisqu’on en trouve aujourd’hui dans l’Arctique
comme dans l’Antarctique. Ils sont interdits depuis 1986, mais les produits
laitiers, les œufs et la viande bovine en sont longtemps restés riches,
surtout dans les pays industrialisés. Les PCB se logent dans les graisses
et y restent définitivement. Ils sont très peu biodégradables. Nos organismes
s’en sont donc progressivement imprégnés, si bien que le niveau moyen de
PCB chez les Français est aujourd’hui supérieur à celui qu’il était lorsque
le produit était encore largement utilisé, à la fin des années 1980.
Signe positif heureusement, depuis le début des années 2000, les produits
animaux en France contiennent de moins en moins de PCB. Ce sont les produits
de la mer qui sont devenus la principale source pour les Français (85 %).
Comme le mercure, les PCB se sont accumulés au fond des océans dans le
plancton marin et connaissent le phénomène de bioaccumulation. Mais ils
sont, d’une certaine façon, pires que le mercure à cause de leur
propension à se lier aux graisses.
En effet, cette affinité des PCB avec les graisses veut dire que ce sont
les poissons gras qui sont les plus contaminés aux PCB. Or ces poissons gras
sont justement ceux qui sont les plus riches en ces graisses précieuses que
sont les oméga-3, les meilleures pour notre santé.
Un rapport de l’INRA de 2002 avait mis en cause en particulier les harengs,
dont la teneur en dioxines peut atteindre 10 fois celle du maquereau, du
saumon, de la truite, et 25 fois celle de la morue [5].
Ainsi, les sardines sont, selon l’agence française de sécurité alimentaire
(Anses), le plus gros contributeur de PCB et autres polluants organiques
dans notre alimentation.
Concernant les poissons des rivières et des lacs, le problème est le même,
sinon pire. Les anguilles, les carpes, les silures (sortes de poissons-chats)
sont tellement pollués qu’ils sont impropres à la consommation. Les sites
industriels qui déversent des PCB et du mercure polluent en priorité les
lacs et les cours d’eau, avant que ceux-ci ne se déversent dans la mer.
Comme dans la mer, les poissons carnassiers qui se trouvent en haut de
la chaîne alimentaire concentrent le plus de toxines dans leur chair, et
sont les plus mauvais.
Ajoutons
que nous avons aussi déversé du cadmium et du plomb (métaux lourds) ainsi
que des pesticides et des retardateurs de flamme, que l’on retrouve dans de
nombreux produits de la mer.
Les sardines en particulier, déjà très contaminées en PCB, contiennent
aussi beaucoup de plomb, de retardateurs de flamme et de pesticides. Des
échantillons analysés de sardines en conserves ont révélé la présence de
17 pesticides sur 32.
Les moules, comme les sardines, contiennent également beaucoup de PCB,
de plomb, de retardateurs de flamme et de cadmium.
La sole contient beaucoup de plomb, la morue beaucoup de cadmium, ce qui
est particulièrement dommage car, autrement, ces deux poissons auraient été
de bons choix car ils ne sont pas trop contaminés au mercure et aux PCB.
Plomb et cadmium se retrouvent aussi dans les coquillages et les calamars
qui, autrement, auraient été bons à manger !!
À noter enfin qu’on trouve énormément de pesticides et de retardateurs
dans le saumon d’élevage. Pour le saumon, choisissez le saumon sauvage d’Alaska,
qui est le moins pollué.
Alors
que faire ?
D’abord, éviter toute paranoïa.
Si la prise de conscience est nécessaire, il faut se garder de
tout catastrophisme, de tout pessimisme exagéré.
Oui, il est urgentissime d’arrêter de polluer nos océans. Chacun doit agir,
soutenir et s’engager dans des mouvements citoyens pour mettre fin à cette
folie irresponsable. Les femmes enceintes doivent éviter de manger du poisson
plus de deux fois par semaine (150 g par portion) ainsi que les enfants
de moins de trois ans, à cause des effets du mercure sur le cerveau du fœtus
et des petits.
Ils doivent toutefois veiller à manger une fois un poisson gras (pour les
oméga-3) et une fois un poisson maigre par semaine, en évitant les plus
pollués.
Voici la liste des poissons à ne pas manger plus d’une fois par semaine
(emportez la liste avec vous chez le poissonnier) :
Les
poissons hautement contaminés au mercure (pas plus de 150 g par semaine)
|
Lotte de mer (ou baudroie), loup de l’Atlantique, bonite, anguille et civelle, empereur, hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée, grenadier, flétan de l’Atlantique, cardine, mulet, brochet, palomète, capelan de Méditerranée, pailona commun, raies, grand sébaste, voilier de l’Atlantique, sabre argent et sabre noir, dorades, pageot, escolier noir ou stromaté, rouvet, escolier serpent, esturgeon, thon, espadon. |
Néanmoins,
vous ne tomberez pas raide mort en mangeant du poisson, même si vous aimez
beaucoup ça, même si vous en êtes un très gros mangeur !!
Les histoires d’horreur que l’on lit sur des empoisonnements au mercure,
au plomb ou aux dioxines sont liées à des accidents industriels ou écologiques,
pas à l’état normal des zones de pêche.
Concernant les PCB, comme vous l’avez compris, ils sont interdits depuis
trente ans. Comme ils étaient surtout utilisés dans les élevages, c’est leur
fort recul dans la viande, les œufs et le lait qui fait que les poissons,
par contraste, sont devenus notre première source alimentaire. Mais la tendance
est aujourd’hui stabilisée. Il n’y a pas à craindre une brutale et catastrophique
augmentation des contaminations aux PCB désormais.
Il est vrai qu’on redoute un « effet cocktail » : inoffensifs individuellement,
le fait d’avoir tous ces « faibles niveaux » de polluants simultanément pourrait
provoquer des problèmes de santé.
C’est une possibilité, plus exactement une théorie, qui n’est pas prouvée
à ce jour pour les produits que l’on trouve dans les poissons. Encore une
fois, cela justifie d’être vigilant, pas d’être paranoïaque.
Ensuite, il existe des produits naturels qui se lient naturellement au
mercure, et limitent fortement l’intoxication quand vous mangez du poisson :
la chlorella (une algue détoxifiante)
et le sélénium (un élément trace).
C’est vrai, et ça marche. Vous craindrez moins les effets du mercure si
vous prenez soin d’avaler avec votre repas de poisson quatre capsules de chlorella (en vente dans tous les magasins bio) et
quelques noix du Brésil (très riches en sélénium).
Pour le plomb, il est possible de faire une « chélation », c’est-à-dire
injecter un produit dans le sang qui se lie aux molécules de plomb puis est
éliminé par les urines. Ce produit, l’EDTA (acide
éthylène diamino-tétra-acétique), réduit de 40
à 50 % la quantité de plomb dans le sang.
Enfin, à partir du moment où vous évitez les plus gros poissons (espadon,
marlin, thon rouge, thon albacore), manger du poisson en toute sécurité
est, en réalité, une question de choix.
Il existe une liste conséquente de bons poissons qui sont encore peu contaminés.
Selon la grande étude Calipso réalisée dans quatre
zones de pêche représentatives des poissons qu’on trouve en France, tous les
gadidés (merlan, cabillaud, lieu jaune, lieu noir, tacaud) et leur cousin
le merlu, le saint-pierre, le grenadier, l’églefin, la julienne, l’anchois
sont parmi les plus sains, tant du point de vue des éléments traces que des
polluants organiques persistants (POP). La daurade est saine également, un
peu plus marquée toutefois par les polluants organiques.
Le bar et le saumon sont intermédiaires, mais mieux vaut éviter le maquereau
et les sardines. En revanche, le thon, l’espadon et, surtout, l’anguille sont à éviter.
Pour les autres produits de la mer, les coquillages en dehors de la moule
(coquille saint-jacques, bigorneaux, coques,
huîtres, pétoncles) sont d’une propreté acceptable. La coque est la plus saine
de toute sa catégorie. Les langoustines, crevettes et oursins sont sains.
Seiche et encornet sont également sans reproche.
Le bulot est rassurant, excepté un niveau un peu plus fort d’arsenic. Il
faut, en revanche, éviter le poulpe, le crabe et l’araignée de mer, très chargés
en métaux lourds et POP.
Cela nous laisse donc un vaste choix pour organiser de délicieux repas
qui feront du bien à nos papilles, à nos convives et à notre santé !
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Chers amis de la santé globale,
Ce médicament est certainement le prochain scandale sanitaire.
Depuis 2009, il est en vente libre. Des centaines de milliers de Français
en prennent quotidiennement. Les médecins le prescrivent à tour de bras.
Vous avez probablement déjà eu affaire à lui si vous souffrez de brûlures
d’estomac ou de régurgitations acides (reflux), ou si vous prenez régulièrement
des médicaments anti-inflammatoires.
Mais nous sommes tous concernés par cette affaire.
Car c’est un véritable cas d’école des dérives de la médecine moderne,
sous l’influence des puissantes industries pharmaceutiques. C’est l’exemple
type des produits chimiques nocifs prescrits sans modération alors
qu’il existe des approches naturelles plus efficaces.
Ce médicament, c’est
le groupe des « inhibiteurs de la pompe à protons » (IPP).
Le nom est un peu barbare, mais leur fonctionnement est très simple : ces
médicaments réduisent drastiquement l’acidité de l’estomac, en interférant
avec la protéine responsable de cette acidité (la « pompe à protons »).
La marque la plus connue est Inexium. Mais
il en existe d’autres : Nexium (esoméprazole), Lanzor,
Ogast, Ogastoro (lanzoprazole) ainsi que Mopral
et Zoltum (omeprazole).
En France, ces médicaments « pèsent » au moins 1,3 milliards d’euros de
chiffre d’affaires, dont 900 millions sont remboursés par la sécurité sociale.
Cela représente environ 60 millions de boîtes de médicaments vendues chaque
année !
Comme beaucoup de médicaments, ils peuvent être utiles dans des cas précis,
sur courte période – quelques semaines maximum.
Mais quand ils sont pris pendant des mois, voire des années, on se retrouve
avec une catastrophe sanitaire.
Car voici les principaux effets nocifs répertoriés :
· Les IPP augmentent d’au moins 44 % le risque d’Alzheimer et de démence [1]
On le sait grâce
à l’étude de chercheurs allemands qui ont suivi 73 000 personnes de plus de
75 ans pendant 7 ans. Ils ont constaté que ceux qui avaient pris des IPP pendant
plus de 4 mois avaient un risque de démence augmenté de 44 à 66 % !
Ces résultats effarants ont été publiés dans le prestigieux Journal
of the American Medical Association (JAMA) en février 2016.
· Les IPP augmentent le risque d’infarctus de 20 % [2]
Les chercheurs de
l’Université de Stanford ont épluché les dossiers
cliniques de 2,9 millions de patients, et les résultats font froid dans le
dos : à tout âge, les IPP augmentent de 16 à 21 % le risque de crise cardiaque.
La même étude a montré qu’ils augmentent aussi de 122 % le risque de
mourir d’une maladie cardiovasculaire.
· Les IPP augmentent le risque de maladie grave des reins de 20 à 50%
Cette fois, ce sont
plus de 10 000 personnes qui ont été suivies pendant 15 ans. Elles n’avaient
au départ aucun problème particulier aux reins. Mais à l’arrivée, celles qui
prenaient des IPP avaient été davantage touchées par une maladie grave des
reins.
Ces résultats, publiés dans le JAMA en 2016 [3], ont été confirmés
par une autre étude récente [4] qui a suivi 240 00 personnes pendant 17 ans.
Et cette étude a en plus trouvé que celles qui prenaient des IPP avaient
un risque de mourir prématurément augmenté de 76 % !
Cela fait beaucoup, non ?
Surtout que ces résultats s’ajoutent aux effets que l’on connaissait déjà :
un risque accru de fracture de la hanche [5], de pneumonie ou encore d’infection
par la bactérie Clostridium difficile.
Bien sûr, tout médicament
a potentiellement des effets secondaires. C’est toujours un risque qu’il
faut peser soigneusement par rapport aux bienfaits attendus.
Mais la situation actuelle est absurde à tous points de vue.
Car non seulement les effets secondaires graves de ces médicaments étaient
largement prévisibles, mais :
· Ces médicaments ne guérissent jamais le patient : ils soulagent le symptôme – la douleur – sans jamais s’attaquer à la racine du problème ;
· C’est même pire que ça : dans la majorité des cas, ils aggravent même le problème initial, ce qui piège le patient dans un cercle vicieux où il ne peut plus se passer de ses médicaments, qui pourtant lui font du tort ;
· Ceci, alors que pour lutter contre les brûlures d’estomac, il existe quantité de remèdes naturels, efficaces et sans le moindre effet secondaire.
Cela vous paraît fou ? C’est normal, personne n’explique jamais clairement aux patients ce que je vais vous révéler :
A première vue, le raisonnement
des labos se tient : l’acidité cause les brûlures d’estomac, donc il suffit
de supprimer cette acidité pour résoudre le problème.
Et sur ce point, les IPP sont efficaces : ils réduisent la sécrétion d’acidité
dans l’estomac de 90 à 95 %.
Ils sont si puissants qu’ils ont largement éclipsé les médicaments plus
anciens, comme les anti-H2, ou les simples pansements gastriques occasionnels
type Gaviscon.
Mais il y a un problème.
Les brûlures d’estomac ne sont presque jamais causées par un excès d’acidité
de l’estomac.
Car l’estomac est naturellement très acide - afin de bien digérer
les aliments. Et comme la nature fait bien les choses, les parois de l’estomac
sont protégées de cette acidité par une barrière efficace, la muqueuse gastrique.
Les brûlures d’estomac ne se produisent donc que dans des situations bien
particulières :
· Lorsque la muqueuse protectrice de votre estomac est endommagée : on parle de gastrite si elle est irritée, et d’ulcère en cas de lésion sérieuse ;
· Lorsque le liquide acide de l’estomac remonte et brûle les tissus de l’œsophage : c’est le reflux gastro-oesophagien qui touche près de 5 millions de Français ;
Dans les deux cas,
il faut bien comprendre que le problème ne vient pas d’un estomac « trop acide ».
Si la paroi de votre estomac est intacte, vous n’aurez jamais de gastrite,
même si vous mangez des aliments très acides.
Les véritables coupables des gastrites sont ailleurs. Le consensus
médical pointe la responsabilité des médicaments anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), type ibuprophène ou aspirine,
l’excès d’alcool, ainsi qu’une bactérie, Helicobacter
Pylori.
Pour le reflux gastro-oesophagien,
c’est encore plus évident : le problème n’est pas que l’estomac soit acide
– le problème est qu’une partie de ce liquide acide remonte là où il n’est
pas censé aller – dans l’œsophage.
Bien sûr, ce qui vous brûle, c’est bien l’acide au contact d’une
muqueuse irritée, ou au contact de l’œsophage.
C’est pourquoi les IPP sont si efficaces pour soulager la douleur. C’est
pourquoi, également, ils peuvent être utiles temporairement pour
permettre aux tissus endommagés de guérir.
Mais réduire l’acidité de votre estomac ne suffira jamais à résoudre durablement
votre problème de fond, que ce soit l’inflammation de la muqueuse ou le reflux
gastrique.
Pire : c’est tout simplement dangereux.
Car si notre estomac
est acide, ce n’est pas pour rien. C’est parce que cela a une fonction,
une utilité.
Donc si vous réduisez artificiellement cette acidité de façon prolongée,
cela doit forcément poser des problèmes, non ?
Cela devrait paraître évident… sauf aux apprentis-sorciers
de la médecine moderne.
Si l’estomac est acide, c’est d’abord parce que c’est indispensable
à la digestion.
L’acidité de l’estomac est nécessaire pour absorber correctement les vitamines
et minéraux des aliments. Si vous la contrecarrez, vous risquez fortement
d’être carencé en nutriments essentiels.
Par exemple, l’absorption de vitamine B12 est insuffisante lorsque l’estomac
manque d’acidité. Or une carence durable en vitamine B12 est très mauvaise
pour le cerveau… et est associée à une hausse du risque de démence et d’Alzheimer.
Faut-il vraiment s’étonner que l’étude du JAMA ait montré un lien
entre IPP et démence ?
En outre, les IPP réduisent l’absorption de la vitamine B9. Or on sait
qu’un manque de vitamines B12 et B9 augmentent le taux d’homocystéine, un des principaux marqueurs… des maladies
cardiaques !
Ne pouvait-on donc pas s’attendre à ce que les IPP les favorisent ?
Pareil pour le risque de fracture, augmenté car les IPP nuisent à la bonne
absorption du calcium, pareil pour la vitamine C, le fer, le zinc et le
magnésium, des nutriments impliqués dans des centaines de processus métaboliques
qui concourent à notre santé et notre longévité !
Et le pire, c’est que l’acidité de l’estomac ne sert pas « uniquement »
à digérer. Elle est aussi notre principal rempart contre les mauvaises bactéries.
La plupart des bactéries
ne peuvent pas survivre dans un milieu trop acide.
C’est pourquoi notre estomac est notre première ligne de défense : il empêche
les bactéries que nous avalons d’atteindre notre intestin – et il empêche
également les bactéries de notre intestin de remonter dans l’œsophage.
Si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous vous rendez donc plus
vulnérable aux infections. D’où les études ayant montré un lien entre IPP
et pneumonies ou Clostridium difficile.
Plus grave encore, une faible acidité peut provoquer une prolifération
bactérienne dans l’intestin.
Car si l’estomac n’est pas suffisamment acide, il laissera passer des aliments
non digérés dans l’intestin. Avec, à la clé, des ballonnements, des gaz
et surtout un risque de fermentation et de déséquilibre de la flore intestinale.
Or l’intestin – notre « deuxième cerveau » - est un organe absolument déterminant
pour rester en bonne santé.
Un simple déséquilibre de la flore intestinale et c’est la porte ouverte
à l’obésité, au diabète, aux maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn) et même à certains cancers.
Les chercheurs commencent même à faire le lien avec des maladies comme
l’autisme, Alzheimer ou la dépression !
Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur cet organe passionnant…
mais nous en savons suffisamment pour savoir qu’il faut se méfier des
médicaments qui l’endommagent.
Les IPP ne se contentent
pas d’avoir des effets indésirables ; ils sont en eux-mêmes un obstacle
à la résolution du problème qu’ils sont censés guérir.
D’abord pour des raisons psychologiques : comment remettre en cause son
hygiène de vie quand il existe à portée de main un médicament aussi efficace
pour éteindre le feu ?
En plus, ces médicaments sont addictifs. Une
fois que vous les avez essayés, il est très difficile de s’en passer, car
lorsque vous les arrêtez brutalement, les brûlures repartent de plus belle
– on appelle cela « l’effet rebond ».
Et c’est ainsi qu’un médicament prévu au départ pour être pris pendant
2 mois maximum est désormais avalé par des millions de personnes pendant
des années !
Plus problématique encore : loin de soigner votre problème de gastrite
ou de reflux, ils l’aggravent.
Pour les gastrites, c’est évident. On a vu qu’une des causes principales
des gastrites et des ulcères était la prolifération d’une bactérie, Helicobacter Pylori.
On a vu également que les bactéries n’aiment pas l’acide. Or Helicobacter Pylori
a beau être beaucoup plus résistante que ses « collègues », elle n’échappe
pas à la règle : si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous lui facilitez
la tâche !
Vous mesurez l’absurdité de la situation : des patients prennent des IPP
pour soulager leurs brûlures d’estomac… et aggravent du même coup leur risque
de souffrir de gastrites et d’ulcères !
C’est un cercle vicieux… et il n’est pas fini.
Car une des causes directes du reflux est le mauvais fonctionnement du
clapet qui sépare l’estomac de l’œsophage. En temps normal, ce clapet laisse
passer la nourriture qui descend dans l’estomac, et empêche le liquide gastrique
de remonter.
Mais il arrive que ce clapet se relâche. Cela se produit souvent lorsque
votre ventre est soumis à une pression importante. C’est pourquoi les
personnes en surpoids et les femmes enceintes sont davantage touchées par
le reflux.
Mais la pression abdominale augmente dans un autre cas : lorsqu’on souffre
de gaz et de ballonnements.
Or quelle est la cause première de ces désagréments qui aggravent le reflux
? Un déséquilibre de la flore intestinale… dont on a vu qu’il était amplifié
par les IPP !
Les IPP sont de vrais pompiers pyromanes : sous couvert d’éteindre le feu,
ils ne cessent de propager le brasier !
Et si vous avez le malheur de souffrir d’arthrose, ils
risquent de créer un feu de toutes pièces.
Car de plus en plus
de médecins prescrivent des IPP à toutes les personnes qui prennent
des anti-inflammatoires au long cours. Qu’elles aient des brûlures d’estomac
ou non !
La raison est simple : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme
l’aspirine ou l’ibuprophène attaquent la muqueuse
de l’estomac. Pris régulièrement pendant des années, ils provoquent des
gastrites, ulcères, voire des performations de l’estomac avec hémorragie.
L’objectif est donc d’éviter cette issue malheureuse.
Mais… ne serait-ce pas plutôt une raison d’éviter purement et simplement
les AINS – plutôt que de les associer avec un autre médicament dangereux ?
Car les médicaments anti-inflammatoires peuvent être évités. Non
seulement il existe dans la nature de puissants anti-inflammatoires naturels
sans effets secondaires… Mais des douleurs chroniques comme celles de l’arthrose
peuvent disparaître pour de bon avec la bonne stratégie alimentaire (je vous
montrerai tout cela dans une prochaine lettre).
Sauf que… les médecins ne sont pas formés à ces méthodes, qui ont de surcroît
le grand désavantage de ne rien rapporter aux laboratoires pharmaceutiques.
Résultat : si vous prenez des AINS, beaucoup de médecins vont vous prescrire
des IPP en prévention de l’agression que les anti-douleurs vont faire
subir à votre estomac !
Même la Haute Autorité de Santé s’est récemment inquiétée de cette dérive.
Selon elle, les IPP « préventifs » ne devraient concerner que les patients
les plus à risque – et non pas tous ceux qui prennent des AINS.
On aurait largement atteint le fond… si l’envol des prescriptions contraires
aux recommandations officielles ne touchait pas aussi les nourrissons.
C’est difficile
à croire, mais c’est ainsi : plus de 10 % des nourrissons prennent désormais
des médicaments anti-reflux [7].
Et parmi ces médicaments, les IPP font partie des plus prescrits.
Inutile de préciser qu’ils ont les mêmes effets indésirables que pour les
adultes – comme l’augmentation du risque de gastroentérites aiguës et de
pneumonies [8].
Chez l’adulte, les IPP ont au moins le mérite de soulager les douleurs.
Mais chez le nourrisson, ils n’ont pas plus d’effet qu’un simple placébo ! C’est ce qu’a montré sans équivoque une récente
synthèse incluant 5 études contrôlées chez des bébés [9].
Donner ces médicaments à des bébés est d’autant plus invraisemblable que
la plupart des reflux des nourrissons disparaissent spontanément. Et
des méthodes simples et sans dangers règlent le problème dans l’immense majorité
des cas [10] (je les mentionne en note si vous êtes concerné).
Evidemment, il n’y
a pas que du mauvais dans les IPP.
Ces médicaments sont utiles pour permettre à l’œsophage de cicatriser,
lorsque les régurgitations acides à répétition ont endommagé sa paroi.
Ils sont précieux, également, pour augmenter l’efficacité des traitements
antibiotiques contre Helicobacter
Pylori. Ce sont des traitements de courte
durée, là encore.
Par ailleurs, je ne dis surtout pas qu’il ne faut rien faire en cas de
reflux ou de gastrite.
Je dis simplement la chose suivante : vu les effets délétères des IPP,
ils ne devraient être prescrits qu’en dernier recours. En commençant
par les méthodes naturelles, que je vous détaillerai dans une prochaine lettre.
Mais la médecine moderne fait l’inverse. Elle commence par le médicament
dangereux.
Les autorités de santé ont accepté d’autoriser les IPP en vente libre,
comme s’il s’agissait de médicaments inoffensifs. Pourquoi ?
Et pourquoi les médecins font-ils donc du zèle : pourquoi prescrivent-ils
ces IPP en dehors des recommandations officielles – ce qu’ils font
dans plus de deux tiers des cas [11] ??
Pourquoi les donnent-ils pour de simples brûlures d’estomac ? Pourquoi
les pédiatres les donnent-ils à des nourrissons ?
Certes, les patients ne sont pas irréprochables : ils demandent le plus
souvent un remède qui les soulage rapidement et sans effort.
Mais les médecins devraient leur résister. Et toujours se rappeler le serment
d’Hippocrate :
« D’abord, ne pas nuire »
Voilà une valeur fondamentale, qui sera au cœur du programme Santé Corps
Esprit.
Bonne santé,
Xavier Bazin
Lettre aux personnes
qui accompagnent des malades d'Alzheimer
C'est vous qui
ne reconnaissez plus le malade
Le traumatisme
d'une vie où toutes les règles ont sauté
Que valent les
conseils diffusés un peu partout ?
Répondre aux
angoisses des personnes accompagnant un malade d'Alzheimer
Construire
une philosophie personnelle
Un moyen simple
d’éviter Alzheimer
Alzheimer n’a
rien à voir avec le vieillissement
Somnifères
et anxiolytiques : les affreux « benzodiazépines »
Médicaments
anticholinergiques (allergies asthme, etc.)
Médicaments
contre les brûlures d’estomac
Médicaments
anti-cholestérol (statines)
Non, je ne suis
pas « anti-médicaments »
A savoir si
vous êtes touché par Alzheimer
De graves effets
secondaires passés sous silence
Et on continue
tranquillement à les prescrire aux malades !
Des alternatives
naturelles largement préférables
La vitamine
qui ralentit (un peu) la maladie
L’épice multi-usage
pour les malades d’Alzheimer
Et tant de remèdes
naturels à explorer !
Alzheimer :
une idée folle pour en sortir
Intolérances
alimentaires : jamais lu dans les magazines féminins
Etes-vous intolérant…
au jus de légume ?
D’innombrables
maladies causées par les intolérances
Les clés pour
agir dès aujourd’hui
« Guérir stress
et dépression : j’ai d’abord cru à une escroquerie. Mais ensuite… »
Santé Corps
Esprit est une revue unique en son genre.
Chère lectrice, cher lecteur,
« Jean-Marc, je te jure, on n'est pas préparé à ça, personne ne peut se préparer à ça ! »
Ce sont les mots d'un vieil ami dont le père vient d’être diagnostiqué
malade d'Alzheimer. Il est pourtant comme moi dans la santé naturelle et avait
lu de nombreux livre sur Alzheimer.
Ça s'est fait d'un coup : il y a deux mois, au téléphone, son père lui
explique qu'il revient d'un voyage en Grèce avec un ami d'enfance, pourtant
disparu de longue date, et qu'il doit partir à l'usine alors qu'il était
retraité.
Sur le coup, mon ami n'a pas compris. « Il y a un problème », s'est-il dit, « quelque chose a disjoncté ».
Quand vous avez connu quelqu'un depuis des décennies, la transformation est impossible à croire au début.
On dit souvent
que les malades d'Alzheimer ne reconnaissent plus leur entourage.
Mais l'inverse est vrai aussi : vous non plus, vous ne reconnaissez
pas la personne malade d'Alzheimer.
Vous essayez d'avoir toujours la même logique qu'avant. Mais c'est une
logique que la personne malade ne peut plus entendre. Elle est entrée dans
un autre monde.
Vous imaginez qu'il
suffit d'aller plus lentement, de répéter, d'être patient… Mais non !
C'est pourquoi la maladie d'Alzheimer est si traumatisante pour l'entourage.
Vous vous retrouvez sous le même toit qu'un inconnu. Et il va falloir apprendre à vivre avec, sachant que vous ne pouvez plus compter sur l'échange, la raison, la parole, les promesses. Cette personne, physiquement présente, vit dans un monde mental séparé.
Le choc est tel que vous en venez à douter vous-même de ce que vous pensez. À certains moments, vous ne savez plus si c'est la personne qui a un problème, ou si c'est vous.
Elle peut décider de se lever en pleine nuit pour partir faire des courses ; ou au contraire chercher son pyjama pour se mettre au lit à onze heures du matin.
Mettre ses déchets
dans le frigo, cacher le trousseau de clés de la maison après avoir tout verrouillé,
décider d'un coup de partir vivre ailleurs et s’en aller sans la moindre
préparation, etc.
Peu importe ce que vous dites, ce que vous pensez, ce que vous faites ni
même qui vous êtes : ce n'est plus en fonction de cela que la personne
va réagir. Elle peut vous prendre pour son conjoint, son père, son frère,
votre frère… elle peut vous jouer des tours, vous faire des méchancetés, parfois
même vous frapper.
Si c'est votre père ou votre mère, la seule façon d'affronter (un peu plus) sereinement ce drame est de vous dire que vous devez vous en occuper comme il ou elle s'est occupé de vous bébé, sans se formaliser parce que vous faisiez des colères, des bêtises, et que vous réclamiez une attention constante.
L'énorme différence bien sûr est que, chez un enfant, on constate les progrès de jour en jour, on sait en général que ça ne peut aller que dans le bon sens.
D'innombrables livres, sites, organismes, associations, donnent des conseils aux personnes qui accompagnent les malades d'Alzheimer :
· Faites régulièrement des pauses, confiez le malade à quelqu'un pour ne pas craquer, partez régulièrement en vacances.
· Ne vous isolez pas, demandez de l'aide, rapprochez-vous d'un groupe de soutien.
· Ne vous créez pas de fausses joies quand le malade semble soudain se souvenir de quelque chose qu'il avait oublié : ces rémissions font partie du processus de progression de la maladie.
· Ne vous étonnez pas des changements profonds de caractère et de personnalité. C'est normal. Ne prenez pas pour vous les méchancetés que le malade dit ou fait.
· Si le malade a oublié qu'une personne de son entourage était décédée, inutile de le lui rappeler. Vous lui feriez de la peine et, de toutes façons, il aura à nouveau oublié un peu plus tard.
· Envisagez le placement en institution, vous en avez le droit, et cela peut-être plus sûr pour le malade, etc.
Tous ces conseils (et il y en a bien d'autres) sont utiles.
Il faut les connaître,
et les suivre quand on s'occupe d'une personne souffrant d'Alzheimer.
Leur limite est qu'ils ne répondent absolument pas aux angoisses véritables
des personnes qui ont un proche touché par Alzheimer.
Ces angoisses sont les suivantes :
· Si elle (ou il) m'oublie et oublie tout ce que nous avons vécu ensemble, que restera-t-il de notre relation ? Notre relation a-t-elle encore un sens ? Notre amitié/amour est-il mort ?
· Les gens qui me voient croient que je vis avec cette personne mais elle est devenue un inconnu que je ne reconnais plus et qui ne me reconnaît plus. Je suis donc seul, je souffre de solitude ; où trouver la chaleur, l'amour et l'amitié tout en restant fidèle à cette personne, pour ne pas la trahir ?
· Si une maladie peut transformer à ce point une personne et réduire à néant des décennies de relation, à quoi bon avoir vécu tout cela ensemble ? À quoi bon vivre tout court ? La vie a-t-elle le moindre sens ?
J'ai formulé ces
interrogations à ma manière. Il y a en a d'autres. L'essentiel est que la
maladie d'Alzheimer remet en cause les relations qui nous étaient les plus
précieuses (souvent un parent ou un conjoint) et semble nous priver du sens
de notre existence.
C'est la raison pour laquelle tant de personnes tombent en dépression alors
qu'elles s'occupent d'un malade d'Alzheimer. Ce n'est pas uniquement parce
qu'elles sont inquiètes et fatiguées par les soins continuels qu'elles doivent
prodiguer (même si c'est extrêmement dur physiquement et aussi moralement).
La cause de la dépression, c'est aussi et surtout parce que s'effondre
sous leurs yeux, apparemment dans le néant, la chose la plus précieuse de
leur vie, la chose qui leur était le plus nécessaire : la relation d'amour
ou d'amitié avec un être cher, remettant en cause toute leur vie et toutes
leurs raisons de vivre.
Alors, comment faire face ??
Le
seul moyen de ne pas chuter dans le précipice qui s'ouvre sous vos pieds,
c'est d'avoir une solide philosophie personnelle sur la vie, et si
possible avant d'être confronté au problème (cependant, si ce n'est
pas le cas, il n'est jamais trop tard pour bien faire).
Cette philosophie, pour être complète, doit inclure la possibilité de la
maladie d'Alzheimer.
Cela veut dire que lorsque vous considérez les personnes qui vous sont
chères, vous devez avoir de bonnes raisons de penser que vous ne perdrez
pas vos raisons de vivre ou de les aimer si elles développent la maladie
d'Alzheimer.
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Alzheimer est la maladie que ma mère redoute le plus.
Elle n’est pas la seule dans ce cas : j’ai souvent observé que cette terrible
maladie est le cauchemar numéro un des personnes qui vieillissent.
Passé 60 ans, dès que vous oubliez où vous avez mis vos clés, dès que le
nom de votre acteur préféré vous échappe, vous ne pouvez pas vous empêcher
de penser : « et si c’était Alzheimer » ?
Cette maladie est effrayante parce qu’elle est incurable. Mais aussi parce
qu’elle semble frapper au hasard.
On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre
de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier
pour que cela ne tombe pas sur vous.
Alors qu’on devrait plutôt vous expliquer comment vous en protéger.
Car la maladie d’Alzheimer
n’a rien d’une fatalité.
Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont
conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines
du monde moderne.
Lorsque le Dr Staffan Lindeberg
a étudié les habitants de l’île de Kitava en
Papouasie Nouvelle Guinée, il n’a observé aucun cas de démence sénile
chez les plus de 65 ans. [1]
Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer
est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie est liée à nos comportements.
Les recherches les plus en pointes montrent que la maladie d'Alzheimer
est liée à un état d’inflammation chronique de l’organisme, parfois silencieux
[2]… Or l’inflammation est presque toujours causée par un mode de vie qui
laisse à désirer.
Certes, il existe des merveilles de la nature qui luttent contre l’inflammation
et vous protègent d’Alzheimer : vitamine D, curcuma, oméga-3, myrtilles,
thé vert, cannelle, etc.
Mais ces « remèdes » ne suffiront pas si vous négligez votre alimentation
(trop de sucre, pas assez de végétaux), si vous ne bougez pas assez, si vous
souffrez de stress chronique ou si vous ne dormez pas suffisamment.
Pour se donner toutes les chances d’éviter Alzheimer, ce sont souvent des
habitudes entières de vie qu’il faut modifier !
Mais il existe aussi un geste très simple à réaliser. A lui seul, il permet
de réduire nettement votre risque de contracter la maladie.
Il s’agit d’éviter autant que possible de prendre des médicaments.
Car il n’y a plus de doute à présent : certains des médicaments les
plus courants causent la maladie d’Alzheimer.
Et cela commence
par les « benzodiazépines » censés lutter contre l’anxiété et l’insomnie.
A eux seuls, ces médicaments sont responsables d’au moins 16 000 à 32 000
nouveaux cas d’Alzheimer en France chaque année.
Cette estimation a été réalisée à partir des travaux d’une équipe de chercheurs
bordelais, publiés dans le prestigieux British Medical
Journal. [3]
Ce qu’ils ont montré est tout simplement effrayant : au bout de seulement
3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer augmente de 51
%.
Après 6 mois, il bondit à 80 %.
Il vous suffit donc d’avaler ce type de pilules pendant quelques mois seulement
pour voir votre risque de contracter Alzheimer être multiplié par deux !!
Et le pire est que ces médicaments sont hyper répandus : pas moins de 14
% des Français en prennent régulièrement.
Pire : passé 80 ans, près d’une femme sur deux se les voit prescrire par
son médecin ! [4]
Alors qu’il existe des solutions naturelles plus efficaces dans
la durée et sans le moindre effet secondaire contre l’anxiété et l’insomnie
! [5]
Il existe une autre grande
classe de médicaments qui cause Alzheimer : ce sont ceux qui ont un effet
« anticholinergiques ».
Le drame est qu’ils sont partout : en France, plus de 300 médicaments
sont anticholinergiques : on en trouve notamment
dans des antidépresseurs, somnifères et anxiolytiques, dans les antihistaminiques
en vente libre (contre l’asthme ou les rhinites allergiques) ou encore dans
les médicaments contenant de la warfarine (utilisés
contre les maladies cardiaques etc.).
Résultat un Français sur trois en consomme régulièrement !
Tout cela, alors que les laboratoires pharmaceutiques savent depuis longtemps
qu’ils sont dangereux pour le cerveau.
Car ces molécules « anticholinergiques » ont
pour effet d’empêcher l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur par
ailleurs essentiel pour… la mémoire et la santé du cerveau !
L’un des symptômes majeurs de la maladie d’Alzheimer est justement un déficit
en acétylcholine… et le principal médicament anti-Alzheimer qui existe (Aricept) a précisément pour objectif essentiel d’aider
l’acétylcholine à agir.
Personne ne peut donc prétendre être réellement surpris que les anticholinergiques puissent causer Alzheimer.
Et c’est aujourd’hui prouvé, grâce à une étude fracassante publiée en mars
2015 dans le JAMA Internal Medicine. Une équipe de chercheurs a suivi 3 434
participants de plus de 65 ans durant plus de 7 ans. [6]
Et le résultat a été clair, net et précis : plus les participants ont pris
des médicaments anticholinergiques, plus ils ont
développé des démences type Alzheimer :
· Au delà de 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer était augmenté de 19 % ;
· Et après 3 ans, le risque bondissait à + 54 % !
Mais n’attendez pas que
les autorités interdisent ces médicaments. A cause de la pression des laboratoires
pharmaceutiques, il faudra des années avant qu’ils ne soient interdits.
Par conséquent, voici ce que je vous invite à faire dès maintenant :
· Vérifiez que vous (ou vos proches) ne prenez pas l’un de ces médicaments (vous trouverez ici la liste des médicaments ayant un effet anticholinergique) ;
· Arrêtez-les immédiatement s’ils n’ont pas été prescrits par votre médecin ;
· S’ils vous ont été prescrits, demandez à votre médecin une alternative sans effet anticholinergique.
Une autre classe
de médicaments, dangereuse et pourtant extrêmement répandue, est celle des
anti-acides (les « inhibiteurs de la pompe à protons », IPP).
Des millions de Français les utilisent régulièrement contre les brûlures
d’estomac.
Il y a encore quelques années, la plupart des médecins disaient de ces
médicaments qu’ils étaient « bien tolérés et sans effet secondaire significatif ».
En réalité, on manquait simplement du recul minimal pour pouvoir les évaluer
sérieusement. Aujourd’hui, la vérité commence à apparaître… et elle n’est
pas belle à voir.
Coup sur coup, plusieurs études récentes ont montré leurs effets dévastateurs sur
le cœur (+ 21 % de risque de crise cardiaque [7]) et sur les reins (+ 20 à
50 % de risque de maladie rénale grave [8]).
Mais les résultats les plus effarants sont venus d’une étude publiée en
février 2016 dans le très reconnu Journal of the
American Medical Association
(JAMA). [9]
Elle a montré que la prise de ces médicaments au-delà de 3 mois augmentait
le risque de démence de type Alzheimer de 44 à 66 % !!
Alors même qu’il existe là encore des alternatives naturelles nettement
plus efficaces pour faire disparaître durablement les brûlures d’estomac !
[10]
S’agissant des médicaments
anti-cholestérol, leur responsabilité dans la maladie d’Alzheimer n’est pas
encore avérée. A ce jour, on ne dispose pas des mêmes preuves accablantes
que pour les médicaments cités précédemment.
Mais je suis convaincu que c’est une question de mois ou d’années : on
devrait bientôt voir arriver des études prouvant que les médicaments qui
font baisser le taux de cholestérol provoquent de sérieux problèmes cognitifs.
Car une chose est sûre: les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé
ont moins de risque de souffrir d’un déclin cognitif accéléré ou d’une
démence de type Alzheimer.
Et c’est tout sauf une coïncidence. Le cerveau ne représente que 2 % du
poids de l’organisme, mais renferme 25 % du cholestérol total ! C’est dire
si le cholestérol lui est indispensable.
Le cholestérol est un composant essentiel de la myéline, cette membrane
qui protège nos neurones… et que la maladie d’Alzheimer a justement la particularité
de détruire !
Voilà pourquoi il est plus qu’imprudent de vouloir abaisser artificiellement
son taux de cholestérol.
Si vous prenez ce type de médicaments, parlez-en en urgence avec votre
médecin. S’il se montre hésitant, offrez-lui le livre du Dr de Lorgeril, L’horrible vérité sur les médicaments
anti-cholestérol, il y a de bonnes chances qu’il vous propose de les
arrêter.
Attention, ne croyez
pas une seconde que je sois « anti-médicament ».
Je sais pertinemment que certains médicaments sauvent des millions de vies
(antibiotiques, molécules anti-caillots juste après un infarctus, etc.)
ou améliorent drastiquement la qualité de vie des patients (antidouleurs comme la morphine, etc.).
Mais il faut être réaliste.
Si vous avez un problème complexe et chronique (anxiété,
insomnie, maladie du cœur, brûlures d’estomac, asthme, allergie), il est
naïf d’imaginer qu’une simple pilule chimique pourrait vous en débarrasser.
Et il est encore plus naïf d’imaginer qu’elle pourrait être inoffensive.
Irène Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale du Médiator l’explique
bien :
« Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans risquer de perturber le reste de l'organisme, est une utopie. »
Voilà pourquoi il faut toujours préférer des solutions alternatives et
sans danger, à chaque fois que c’est possible.
Et le fait est, qu’en dehors des cas d’urgence, c’est presque toujours
possible.
Bonne santé,
Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Aujourd’hui je suis très en colère.
Comme vous le savez, Alzheimer est une des maladies les plus terribles
qui existent.
Lorsque vous êtes frappé, c’est l’intimité de votre propre vie qui commence
à vous échapper, ce sont vos relations humaines les plus précieuses qui s’évaporent
peu à peu.
Pour votre entourage, c’est souvent pire encore. Bien s’occuper d’un malade
d’Alzheimer est un travail de titan, heure par heure. Ce sont des efforts
inouïs pour un résultat cruel : voir la personne que l’on aime s’éloigner
de plus en plus, sans espoir de retour.
Alors ce n’est vraiment pas le moment de profiter de la vulnérabilité
des malades pour leur faire avaler des médicaments inefficaces et dangereux.
Et encore moins de leur cacher qu’il existe des alternatives naturelles
plus intéressantes !
C’est pourtant ce que fait l’industrie pharmaceutique… simplement pour
gagner un peu plus d’argent. Et c’est tout simplement révoltant.
Tout le monde est
d’accord pour le dire : les médicaments contre Alzheimer ont une efficacité
très faible.
La grande majorité des patients ne ressent pas la moindre amélioration.
Pour les autres, l’effet bénéfique est mineur et de courte durée.
Même la Haute Autorité de Santé l’a rappelé : les médicaments existants
ont des effets « au mieux modestes », dont l’intérêt est « cliniquement discutable ».
[1]
Bien sûr, ça serait toujours « ça de pris » s’ils étaient sans danger.
Avec une maladie comme Alzheimer, autant essayer quelque chose plutôt que
rien du tout.
Mais le problème est que les effets indésirables de ces médicaments sont
effarants !
D’abord, comme la notice le précise, ils causent de sérieux troubles digestifs.
Et quand on a 80 ans, les nausées, diarrhées et vomissements ne sont pas
seulement « un mauvais moment à passer » : ils peuvent tuer à petit feu.
De fait, ils conduisent près d’un tiers des malades à subir une perte
de poids sévère, selon les conclusions de chercheurs de l’Université de
Californie ! [2]
Mais ce n’est pas tout :
Dès 2009, une étude fracassante
a établi que les médicaments contre Alzheimer pouvaient causer de graves
problèmes cardiaques. [3]
Après avoir épluché les données de plus d’un million de patients, les chercheurs
de l’hôpital de l’Ontario, au Canada ont découvert que ceux qui prenaient
ces médicaments avaient deux fois plus de risque d’être hospitalisés pour
bradycardie (rythme cardiaque trop bas).
Pire : en avril 2015, une société de recherche privée, AdverseEvents a rendu public un rapport explosif
sur les effets secondaires des deux principaux médicaments prescrits contre
Alzheimer, Aricept et Exelon. [4]
Les statisticiens d’AdverseEvent ont
réalisé un travail minitieux à partir des bases
de données de la FDA (l’équivalent américain de l’Agence Européenne du Médicament).
Grâce à des outils d’analyse perfectionnés, ils ont décelé des phénomènes
particulièrement inquiétants.
Pour le médicament Exelon, AdverseEvent a relevé 1 200 décès
« inattendus », ainsi qu’un nombre de fractures supérieur à la normale
(75 fractures du col du fémur, notamment).
L’autre médicament majeur, Aricept,
a été associé à des cas de mort subite, de crises cardiaques et d’insuffisance
respiratoire.
Et comme si cela ne suffisait pas, le troisième médicament anti-Alzheimer
de la même catégorie, le Reminyl, vient
lui aussi d’être gravement mis en cause.
Cette fois, l’alerte est venue de l’Agence Française du Médicament (l’ANSM). En octobre 2015, elle a signalé de (rares) cas
de réactions cutanées mortelles chez des patients traités par ce médicament.
[5]
La simple prise de ce Reminyl peut
provoquer une réaction allergique extrêmement grave qui conduit votre peau…
à se décoller (c’est le « syndrome de Stevens-Johnson »).
Sans traitement, la mort s’ensuit rapidement, avec les douleurs que vous
imaginez.
Est-ce vraiment un risque à faire subir aux patients, quand on sait que
les effets de ces médicaments sont proches de zéro ??
Ne serait-il pas URGENT de les retirer immédiatement du marché ?
Bizarrement, ce n’est pas
l’avis de certains médecins. Et comme vous allez le voir, leur raisonnement
est proprement stupéfiant :
Interrogé par des journalistes suite à l’alerte sur le Reminyl, un certain Dr Christophe Trivalle a déclaré :
« Pour l'instant, ce sont les seuls traitements qui ont une efficacité sur la maladie d'Alzheimer. On est un peu coincé, on est un peu obligé de les utiliser et même si l'effet est modeste, c'est mieux que de ne pas les utiliser du tout. » [6]
Non, non et non cher docteur,
vous n’êtes obligé à RIEN DU TOUT. Non, ce n’est PAS MIEUX que de
ne pas les utiliser, c’est bien pire !
C’est dégrader la santé de vos patients, et parfois les tuer, pour un effet
minime dans le meilleur des cas !!
Un autre professionnel de santé, le Dr Madjid
Fodil, a osé un argument encore plus hallucinant
:
« Même si l'efficacité est discutée et que les effets indésirables peuvent être graves, il y a un meilleur suivi du patient quand on instaure un traitement. »
Instaurer un « traitement »
est très bien, en effet… Mais un traitement, ce n’est pas forcément des pilules
chimiques !!
Les trésors de la nutrition (nutrithérapie), des plantes (phyto-aromathérapie)
ou de l’émotionnel (corps-esprit), ce sont aussi
des traitements !
Et dans le cas d’Alzheimer, ils sont largement préférables aux médicaments
toxiques.
Attention, je préfère vous
prévenir tout de suite que les alternatives naturelles n’ont rien de
miraculeux. Leurs effets sont modestes.
Mais il est clair néanmoins qu’elles sont préférables aux médicaments que
l’on prescrit aujourd’hui aux malades !
Prenez le cas de cette plante chinoise, l’huperzine
A (Huperzia serrata), qui fait l’objet depuis quelques années
de recherches scientifiques intensives en Chine.
Aujourd’hui, la conclusion des scientifiques chinois est formelle : l’Huperzine A permet une meilleure autonomie des malades
d’Alzheimer et améliore leur mémoire [7], avec moins d’effets secondaires
que les médicaments actuels.
Une autre alternative intéressante est le ginkgo biloba.
On sait depuis des années que cet arbre extraordinaire a la capacité de booster la mémoire (c’est d’ailleurs
l’un des remèdes naturels le plus utilisé en Allemagne).
Aujourd’hui, il est prouvé scientifiquement que le ginkgo est au moins
aussi efficace contre Alzheimer que le médicament le plus prescrit, Aricept. [8]
Avec cette grosse différence que le gingko
n’a pas le moindre effet toxique connu (il faut simplement faire attention
en cas de problème de coagulation, car le ginkgo a pour effet de fluidifier
le sang).
Ne serait-il donc pas préférable de prescrire cette plante inoffensive
plutôt que le médicament dangereux ?
Et que dire de la vitamine E, qui fait mieux que le médicament « Mémantine » ?
La « Mémantine » est le quatrième et dernier médicament
anti-Alzheimer actuellement sur le marché.
Malheureusement, on connaît mal ses effets indésirables et de mauvaises
surprises sont à prévoir.
Surtout, il est avéré qu’il est beaucoup plus intéressant, dans la majorité
des cas, de prescrire… de la vitamine E naturelle.
Dans une étude de 561 patients atteints d’une forme modérée d’Alzheimer
[9], le groupe qui a reçu la Mémantine
n’a connu aucune amélioration.
Alors que le groupe qui a reçu 2 000 unités par jour de vitamine E (alpha-tocopherol), lui, a bénéficié d’un ralentissement
de la maladie de 20 %.
C’est un gain modeste mais pas négligeable pour les malades : cela représente
environ 6 mois supplémentaire d’autonomie, sur une période de deux ans et
demi.
La vitamine E est d’autant plus recommandable que ses (légers) bienfaits
contre Alzheimer ont été prouvés par de nombreuses études. [10]
Mais beaucoup de médecins préfèrent prescrire la Mémantine,
même dans les cas où son inefficacité est flagrante.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont influencés par l’industrie pharmaceutique,
qui ne gagne pas le moindre euro sur les remèdes que l’on trouve dans
la nature, sans chimie.
C’est le cas des vitamines… mais aussi des épices comme le safran, dont
les effets étonnants contre Alzheimer sont encore ignorés de la plupart des
neurologues !
Pourtant, les recherches
sur cette épice traditionnelle sont en pleine ébullition.
Dès 2010, un essai clinique a prouvé que le safran améliorait les capacités
cognitives et l’autonomie de malades touchés par Alzheimer, avec très
peu d’effets secondaires. [11]
Plus intéressant encore : un autre essai clinique a prouvé que le safran
fait au moins aussi bien que le médicament Mémantine
[12] sur les formes avancées d’Alzheimer.
Pourquoi préférer prescrire aux malades le médicament chimique plutôt que
l’épice naturelle ?
Surtout que le safran a un autre bénéfice inattendu : il vous redonne le
moral ! Dans des essais cliniques contrôlés, le safran a fait mieux
que l’Imipramine [13] et le Prozac
[14], deux anti-dépresseurs de référence.
Or il n’est pas rare que les malades d’Alzheimer souffrent également de
dépression.
Dans ce cas, on leur prescrit généralement des anti-dépresseurs, des médicaments
qui viennent s’ajouter aux autres (Aricept,
Mémantine, etc.), avec tous les risques
d’interactions dangereuses que vous pouvez imaginer…
Le safran paraît donc être un remède de premier choix : naturel, légèrement
efficace contre Alzheimer ET les dépressions associées !
Mais comme il ne rapporte rien aux labos pharmaceutiques, il risque de
continuer à être totalement ignoré du grand public !
Et ce n’est pas le seul, malheureusement.
Car il existe encore beaucoup
d’autres méthodes naturelles porteuses d’espoir pour les malades d’Alzheimer.
Dans cette lettre, je n’ai parlé que de celles dont l’efficacité avait
été testée scientifiquement, contre les médicaments existants, pour
vous montrer à quel point il est scandaleux de continuer à autoriser la prescription
de ces médicaments dangereux.
Mais si vous avez Alzheimer, il y a bien d’autres stratégies à essayer.
Je ne peux pas entrer ici dans le détail (j’y reviendrai), mais voici déjà
quelques conseils de base qui ont fait leurs preuves [15] :
· Pour ralentir la progression de la maladie, soignez votre alimentation : réduisez les sucres au maximum, évitez totalement les produits industriels, privilégiez l’huile d’olive et les aliments riches en omégas-3 ;
· Essayez de supprimer le gluten et la caséine, ce sont des aliments pro-inflammatoires qui peuvent accélérer la maladie ;
· Si vous aimez le café ou le thé vert, ne vous en privez surtout pas ; même chose pour le vin rouge, riche en resvératrol (un verre à chaque repas) ;
· Gorgez-vous de myrtilles (bio), ces puissants antioxydants dont les effets positifs sur les démences séniles viennent d’être prouvés scientifiquement ;
· Essayez deux épices, une anti-inflammatoire (curcumine) et l’autre anti-diabète (cannelle de Ceylan) dont les effets sur Alzheimer sont plus que prometteurs ;
· Assurez-vous que vous n’avez pas la moindre carence en vitamines B, D, E, en zinc et en magnésium ;
· Faites au moins 30 minutes d’activité physique par jour ;
· Evitez à tout prix les médicaments qui causent Alzheimer type anti-acides, anticholinergiques, statines et benzodiazépines ; [16]
· Soignez votre stress et votre sommeil (c’est le moment ou jamais de vous mettre au yoga !).
Au total, retenez que l’industrie pharmaceutique n’a malheureusement rien
de bon à vous apporter si vous avez Alzheimer.
Et ne laissez jamais votre médecin vous dire qu’il est « obligé » de vous
donner des pilules inefficaces et toxiques !
Bonne santé,
Xavier Bazin
Chère lectrice, cher lecteur,
Un vieil homme marchait devant moi dans la rue, appuyé sur le bras d’une
femme plus jeune que lui.
Visiblement son assistante de vie.
Il peinait, la tête baissée vers le sol, faisant de petits pas difficiles.
Lorsque je suis arrivé à sa hauteur, j’ai vu ses yeux qui ne regardaient
rien, comme s’il était absent, ailleurs.
Au pays des gens sans mémoire, celui de la maladie d’Alzheimer…
Quelques mètres encore, et il est arrivé à hauteur d’une boulangerie, d’où
sortait une odeur délicieuse et parfumée de pain chaud.
Et là, quelque chose de stupéfiant s’est produit.
Son œil brusquement
s’est rallumé, comme si quelqu’un à l’intérieur de lui avait repris les
commandes de son corps. Son pas n’était pas plus rapide, certes, mais c’était
comme s’il savait maintenant ce qu’il faisait, où il allait, peut-être
même qui il était…
L’explication ? Vous allez la découvrir dans le dossier consacré à une
fascinante thérapie contre Alzheimer, publié dans ce numéro
de Santé Corps Esprit.
Attention ! Je préfère vous prévenir qu’il faut une grande ouverture
d’esprit pour accepter l’idée même de cette technique de soin.
Surtout qu’il n’existe pas à ce jour de traitement permettant de guérir
la maladie d’Alzheimer. Les médicaments (à l’action acéthylcholinomimétique
ou anticholinestérasique) réduisent un peu
les symptômes. Mais d’après la Haute Autorité de Santé, leur action est
au mieux « modeste » (Rapport HAS, 2011). Et les effets secondaires sont
redoutables.
Alors utiliser des huiles essentielles – car c’est cela
dont il s’agit - cela paraît complètement fou !!!!
Et pourtant…
La science a découvert
que les odeurs familières stimulent des zones cérébrales spécifiques dont
l’hippocampe (associée à l’apprentissage) et réveillent des souvenirs anciens
depuis l’enfance.
C’est la raison pour laquelle les huiles essentielles prennent tout leur
intérêt : elles agissent notamment via l’acétylcholine, un neuromédiateur
qui intervient dans les fonctions olfactives.
Des hôpitaux, dont l’assistance publique de Paris, testent en ce moment
même l’impact des huiles essentielles sur les troubles du comportement
et du sommeil chez des malades d’Alzheimer.
Au CHU de Nice, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR)
mesure l’impact des huiles essentielles dans l’amélioration du comportement,
de la motricité et de la fonction cognitive de patients malades ou à risque.
Les résultats, vous allez voir, sont très encourageants.
Les travaux de recherche de l’Université de Northumbria
(Newcastle, Angleterre) ont ainsi démontré que
l’huile essentielle de Romarin à 1-8 cinéole
favorisait grandement les fonctions cognitives.
Mais nous vous révélons également le fabuleux potentiel sur la mémoire
de plusieurs autres constituants :
· Les citrals, à l’action anticholinestérasique, anti-inflammatoire et anti-oxydante (on les trouve dans l’huile essentielle de lemon-grass, ou de litsée-citronée)
· L’angélate d’isobutyle est utile contre la forte anxiété, les crises d’angoisse et les troubles du sommeil (vous la trouvez dans l’HE de camomille romaine)
· Le d-limonène, particulièrement anxiolitique (dans l’He de pamplemoussier ou de mandarinier)
· etc.
Bien sûr, tous les
détails et les posologies figurent dans cette édition de Santé
Corps Esprit.
Je ne peux pas ici vous livrer l’intégralité du formidable travail du Dr
Fabienne Millet, mais sachez qu’un protocole à base d’huiles testé au Japon
a démontré un impact impressionnant sur la concentration, la mémoire
et l’amélioration du moral.
Vous trouverez le détail du mode d’utilisation de chaque huile essentielle
afin de renforcer son efficacité sur les capacités cognitives.
Et vous comprendrez pourquoi ce projet si « fou » en apparence mérite vraiment
qu’on y prête une attention très sérieuse.
Exceptionnellement, je vous propose de recevoir gratuitement
ce numéro sur les huiles essentielles qui n'est normalement plus accessible.
Dès confirmation de votre abonnement à la revue, vous le recevrez en version
électronique dans votre boîte de messagerie.
Ce n’est pas le seul sujet d’avant-garde que vous trouverez dans ce numéro
de Santé Corps Esprit, qui vous ouvre une fois encore
sa ligne directe avec les médecins et thérapeutes les plus
en pointe de la médecine naturelle. Des informations littéralement introuvables
ailleurs :
Les intolérances
alimentaires, c’est LE sujet du moment.
Gluten, fructose, lactose, etc. sont les « coupables réguliers » des magazines
et des émissions de télévision, qui mettent toutes les mêmes notions dans
le même panier : intolérance, allergies, hypersensibilité intestinale. Ambiance
« les trois font la paire et envoyez une page de pub… »
Le problème est que certains médecins font exactement la même chose. Laissant
leurs patients à leurs ballonnements, leurs maux de ventre et autres problèmes
de digestion.
Mais vous allez voir dans le dossier extrêmement complet que leur consacre
le Dr Eric Ménat dans Santé Corps Esprit
que des symptômes très différents caractérisent les vraies intolérances,
les allergies et l’hypersensibilité.
Mais je vous vois d’ici me dire :
« Oh, non pitié, pas un long cours de médecine !!! »
Rassurez-vous ! Le Dr Ménat, spécialiste en
nutrition, a pris soin de rédiger un dossier facile à lire, qui est à ma
connaissance le meilleur guide jamais publié pour comprendre qu’il ne faut
pas s’arrêter à une « simple question » d’alimentation.
Bien sûr, il vous explique comment distinguer les allergies des intolérances,
et surtout savoir ce qu’il en est pour vous (Un tableau de synthèse
vous permettra de vous y retrouver très facilement).
Mais surtout, vous allez comprendre que lorsqu’il s’agit de prendre soin
de ses intestins, il n’est pas seulement question de régler des problèmes
de ballonnements, de selles difficiles ou de gaz malodorants.
Vous allez pénétrer au cœur d’une fabuleuse mécanique où se jouent des
questions fondamentales pour notre santé. Là où un déséquilibre même mineur
peut entraîner :
· des problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné etc.),
· des problèmes respiratoires,
· des douleurs articulaires,
· certaines maladies auto-immunes,
· fatigue chronique et fibromyalgie,
· etc.
Le Dr Ménat nous livre ses étonnants secrets pour ré-équilibrer la muqueuse et la flore intestinale, fragilisées par les agressions extérieures :
· Prise de probiotiques et prébiotiques bien sûr (avec certaines substances à éviter si vous avez l’intestin fragile)
· Prise de chlorophylle magnésienne, pour agir sur le confort intestinal (absorption des gaz). Attention à certaines contre-indications bien particulières.
· Prise de glutamine (2 à 4 g par jour permet d’aider à la réparation de la muqueuse intestinale)
· Etc.
Mais le plus essentiel est
de voir à quel point l’équilibre l’intestin réclame une approche de soin globale.
Avec l’alimentation bien sûr, la phytothérapie (la boswellia, la réglisse, la guimauve agissent directement
sur la muqueuse), les compléments alimentaires, l’aromathérapie (HE d’origan
contre la dysbiose) et d’autres techniques, parfois
surprenantes, pour retrouver le chemin du bien-être.
Alzheimer : le secret
pour protéger son cerveau
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Le plus cruel, avec Alzheimer, c’est le fatalisme et l’impuissance
que l’on vous oblige à ressentir :
· On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier pour que cela ne tombe pas sur vous ;
· Quand on vous diagnostique cette terrible maladie, on vous explique qu’elle est incurable. Vous sortez de l’hôpital en pensant que votre vie ne sera plus qu’une lente descente aux enfers ;
· Et le seul traitement qu’on vous propose sont des médicaments à l’efficacité douteuse et aux effets secondaires effrayants.
Et pourtant, la
maladie d’Alzheimer n’a rien d’une fatalité.
Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont
conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines
du monde moderne. [1]
Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer
est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie peut être évitée.
Mieux : même lorsque la maladie vous tombe dessus, vous avez en
réalité d’excellentes raisons de conserver l’espoir… et
à continuer à vous battre.
Pourquoi ? Parce que les traitements naturels progressent à toute
vitesse :
· Un protocole complet, révélé en 2014, a permis pour la première fois d’inverser la maladie d’Alzheimer [2] chez une dizaine de patients. Il faudra encore des années avant que cette thérapie soit réellement accessible aux malades, mais elle prouve qu’il ne faut jamais baisser les bras ;
· De nombreux malades, comme le mari du Dr Mary Newport ont obtenu de formidables résultats grâce à… de l’huile de coco. Ce régime très particulier, dit « régime cétogène », suscite grands espoirs chez les chercheurs ;
· Beaucoup plus proche de nous : des expérimentations sont réalisées en ce moment même dans plusieurs hôpitaux pour évaluer le pouvoir anti-Alzheimer… des huiles essentielles !
Et figurez-vous
que ce dernier traitement, à base d’huiles essentielles, est immédiatement
accessible.
A mon avis, TOUS les malades, sans exception devraient
en profiter sans attendre.
Pas seulement parce que les huiles essentielles sont si simples
et agréables à utiliser, mais aussi parce que leur effet est franchement
prometteur !
La science a découvert
que les odeurs familières stimulent des zones cérébrales spécifiques dont
l’hippocampe (associée à l’apprentissage) et réveillent des souvenirs anciens
depuis l’enfance.
C’est la raison pour laquelle les huiles essentielles prennent tout leur
intérêt : elles agissent notamment via l’acétylcholine, un neuromédiateur
qui intervient dans les fonctions olfactives.
Au CHU de Nice, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR)
mesure l’impact des huiles essentielles dans l’amélioration du comportement,
de la motricité et de la fonction cognitive de patients malades ou à risque.
Des travaux de recherche de l’Université de Northumbria
(Newcastle, Angleterre) ont démontré que l’huile essentielle de Romarin
à 1-8 cinéole favorisait grandement
les fonctions cognitives.
Un protocole à base d’huiles testé au Japon a démontré un impact impressionnant
sur la concentration, la mémoire et l’amélioration du moral.
Au total, nous en savons suffisamment pour faire bénéficier tous
les malades de cette fascinante thérapie.
Et c’est désormais possible grâce au dossier complet réaliser par le Dr
Fabienne Millet dans cette édition spéciale de la revue Santé
Corps Esprit.
Elle vous révèle notamment le fabuleux potentiel sur la mémoire de plusieurs
constituants des huiles essentielles :
· Les citrals, à l’action anticholinestérasique, anti-inflammatoire et anti-oxydante (on les trouve dans l’huile essentielle de lemon-grass, ou de litsée-citronée) ;
· L’angélate d’isobutyle est utile contre la forte anxiété, les crises d’angoisse et les troubles du sommeil (vous la trouvez dans l’HE de camomille romaine) ;
· Le d-limonène, particulièrement anxiolitique (dans l’He de pamplemoussier ou de mandarinier)
· etc.
Et bien sûr, le
Dr Millet vous donne en détail le mode d’utilisation de chaque huile essentielle
afin de renforcer son efficacité sur les capacités cognitives.
Ce n’est pas le seul sujet d’avant-garde que vous trouverez dans ce numéro
spécial de Santé Corps Esprit, qui vous ouvre une
fois encore sa ligne directe avec les médecins et thérapeutes
les plus en pointe de la médecine naturelle. Des informations littéralement
introuvables ailleurs :
Les intolérances alimentaires,
c’est LE sujet du moment.
Gluten et lactose sont les « coupables » les plus fréquents… et on vous
en parle désormais dans tous les magazines féminins.
Mais ce qu’on ne dit pas assez, c’est que d’autres aliments en
apparence « inoffensifs » peuvent eux aussi causer de graves douleurs.
Prenez le cas de Kristel, une journaliste de
31 ans [3]. Victime très jeune d’un cancer lymphatique, elle avait une alimentation
irréprochable.
Et pourtant, elle était constamment victime de pénibles ballonnements et
de vives douleurs abdominales après les repas.
Finalement, elle a recherché ses intolérances alimentaires. Et une surprise
l’attendait :
Elle n’était intolérante ni au lait, ni au gluten, ni aux œufs… mais à
d’autres aliments, dont le gingembre, un ingrédient qu’elle mettait dans
son jus de légume quotidien !
Pour elle aussi, la découverte de cette intolérance alimentaire a été une
libération :
« Aujourd’hui, je bois exactement la même quantité de jus, chaque matin, mais sans gingembre, et c’est mon ventre qui ne bronche plus »
Et ce n’est pas
un témoignage anecdotique.
Comme vous le révèle le Dr Eric Ménat dans
un dossier exceptionnel, diagnostiquer une intolérance alimentaire peut être
salvateur !
Ecoutez plutôt l’expérience stupéfiante de ce médecin qui a suivi des centaines de patients victimes d’intolérances :
« J’ai observé des
améliorations spectaculaires, dans de nombreuses maladies allant de la migraine
à l’autisme en passant par des maladies auto-immunes comme la spondylarthrite
ankylosante.
Plusieurs de mes patients ayant eu un diagnostic formel de spondylarthrite
par des rhumatologues ont été totalement guéris cliniquement grâce à un
bilan et une observance rigoureuse des exclusions alimentaires. On obtient
également des améliorations très significatives dans les fibromyalgies.
Evidemment, les intolérances alimentaires ne sont pas la seule et unique
cause de ces maladies complexes. J’ai l’habitude de dire qu’elles peuvent
représenter 30 à 80% des causes. Quand c’est 80%, on peut obtenir des résultats
rapides et durables. »
De fait, les intolérances alimentaires peuvent être impliquées dans un nombre impressionnant de problèmes de santé :
· Les maladies de peau (eczéma, psoriasis, acné …) ;
· Les maladies respiratoires : infections ORL à répétition, fragilité bronchique, asthme ;
· Les troubles digestifs – la constipation depuis toujours ;
· Les migraines ;
· Les douleurs rhumatismales (en dehors de l’arthrose pure), les tendinites et les périarthrites ;
· Les maladies auto-immunes (Polyarthrites, recto-colites, lupus, thyroïdites …) ;
· Certaines maladies neuro-immunitaires (SEP, Parkinson, autisme …) ;
· La fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique
· Et au final, de nombreuses maladies chroniques.
Mais encore faut-il savoir que l’on est touché soi-même par une intolérance !
Dans son dossier
complet, le Dr Ménat vous explique quelles sont
les méthodes les plus fiables pour détecter une intolérance alimentaire.
Et parce qu’il ne suffit pas d’exclure les aliments pour aller mieux, il
vous livre ses étonnants secrets pour ré-équilibrer
la muqueuse et la flore intestinale, fragilisées par les agressions
extérieures :
· Prise de probiotiques et prébiotiques bien sûr (avec certaines substances à éviter si vous avez l’intestin fragile)
· Prise de chlorophylle magnésienne, pour agir sur le confort intestinal (absorption des gaz). Attention à certaines contre-indications bien particulières.
· Prise de glutamine (2 à 4 g par jour permet d’aider à la réparation de la muqueuse intestinale)
· Etc.
Vous verrez, l’essentiel
est d’assurer l’équilibre de votre l’intestin par une approche de soin
globale.
Avec l’alimentation bien sûr, la phytothérapie (la boswellia, la réglisse,
la guimauve agissent directement sur la muqueuse), les compléments
alimentaires, l’aromathérapie (HE d’origan contre la dysbiose) et d’autres techniques, parfois surprenantes,
pour retrouver le chemin de la santé.
A lire aussi dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit, un
éclairage fascinant sur les capacités d’auto-guérison
qui résident au plus profond de nous. Si on ose aller les chercher
:
« Le cerveau est la
plus incroyable pharmacie naturelle de notre corps » explique le Dr Patrick
Lemoine.
Mais encore faut-il savoir comment l’utiliser !
Personne n’est mieux placé que le Dr Lemoine pour vous l’expliquer : après
30 ans de consultations, il est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 14
médecins au sein de la Clinique Lyon Lumière, qui est l’établissement
français le plus en pointe sur les remèdes « corps-esprit
».
Ce qu’il nous rapporte de son expérience d’une technique appelée l’EMDR (Eyes
Movments Desensitization
and Reprocessing)
pour soigner le stress, l’anxiété ou encore la dépression, ne peut pas
vous laisser indifférent.
Le traitement, vous allez voir, est franchement spectaculaire mais pour
les patients c’est une libération qui est parfois inespérée.
Au début, vous réagirez peut-être comme le Dr Lemoine lui-même. « L’efficacité
de cette technique est si étonnante que j’ai d’abord cru à une escroquerie
» dit-il…
Mais vous avez compris, le mot important dans cette phrase est « d’abord
». Car ce qu’il a découvert ensuite sur l’EMDR est vraiment bluffant…
Egalement dans ce numéro spécial de Santé Corps Esprit :
· La méditation à laquelle personne ne pense : le Dr. Jacobson a développé une étonnante technique de relaxation, très efficace pour les gens qui ont du mal à rester en place. En suivant sa méthode précise, vous pourrez bientôt vous retrouver en pleine méditation alors que vous épluchez les carottes ou que vous faites la poussière sur vos meubles !! N’oubliez pas de vous munir d’un petit outil indispensable (vous l’avez déjà probablement chez vous).
· Sclérose en plaques : passée du fauteuil roulant…à la randonnée sportive !
A 23 ans, Emilie connaît les premiers symptômes de la sclérose en plaques. Un voile flou dans les yeux, puis une main qui ne répond plus correctement, une jambe qui devient folle. Sa perspective alors : le fauteuil roulant. Aujourd’hui elle nous parle alors qu’elle revient d’une grande randonnée de quatre jours dans le parc du Morvan. Un miracle ? Non…Une enquête minutieuse sur la maladie. Et des découvertes…saisissantes !
· Curieuse épidémie : depuis des années, on voit se multiplier les personnes qui marchent en ville, équipés de bâtons. Une nouvelle maladie ? Au contraire…Ces personnes pratiquent un sport qui offre beaucoup plus de bienfaits que la simple randonnée : la marche nordique.
Tout le monde croit la connaître, cette marche. Mais nous vous révélons les 8 secrets de son efficacité incroyable : réduction du risque de maladies cardio-vasculaires, meilleure gestion du poids, amélioration des troubles du sommeil, de la dépression…Et ce n’est pas tout. Dans les 32 pages de ce numéro, vous découvrirez également :
· Le nouveau super fruit qui vous protège de la démence et du déclin cérébral ;
· Hypothyroïdie : le mix d’oligo-éléments qui fait la différence ;
· Les trois aliments à bannir pour repousser les maladies chroniques ;
· La baie délicieuse qui réduit la taille des tumeurs cancéreuses ;
· Une cause de décès qui embarrasse beaucoup les autorités sanitaires,
· La vitamine qu’il ne faut surtout pas avaler sous sa forme synthétique (non naturelle) ;
· Hypertension, maladie cardiaque ? Essayez vite cette gymnastique ancestrale chinoise (prouvé scientifiquement)
· L’épice antidabétique qui aide accélère la sensation de satiété ;
Je vous rappelle que Santé Corps Esprit est vraiment une revue sans équivalent :
· Elle est entièrement rédigée par des médecins et thérapeutes, choisis pour leurs compétences inestimables ET leur capacité à transmettre leurs conseils sans jargon, de façon simple, pratique et toujours passionnante…
· Elle intègre la puissance thérapeutique des méthodes corps-esprit. C’est pour cela qu’elle donne une place à part à la médecine chinoise, qui a compris depuis 2 500 ans l’importance capitale pour guérir des trois piliers de santé : la diététique (nutrition), la pharmacopée (plantes) et la maîtrise de nos émotions (esprit).
· Elle vous garantit de ne pas manquer la dernière découverte qui peut sauver votre vie : les flavonoïdes du pamplemousse rajeunissent à vos artères et peuvent vous éviter l’accident cardiaque ; l’ibuprophène finit par provoquer des lésions de l’intestin et des maladies auto-immunes ; une poignée de noix chaque jour réduit de 81 % votre risque de contracter le cancer du côlon, etc.
Chère amie, cher
ami,
Le cancer du sein n’a jamais été aussi ravageur : en 2016, on a diagnostiqué
53 000 nouveaux cas de cancers du sein et 12 000 femmes en sont décédées…
C’est un véritable drame, qui fait des ravages tellement de familles. Vous
ne serez pas étonné si je vous dis que c’est cancer le plus répandu chez la
gente féminine : 1 femme sur 8 est victime d’un cancer du sein, et le nombre
de cas ne cesse d’augmenter.
Bien sûr, il peut se manifester dès 35 ans, mais c’est vraiment à partir
de 50-55 ans qu’il devient le plus fréquent.
Malheureusement, la plupart du temps, il n’est décelable qu’à la septième
année de son évolution. Durant toutes ces années, il reste ignoré, et ne se
traduit par aucun trouble, ni signe clinique.
Impossible alors de le traiter.
Et quand il est décelé, le cancer a déjà évolué. C’est un temps précieux
qui est perdu quand on sait que, plus le cancer est attaqué précocement, plus
grandes sont les chances de le détruire et plus cette destruction sera facile !
Quelques anomalies peuvent cependant nous alerter.
Il est très important que vous restiez attentif à votre corps et n’hésitiez pas à vous examiner.
· Si vous observez l’apparition d’une fossette, une tuméfaction, une anomalie de surface (ride, peau d’orange), une ulcération, un nodule, ou encore une anomalie du mamelon (rétraction, surélévation, érosion) … toutes ces choses peuvent révéler un cancer.
· D’autres anomalies peuvent vous alerter : si à la palpation du sein, vous observez un écoulement mammaire et des ganglions sous le bras, il peut s’agir d’une tumeur.
S’il est détecté
suffisamment tôt et traité avec les nouvelles techniques, ce cancer se guérit.
C’est pourquoi de nombreuses campagnes de dépistage incitent les femmes
à pratiquer l’autopalpation du sein.
Malgré tout, cet examen ne permet pas toujours de déceler les lésions précancéreuses
du sein car elles débutent souvent dans la muqueuse des canaux galactophores
qui véhiculent le lait lors de l’allaitement.
L’autopalpation et même la mammographie sont inopérantes dans ces
cas-là, d’autant que chez la femme relativement jeune le tissu glandulaire
est abondant.
L’examen personnel ne suffit pas toujours à déceler la présence d’un cancer
du sein. Il est donc primordial de consulter régulièrement et de passer des
examens. Les médecins disposent d'une palette étendue pour poser le diagnostic
: la mammographie, l'échographie, la ponction à l'aiguille.
Mais le plus important reste de prévenir le cancer !
Les cancers sont
des maladies essentiellement « fabriquées » par notre corps lui-même en réaction
à des facteurs extérieurs (tabac, pollution...) ou intérieurs (stress).
La prévention du cancer est donc complexe, car elle doit lutter contre
des facteurs multiples.
Elle passe avant tout par la maitrise de notre
environnement.
Même s’il existe des prédispositions génétiques aux cancers, il est prouvé
qu'une action régulière sur l'hygiène de vie peut réduire fortement le risque
de cancer.
Explorons donc les principaux risques et moyens de s’en protéger.
Il est essentiel de réduire la prise hormonale au cours de sa vie. Ce fait est largement établi. L’imprégnation hormonale provient de deux causes principales :
· Le nombre d'années à prendre la pilule oestroprogestative, officiellement classée dans les produits cancérigènes aux États-Unis et en Europe.
· La durée d'un éventuel traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) : la prise durant plus de dix ans de THS augmente significativement le risque de cancer du sein et des autres cancers hormonodépendants (40% des cancers du sein, col de l’utérus, utérus).
Les molécules que notre corps ne fabrique pas mais qui entrent en conflit avec le fonctionnement des hormones sont des perturbateurs endocriniens. Ils sont parfois appelés « xéno-hormones », « xéno-œstrogènes » ou « leurre hormonal ».
Les cosmétiques
ont envahi les salles de bains ! Pour être belle, ou beau, de la tête aux
pieds, on ne recule devant rien : maquillage, vernis, crèmes en tout genre,
parfum, etc.
Mais ces produits contiennent en réalité de nombreuses substances dangereuses
considérées comme des perturbateurs hormonaux, allergisants, irritants,
et surtout cancérigènes.
Les produits de maquillage les plus suspects sont les
vernis à ongles et les rouges à lèvres. Les premiers peuvent
contenir entre autres des phtalates,
qui peuvent interférer avec nos hormones, du triphenylphosphate,
toxique pour le système hormonal, ou encore du formaldéhyde, une
substance cancérigène.
Il faut d'abord bien connaître la liste et s'informer sur les produits
utilisés au quotidien : cosmétiques, produits d'entretien, aliments, boites
plastiques pour l'alimentation... Car si chacun des produits cités est présent
en quantité infime dans notre environnement, c'est l'addition et l'accumulation
de tous ces produits qui sont probablement le plus dangereux.
L'alimentation est un facteur de risque des plus importants. Il faut donc éviter :
· Les aliments à risque comme les graisses saturées, les graisses « trans » ou l'alcool.
· Les additifs à risque comme beaucoup de pesticides, mais aussi de nombreux conservateurs dont le rôle cancérigène est largement prouvé.
· La cuisson à haute température qui développe des composés cancérigènes et détériore les acides gras insaturés.Les sucres qui sont les nutriments préférés des cellules cancéreuses vont stimuler l'insuline qui est le premier facteur de croissance du cancer.
Voici 6 commandements
alimentaires Anti-Cancer :
1. Limiter la consommation d'alcool
Plus la consommation d'alcool augmente et plus le risque de cancer augmente.
Le vin rouge est l’exception à la règle : en quantité raisonnable (un à deux
verres par jour), il réduit le risque de maladies cardio-vasculaires.
2. Attention au lait de vache
Il est prouvé que les grands buveurs de lait font deux fois plus
de cancers de la prostate et du sein.
Le lait de vache contient des facteurs de croissance et des molécules qui
sont proches des hormones.
Par ailleurs, les laitages vont augmenter l'apport en graisses saturées
et surtout en graisses « trans » qui ont fait
la preuve de leur risque en cancérologie.
De plus, 80% des protéines du lait sont des caséines, qui recèlent 80%
de phosphoprotéines. Elles génèrent une dysbiose
intestinale et une malabsorption d’éléments vitaux du fait de la porosité
intestinale qui laisse passer les minéraux (calcium, magnésium, potassium
et vitamines du groupe B).
Les caséines ont un autre inconvénient : elles bloquent et précipitent
les polyphénols (dont les flavonoïdes), antioxydants abondants dans les végétaux
notamment le thé, le café, le chocolat, les oignons, les brocolis, le curcuma,
le céleri, les fruits.
3. Augmenter la consommation de légumes, crudités et fruits
Consommer plus d’antioxydants (polyphénols
et flavonoïdes) et de fibres, sous forme d’aliments
végétaux, réduit le risque de nombreuses maladies, dont le cancer colorectal
et du sein.
Ceci est à accorder avec le point précédent : il est primordial de réduire
sa consommation de produits laitiers, pour pouvoir profiter des flavonoïdes contenus dans les légumes, crudités et
fruits. D’autant que les flavonoïdes sont également
des anti-inflammatoires intestinaux.
4. Réduire au maximum la consommation de graisses trans et limiter les graisses saturées
Les graisses trans se retrouvent dans les
aliments fabriqués avec de l'huile de palme et cuits, comme toute la biscuiterie
et la viennoiserie industrielle.
On les trouve aussi dans les laitages des ruminants. Les graisses saturées
se trouvent surtout dans les graisses d’origine animale.
5. Diminuer les sucres : c’est l’ennemi numéro 1
Les sucres ont essentiellement un rôle énergétique. Or, les industriels
mettent du sucre partout pour augmenter l'addiction aux aliments. Sodas, céréales
en croquettes du petit déjeuner, biscuiterie et viennoiserie sont bien trop
riches en sucres. Même le pain.
Ce sucre va faire le lit de l'obésité et du diabète avec toutes leurs complications
comme les maladies cardio-vasculaires, mais aussi le cancer.
Aujourd'hui, l'obésité est devenue la deuxième cause des cancers après
le tabac. Parce que les cellules cancéreuses se nourrissent essentiellement
de sucre et que l'insuline stimule la croissance de la plupart des tumeurs
cancéreuses. Quand on est en surpoids, on devient « résistant à l'insuline
», et le pancréas doit donc sécréter beaucoup plus d'insuline.
Ainsi, l’alimentation trop sucrée et le surpoids présentent 2 risques :
· L’excès de sucre dans le sang va nourrir les cellules cancéreuses.
· L’excès d'insuline va stimuler la croissance de ces mêmes cellules.
6. Améliorer
le rapport oméga 3 / oméga 6
Consommer beaucoup plus d’omega 6 que d’omega 3 augmente le risque de cancer du sein.
Les oméga 3 se trouvent dans l’huile d’olive, de colza, de noix, de lin,
qui sont par ailleurs antis inflammatoires. Les oméga 6 d’origine animale, au contraire, favorisent
l’inflammation.
Certains oméga-6 sont importants pour la santé,
comme l’acide linoléique qu’on trouve dans certaines huiles ou végétaux, même
si de nombreux oméga-6 augmentent le risque de cancer.
Malheureusement, l’alimentation moderne apporte 20 à 60 fois plus d’Oméga-6
que d’Oméga-3 et c’est ce rapport totalement perturbé qui est une des causes
majeures de nombreuses maladies allant de l’obésité au cancer.
Pourquoi une telle quantité d’Oméga-6 dans notre assiette ?
A cause de l’omniprésence des huiles de tournesol, de maïs, de soja et
de palme, qui sont les plus consommées, et que l’on retrouve dans tous les
aliments industriels.
En plus, le soja et le maïs (souvent issus d’OGM)
sont les principaux aliments des animaux dans les élevages industriels !
Le soja non fermenté recèle un œstrogène (diadzine)
qui a une forte responsabilité dans les cancers hormonodépendants…
Le cancer est une
maladie qu’il est important d’affronter pour ne pas la subir ! En effet, le
patient a un rôle majeur dans son traitement et sa guérison. Au contraire,
la solitude peut jouer un rôle très nocif dans le développement du cancer.
Il est indispensable d’apprendre à s’écouter, à s’aimer, et à s’occuper
de soi.
Dans cette optique, un exercice physique régulier et la présence d’un lien
social sont des habitudes à prendre bien souvent plus efficaces que les
médicaments mêmes.
· L’exercice physique régulier, si possible 30 minutes par jour, ou 1 heure, 3 fois par semaine est indissociable d’une vie saine.
· Les relations humaines enrichissantes permettent un meilleur équilibre émotionnel et évitent la solitude affective.
Mais au-delà de
ça de conseils purement médicaux, j’aimerais vous dire quelque chose d’important
qui vient plutôt de mes expériences humaines.
Nous vivons dans un monde consumériste qui tend à complexifier nos modes
de vie en imposant des produits accumulant les ingrédients inutiles et toxiques.
Je souhaiterais donc vous donner un conseil : simplifiez-vous la vie !
· Achetez des produits les plus naturels possibles, avec le moins de composants additifs.
· Remplacez les cosmétiques industriels par des produits naturels et d’ailleurs plus efficaces, comme les huiles essentielles.
· Arrêtez de courir après votre vie, lâchez prise, méditez : il s’agit de votre vie, prenez-en le contrôle.
Je vous propose simplement
d’éliminer le superflu qui vous encombre et vous ralenti : faites le grand
nettoyage de printemps ! Il est grand temps. Cela pourrait vous sauver la
vie…
Portez-vous bien !
Dr Jean-Pierre Willem
Le problème est
qu’il faudra attendre des années avant que cette nouvelle thérapie ne soit
totalement intégrée aux protocoles de la médecine.
Alors en attendant… que vous soyez malade ou en bonne santé… vous avez
tout intérêt à prendre le plus grand soin de votre flore intestinale par
vous-même.
Cela commence par augmenter drastiquement votre consommation de fruits
et légumes (surtout les légumes) et d’avaler régulièrement des noix, noisettes,
amandes.
Vous le savez, manger davantage de bons végétaux est LE conseil alimentaire
de base pour être en meilleure santé.
Mais cela ne suffit pas forcément. Voici mes 6 conseils principaux pour
conserver ou regagner une flore intestinale en pleine santé :
Réjouissez-vous
si vous les aimez : consommés avec modération, ces aliments font partie des
meilleurs remèdes pour votre intestin !
Car les feuilles de thé, les graines de café et de cacao et la peau du
raisin sont bourrés des précieux « polyphénols »,
qui favorisent les « bonnes bactéries » de votre intestin.
Par exemple, le thé vert augmente le nombre de bifidobactéries
(bonnes bactéries) et réduit en même temps le nombre d’espèces néfastes.
[4] Mêmes résultats pour les polyphénols du cacao
[5], le café et le vin rouge.
Tout ceci a été confirmé de façon spectaculaire par la plus large étude
jamais réalisée sur la composition de la flore intestinale, publiée en avril
2016 dans le journal Science. [6]
Les chercheurs ont analysé le microbiote de
plus de 1 000 personnes en bonne santé (aux Pays-Bas) et ont examiné le lien
avec leurs habitudes alimentaires.
Sans surprise, ceux qui consommaient le plus de fruits, légumes et oléagineux
avaient une flore intestinale plus riche et plus diverse.
Mais juste après, les aliments les plus associés à une flore saine étaient…
le café, le thé et le vin rouge (le chocolat n’a pas été testé dans cette
étude) !
Tant que vous n’en abusez pas, n’hésitez donc pas à vous faire plaisir !
Autre nutriment
clé : les « prébiotiques », qui sont des fibres
spécifiques. Vos bonnes bactéries en raffolent, car elles assurent leur croissance
et leur activité !
On en trouve dans tous les végétaux, d’où l’importance des fruits, légumes
et noix.
Si vous voulez en consommer un maximum, sachez que les prébiotiques sont particulièrement concentrés dans
les aliments suivants : topinambour (cru), chicorée, oignon, banane, ail cru,
poireau cru et asperge crue (si vous vous demandez comment les consommer,
pensez aux marinades !).
Les probiotiques sont une autre merveille
de la nature. Mais il ne faut pas les confondre avec les prébiotiques !
Les prébiotiques ont une action indirecte :
elles nourrissent les bonnes bactéries qui sont déjà dans votre intestin.
Les probiotiques, eux, sont des bactéries bénéfiques
à votre santé qui enrichissent directement votre flore intestinale.
On les trouve massivement dans les aliments fermentés – ce qui explique
pourquoi ils font partie de très nombreuses traditions culinaires.
Il y a déjà 6 000 ans, les Chinois faisaient fermenter du chou. La choucroute,
elle, (une forme particulière de chou fermenté) est consommée depuis des
siècles en Europe centrale. Idem pour les yaourts, qui sont des produits
laitiers fermentés.
Pour le bien de votre flore, consommez donc davantage d’aliments fermentés !
On parle souvent des produits laitiers fermentés, comme le yaourt grec
ou le kéfir. Mais si vous ne supportez pas les produits laitiers, pensez
aux yaourts à base de noix de coco ou aux kéfirs réalisés à partir de lait
de coco.
Les probiotiques peuvent être aussi de simples
fruits et légumes marinés dans de l’eau salée (« saumure »), comme les cornichons
que l’on trouve en supermarché.
Mais l’aliment probiotique le plus bénéfique
reste sans doute le chou fermenté. Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez
le faire vous-même, chez vous (c’est très facile, regardez par exemple cette
recette).
Savez-vous quels
aliments sont le plus associés statistiquement à une flore intestinale déplorable ?
Ce sont les « carbohydrates », c’est-à-dire
les sucres (glucides) de toutes sortes, ainsi que les snacks. [7]
Plus vous consommez de sucre (sucre et fructose ajoutés, mais aussi le
sucre contenu dans les céréales), plus vous déséquilibrez votre flore intestinale.
C’est logique : jusqu’à l’apparition de l’agriculture (donc pendant 99,9
% de l’histoire de l’humanité), l’homme s’est nourri d’aliments pauvres en
sucre : viande, poisson, légumes, petits fruits, noix…
Notre flore intestinale est donc parfaitement adaptée à ces aliments… et
pas du tout préparée au régime occidental moderne, bourré de féculents et
sucres ajoutés.
Pour couronner le tout, tous les biscuits sucrés et féculents à base de
blé (pain, pâtes…) contiennent du gluten, une protéine qui malmène la paroi
de votre intestin et contribue indirectement à perturber votre flore.
Si le sucre est
si mauvais, il pourrait sembler logique de se rabattre sur des produits « sans
sucre », contenant des « édulcorants » qui maintiennent le délicieux goût
sucré.
C’est ce qu’ont fait des millions de consommateurs de Coca Cola, qui se
sont rués sur le « Coca Light », pensant qu’il était inoffensif.
On sait aujourd’hui que c’est une lourde erreur : il ne faut boire ni l’un
ni l’autre, ni boisson sucrée, ni boisson avec édulcorant !
Une étude publiée dans la revue Nature en 2014 en a fourni la
meilleure preuve : des souris abreuvées de saccharine, sucralose ou aspartame ont vu leur flore intestinale
encore plus ravagée que celles qui ont consommé de vrais sucres ! [8]
Cette modification de leur flore intestinale les a même rendues incapables
d’assimiler convenablement le sucre… ce qui est la première étape vers le
diabète !
Et cela ne concerne pas que les souris, hélas.
Des chercheurs français ont suivi plus de 66 000 femmes depuis 1993. Et
ils ont observé que les femmes qui buvaient des boissons contenant des édulcorants
(Coca light, etc.) avaient deux fois plus de diabète que celles qui
prenaient des boissons sucrées ! [9]
On sait que les
antibiotiques font par définition beaucoup de mal à la flore intestinale
(leur objectif est de tuer les bactéries, et ils ne font pas toujours la différence
entre les « bonnes » et les « mauvaises »).
Mais ce qu’on ignore souvent, c’est que l’on consomme tous les jours
des petites doses d’antibiotiques… via les viandes ou poissons d’élevage !
De fait, les éleveurs (non bio) utilisent massivement les antibiotiques.
Pas seulement pour éviter les épidémies… mais de façon plus sournoise, pour
faire grossir plus vite veaux, vaches, cochons…
Pour éviter toute trace d’antibiotiques dans vos viandes et volailles (ou
dans le lait), le plus sûr est donc de les choisir bio, ou auprès d’un producteur
local dans lequel vous avez confiance.
Même chose pour les fruits et légumes : mieux vaut les manger bio ! Pas
pour les antibiotiques (ils n’en contiennent évidemment pas), mais pour les
pesticides.
Car les pesticides visent eux aussi, par définition, à « détruire la vie »
(les mauvaises herbes, généralement). Et parmi les vies qu’ils détruisent,
il y a les micro-organismes bien vivants contenus dans votre flore intestinale.
Saviez-vous qu’on
trouve aussi des traces d’antibiotiques … dans l’eau du robinet ?
C’est un de ses défauts. Mais son vrai problème, c’est le chlore
qu’elle contient, utilisé pour la désinfecter.
Car le chlore tue les bactéries… et c’est bien pour cela qu’il est utilisé
pour purifier l’eau. Cela permet d’éviter de graves contaminations… mais cela
endommage aussi la diversité de votre flore intestinale.
Privilégiez donc l’eau filtrée ou l’eau de source pour éviter ce risque
(vous pouvez aussi laisser reposer votre eau du robinet dans une carafe pendant
quelques heures, le chlore s’évapore).
Autre poison pour votre flore : le bisphénol A, décidément dans tous les
mauvais coups. Non seulement il perturbe l’action de vos hormones, mais
il est suspecté de favoriser une prolifération de certaines bactéries et
de déséquilibrer votre flore.
J’ai bien conscience qu’il
est très difficile de manger la quantité idéale de pré et probiotiques, de se protéger de tous les poisons qui
nous entourent, ou même de manger bio en permanence (ne serait-ce que parce
que ça coûte très cher !).
Ne cherchez donc pas forcément à faire tout « parfaitement » d’un seul
coup. Essayez simplement de vous approcher autant que possible d’un mode
de vie favorable aux gentils microbes de votre intestin.
Et surtout, ne vous stressez pas si vous ne faites pas « tout bien » !
Car le stress chronique endommage lui aussi la paroi de votre intestin…
et contribue à malmener votre flore intestinale !
Alors prenez-soin de votre flore… tout en restant
zen.
Bonne santé !
Xavier Bazin
Chère amie, cher ami,
Il y a quelques signes qui ne trompent pas !
C’est pourquoi si vous êtes en permanence fatigué, que vous manquez d'entrain
et :
· Si vous avez un grand besoin de sommeil ;
· Si vous prenez du poids alors que vous avez perdu l'appétit ;
· Que votre transit intestinal fonctionne au ralenti et que vous êtes constipé ;
· Si vous êtes aussi frileux et ne supportez plus le froid…
· …et que vos cheveux et vos ongles sont cassants et la peau sèche…
…Alors vous souffrez peut-être
d’hypothyroïdie.
Et si ce n’est pas vous, je suis presque sûr que vous avez dans votre famille
ou parmi vos proches une personne atteinte d’hypothyroïdie. On estime qu’au
moins 15 % de Français souffrent de ce type de pathologie, et pour le grand
spécialiste des hormones, le Dr Jacques Hertoghe,
c’est même 80 % de la population qui présente une faiblesse en hormones
thyroïdiennes.
Les plus touchées, ce sont les femmes : elles sont cinq à sept fois plus
souvent atteintes que les hommes. On explique ça par l’interaction entre
les hormones thyroïdiennes et ovariennes. Elles émergent notamment lors de
la grossesse du post-partum et de la ménopause.
En plus des symptômes que je viens d’évoquer, l'hypothyroïdie peut avoir
des répercussions sur le plan neuropsychique. Ainsi, la lenteur intellectuelle
est manifeste chez les personnes touchées. Elle est souvent accompagnée :
· De troubles de la mémoire et d'une lassitude et d'une paresse cérébrale ;
· Les personnes touchées semblent se désintéresser de tout, leur parole est lente ;
· Des sautes d'humeur pouvant aller jusqu'à la dépression sont fréquentes.
La thyroïde est une petite
glande située à la base du cou. Elle fabrique des hormones capitales pour
notre équilibre. Chacune de nos milliards de cellules est stimulée par nos
hormones thyroïdiennes.
On comprend que son dérèglement conduise à de nombreux troubles : problèmes
de poids, sautes d’humeur, palpitations, troubles digestifs, fatigue…
Notre peau, nos os, notre cœur, notre cerveau… Rien n’échappe à l’influence
des hormones thyroïdiennes.
La peau se modifie sous leur influence ; si elles viennent à manquer, elle
s’épaissit et devient froide.
Les hormones thyroïdiennes exercent aussi une régulation sur l’ossification
et favorisent la maturation des cartilages de croissance. Ainsi, chez
l’enfant, une carence hormonale ralentit l’apparition des points d’ossification,
alors qu’un excès hormonal l’accélère. Chez l’adulte, les hormones thyroïdiennes
jouent un rôle sur le renouvellement osseux. Ce dernier se ralentit en cas
d’excès. Les hyperthyroïdiens dont la maladie évolue depuis longtemps risquent
une ostéoporose.
Quant au cœur, lui aussi est régulé en partie par les hormones thyroïdiennes.
La fréquence des battements cardiaques augmente si elles sont en excès et
diminue dans les cas contraires.
Le cerveau est également soumis aux influences des hormones thyroïdiennes,
et ce bien avant la naissance. Elles sont indispensables au bon développement
cérébral des enfants avant et après la naissance.
Quand cette petite glande
secrète trop d’hormones thyroïdiennes, on parle d’hyperthyroïdie : ça se manifeste
par une accélération de tous les processus biologiques.
Dans l'hypothyroïdie, au contraire, tout l'organisme est ralenti : le métabolisme
de base, la production de chaleur, le rythme cardiaque, le transit intestinal,
la combustion des graisses, etc.
Simplement en palpant la thyroïde, le médecin peut déjà repérer des anomalies :
d’abord, l’augmentation de la taille de cette petite glande ; elle peut aller
jusqu’à former un goitre, mais le médecin peut aussi déceler la présence de
tuméfactions ou de nodules.
Quand il soupçonne un dérèglement, le médecin prescrit d’abord des analyses
de sang pour doser les hormones thyroïdiennes : T3, T4 et la TSH. Si les
résultats montrent une anomalie, un dosage d'anticorps thyroïdiens dans le
sang est alors réalisé pour rechercher une thyroïdite d’Hashimoto, une maladie auto-immune.
Pour fonctionner de façon optimale, produire les hormones thyroïdiennes
en quantité suffisante et répondre aux besoins de l’organisme, la thyroïde
utilise un certain nombre de nutriments incluant des minéraux : l’iode, le
magnésium, le fer, le mobyldène, le sélénium
ou le zinc, mais aussi des vitamines du groupe B (R1 ;B2 ;Bb ;B8) la vitamine E et l’acide aminé L-Tyrosine.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle,
l'insuffisance d'iode dans l'alimentation posait d'importants problèmes de
santé en Europe. À cause de cette carence en iode, les habitants des zones
montagneuses éloignées de la mer étaient souvent victimes d'hypothyroïdie
congénitale. Cette dernière était elle-même responsable de nombreux goitres
et de crétinisme. C’est comme ça que l’expression « Crétin des Alpes » est
née…. Toutefois, regardez autour de vous, il n’y a pas que dans les montagnes
qu’on rencontre des crétins !
L’iode, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, est apporté
par l’alimentation (algues). On considère qu’une personne présente une carence
iodée lorsque ses apports sont inférieurs à 100µg par jour. Au-dessous de
cette limite, des goitres peuvent se former.
C’est pourquoi, chez le nouveau-né, il faut être extrêmement vigilant quant
à l'utilisation d'antiseptiques iodés. Absorbés par la peau et les muqueuses,
ces produits sont susceptibles de provoquer une intoxication iodée et à plus
forte raison, une hypothyroïdie.
Aujourd’hui, les pays industrialisés souffrent moins du manque d’iode grâce
à l’iodation systématique du sel de cuisine et à la diversification de l’alimentation.
Le lait et les produits laitiers ont une forte teneur en iode en raison de
l’emploi de fertilisants riches en iode et l’usage de médicaments vétérinaires
contenant de l’iode. Les fruits de mer et le poisson sont également une source
importante d’iode.
L’apport iodé reste toutefois insuffisant pour certaines catégories de
la population : les végétariens stricts ou les femmes, au cours de la grossesse
et de l’allaitement.
Voici les apports journaliers recommandés : nos besoins physiologiques
journaliers devraient être couverts par nos apports alimentaires, mais les
besoins en iode évoluent en fonction de l'âge. L'apport alimentaire recommandé
par les instances internationales est le suivant : entre 0 et 12 mois : 50
µg, entre 1-6 ans : 90 µg ;
entre 7 et 12 ans : 120 µg ; après 12 ans :
150 µg ; grossesse et allaitement : 200 µg.
1. Le stress : Les
effets du stress sur la fonction thyroïdienne ne sont pas négligeables. S’il
peut jouer un rôle dans le déclenchement des maladies thyroïdiennes, il a
également une influence sur la fonction thyroïdienne, sans nécessairement
déclencher un dérèglement à long terme. Le stress modifie également, de
façon transitoire, la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L’expérience
montre que les facteurs de stress sont aussi en cause dans le déclenchement
des thyroïdites de Hashimoto, qui s’accompagnent
d’une hypothyroïdie. On sait que le stress tend à affaiblir la fonction immunitaire.
Cet effet serait amplifié chez les personnes prédisposées. Leur production
d’auto-anticorps antithyroïdiens ne serait plus
freinée, le système s’emballerait et déclencherait la maladie. L’organisme
produit naturellement des auto-anticorps. Cette
production est maintenue à un niveau bas par le système immunitaire qui
considère erronément ses propres tissus comme des corps étrangers. Si leur
production n’est plus freinée, en particulier en situation de stress, leur
quantité augmente et leur effet néfaste peut affecter, entre autres, la fonction
thyroïdienne. Dans ce cas prendre Immunorégul
(Labo Phyt’Inov).
2. Le tabac : au chapitre des méfaits bien connus
du tabac, on peut ajouter ses effets toxiques pour la thyroïde. La fumée
de cigarette contient des dérivés (les thiocyanates)
qui bloquent le fonctionnement thyroïdien et détruisent très probablement
certaines cellules thyroïdiennes. Chez les personnes
prédisposées aux maladies thyroïdiennes, la tabagie, même légère,
peut faire basculer du mauvais côté…
Exception faite de certains
cas où il suffit d'arrêter les antithyroïdiens de synthèse pour normaliser
la fonction de la glande, le traitement repose sur la prise régulière d'hormones
thyroïdiennes (T3 et T4) afin d'abaisser la TSH aux valeurs normales.
Plusieurs laboratoires fabriquent et mettent sur le marché des hormones
thyroïdiennes de synthèse (dénommés T3 et T4). En France la T4 est commercialisée
sous le nom de Thyroxine® ou de Levothyrox®,
sous forme de comprimés sécables ou en gouttes, et la T3 est commercialisée
sous le nom de Cynomel®.
Le traitement d'une hypothyroïdie repose sur l'administration quotidienne
d'hormones thyroïdiennes. Le plus souvent, il doit être poursuivi à vie.
Parlez-en avec votre médecin, il vous conseillera un traitement
adapté à votre morphologie et à vos bilans sanguins.
1. Les Algues :
Les propriétés des algues sont connues depuis des milliers d'années. Il
existe une algue bleue-verte qui est l'aliment
le plus complet de la planète : l’Aphanizomenon.
Elle peut combler toutes les carences grâce à ses 115 micronutriments. Elle
possède tous les acides aminés essentiels et non essentiels, 13 protéines,
des nucléoprotides (structure de base de l'ADN
et ARN), des hormones végétales. Elle régule l'ensemble des métabolismes,
renforce les défenses immunitaires, lutte contre les radicaux libres, protège
contre toutes les formes de pollution, combat l'inflammation, stimule la
régénération cellulaire. Il en ressort une capacité d'amélioration générale
de la santé. Cette algue est vivement conseillée pour régulariser les fonctions
de la thyroïde et restaurer l’ensemble du terrain. (AFALG de laboratoires
Phyt-Inov : 2 gélules 2 fois par jour. Je
connais des chefs d’entreprise et des athlètes qui en prennent 12 par jour,
ils pètent la forme !)
2. Acides gras : Pour renforcer la réceptivité des cellules
aux hormones, les acides gras mono ou poly-insaturé augmentent la fluidité
des membranes et les échanges des éléments nutritifs. On les trouve dans l'alimentation
ou dans les compléments alimentaires. Malheureusement, les poissons sont
contaminés, sauf le Krill que l'on trouve dans les profondeurs de la mer :
· Epa-Krill : 2 gélules aux 2 repas, procéder par cure de 3 semaines ;
· Oxyolyse : un antioxydant composé de goji, açai, grenade : 2 fois, 2 gélules ; Biolinel (huile de lin) ;
· Oméga 3 Labo Phyt’Inov 2 fois par jour 2 gélules.
3. Compléments
alimentaires : Des laboratoires ont mis au point des produits efficaces
qui assurent le bon fonctionnement de la thyroïde. Ainsi, le Thyregul des laboratoires Phyt'Inov,
recèle des compléments alimentaires associant des extraits de plantes, des
algues, des Huiles Essentielles, des acides aminés et des vitamines pour assurer
la régulation neuroendocrinienne et plus particulièrement l'équilibre thyroïdien.
4. Les huiles essentielles (HE) : On dispose d'HE qui stimulent les cellules thyroïdiennes. Je pense
notamment à HE de Girofle (clou) et de Myrte vert, de carotte sauvage. Acheter
un flacon de 5 ml de chaque. Mettre 1 goutte de chaque HE sur un support
tel qu’un comprimé neutre. Absorber 3 fois par jour avant les repas.
5. Gemmothérapie : Le matin 50 gouttes dans de l’eau :
betula pubescens.
Bourgeons macérat glycériné 1 D 125ml ; Le midi
50 gouttes dans de l’eau : Prunus amygdalus ;
Le soir 50 gouttes dans de l’eau : Ficus carica.
Les désordres de la thyroïde sont souvent la conséquence d’un stress majeur
ou de stress répétitifs : Quiet full, 2 fois 2 gélules (labo Phyt’Inov).
6. Homéopathie : Dans tous les cas, l'homéopathie
peut être très avantageusement associée à l'allopathie. Pour cela, consulter
un médecin homéopathe pour avoir un traitement de fond qui restaurera le
terrain. Iodum 5 CH ; Thyroidea 5 CH 3 tubes de chaque, 3 granules
2 fois par jour ; Calcarea Carbonica (extrait de l'écaille d'huître) : hypothyroïdie
avec goitre, chez un patient obèse, transpirant de la tête, peureux, lent ;
les règles sont en avance et abondantes. Graphites : hypothyroïdie
et présence d'un myxcedème, avec obésité chez
un patient triste, apathique, indécis, frileux ; les règles sont peu abondantes
et en retard, frigidité, inflammation des paupières et des yeux. Prendre
en 7 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois. Remèdes de terrain :
Thuya Occidentalis : tendance aux excroissances
diverses ; perte de la queue du sourcil ; difficulté à élaborer des idées ;
Baryta Carbonica :
hypothyroïdie avec goitre gênant la respiration Prendre en 9 CH, une dose
par semaine pendant 2 mois.
N’arrêtez jamais le traitement prescrit par votre médecin, et accompagnez-le
de ces apports des médecines naturelles en travaillant votre terrain, en veillant
à l’apport des bons nutriments. Si vous voulez en savoir plus, je détaille
tout cela dans mon livre « Les pathologies de la thyroïde » aux éditions
Dauphin. Vous disposerez d’un tour d’horizon plus complet de cette pathologie
si complexe.
Je vous souhaite une très belle semaine et surtout, restez en forme !
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Comme promis, voici quelques valeurs de référence.
Les valeurs numériques
« normales » des dosages varient en fonction des laboratoires d'analyse. Ces
variations s'expliquent du fait que les hormones, qui circulent en très faible
quantité dans le sang, sont fluctuantes.
Chaque laboratoire dispose de ses propres valeurs. Ce qui explique des
différences de dosage au niveau des valeurs des résultats d'analyse :
- TSH : Ou thyréostimuline hypophysaire. C’est le test de référence de
la fonction thyroïdienne. Son dosage indique que la thyroïde est soit normale
(euthyroïdie), soit en hyper ou hypothyroïdie.
La TSH est abaissée en présence d’une hyperthyroïdie, élevée dans l’hypothyroïdie.
Valeur normale comprise entre 0,15 et 3,5 mU/l
(milliunité par litre).
- T4 : Cette hormone thyroïdienne contient quatre atomes d’iode (tétraiodothyronine encore appelée thyroxine). Elle
quantifie le niveau de sécrétion. Elle est très peu active. Elle est considérée
comme une prohormone. Valeur : 40 à 115 mµ/ml. T4 libre de 9 à 25 pmol/l.
- T3 : C’est l’hormone thyroïdienne la plus active. La triodothyronine (3 atomes d’iode). Elle quantifie le
niveau de sécrétion. Elle est obtenue par conversion de la T4 en T3. Valeur
0,75 à 1,60 mµ/ml. T3 libre de 3,5 à 8pmol/l.
- Autoanticorps : Dans les maladies auto-immunes
on met en évidence des autoanticorps. Antithyroglobuline, antithyréopéroxydase,
dans la thyroïdite D’Hashimoto. Même en bonne
santé, les autoanticorps spécifiques sont présents
dans l’organisme mais à des niveaux faibles.
- Iode : Les besoins en iode évoluent en fonction de l’âge et de la physiologie
(grossesse, allaitement). Valeur : 150 mµ/ jour
et 200 mµ chez la femme enceinte ou allaitante.
-
Asthénie (dans 99 % des cas, celle-ci est constatée).
- Frilosité (90 %).
- Léthargie (90 %).
- Bradycardie (95 %).
- Troubles cutanés divers. Peau sèche (97 %0)
- transpiration faible (89 %).
- Parole lente et mouvements lents.
- Goitre ou atrophie thyroïdienne.
- Température basse, extrémités froides.
- Réflexe achilléen lent.
- Troubles de la mémoire (65 %).
- Crampes (75 %).
- Constipation (60 %).
- Troubles psychiques (35 %).
- Sourcil d'Hertoghe (perte de la queue du
sourcil).
- Paumes et plantes jaunes.
- Cheveux et ongles fragiles, chute des cheveux (60 %).
- Prise de poids (60 %).
- Voix rauque, visage bouffi (55 %).
- Syndrome du canal carpien. 6 cas sur 10.
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Si, comme moi, vous avez l’esprit scientifique, la méthode du Professeur
Sarno contre les douleurs risque de vous secouer.
Mal de dos, douleur au cou, aux bras, aux jambes et même fibromyalgie : aussi ancrées soient-elles, le Pr Sarno prétend guérir
toutes ces douleurs définitivement, en quelques heures, quelques mois
au plus.
Le plus incroyable est que vous n’avez pas besoin de le consulter : sa
« thérapie » fonctionne à distance, vous pouvez la pratiquer chez vous, gratuitement,
sans effort ni matériel.
J’ai conscience que cela paraît peu vraisemblable. Et comme vous, j’étais
sceptique quand j’ai entendu parler de cette méthode.
Mais voici pourquoi j’ai changé d’avis :
Le Pr John Sarno n’est pas
un médecin isolé, quasi-clandestin ou en marge
du système de santé conventionnel. Non : John Sarno
est professeur de médecine orthopédique et de rééducation à la prestigieuse
Université de New York.
En plus de 40 ans de carrière, il a obtenu des résultats objectivement
époustouflants auprès de ses patients, tout particulièrement dans le traitement
du mal de dos.
Il y a déjà presque trente ans, en 1987, il a réalisé une étude en sélectionnant
les cas les plus lourds parmi ses patients, ceux qui avaient une hernie
discale avérée par un scanner. Dans beaucoup de cas, ces patients avaient
déjà consulté de nombreux médecins, sans résultat. Le verdict est éloquent
:
« Nous avons ainsi interrogé 109 de ces patients choisis au hasard. Un à trois ans après le traitement, 96 (soit 88 %) n’avaient plus mal et menaient une vie normale, onze allaient mieux et seuls deux n’avaient pas été soulagés » [1]
Cela signifie que 107 sur 109 de ses patients allaient mieux ou n’avaient
plus mal du tout, un taux de succès inimaginable de 99 % !
Et ses patients le confirment :
Il suffit de passer
quelques minutes sur Internet pour se rendre compte de l’ampleur du « phénomène
Sarno ».
On y trouve d’innombrables témoignages de personnes qui disent avoir été
totalement guéries par le Pr Sarno, après des années de souffrance et d’errance
médicale.
Un site Internet entier, ThankYourDrSarno.org, regorge de lettres touchantes
de patients rendant hommage au Pr Sarno. « Merci de nous avoir rendu notre vie »
est placé en exergue de ce site.
Sur Amazon.com, son premier livre, Guérir le mal de dos, compte
pas moins de 1 226 critiques, avec une note moyenne de 4,5/5 ! Je vous encourage
à aller les parcourir si vous lisez l’anglais. Quelques titres vous donneront
une idée de l’ambiance générale :
« Ce livre a changé ma vie »
« Plus de douleurs depuis 12 ans »
« Sarno est notre Galilée »
« Cette approche a marché là où toutes les autres ont échoué »
« Mon héros »
« S’il vous plaît, s’il vous plaît, lisez ce livre »
« 5 ans avec des douleurs de dos, plus de douleur depuis 6 ans »
« Guéri par un miracle »
Je pourrais continuer sur des pages et des pages : toutes les histoires
sont longues, détaillées, crédibles. Et je vous rassure, il n’y a aucun phénomène
sectaire dans cette histoire. Le Pr Sarno est un médecin discret, l’opposé d’un gourou.
Plusieurs personnalités du spectacle (acteurs hollywoodiens, scénaristes,
présentateurs TV) ont témoigné qu’ils devaient leur guérison au Pr Sarno.
Howard Stern, qui est sans doute le présentateur radio le plus connu en
Amérique, a dédié son premier livre au Pr Sarno, tant il lui était reconnaissant d’avoir mis
fin à ses douleurs.
En 2012, le magazine Forbes a déclaré que le Pr Sarno était « le meilleur
médecin des Etats-Unis ». L’article qui lui est dédié vaut le détour, mais
voici l’extrait qui m’a le plus frappé :
« Il relève du mystère qu’un médecin qui obtienne des résultats si bénéfiques pour ses patients, à un coût nul ou quasi-nul, puisse être considéré comme « controversé » alors que ceux qui pratiquent la médecine soi-disant conventionnelle, coûteuse et inefficace, sont, d’une certaine manière, considérés comme plus légitimes. »
L’idéal, dans un cas comme
celui-là, serait de réaliser une étude dite « randomisée, contre placebo ».
Le principe est simple : vous prenez un groupe de patient, vous les divisez
en deux groupes aléatoires (au hasard), et vous donnez à l’un de ces deux
groupes le « vrai » traitement, tandis que l’autre ne reçoit qu’un placebo
(un faux médicament).
Puis vous observez les résultats. Si le groupe réellement traité va mieux
que le groupe sous placebo, on peut être certain que c’est grâce au traitement.
Cette méthode est le graal de la rigueur scientifique. Mais cela ne veut
pas dire qu’il faut rester les bras croisés, sans rien faire, lorsqu’aucune étude de ce niveau n’a pu être conduite.
Car le traitement du Pr a beau ne pas avoir
été validé avec ce niveau d’exigence, il présente l’immense avantage :
· De ne pas avoir le moindre effet secondaire ou indésirable ;
· D’être gratuit ou quasiment gratuit, pour le patient comme pour la société ;
· Et de traiter des douleurs chroniques face auxquelles la médecine conventionnelle reste souvent impuissante (la plupart des médecins se contentent de donner des anti-douleurs, dont les effets secondaires à long terme sont problématiques).
En fait, la méthode
du Dr Sarno est tellement simple que ceux qui
souffrent depuis longtemps ont tout à gagner à l’essayer. Au pire,
c’est un peu de temps perdu.
Et vous pouvez vous-même essayer maintenant ! Prêt ? Alors allons-y :
Le Dr Sarno explique : dans de très nombreux cas, les douleurs
chroniques ne sont pas causées par un problème corporel, elles sont produites
par notre cerveau.
Attention : il ne dit pas que les douleurs ne sont pas réelles. Elles s’incarnent
bien dans notre corps, dans notre chair.
Mais selon lui, elles sont produites non pas par un dysfonctionnement physique
(anomalies structurelle de la colonne vertébrale,
disque déformé, musculature déficiente etc.) mais par un souci psychologique
que le cerveau « répercute » sur le corps via une douleur physique.
Voici comment il formule sa thèse :
« Vers 1975, j’ai abouti à la conclusion que la majorité des syndromes douloureux au cou, à l’épaule et au dos, tout comme la douleur associée fréquente dans les jambes et les bras, étaient d’ordre psychologique. Concrètement, des facteurs émotionnels déclenchaient une réaction dans certains tissus du corps qui se manifestaient sous la forme de douleur ou d’autres symptômes neurologiques. » [2]
Et cette thèse serait valide même si vous avez une anomalie structurelle
avérée. Car de nombreuses études ont en effet montré que certains patients
ayant des déformations graves ne souffrent d’aucune douleur.
L’une d’entre elles, parue dans le New England
Journal of Medicine, est particulièrement
troublante : les chercheurs ont fait passer des IRM lombaires à 98 personnes n’ayant
jamais eu mal au bas du dos ou à la jambe. Et ils ont découvert que 74
d’entre eux présentaient une déformation ou une saillie de disques lombaires.
[3]
Conclusion logique : ce n’est pas parce que l’on a mal qu’on a forcément
une déformation, et ce n’est pas parce qu’on a déformation qu’on a forcément
mal.
La première étape du « traitement » du Pr Sarno consiste à se persuader que votre douleur chronique a une origine psychologique :
« La douleur ne cessera pas tant que vous ne serez pas capable de vous dire : ‘mon dos est normal, je sais désormais que la douleur est due à un problème somme toute anodin initié par mon cerveau (…) et que les anomalies structurelles trouvées sur une radio, un scanner ou une IRM sont des modifications normales liées à mes activités ou au vieillissement ».
Il est vrai que ce n’est pas évident, surtout lorsqu’on découvre effectivement
une anomalie, révélée par un scanner ou une IRM. Difficile, dans ce cas,
de se dire qu’il ne s’agit que d’une coïncidence…
Mais le jeu en vaut la chandelle.
Pour ceux qui y parviennent, la guérison est souvent à portée de main.
Chez certains patients, l’effet est même immédiat : « Souvent, il suffit
de reconnaître qu’un symptôme est d’origine émotionnelle pour qu’il disparaisse »,
nous dit le Pr Sarno.
Et il le prouve, en publiant le témoignage de nombreuses personnes ayant
vu leur douleur s’arrêter, à peine avaient-ils achevé l’un de ses livres.
Mais dans la plupart des cas, cela prend un peu plus de temps, avec un
travail d’introspection.
Le Dr Sarno recommande ainsi à ses patients de réfléchir aux « rages refoulées » qui pourraient causer leurs douleurs. Celles-ci peuvent être de plusieurs sortes :
· Colère, blessure émotionnelle ou traumatisme pouvant remonter à l’enfance ;
· Colère provenant de la pression qu’on s’impose à soi-même pour être « parfait » (le perfectionnisme exacerbé est un trait de personnalité qui revient souvent chez ses patients) ;
· Colère engendré par les pressions de la vie ;
· Culpabilité, honte, peur, insécurité, vulnérabilité.
En pratique, il
recommande de faire une liste, très longue s’il le faut, de toutes les pressions
ou contraintes que l’on a subies au cours de notre vie et qui pourraient susciter
une forme de rage au fond de nous-mêmes.
Plus étonnant, le Dr Sarno conseille également
de « parler à son cerveau » :
« Des patients soignés avec succès disent que lorsqu’ils sentaient le signe annonciateur d’une crise, un élancement de douleur, ils se parlaient ou même se criaient dessus et la douleur disparaissait ».
Le cœur de sa stratégie est simple : penser « émotionnel » et pas « physique » ;
ne plus se focaliser sur la douleur mais sur son origine potentiellement psychologique.
Et en accompagnement de ce « traitement », le Dr Sarno
conseille de se préserver, chaque jour, une période de méditation. Il insiste
enfin pour maintenir un bon niveau d’activité physique, en essayant d’oublier
la douleur et de ne pas craindre de malmener un « dos fragile ».
Je crois avoir résumé l’essentiel de la méthode du Dr Sarno, mais si vous voulez l’essayer sérieusement,
il est à mon avis indispensable de se procurer son livre, Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau (je
ne touche bien sûr aucune commission).
Seul son récit complet, les cas cliniques qu’il décrit ou les détails qu’il offre vous donneront toutes les chances de guérir – et vous permettront de surmonter des doutes bien naturels.
Et à propos de récits de guérison, j'aimerais bien que vous me disiez en commentaire de cet article si vous aussi vous avez réussi à surmonter des douleurs ou problèmes de santé par la force de votre mental.
Je partagerai vos précieux témoignages avec toute notre belle communauté, je suis sûr qu'ils vont être utile à beaucoup de monde. Il est grand temps de réaliser l'étonnante efficacité des soins corps-esprit !
Bonne santé,
Xavier Bazin
PS : J’ai beau recommander
chaudement la méthode Sarno à tous ceux qui souffrent
de douleurs chroniques, je précise que je ne le suis pas dans toutesses affirmations pour autant.
Il est indiscutable que son « traitement » marche pour certains, là où
tous les autres ont échoué.
Mais les raisons pour lesquelles il fonctionne nous sont largement
inconnues. Le Pr Sarno
reconnaît d’ailleurs que sa méthode lui a été dictée par son expérience uniquement.
Toutefois, après avoir vu que son approche fonctionnait, le Pr Sarno a essayé de l’expliquer.
Il pense, avec Freud, que le refoulement, par notre inconscient, de certaines
émotions, conduit le cerveau à créer des douleurs, comme une forme
de diversion pour éviter que notre moi conscient ne puisse accéder à ces
émotions refoulées.
Mais ne vous sentez surtout pas obligé d’adhérer à cette thèse.
Certes, l’importance de l’interaction corps-esprit
pour notre santé est considérable. Chaque semaine, de nouvelles études scientifiques
montrent l’efficacité étonnante des techniques faisant appel à l’équilibre
émotionnel comme la méditation, la cohérence cardiaque ou l’hypnose.
La méditation en pleine conscience, par exemple, aide à se débarrasser
de douleurs de nature très diverses : douleurs abdominales [4], douleurs
de l’arthrose [5], etc.
Mais nous sommes encore loin de comprendre le mécanisme par lequel
cela fonctionne. La tentative d’explication du Pr
Sarno est une hypothèse intéressante, mais seulement une
hypothèse.
Plus ennuyeux, le Pr Sarno
est affecté d’une forme d’intransigeance. Plutôt que de proposer sa méthode
comme un complément utile des autres traitements naturels de gestion de
la douleur, il les balaie tous d’un revers de la main.
Or l’apparition de douleurs chroniques justifient
toujours une approche globale comportant notamment :
· une alimentation saine et anti-inflammatoire (moins de sucre et de produits industriels, plus de végétaux),
· des compléments alimentaires ciblés (omégas 3 et vitamine D),
· des plantes (curcuma et boswellia),
· des exercices physiques (yoga, pilates) et émotionnels (EFT, méditation, etc.).
Le Pr Sarno refuse même de
reconnaître que notre mode de vie peut être une cause directe du mal de dos.
Dans le cas de la position assise, c’est pourtant difficilement contestable.
Il est clair que notre corps d’homo sapiens n’est pas bâti pour rester assis
pendant 10 heures par jour.
Autrement dit, ce n’est pas parce que l’on reconnaît le rôle décisif de
notre esprit qu’il faudrait s’empêcher de prendre soin de notre corps.
Malgré tout, le Dr Sarno reste un bienfaiteur de l’humanité, ne serait-ce
que pour tous les patients qu’il a guéris.
La médecine conventionnelle est d’ailleurs en train de lui donner raison
sur un point qu’il n’a pas cessé de marteler au fil des ans : l’inutilité
de l’imagerie médicale, et plus encore de la chirurgie, dans la majorité des
cas de douleurs lombaires.
Il est donc inutile de vous précipiter chez le radiologue, sauf dans deux
cas : 1) un traumatisme avéré de la colonne et 2) des douleurs associées
à d’autres symptômes inquiétants (qui peuvent signaler un cancer).
Gardez bien en tête que le vieillissement ou le tassement des vertèbres ne
causent pas en eux-mêmes de douleurs lombaires. C’est pourquoi la chirurgie
du dos est inutile et dangereuse dans la plupart des cas. Malheureusement,
chaque année, des centaines de milliers de patients dans le monde subissent
une opération de « soudure de leurs vertèbres » (arthrodèse) pour leurs douleurs
lombaires, avec un taux d’échec de plus de 75 %. [6]
Quoi que l’on pense du Pr Sarno, il est donc essentiel, en cas de douleur chronique,
de se tourner en priorité vers les approches naturelles.
Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Cela peut paraître difficile à croire, mais bien choisir votre huile de
cuisine est un des gestes les plus importants que vous puissiez faire pour
votre santé.
Si vous faites le bon choix, vous pouvez sans effort améliorer votre
tour de taille et gagner des années de vie en bonne santé.
A l’inverse, plusieurs huiles répandues ou « à la mode » augmentent drastiquement
votre risque de mourir foudroyé par un infarctus.
Ce n’est donc pas le moment de vous tromper, surtout que vous en avalez
probablement tous les jours, en assaisonnement ou en cuisson.
Mais comment s’y retrouver, au milieu de tant d’informations contradictoires…
et tant d’huiles différentes ?
Entre les huiles classiques – huile de tournesol, d’arachide,
d’olive, de soja, de colza – les plus spécifiques – huile de lin,
de pépin de raisin, de noix – et les franchement confidentielles
– huile de perilla, de cameline, de son de riz
ou de pépin de courge, il y a de quoi s’y perdre.
Heureusement, comme vous allez le voir, faire le bon choix est simple,
moins coûteux qu’on ne le croit, et franchement délicieux.
Mais pour cela, il faut se défaire des 6 erreurs et contre-vérités qui empoisonnent nos cerveaux depuis
les années 1970 :
Vous auriez dû voir le visage abasourdi d’une bonne amie à moi lorsque, attablé à déjeuner, j’ai arrosé généreusement mes courgettes d’huile de colza.
« Comment fais-tu pour rester mince avec une telle habitude ?? »
Pour elle, les huiles végétales étaient très grasses, très caloriques.
Et c’est incontestable :
· Les huiles sont composées à 99 % de graisses (lipides) ;
· Et les graisses sont très caloriques – pour être précis, un gramme de lipide est 2,25 fois plus calorique qu’un gramme de glucide (sucre) ou de protéine.
Mais cela ne veut pas
dire qu’il faut éviter les graisses pour maigrir. C’est même une des erreurs
nutritionnelles les plus malheureuses de ces 30 dernières années.
Car c’est le contraire qui est vrai : les graisses saines (huiles,
avocats, noix, poissons gras) sont des atouts minceur car elles permettent
d’arriver à satiété plus rapidement.
Vous serez « calé » plus facilement par des aliments riches en bonnes graisses
que par des glucides comme le pain, les pâtes ou les pommes de terre.
Ainsi, les bonnes graisses vous permettent de manger moins de calories
au total, sans que vous n’ayez besoin de vous restreindre.
On voit l’absurdité de la diabolisation du « gras » qui a eu lieu pendant
des décennies. Heureusement, une prise de conscience est en train de se produire.
En 2013, la Suède a ouvert le bal. Après avoir passé en revu plus de 16
000 études scientifiques, son comité d’experts a reconnu que le meilleur régime
contre l’obésité et le diabète était… un régime faible en glucides et
non un régime faible en graisses. [1]
Voilà pourquoi il ne faut surtout pas lésiner sur les huiles de qualité,
même si elles sont « grasses ».
Ne pas lésiner, cela signifie prendre chaque jour :
· Pour un homme : environ 4 cuillères à soupe d’huile
· Pour une femme : environ 3 cuillères à soupe d’huile
C’est la dose qui
vous permet d’avoir une alimentation bien proportionnée, composé d’un peu plus de 15 % de matières grasses ajoutées.
[2]
Mais attention à ne pas choisir n’importe quelle huile :
Ces huiles sont
à fuir à tout prix.
Aucun peuple sur terre n’en a fait une consommation traditionnelle. Il
faut dire que leur méthode de production industrielle est tout sauf naturelle :
ces huiles sont généralement extraites à haute température ou à l’aide de
solvants pétro-chimiques.
Plus grave : elles regorgent d’omégas-6.
Les omégas-6 font partie, comme les omégas-3,
des acides gras dits « essentiels », que notre organisme ne peut produire
seul.
Ils ne sont pas mauvais en soi. Mais le problème est que notre alimentation
moderne comporte beaucoup trop d’omégas-6 et insuffisamment d’omégas-3.
On estime que l’idéal santé se situe autour d’un ratio de 3 omégas-6 pour
1 oméga-3.
Mais depuis un demi-siècle, nous consommons en moyenne plus de 15 omégas-6
pour 1 seul oméga-3, soit un ratio de 15 pour 1 !
Ce déséquilibre a des conséquences désastreuses pour notre santé [3] :
Il augmente drastiquement le risque d’infarctus : plusieurs études ont
montré que la consommation d’huiles végétales riches en omégas-6 favorise
les maladies cardiaques ; [4]
Il accélère le vieillissement et favorise les maladies inflammatoires chroniques
(arthrose, diabète, etc.). La raison est que l’excès d’omégas-6 dégrade les
cellules de notre corps en les soumettant à un « stress oxydatif » qui les
conduit à rouiller progressivement (comme un morceau de métal abandonné à
l’air libre) ;
Et comme si cela ne suffisait pas, l’excès d’omégas-6 est soupçonné de
provoquer le cancer, et en particulier le cancer du sein. [5]
Voilà pourquoi vous devez veiller à respecter un bon l’équilibre entre
omégas-6 et omégas-3 dans votre alimentation.
Or l’huile de tournesol a un ratio catastrophique de 71 pour 1.
L’huile de maïs de 57 pour 1. L’huile de pépin de raisin, très à la mode,
est l’une des pires, avec un ratio de 72 pour 1 !
Les consommer régulièrement, c’est se donner toutes les chances de se rendre
malade.
L’huile d’olive
est plus équilibrée, avec un ratio omégas-6 / oméga-3 de 11 pour 1.
Ce n’est pas encore l’idéal – d’autres huiles font beaucoup mieux, comme
nous le verrons.
Mais il serait criminel de se priver totalement de cette huile traditionnelle,
utilisée abondamment dans l’Egypte ancienne, l’antiquité romaine et bien
sûr tout autour de la Méditerranée.
Car l’huile d’olive a d’impressionnants atouts santé dans sa manche.
Une étude récente réalisée sur 4 152 femmes a montré qu’un régime méditerranéen
riche en huile d’olive extra-vierge diminue
nettement le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en
graisses. [6]
D’autres études ont montré que l’huile d’olive limite l’élévation du taux
de glucose après le repas [7], et réduit le risque d’accident vasculaire cérébral
(AVC) de 26 %. [8]
Son secret ? Elle est particulièrement riche en polyphénols,
ces substances bénéfiques que l’on trouve également dans les baies, le thé
vert ou le vin rouge (tanin).
Or d’innombrables études ont montré que les polyphénols
avaient des effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer.
Voilà pourquoi il serait regrettable de se passer de l’huile d’olive.
Simplement, pour respecter un bon ratio oméga-6/oméga-3, l’idéal est de
la mélanger avec une autre huile riche en omégas-3.
Comme la superbe huile de colza.
L’huile de colza
est une huile gravement sous-utilisée en Europe.
C’est pourtant une huile traditionnelle, consommée depuis des centaines
d’année en Asie. Elle fait partie du régime d’Okinawa, l’île japonaise où
l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde.
En France, la popularité de l’huile de colza a été tristement abîmée, au
début des années 1970, lorsqu’une étude isolée (jamais confirmée depuis, bien
au contraire) a rapporté des effets négatifs sur les rats.
Ironie du sort : c’est l’huile de tournesol qui est sortie gagnante de
ce duel. Avec la publicité massive de l’industriel Unilever (qui fabrique
également du liquide-vaisselle, de la lessive
etc.), elle est même devenue l’huile la plus consommée par les Français…
malgré ses effets dévastateurs pour la santé !
L’huile de colza, au contraire, a d’incroyables bienfaits pour le cœur.
La preuve la plus spectaculaire est venue d’une étude conduite par le docteur
Michel de Lorgeril et publiée dans la plus prestigieuse
revue médicale existante, The Lancet.
Les chercheurs ont recruté plus de 600 patients ayant déjà eu un accident
cardiaque (infarctus). La moitié d’entre eux devait suivre les conseils
habituellement donnés par les cardiologues à leurs patients (arrêt du tabac,
exercice physique, etc…). L’autre devait adopter
un régime « méditerranéen », enrichi en huile de colza.
En mars 1993, les premiers résultats sont tombés. Stupéfiants : on ne comptait
pas moins de 20 décès dans le groupe « cardiologue », contre 8 seulement
dans le régime « colza » ! [9]
Au total, les chercheurs estiment aujourd’hui que l’huile de colza réduit
de 62 % le nombre d’accidents cardiaques et de 50 % le nombre d’infarctus
du myocarde. Ce sont des résultats à peine croyables, 10 fois supérieurs au
meilleur des médicaments.
Ils s’expliquent par la richesse de l’huile de colza en omégas-3.
Notez que l’huile de lin et, dans une moindre mesure, l’huile de noix et
de soja comportent aussi beaucoup d’omégas-3.
Mais ces huiles sont moins bien équilibrées que l’huile de colza, qui a
un ratio omégas-6 / omégas-3 parfait de 2 pour 1.
Toutes les huiles
ne sont pas égales devant la cuisson.
Pour l’huile de lin, c’est simple : il ne faut jamais la cuire !
L’huile de colza est dans une situation intermédiaire. Contrairement à
une idée reçue, elle peut être utilisée en cuisson, à température
moyenne. Elle est stable au moins jusqu’à 160° (feu 6 sur une échelle de
1 à 9) mais déconseillée au-delà.
L’huile d’olive supporte mieux la chaleur. Elle est parfaitement stable
jusqu’à 180 degrés (feu chaud, 7/9) mais commence à perdre ses propriétés
à partir de 190 degrés. [10]
A plus haute température, c’est l’huile de coco qu’il faut privilégier :
elle est quasiment inoxydable !
C’est une huile étonnante dont nous reparlerons. Utilisée traditionnellement
en médecine ayurvédique, elle est de loin la meilleure huile pour la cuisson
à haute température et contient des substances très prometteuses pour les
malades d’Alzheimer.
Mais n’oubliez pas que les cuissons douces sont les meilleures pour la
santé, l’idéal étant même celles à basses température (moins de 100°), par
exemple à la vapeur ou à l’étouffée.
En supermarché ou
en boutique diététique, votre réflexe doit être simple : privilégiez les huiles
vierges contre les huiles raffinées.
Les huiles raffinées sont obtenues par un procédé industriel qui supprime
une partie des bons antioxydants (polyphénols,
vitamine E), dégrade les omégas-3 et contribue
à la formation de nouvelles molécules néfastes pour la santé.
Choisissez donc toujours des huiles extra vierges.
Elles sont fabriquées avec les procédés les plus naturels. Qui conservent
toutes leurs propriétés santé… et leur saveur unique.
Certes, elles sont un peu plus chères, mais c’est un investissement de
longue durée à mon avis indispensable – contracter une maladie du cœur est
très coûteux…
Mais attention : parce qu’elles sont plus riches en vitamines et omégas-3,
les huiles végétales non raffinées sont aussi plus fragiles.
Mises au contact de la chaleur, de l’air et de la lumière, elles ont tendance
à s’oxyder, exactement comme une pomme croquée brunit à l’exposition de l’air.
C’est la raison pour laquelle il faut toujours acheter votre huile dans
des bocaux opaques, et non transparents. Puis les conserver dans un placard,
à l’abri de la lumière et à température ambiante (si possible ne dépassant
pas 20°).
L’huile de colza étant plus fragile que l’huile d’olive, il vaut mieux
la conserver au réfrigérateur après ouverture et la consommer dans les 3
mois qui suivent.
Notez que l’huile de lin est encore plus délicate et devient même toxique
une fois oxydée. Elle doit donc impérativement
être consommée dans les 3 semaines suivant l’ouverture (mais rassurez-vous,
si elle rancit, vous le sentirez immédiatement au goût).
Je raffole de l’huile de
colza et de son petit goût de noisette.
J’en verse toujours sur mes légumes vapeur (brocolis, courgettes, fenouil,
etc.) : non seulement cela leur donne un goût prodigieux, mais cela me permet
de mieux absorber leurs vitamines « liposolubles » (= solubles dans la graisse).
Dans mes salades, je mélange généralement l’huile d’olive et de colza,
moitié-moitié. J’obtiens ainsi une répartition quasi-idéale des acides gras
essentiels (omégas 3, 6 et 9). Et cela me permet
d’associer deux formes différentes de vitamine E, celle du colza et celle
de l’olive.
Voilà comment j’atteins mes 4 cuillères à soupe d’huile par jour (enfin,
je crois, car je ne calcule pas au millimètre).
Je n’utilise les autres huiles qu’occasionnellement. L’huile de coco pour
la cuisson à haute température. Et, de temps en temps, pour diversifier l’assaisonnement
: huile de lin, de noix, de noisette ou de macadamia. Chères, et pas idéalement
équilibrées, ce sont des « huiles de fête » (les enfants adorent varier les
plaisirs).
Quant aux autres huiles dont je n’ai pas parlées, comme l’huile de perilla, de chanvre ou de cameline, elles peuvent avoir
des propriétés intéressantes mais ne valent à mon avis pas leur coût très
élevé.
Privilégiez la simplicité, c’est ce qu’il y a de plus durable !
Bonne santé !
Xavier Bazin
PS : n’hésitez pas à transférer ce message autour de vous : ces erreurs
sont si répandues !
Et si vous en voyez d’autres, ou si vous souhaitez apporter votre commentaire
ou des précisions à cette lettre, rendez-vous ici pour les partager !
Il
y avait plus de 1500 personnes présentes lors de notre grande soirée vitamine
C et parmi eux de nombreux médecins, des thérapeutes, des infirmières…
J’espère qu’ils seront revenus avec l’envie de soigner leur patient avec
de la vitamine C.
Qu’a-t-on appris lors de cette soirée et lors de la journée d’expert organisée
sur thème le lendemain ?
En quelques lignes ceci :
>> la vitamine
C permet de lutter contre le stress oxydatif. La bonne dose de vitamine C
à prendre dépend du niveau de stress oxydatif auquel vous êtes soumis. Un
cancer est une situation où le stress oxydatif est très élevé ! La vitamine
C à haute dose peut être très utile en co-traitement pour les cancers. Il
est temps de s’y mettre ! (Dr Ron Hunninghake)
>> La vitamine C à haute dose est le meilleur traitement existant
pour les septicémies. De nombreuses études (et des plus récentes) le montre
sans contestation possible. (Dr Thomas E Levy).
>> La vitamine C à haute dose a été très utile pour soigner les patients
touchés par les radiations lors de la catastrophe de Fukushima. Le Dr Atsuo Yanagisawa a été
missionné par le gouvernement japonais auprès des patients touchés en raison
de son expertise sur la vitamine C.
>> La vitamine C à haute dose est utile ou déterminante dans l’accompagnement
des maladies cardiovasculaires, des cancers et de nombreuses infections. C’est
un traitement sans effet secondaires qui a fait
ses preuves auprès de nombreux patients.
>> Le Dr Ron Hunninghake,
a supervisé plus de 100 000 perfusions de vitamine C à haute dose pour les
malades de sa clinique. Selon lui, ce traitement s’il ne résout pas tout,
a presque toujours été utile et n’a jamais causé d’effet secondaire grave.
Dans le traitement des hémorroïdes, on ne cite pas toujours en santé naturelle
les oxérutines, dont l’efficacité est
pourtant solidement prouvée scientifiquement. [1]
On sait qu’à dose élevée (4 grammes par jour), les oxérutines réduisent les saignements et la douleur
des hémorroïdes.
Pourquoi cette méfiance ?
Parce que les oxérutines n’existent pas
dans la nature en tant que telles. Aucun aliment n’en contient.
Elles sont extraites par hémisynthèse de la
rutine. La rutine est un bioflavonoïde présent
dans le sarrasin, la peau d’agrumes, de pomme, le raisin, les abricots, le
vin rouge, les cerises et les mûres. Mais elle-même ne soulage pas les hémorroïdes…
L’ hémisynthèse est un procédé qui consiste
à modifier une molécule pour la ré-agencer, à
partir de ses composés naturels.
Les oxérutines ne sont donc pas stricto
sensu un produit naturel. Mais je vous les recommande tout de même contre
ce douloureux problème !
Car il est vrai qu’il existe d’autres solutions totalement naturelles
contre les hémorroïdes. Mais celles-ci marchent mieux en prévention
ou en accompagnement d’un traitement aux oxérutines.
Seules, elles ne suffisent généralement pas, surtout en cas de crise hémorroïdaire,
qui est le moment où on a le plus besoin de se soigner.
Je vous donne néanmoins ces produits :
Le
traitement naturel le plus efficace des hémorroïdes est la pommade
à l’hamamélis de Virginie.
L’hamamélis est un arbuste que connaissaient bien les Indiens d’Amérique,
et qui fut immédiatement adoptée par les colons européens. L’eau d’hamamélis
se vend dans toutes les pharmacies des Etats-Unis et du Canada. Elle sert
à faire des compresses, qu’on applique sur la zone à traiter.
L’hamamélis a en effet des propriétés « astringentes », c’est-à-dire qu’elle
resserre les pores, raffermit les tissus. Or, les hémorroïdes sont des veines
trop dilatées.
L’hamamélis, de plus, est « hémostatique », c’est-à-dire qu’elle arrête
les saignements en favorisant la coagulation. Elle est enfin anti-inflammatoire,
ce qui en fait la plante idéale pour les hémorroïdes.
Quatre essais menés en Allemagne ont montré l’efficacité d’un onguent à
l’hamamélis contre les hémorroïdes. [2]
La racine de fragon épineux est l’autre plante médicinales
des hémorroïdes. Cette fois, il ne s’agit pas d’en faire une pommade mais
un extrait de racine, à boire.
La Commission E, qui est l’organisme allemand des plantes médicinales,
reconnaît l’efficacité du fragon épineux contre les hémorroïdes.
Les ingrédients actifs sont la ruscogénine et
la néoruscogénine, qui agissent sur les veines
et les tissus environnants par effet vasconstricteur
(provoquant la contraction des parois).
Certains naturopathes recommandent en outre le marron d’inde et
la fleur de mélilot en gélules (extrait sec), mais ces bienfaits
n’ont pas, à ma connaissance, été démontrés par les études. Dans la mesure
où il s’agit d’une pratique de santé bien établie et sans aucun danger, les
personnes souffrant d’hémorroïdes ont tout à gagner à essayer.
Ne pas oublier enfin le gel d’aloès. Vous le savez, ce
gel que l’on extrait des feuilles de cette plante grasse calme tous les types
d’irritations et d’inflammations superficielles. Il faut avoir chez soi
un aloès en pot, pour en découper à l’occasion un bout de feuille qu’on
ouvre en deux. On récupère ainsi ce précieux gel qu’on peut appliquer directement
sur la zone douloureuse.
Attention, toutes les plantes citées que l’on prend par voie orale sont
à éviter pendant le dernier trimestre de grossesse. C’est une précision importante
et un peu désolante car c’est souvent à ce moment-là qu’apparaissent les hémorroïdes.
Pour
éviter les hémorroïdes, l’idéal est de ne pas « pousser » quand on va aux
toilettes. Le mouvement doit se faire naturellement, au contraire en se
décontractant. Nos intestins sont faits pour expulser automatiquement, sans
effort.
Pour ce faire, il est important d’aller aux toilettes dès que l’envie se
fait sentir. Se retenir entraîne une déshydratation des selles qui les rendra
plus dures, et rendra leur expulsion plus difficile.
Mettre un petit tabouret sous ses pieds (15 ou 20 cm de hauteur) pour retrouver
une position plus proche de la position accroupie, qui libère le sphincter.
Il faut se « laisser aller », et non pas retenir sa respiration et pousser.
En cas de tendance à la constipation, ajouter chaque jour une cuillère
de graines de psyllium dans un verre d’eau. Ce sont des graines qui se dilatent
dans l’estomac et ramollissent les selles. Efficacité quasiment garantie,
sans effets secondaires ni accoutumance.
Consulter un médecin si les hémorroïdes éclatent et que vous retrouvez
chaque fois du sang frais dans la cuvette et sur le papier toilette.
Ne pas s’inquiéter outre mesure néanmoins. Lorsque les saignements ont
lieu dans les intestins et indiquent des polypes ou un cancer du côlon,
le sang est mêlé aux selles. Il est généralement coagulé ce qui donne aux
selles une couleur noire.
Les hémorroïdes ne sont pas dangereuses, et les complications graves pour
la santé se limitent aux douleurs, qui peuvent être très aigues si un caillot
se forme (thrombose). Dans ce cas, seule une opération chirurgicale rapide
permet de retirer le caillot.
Tout ce qui
rend l’alimentation moins irritante et favorise le transit intestinal est
bon contre les hémorroïdes.
Les légumes et fruits riches en fibres, qui font gonfler le volume des
selles, sont donc à favoriser.
Les épices irritantes comme le poivre et le piment doivent être évitées.
En revanche, les épices anti-inflammatoires comme la muscade, le cumin, le
gingembre et surtout le curcuma, sont à rechercher.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Comment déjouer
les pièges du sel ?
Encore l'industrie
agroalimentaire !
Notre organisme
n’est pas adapté
Les graves dangers
du sel sur votre santé
Même quand on
veut l’éviter, c’est impossible !
Mes conseils
pour manger moins de sel et retrouver le goût des aliments
Je vous recommande :
le sel marin gris
Chère amie, cher
ami,
Depuis que l’humanité est sortie des cavernes, les hommes utilisent
des additifs alimentaires : nos ancêtres utilisaient ainsi du salpêtre ou
du sel pour conserver leurs aliments.
Le sel s’est vite imposé à toutes les tables et dans la plupart des plats.
Mais s’il donne du goût, le sel ne nous fait pas que du bien. D’ailleurs,
regardez les expressions qui tournent autour du sel : elles sont parfois très
élogieuses et d’autres fois péjoratives.
Madame de Sévigné évoque « de bonnes conversations bien sodées », quant
au romancier Céline, il parle d’« un langage si salé que ces dames en rougissent ».
Et nous-mêmes à la sortie d’un restaurant, on s’étonne que « la note soit
si salée ». Et pour élever notre âme : « le sel de la Terre » ou « si le sel
s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? ». Ces références-là viennent directement
de la Bible !
Pour notre organisme, il s’agit d’un élément minéral essentiel et indispensable
à de multiples fonctions vitales. Ça a longtemps été une denrée rare, recherchée
et convoitée, mais la consommation de sel est devenue pléthorique en France
et dans les pays industrialisés.
Et le sel industriel
n'est plus ce produit apportant une grande variété d'oligoéléments indispensables.
Il a perdu également ses nuances gustatives qui incitent à l'apprécier en
gourmet, c'est-à-dire avec plaisir et modération.
Année après année, l'industrie alimentaire a peu à peu relevé le seuil
de perception de la saveur salée chez les consommateurs pour des raisons
bien évidemment commerciales.
Ainsi, certains plats cuisinés contiennent jusqu'à 3 grammes de sel, par
portion, soit déjà près de la moitié de la dose quotidienne recommandée.
Plus surprenant encore, certains sodas sont allègrement salés, tout comme
certaines soupes industrielles - qui apportent deux grammes de sodium par
assiette et on en trouve même dans certains produits chocolatés ou sucrés !
En moyenne, outre les 2 à 4 g quotidiens de la salière, fromages, pains,
plats cuisinés, céréales, apportent 6 à 8 g de sel par jour. Soit 8 à 12 g
quotidiennement, alors que la consommation optimale devrait être de
2 à 4 g.
La différence est impressionnante et lourde de conséquences.
Aujourd’hui, le sel est un cache-misère qui inhibe les goûts amers des
imperfections de fabrication industrielle et fait ressortir les saveurs sucrées
si chères à l'affectif de la plupart des gens.
De même, entraînant une rétention d'eau dans les produits carnés, il permet
de « vendre de l'eau » au prix de la viande. Ajouté aux aliments, le sel
a aussi la propriété d'augmenter la sensation de soif (une astuce bien connue
des barmen qui vous offre gentiment des cacahuètes très salées), accroissant
du même coup la consommation de produits désaltérants. Or ces produits désaltérants
sont vendus le plus souvent par les mêmes industriels… Hasard ou coïncidence ?
La liste ne s’arrête pas là, le yaourt aux fruits que vous achetez au supermarché
contient 3 à 4 fois plus de sel qu'un yaourt nature ! Dans certains aliments,
la quantité de sel est même hallucinante.
Maintenant, on raffine même le sel pour mieux le conserver lui-même et
lui donner un aspect plus « esthétique » et donc plus commercial. Le raffinage
transforme un produit qui était très riche en minéraux et oligoéléments en
un produit « chimiquement pur » (même chose avec le sucre blanc).
Pendant des milliers
d’années, l’organisme humain a été soumis à une alimentation pauvre en sel
et notre patrimoine génétique est resté adapté à un apport sodé très faible,
sans rapport avec le régime hypersodé actuel.
Les conséquences sont graves : on ne peut pas faire absorber chroniquement
à l’organisme 10 fois plus de sel que ce qui lui est nécessaire sans avoir
de lourdes répercussions sur la santé, surtout avec l’avancée en âge.
Le sel, indispensable à la vie, se trouve dans tous les tissus vivants
- animaux et végétaux - et dans l’eau de mer. Mais consommé en excès, le
sel retient trop l’eau dans les tissus, favorisant ou aggravant les œdèmes,
les états inflammatoires de différents organes et l’hypertension artérielle
chez les sujets prédisposés.
Si tout le monde convient enfin que l’excès de sel est néfaste, les désaccords
sont nombreux quand il s’agit de déterminer quelle est vraiment la dose
dangereuse.
En réalité, pratiquement tous les Français et occidentaux doivent procéder
à une réduction de leur consommation.
Mais il est très important aussi d’augmenter sa consommation de potassium !
Car votre organisme a besoin d’un équilibre entre le sodium du sel et le
potassium, contenu essentiellement dans les fruits et légumes.
Or aujourd’hui, nous consommons quotidiennement en moyenne 12 g de sel
pour seulement 3 g de potassium.
Quand il y a un déséquilibre sodium-potassium,
des dysfonctionnements apparaissent comme une faiblesse musculaire, des crampes,
des troubles du rythme cardiaque, des signes d'ostéoporose ou d'ostéopénie, et surtout une hypertension.
Voici les plus graves dangers d’un excès de sel pour votre santé :
· Il favorise la rétention d'eau ce qui facilite ou entretient les œdèmes et les inflammations. Toutes les personnes souffrant d'inflammation chronique (maladies inflammatoires comme les arthrites, les polyarthrites, et autres types d'inflammations locales) doivent bannir le sel. Les personnes sous cortisone doivent avoir une alimentation sans sel car la cortisone créant elle-même un œdème général, le sel renforce cet effet secondaire et le rend dangereux.
· C’est moins grave, mais beaucoup de femmes se plaignent de cellulite due au fait qu'elles font essentiellement et majoritairement de la rétention d'eau.
· Ce satané sel peut aussi avoir des impacts négatifs sur notre cerveau.Une étude a montré que le sel peut contribuer au déclin cognitif des personnes âgées tandis qu'une autre a suggéré qu'en excès il peut retarder la puberté.
· Le sel augmente de manière effective les problèmes d'hypertension artérielle. Il n’est plus à démontrer que la tension moyenne dans une population était directement liée à ses apports en sel : l'hypertension artérielle est directement corrélée au taux d'infarctus ou d'AVC (accident vasculaire cérébral).
· Le sel est également un facteur clé associé aux problèmes d'ostéoporose. Il n'est pas innocent dans l'apparition de certains cancers digestifs et du diabète. Il est associé aux dysfonctionnements de l'équilibre hydrique de l'organisme, en particulier de la rétention d'eau et des œdèmes, ainsi qu'à certains troubles rénaux.
· En attendant, ce forcing sur le sel serait responsable chaque année en France d'au moins 75000 accidents cardio-vasculaires, dont 25000 décès, soit quatre fois le nombre de tués sur les routes ! Une forte consommation de sel majore aussi la prévalence de l'asthme. Si l’on considère l'asthme comme un œdème des alvéoles pulmonaires ; œdème entretenu par le sel.
· Le sel a aussi un effet de dessèchement des tissus qui lui donnent ses propriétés conservatrices. Il contribue au dessèchement de la peau, lui-même accentué par l'âge.
· Pour l'intérieur de l'organisme, c'est la même chose. En excès (ce qui est souvent le cas), il dessèche les parois des artères, il diminue leur élasticité donc leur pouvoir de dilatation/constriction pour contrôler et réguler la pression sanguine ; l’hypertension résulte de la fibrose des parois vasculaires.
Hélas, dans les pays industrialisés, il est très difficile de contrôler la quantité de sodium ingérée quotidiennement.
Avoir la main moins
lourde avec la salière ne suffit pas.
Il faut, d'une part, réduire sa consommation de sel « caché », à savoir
celui présent dans le pain, les pâtisseries, la charcuterie, les fromages,
les plats préparés, les soupes industrielles, les sauces et les condiments.
Et d'autre part, consommer plus de fruits et de légumes, qui sont riches
en potassium. D'autant plus que les fruits et les légumes apportent beaucoup
d'autres micronutriments comme les fibres, les vitamines et les antioxydants.
On peut également recourir aux sels de substitution, notamment les sels
de potassium (carbonates et citrates), qui limitent le déséquilibre sodium-
potassium et neutralisent l'effet acidifiant d'une alimentation pauvre en
fibres, en fruits et en légumes frais.
1. Évitez les aliments à forte teneur en sel : charcuterie, chips, biscuits apéritifs, plats préparés, sauces, pizzas, quiches, etc.
2. Goûtez votre plat avant de saler ou de resaler.
3. Diminuez progressivement le sel pour retrouver la diversité des saveurs des aliments.
4. Réduisez la quantité de sel ajouté dans l'eau de cuisson.
5. Remplacez le sel par des épices, des herbes, de l'ail ou du citron.
6. Cuisinez vous-même les plats afin de contrôler leur teneur en sel.
7. Privilégiez les aliments frais par rapport aux aliments transformés.
8. Lisez les étiquettes et choisissez les aliments ayant la plus faible teneur en sel. Sur les emballages, le sel peut être mentionné ainsi : «sel » ou « sodium ». Attention, ne comparez pas la teneur en sel d'un produit avec un autre où c'est la valeur en sodium qui est exprimée ! C’est ainsi qu'un gramme de sodium correspond à 2,5 g de sel. (Exemple : une pizza surgelée qui recèle 2 g de sodium contient en réalité 5 g de sel !)
Il est constitué d'un grand
nombre de sels d'une importance qualitative remarquable, où tous les minéraux
et oligoéléments se retrouvent en l'état ou incorporés dans les particules
de la flore marine : magnésium, calcium, soufre et potassium, qui tempèrent
l'effet du sodium. Les autres minéraux se trouvent au moins à l'état de
traces (fer, manganèse, zinc, cuivre, fluor, iode, etc.). Rappelons que
la vie est née dans les océans.
Ce sel marin gris, naturellement iodé, est donc un véritable aliment de
qualité. Il se présente sous 3 aspects principaux : gros sel gris naturel,
sel fin gris naturel et fleur de sel tant prisée des gastronomes. Ces présentations
peuvent même être simplement enrichies en algues marines et en herbes aromatiques.
Il y a un autre sel que j’aime beaucoup, c’est un sel original de substitution.
Le Symbiosal® [1], a été inventé par une société
de biotechnologie coréenne. C’est une combinaison innovante de sel de mer
constitué de chitosan, un dérivé de la chitine,
une fibre soluble présente dans les pinces de crabe. Cette chitine se lie
avec la molécule de chlore du sel et la neutralise, créant ainsi une interférence
dans la liaison moléculaire sodium-chlore. Ce
sel naturel est hypotenseur, anti-athéromateux, anti-oedémateux et équilibrant
hydrique propice au travail du cœur et des reins, en réduisant la fuite calcique.
Par ailleurs la vitamine C naturelle, par son pouvoir régénérant, représente
un puissant antidote des effets du sel, ce qui a valu un prix Nobel à un
chercheur, Linus Pauling, que j’ai rencontré à Lambaréné au Gabon aux côtés
du Dr Schweitzer, autre prix Nobel de la paix.
Chers lecteurs, vous voilà prévenus. Vous verrez qu’en suivant ces quelques
conseils simples vous mangerez mieux, vos plats retrouveront du goût, et
votre santé vous dira merci !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
Non, le pain
complet n'est pas l'idéal (loin de là !)
D’accord, le
pain complet contient des fibres et des vitamines
Pain blanc ou
pain complet : des sucres plus rapides que le Coca Cola !
AUTANT de gluten
dans le pain complet que dans le pain blanc
PLUS de pesticides
dans le pain complet que dans le pain blanc
PLUS d’acide
phytique dans le pain complet que dans le pain blanc
PLUS d’acrylamide
dans le pain complet que dans le pain blanc
Pourquoi ne
vous dit-on pas tout cela ?
À choisir si
vous tenez vraiment à votre pain quotidien
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Vous savez-sans doute que le « pain blanc »
(la baguette) est à éviter autant que possible.
Ou vous devriez le savoir : car c’est un aliment trop sucré (en
amidon), trop salé, et de surcroît très pauvre en vitamines et en minéraux.
Rien de tel que le pain blanc pour grossir et endommager votre santé à
petit feu.
Là-dessus, tous les nutritionnistes sont d’accord.
Le problème, c’est qu’on vous présente parfois le pain complet comme l’alternative
miracle.
Ce serait le « gentil » dans un dessin animé où le pain blanc serait le
« méchant ».
Eh bien je suis désolé de vous décevoir, mais ce n’est tout simplement
pas vrai.
La plupart des pains n’ont rien de bon pour la santé, qu’ils soient
blancs ou complets !
Il y a des exceptions – et je vous dirai quels types de pain privilégier.
Mais vous devez comprendre pourquoi le pain complet classique est problématique,
malgré ses quelques avantages.
Si le pain complet a bonne
réputation, c’est qu’il contient plus de bons nutriments que le pain blanc.
De fait, par rapport au pain blanc, le pain complet vous donnera [1] :
· 2,5 fois plus de fibres ;
· 3 fois plus de magnésium, 2,5 fois plus de potassium et 2 fois plus de fer ;
· 3 fois plus de vitamine B3 et 2 fois plus de vitamine B6.
Le problème, c'est
que ces apports ne sont pas très impressionnants.
Même en avalant cinq morceaux de pain complet (100g), vous ne dépasserez
pas le quart des apports recommandés en fibres. Vous ne couvrirez que
18 % des apports journaliers recommandés (AJR) en magnésium, 16 % en potassium,
14 % en fer. Pour le reste, c’est encore plus négligeable.
Une grosse poignée d’amandes (50 g) vous apportera plus de magnésium
et de potassium, et autant de fibres et de fer que ces 5 portions de pain
complet.
Avec cet avantage que les amandes n’ont quasiment que des bienfaits pour
la santé. Le pain, au contraire, a de nombreux défauts :
Le pain blanc est
généralement pointé du doigt parce qu’il est riche en « sucres rapides ».
C’est vrai : son indice glycémique est autour de 70, comme le sucre de
table (l’indice glycémique mesure l’intensité avec laquelle un aliment augmente
votre taux de sucre sanguin).
Il est même plus élevé que celui du Coca Cola, qui n’est « que » de 63
!
Mais ce qu’on oublie presque toujours de vous dire, c’est que l’indice
glycémique du pain complet est tout aussi élevé que celui du pain blanc.
Je sais que c’est difficile à croire.
Aussi je vous suggère d’examiner le tableau des IG établi par la prestigieuse
Université de Harvard. [2] Vous pouvez aussi consulter cette étude scientifique
réalisée en 2013 qui a montré que la farine complète produit une élévation
du sucre sanguin tout aussi forte que la farine blanche. [3]
Or, réduire votre consommation d’aliments à indice glycémique (IG) élevé
est un des gestes les plus importants pour votre santé.
Lorsque votre taux de sucre dans le sang augmente fortement, votre pancréas
est forcé d’intervenir brutalement pour le ramener à la normale, via la production
d’insuline.
Problème : la dose d’insuline nécessaire pour « éteindre le feu » est si
forte qu’elle vous conduit, au bout de deux heures, à manquer de sucre
dans le sang : vous ressentez alors une légère hypoglycémie, avec une sensation
de fatigue et le besoin de manger sucré.
C’est pourquoi les sucres rapides sont l’ennemi de ceux qui veulent perdre
du poids. Pire : sur le long terme, ils accélèrent le vieillissement de l’organisme
et peuvent déclencher un diabète de type II. [4]
Et ce n’est pas le seul défaut du pain :
On tend à l’oublier,
mais le pain complet contient la même quantité de gluten que le pain
blanc.
Or les preuves s’accumulent pour montrer qu’une part significative de la
population est sensible au gluten [5], et a tout intérêt à l’éviter.
Attention, je ne parle pas des personnes qui y sont intolérantes : celles-là
ne peuvent pas ingérer un gramme de gluten sans une réaction violente et immédiate
de leur organisme (c’est la « maladie céliaque »).
Non, je parle bien des sujets « sains », sans maladie céliaque. Eh bien
même chez eux, le gluten peut endommager la paroi de l’intestin, ce qui cause
douleurs, troubles digestifs et fatigue. [6]
Une étude récente a même montré qu’une protéine du gluten, la gliadine,
augmente la perméabilité intestinale chez tout le monde, y compris
ceux qui ne sont ni intolérants, ni sensibles au gluten. [7] Avec, à la clé,
un risque accru de maladies intestinales et auto-immunes.
Ces deux critères – glycémie et gluten – devraient suffire à vous convaincre
de limiter votre consommation de pain complet.
Mais ce n’est pas tout. Ce qu’on ne vous dit JAMAIS, c’est que sur 3 autres
critères, le pain complet est même plutôt pire que le pain blanc
:
D’abord, votre pain
complet (non bio) contient plus de pesticides que la baguette classique.
La raison est simple. Le pain complet est réalisé à partir d’une farine
qui incorpore les trois éléments du grain de blé : le son (l’enveloppe extérieure
du grain), l’endosperme (la couche du milieu) et le germe (la couche intérieure).
La farine blanche, elle, ne contient que la couche du milieu.
Or l’enveloppe externe du grain (le son) est par définition plus exposé
à l’épandages de pesticides. L’endosperme de la
farine blanche en est au contraire bien protégé, car logé à l’intérieur du
grain.
Résultat : les chercheurs ont en effet constaté que les pesticides se concentrent
sur le son du blé [8], dont est fait le pain complet.
Est-il vraiment nécessaire de préciser qu’il vaut mieux éviter les pesticides
? Pour mémoire, parmi leurs effets délétères, on note une hausse du risque
d’inflammation, des maladies cardio-vasculaires [9] et de la maladie de
Parkinson. [10]
Et ce n’est pas tout.
Le blé, comme la
plupart des céréales, contient beaucoup d’acide phytique,
concentré dans son enveloppe externe (toujours le son !). L’acide phytique est néfaste car il empêche votre organisme
d’absorber correctement les minéraux essentiels que sont le zinc, le calcium,
le fer ou le magnésium. [11]
C’est particulièrement grave dans le cas du zinc, car la plupart des Occidentaux
en sont légèrement carencés, en raison notamment du dramatique appauvrissement
des sols de ces cinquante dernières années.
Or le zinc est vital : essentiel au système immunitaire (il contribue à
éviter la grippe et les rhumes l’hiver), il participe à la bonne santé de
votre cerveau, de vos yeux, de vos cheveux et d’autres fonctions essentielles.
Une carence, même légère, nous rend plus vulnérable aux infections, réduit
la fertilité, et alimente les dépressions.
En cas de carence radicale (rare, fort heureusement), les conséquences
sont même gravissimes.
En 1964, on s’est aperçu que des garçons iraniens et égyptiens avaient
des testicules insuffisamment développés, en raison d’une carence extrême
en zinc. Pourtant, l’alimentation locale ne manquait pas de zinc. Mais le
pain qu’ils consommaient en masse contenait énormément d’acide phytique et leur empêchait d’absorber ce zinc ! [12]
Dernier problème du pain
complet : son niveau élevé en acrylamide.
L’acrylamide est LE sujet qui alarme les autorités
de santé en ce moment. Pas plus tard qu’au mois de juin 2015, l’EFSA, l’autorité européenne de sécurité alimentaire,
a émis l’avis suivant :
« Sur la base d’études animales, l'EFSA confirme les conclusions des évaluations précédentes selon lesquelles l’acrylamide dans les aliments augmente potentiellement le risque de développement d’un cancer pour les consommateurs de tous les groupes d'âge ».
L’acrylamide est une substance massivement présente dans
les frites, les chips et les biscuits, qui sont de toutes façons des aliments
à éviter.
Mais on en trouve également dans des aliments supposés « sains » comme
le café et… le pain ! Selon l’EFSA, le pain est
responsable d’un quart de l’exposition à l’acrylamide
d’un adulte européen moyen. [13]
Et vous devez savoir que le pain complet contient presque deux fois
plus d’acrylamide que le pain blanc. [14]
En effet, l’acrylamide se forme à haute température
à partir de différents sucres et acides aminés, dont principalement l’asparagine.
Or on trouve nettement plus d’asparagine dans les farines complètes que
dans les farines blanches car cette substance se situe, elle aussi, principalement
dans l’enveloppe externe du blé.
Si vous ne connaissiez
cette face cachée du pain, c’est pour une raison simple : les autorités
de santés sont face à un dilemme difficile !
Leur objectif, c’est d’améliorer la situation de ceux qui mangent le
plus mal, comme M. Dupont, qui se nourrit toute la journée de chips, de
frites, de charcuterie et de biscuits.
Et pour M. Dupont, le pain complet serait plutôt un progrès, car il contient
des fibres, des vitamines et des minéraux !
Les autorités ne veulent donc pas diaboliser le pain, de peur que les gens
se rabattent vers des solutions encore plus malsaines !
Mais si vous, chère lectrice, cher lecteur, vous êtes soucieux de votre
santé, alors vous avez beaucoup mieux à faire que le pain « classique ».
L’idéal, vous l’avez compris,
serait d’avoir un pain riche en fibres et en vitamines, pauvre en sucres
rapides et en gluten, et dénué de pesticides, d’acide phytique et d’acrylamide.
Si vous tenez à la farine de blé, il est impossible de réunir tous ces
critères. Mais on peut tout de même s’en rapprocher
Car il existe un pain complet au blé beaucoup plus intéressant que les
autres : le pain bio au levain.
Le bio, par définition, permet d’éviter les pesticides. Quant à la fermentation
au levain (qui remplace l’utilisation de la levure), elle est triplement
intéressante car elle :
· Abaisse l’indice glycémique de votre pain, ce qui réduit les effets délétères pour votre poids et votre santé des sucres trop rapides ;
· Active la phytase, l'enzyme de destruction de l'acide phytique, ce qui vous permet de mieux absorber les minéraux comme le zinc ;
· Hydrolyse partiellement le gluten ce qui rend le pain un peu plus digeste.
Et vous pouvez encore
améliorer la qualité de votre pain en choisissant ceux qui contiennent des
blés anciens, moins riches en gluten que les blés modernes.
Et pour réduire votre consommation d’acrylamide,
évitez de faire griller excessivement votre pain, et mettez de côté la croûte,
surtout si celle-ci est foncée ou brûlée.
A titre personnel, je trouve
que le pain idéal reste toutefois le pain sans gluten, fait maison à partir
d’œufs et de farine d’amande. J’ai trouvé plusieurs recettes réellement saines,
délicieuses et rapides à faire dans le programme de cours de cuisine « Sans lait sans gluten
» de Benjamin Dariouch. L’une de
ces recettes est accessible gratuitement ici.
Ces pains sans gluten réunissent vraiment tous les critères santé. Pour
les diabétiques et ceux qui souffrent d’une maladie inflammatoire, ils sont
salvateurs.
Avantage supplémentaire : contrairement aux pains classiques, ils tiennent
une semaine entière, à condition d’être bien emballés dans un film plastique,
dans un torchon et au frigidaire. Ainsi, pas de gâchis !
Bonne santé !
Xavier Bazin
Chère
amie, cher ami,
Comme vous devez le savoir, nous sommes constitués en majorité d’eau :
c’est 65 % du poids de notre corps. Ce que l’on nous dit moins, c’est qu’en
termes de proportions, l’eau constitue 99,1 % de nos molécules ! Le reste,
c’est essentiellement des ions.
Dès notre conception, cette substance mère nous a protégé et, tout au long
de notre vie, elle permet notre existence. L’eau est responsable d’un nombre
surprenant de fonctions vitales :
· L’irrigation de nos tissus, donnant à notre peau son élasticité ;
· La digestion en dissolvant les aliments ;
· L’équilibre thermique de notre corps ;
· L’évacuation des déchets ;
· Le transport de l’oxygène et des nutriments aux cellules…
· Et elle participe à notre système de défense.
À
l’inverse, un apport en eau insuffisant entraîne un manque d’oxygène et le
dysfonctionnement de nombreux organes comme les muscles et le cerveau.
Et les performances physiques, intellectuelles et cognitives diminuent
dès l’apparition de la soif, avec en ligne de mire la mémoire et la concentration.
Et bien évidemment, sans eau, l'homme meurt au bout de quelques jours.
Il faut donc attacher une importance primordiale à la qualité de notre
hydratation !
Le problème, c’est que l’eau est bien trop souvent polluée.
Lorsqu'elle effectue son cycle, elle transite par les sols, par l'air et
par les végétaux. Dans un environnement pollué, elle devient à la fois l'objet
et le sujet de pollution.
Elle emporte alors avec elle tous les polluants et tous les toxiques qu'elle
rencontre sur son passage (produits phytosanitaires, chimiques, hormones,
arsenic, chlore, métaux lourds, PCB, microparticules, médicaments, radioactivité).
Alors,
quelle eau choisir ?
Les controverses autour de l'eau idéale pour la santé sont nombreuses.
On attend d'elle avant tout qu'elle hydrate au mieux les cellules et les
tissus de notre corps. L'eau que nous consommons au quotidien doit être pure
et peu minéralisée. D’ailleurs, le professeur Henri Schroeder,
spécialiste mondial en matière de minéraux, affirme que nous ne pouvons
assimiler au plus qu'1 % des minéraux contenus dans l'eau, et que les minéraux
inassimilables encrassent notre organisme.
L'eau qualifiée d'eau de source répond au mieux aux exigences
de santé. En revanche, les eaux minérales, dont les vertus nous sont vantées
à coups de budgets publicitaires considérables par les géants du secteur,
contiennent bien des minéraux, mais peu ou pas assimilables,
car ils sont inorganiques.
Les eaux de source doivent répondre de façon naturelle
aux normes de potabilité sans aucun traitement. Elles sont le plus souvent
d'origine souterraine, microbiologiquement saines, protégées contre les risques
de pollution, bactériologiquement pures et conformes
à la législation sur les eaux destinées à la consommation humaine. Seuls sont
permis les traitements suivants : aération, sédimentation des matières en
suspension.
Les eaux minérales naturelles présentent la composition
physico-chimique la plus constante car elles sont issues de nappes souterraines
à l'abri des risques de pollution. Elles doivent aussi faire l'objet d'études
pharmacologiques et médicales pour bénéficier d'une indication thérapeutique,
ce qui les distingue des eaux de source. Vivante, l'eau minérale peut contenir
des germes non pathogènes. Les eaux minérales sont, généralement, plus minéralisées
que les eaux de source et ne doivent pas être consommées régulièrement.
Même
si l'on choisit de consommer de l'eau minérale (5000 fois plus chère que l'eau
du robinet) et autres eaux de source embouteillées (souvent en plastique),
il convient malgré tout de se préoccuper des fameux phtalates
des bouteilles en plastique qui sont des perturbateurs endocriniens.
Quand on considère la multitude d’effets délétères de ces molécules qui
se comportent comme des hormones (cancers hormono-dépendants
du sein et de la prostate, pubertés précoces, etc.)
Et pour couronner le tout, certaines marques se mettent même à irradier
(on dit « ioniser » pour ne pas affoler le public) les bouteilles pleines
avant stockage afin d'éviter la prolifération des bactéries, algues et autres
micro-organismes.
Et nous ne parlerons pas des conditions de stockage en plein air au soleil
(malgré des films plastiques opaques), favorisant ainsi l'influence néfaste
de la matière plastique des bouteilles sur l'eau contenue. Quand on connaît
la réalité de la « mémoire de l'eau », une telle inconscience fait frémir.
L'eau de ces bouteilles a ainsi perdu toute propriété bénéfique et pratiquement
toute vie.
On
parle d’eau potable dès lors qu’elle peut être bue sans danger pour la santé.
Et pourtant, la qualité de l'eau du robinet est de plus en plus mise en défaut :
certes, cette eau ne contient plus de micro-organismes parce qu'elle est bactériologiquement traitée.
Mais hélas, elle peut contenir des résidus d'engrais azotés, des traces
de produits phytosanitaires, des nitrates (qui enraient l'oxygénation du sang),
des herbicides comme l'atrazine et la simazine, des insecticides, du plomb,
des virus ou équivalents, des germes fécaux, de nombreux médicaments (anti-cancer,
pilules anticonceptionnelles et tous les remèdes chimiques).
La norme européenne a fixé le taux de nitrates à 50 mg par litre. Si les
stations d'épuration dépolluent l'eau à 50 %, le traitement lui-même n'épure
qu'environ 70 % des matières organiques et 65 % des rejets toxiques. Ainsi,
l'eau est responsable d'environ 50 % des intoxications par le nitrate, l'autre
moitié provenant de la mauvaise qualité.
Si
l'on se résout à consommer l'eau du robinet (supposée potable), l'usage des
filtres à eau n'est pas la panacée non plus. Les filtres à eau (qui utilisent
essentiellement des résines échangeuses d'ions) filtrent surtout certains
métaux, certains pesticides, le chlore, les phtalates,
parfois les nitrates, et bien sûr jamais les médicaments, ni les nombreux
produits chimiques environnementaux.
Il faut néanmoins s'efforcer d'utiliser ces filtres surtout pour la cuisine
et la préparation du thé et autres breuvages : l'éventuelle perte en minéraux
consécutive à cette opération est compensée par une alimentation biologique
équilibrée et hypo toxique.
Si l'eau n'est pas parfaitement pure et que l'on désire cependant la consommer,
il est indispensable de faire l'acquisition d'un purificateur basé sur le
principe de l'osmose inverse. Ce processus inverse la tendance naturelle
de la pression osmotique par une force mécanique de pression, la pression
de l'eau dans la tuyauterie de votre maison. La pression osmotique, c’est
la force de cohésion moléculaire d'une solution liquidienne qui comporte des
sels minéraux ou organiques en solution. Plus il y a d'éléments dissous et
plus la solution attire l'eau pure. Ici, il s'agit d'un filtre extrêmement
fin qui permet d'éliminer même les virus ultramicroscopiques.
Tous les autres systèmes de filtration d'eau domestique restent discutables :
trop souvent, ils n'apportent pas grand-chose par rapport à l'eau du robinet.
Il existe
une autre forme d’eau intéressante pour l’épuration et la revitalisation
de l’organisme : c’est « l'oxygène à boire », une solution naturelle qui
favorise et accélère la détoxication de l'organisme tout en dynamisant le
métabolisme général.
Cette eau hyperoxygénée est commercialisée
en France sous le nom d'eau Kaqun :
attention, dans cette eau il n'y a pas d'oxygène libre ou d'oxygène sous
forme de bulles comme dans une eau gazeuse. C’est simplement de l'eau, avec
ses deux éléments essentiels (H et O), dont l’organisation a été modifiée
pour mieux rendre disponible son oxygène, essentiel à la régénération de
nos cellules. Je vous conseille d’ajouter dans chaque flacon (1,5 l) 1 cuillère
à soupe de vitamine C en poudre.
Trouvez l’eau qui vous conviendra le mieux, mais soyez vraiment attentifs
à l’eau que vous buvez !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
Chère amie, cher ami,
On connaît la panne d’électricité, la panne de voiture, mais on parle beaucoup
moins de la « panne d’oreiller », la panne sexuelle. On parle aussi de « fiasco ».
Elle est due à une impuissance érectile passagère ou chronique. Pour vous
dépanner, j’ai décidé de braver les fausses pudeurs et d’écrire cette lettre
qui peut résoudre toute incapacité qui déstabilise Monsieur et frustre Madame.
Car même si personne ne s’en vante, ces pannes doivent être beaucoup plus
courantes qu’on ne le dit. Les troubles érectiles concernent près d’un homme
sur deux après 50 ans ! En 2016, les Français ont acheté 3 millions de boîtes
de facilitateurs d’érection.
Depuis le début de l’humanité, la puissance sexuelle masculine est un des
mythes les plus universels. Et lorsqu’elle est remise en cause comme dans
le cas d’un trouble érectile, c’est toujours extrêmement blessant pour l’homme.
Jusqu’à une période récente, le traitement était complexe et utilisait la
psychothérapie, l’injection dans le corps caverneux de certaines substances,
et parfois même, des prothèses.
L’apparition du sildénafil, le fameux facilitateur
d'érection, a changé la donne puisqu’il permet dans 90 % des cas d’obtenir
une érection satisfaisante, quelle que soit l’origine du trouble.
Cependant, vous vous en doutez bien, il n’est pas sans danger. Il peut
entraîner une baisse de la vision, transitoire au début, puis chronique.
Il peut provoquer des neuropathies optiques irréversibles, des problèmes
cardiaques.
C’est pourquoi la prescription nécessite un accompagnement : le médicament
doit être couplé avec un travail thérapeutique ou une explication sur les
mécanismes anxieux, sinon il pourrait ne pas agir et entraîner une spirale
de l’échec. Sans compter que parfois, des problèmes sexuels peuvent révéler
une mésentente dans le couple qu’il faut aussi traiter.
Dans 50 % des cas, c’est
un blocage psychologique, dû à des situations mal vécues (en couple ou au
travail), ou à un surmenage avec beaucoup de stress.
Mais le reste du temps, il y a une cause physique. Sur le plan organique,
on peut trouver une maladie systémique (diabète principalement), des troubles
circulatoires locaux (athérosclérose), des troubles endocriniens (hypothyroïdie),
insuffisance rénale, une maladie neurologique, l’alcoolisme, une toxicomanie.
Certains médicaments comme les antihypertenseurs, les sédatifs, les tranquillisants,
peuvent être la cause ou encore le tabac, le surmenage intense, les problèmes
dans le couple.
En faculté de médecine, un professeur nous amusait en disant : « L'alcool
augmente les envies mais diminue les performances. »
Et puis, gardez bien en tête que beaucoup de médicaments, surtout ceux
contre l'hypertension, diminuent l'érection.
Une panne sexuelle inattendue
peut être le départ d'un conflit psychologique durable pour l'homme. Au
cours du rapport suivant, la peur de « ne pas y arriver » va l’emporter
sur « le plaisir érotique ou amoureux » et éteindre rapidement la flamme
qui démarrait.
Le néocortex (cerveau de la réflexion) va l’emporter sur le cerveau primitif
limbique (cerveau animal de l'instinct de reproduction et de survie). Le
risque, c’est que cet état de stress s'aggrave à chaque nouveau rapport manqué
et provoque une véritable impuissance. La « virilité » de l'homme qui prévaut
encore dans la plupart des civilisations subit un gros échec, physique et
psychologique. D'ailleurs, il existe dans toutes les civilisations depuis
des millénaires des « produits aphrodisiaques » pour essayer de remédier
à ces inconvénients.
Dans le temps, la femme
« soumise » subissait les assauts sexuels de l'homme ainsi que ses pannes
sans rien dire. Certaines même ne connaissaient jamais le plaisir, mais faisaient
semblant. De nos jours, dans les civilisations occidentales, la femme peut
exprimer ses envies sexuelles, elle peut même quitter l'homme qui ne lui
convient plus. L'homme, au contraire, a développé son côté féminin, il a
perdu son côté bestial (cerveau limbique), il est plus dans la réflexion
(néocortex) et dans le partage du plaisir avec la femme ; sa sexualité est
devenue plus réfléchie, plus sensible à l'émotion, mais le revers de la médaille,
c’est qu’elle est aussi plus fragile.
Heureusement, il existe des méthodes douces et naturelles pour retrouver
une belle vitalité !
Commencez par adapter votre régime alimentaire : il doit comprendre plus
de viande, plus de poisson, des céréales complètes, des céréales germées,
des légumes secs et des épices (gingembre, herbes de Provence, piment, poivre),
du céleri-rave.
Je vais vous présenter une série d’aliments qui vont vous remettre d’aplomb.
Cette hormone sexuelle est sécrétée aussi bien chez les messieurs que chez les dames, même si elle reste prépondérante chez les premiers (taux de 40 à 60 fois plus élevé). Outre son impact sur le développement des caractères sexuels propres à chaque sexe, la testostérone influe sur la gestion du stress et la libido, en déclenchant le désir charnel. Chez les femmes, elle est surtout produite par les ovaires et se tarit donc au moment de la ménopause. Un phénomène qui peut être compensé notamment par la consommation de compléments alimentaires à base de DHEA, un précurseur de cette hormone.
1. Les huîtres : Très riches en zinc, 6 huîtres en apportent 45 mg, soit 4 fois plus que la quantité quotidienne nécessaire. Or cet oligoélément est indispensable à la synthèse de la testostérone. C'est peut-être pour cela que Casanova se vantait de consommer 40 huîtres par jour, afin de pouvoir honorer quatre femmes le même soir ! Une chose est sûre : les huîtres renferment de l'histidine, un acide aminé qui joue lui aussi sur la libido, par ailleurs elles sont très peu caloriques, histoire de garder la ligne.
2. Les grenades : Des travaux réalisés par l'université Queen Margaret d'Edimbourg ont montré que boire 20 cl par jour de jus de grenade durant deux semaines augmentait le taux de testostérone de 30 % chez les hommes et les femmes.
3. Les tomates : Riches en vitamine A, qui favorise la production de testostérone. Elles abondent aussi en lycopène, un antioxydant qui améliore la fluidité du sang, permettant une meilleure irrigation des tissus érectiles.
Certains aliments améliorent la circulation sanguine en renforçant les veines et en facilitant leur vasodilatation. Résultat, un afflux de sang plus important vers le pénis qui entraîne une érection de meilleure qualité. Les femmes ne sont pas en reste, puisque l'afflux de sang vers le clitoris provoque aussi un gonflement de cette zone érogène, donc une excitation plus forte.
1. Le vin rouge : Une étude de l'université de Florence a montré que le désir sexuel est plus élevé chez les femmes qui en boivent avec modération, par rapport à celles qui n'en consomment pas du tout. Responsable : le resvératrol, un antioxydant synthétisé dans les grains de raisin et présent dans le vin rouge. Le flux sanguin qu'il génère en direction des tissus érectiles concernerait aussi les hommes.
2. La pastèque et le chocolat noir : Tous deux contiennent de l'arginine, un acide aminé essentiel qui, associé à la citrulline (pour la pastèque) et à la théobromine (pour le chocolat noir), participe à la production d'oxyde nitrique, un composé naturel chargé d'aider à la dilatation des vaisseaux sanguins du pénis et du clitoris. C'est pour cette raison qu'une étude américaine compare la pastèque à du sildénafil naturel capable non seulement de traiter les dysfonctions érectiles, mais aussi de les prévenir ! Quant au chocolat, une autre étude italienne a montré que les femmes qui en consomment quotidiennement éprouvent plus de plaisir et ont une sexualité plus satisfaisante que celles qui n'en mangent jamais. Enfin, idéal pour accroître la libido, ces aliments stimulent les endorphines, hormones du bonheur et du plaisir.
Pour avoir une relation sexuelle épanouie, il faut certes que la « mécanique » fonctionne, mais aussi que l'on soit dans de bonnes conditions psychologiques. Pas si facile, avec le stress et la fatigue ! Heureusement, certains aliments boostent notre production d'hormones (endorphines, sérotonine, dopamine, ocytocine…) connues pour leur rôle sur la détente, le bonheur et donc le désir. Tandis que d'autres renferment des acides aminés, des minéraux et autres substances (alcaloïdes…) aux effets désinhibants, euphorisants, nous aidant ainsi à lutter contre la fatigue intellectuelle et sexuelle.
1. Les crevettes : Elles sont riches en phénylalanine, un acide aminé qui joue sur l'humeur et le désir en activant à la fois la production de dopamine (un neurotransmetteur chargé de conduire l'influx nerveux) et de noradrénaline (hormone de l'attention). Il est aujourd'hui admis que la consommation d'environ 100 g de crevettes peut accroître l'appétit sexuel et améliorer l'érection masculine.
2. Les avocats : Les Aztèques connaissaient sans doute les atouts de l'avocatier, qu'ils nommaient « arbre à testicules ». De fait, la teneur en vitamine B6 de ses fruits favorise la sécrétion de dopamine, impliquée dans le plaisir. Sachez que l'avocat est riche aussi en potassium, qui améliore la production de testostérone. Alors, pensez au guacamole pour réveiller le désir !
Ne pas oublier le ginseng, la sarriette et la cannelle.
En gemmothérapie, je recommande l’Amandier appelé en latin Prunus amygdalurs.
· Prunus amygdalus, en gemmothérapie est utilisé sous forme de bourgeon et d’écorce interne de racine. Il tonifie le système cardio-vasculaire, stimule la sexualité tant sur le plan hormonal que physique.
· Prunus amygdalus EIR (Écorce Interne de Racine) fluidifie le sang. À titre préventif, il combat l’hyperviscosité sanguine, et facilitant la circulation du sang évite les accidents vasculaires, éclaircit les idées. Cette écorce interne a également une fonction sexuelle.
Les Indiens d’Amérique latine ont découvert de nombreuses pépites. Je vous en livre quelques-unes.
· Le Maina Pannah ou « Herbe merveilleuse des Dieux ». Elle pousse à une altitude de plus de 4 000 mètres sur les hauts plateaux des Andes. Elle est synonyme de virilité et d’immortalité. Il suffit de prendre 2 gélules le matin en se levant pour profiter de ses actifs jusqu’au lendemain matin.
· Le Guarana, le long de l’Amazonie. Les Indiens vénèrent cette liane aux vertus étonnantes. Douée de propriétés stimulantes et aphrodisiaques, cette plante serait un élixir de longue vie.
Et combien d’autres : La
Maca, Le Muira
puama, le Tribulus
terrestris ! [1]
Les Africains ne sont pas en reste avec les écorces de Yohimbe, les noix de Kola.
Les femmes ne sont pas oubliées : la Damiana
qui nous vient du sud-ouest des Etats-Unis, s’est fait une réputation de
stimulant sexuel. D’ailleurs, en latin on l’appelle Turnera
Aphrodisiaca.
Pour finir, un conseil de sagesse. Contre le « trac de l'acte », le couple
doit retrouver, comme à l'adolescence, les joies des caresses, des baisers,
des massages, et ne pas trop se centrer sur l’acte sexuel lui-même. Il faut
peut-être simplement réapprendre à s'aimer.
Passez une belle nuit !
Dr Jean-Pierre Willem
PS : On peut aussi faire appel à l’homéopathie qui prend
en compte la spécificité de chaque individu.
Voici mes conseils détaillés de remèdes homéopathiques :
En cas de toute première « panne »On dispose de trois
remèdes. On retient celui qui présente les signes les plus concordants :_ Agnus castus 9
CH, argentum nitricum
15 CH, gelsemium sempervirens
30 CH, 5 granules matin et soir pendant plusieurs mois, 10 granules
de chaque, dix minutes avant un rapport.
· Agnus castus, aucune érection, organes génitaux froids et mous, vieillesse prématurée, après excès sexuels. Terrain habituel : vieillissement prématuré, dépression nerveuse, perte de mémoire, troubles de l’odorat (sent des odeurs bizarres).
· Argentum nitricum, précipité au niveau sexuel avec la peur de ne pas y arriver, éjaculations précoces. C’est le bon remède de stress sexuel après une première panne. Terrain habituel : hyperactif toujours pressé, passant d'une action à une autre sans les terminer, phobique (claustrophobie, vertige des hauteurs, peur de la foule), vertiges en fermant les yeux.
· Gelsemium sempervirens, trac avant l'acte sexuel avec angoisse, tremblements, impression d'être paralysé, sensation que le cœur s'arrête.
En cas d’absence de désir :
· GRAPHITES : désir peu marqué ou absent, et même aversion pour le coït, l’érection ne tient pas.
· KALIUM PHOSPHORICUM : plaisir sexuel retardé.
· OSNOMODIUM : absence de désir sexuel avec céphalée de tension.
· PULSATILLA : désir peu marqué ou absent, le patient redoute les rapports avec le sexe opposé.
· SEPIA OFFICINALIS : désir peu marqué ou absent, perte du pouvoir d’aimer, sentiment d’infériorité, voit la vie en noir.
En cas d’impossibilité malgré l'envie
· Lycopodium clavatum : érection impossible ou incomplète et qui ne tient pas ; diminution du désir ou aversion pour le coït. Le pénis se relâche en cas d'émotion. Le patient s'endort pendant les rapports sexuels.
· Caladium seguinum: le pénis se relâche en cas d'émotion. Le plaisir sexuel est absent mais le désir est conservé.
· Selenium metallicum : dysfonctionnement érectile chez un prostatique. Il n'y a pas d'érection mais le désir est conservé.
Quelques cas particuliers
· CONIUM MACULATUM : impuissance chez un patient habituellement abstinent sur le plan sexuel.
· ARGENTUM NITRICUM : le pénis se relâche pendant le coït ; éjaculation précoce due à l'anxiété d'anticipation.
· STAPHYSAGRIA : rumination permanente d'idées sexuelles avec augmentation du désir sexuel mais impuissance ; vessie irritable à la suite d'une vexation ou d'une indignation rentrée.
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Avez-vous remarqué, comme moi, que ce sujet rendait… bête (et parfois
méchant !).
Chez votre médecin, dans les médias, autour de vous : dès que le thème
des intolérances alimentaires est abordé, des gens parfaitement raisonnables
ne peuvent s’empêcher de dire n’importe quoi.
Le « sans gluten » ? Selon certains journalistes, ce serait… un « effet
de mode ». Vous avez bien lu, un effet de mode… alors que c’est un régime
extrêmement difficile à tenir !
Ne suffit-il pas d’un minimum de bon sens pour comprendre que ceux qui
arrêtent le gluten n’ont pas décidé sur un coup de tête de se compliquer
horriblement la vie… simplement parce qu’ils ont envie « d’être à la mode
» ?
Ensuite, il y a des soi-disant « experts », qui vous disent que les régimes
restrictifs sont « dangereux ». Attention, disent-ils, si vous supprimez
des aliments comme le lait ou le gluten, vous pourriez avoir de graves carences
alimentaires !
Là encore, c’est une idée bien étrange, quand on sait que beaucoup d’Asiatiques
ne consomment ni l’un ni l’autre depuis des lustres et se portent plutôt
mieux que les Occidentaux !
Certains médecins
vont jusqu’à vous dire que l’intolérance alimentaire, « cela n’existe pas
» ! Pour eux, soit on est allergique à un aliment, soit on peut le
consommer sans problème.
L’allergie dont ils parlent, c’est l’allergie classique, de « type I »,
qui produit une réaction brutale et intense en quelques secondes (on connaît
tous quelqu’un qui risque de se retrouver à l’hôpital s’il a le malheur d’avaler
quelques grammes de crevettes).
Mais ils devraient relire leurs cours de médecine : il existe également
une autre forme d’allergie, de « type III » !
C’est cela, l’intolérance alimentaire (appelé aussi hypersensibilité),
et cela existe ! Le problème est qu’elle est moins connue et beaucoup
plus difficile à détecter, car les symptômes peuvent apparaître longtemps
après avoir avalé l’aliment non toléré (jusqu’à 3 jours plus tard !).
Résultat : les patients sont souvent laissés à eux-mêmes, seuls avec leurs
souffrances physiques et psychologiques. « Tout ça, c’est dans votre tête
», leur dit-on.
Ce mépris est d’autant plus dramatique que le nombre de personnes intolérantes
à certains aliments augmente de façon stupéfiante. Peut-être êtes-vous vous-même
touché, sans le savoir !
Vos migraines, vos problèmes de peau, votre fatigue chronique, vos infections
ORL à répétition, vos troubles digestifs… Tout ceci pourrait être dû à des
aliments qui ne vous conviennent pas… et qu’il suffirait de ne plus
avaler pour aller mieux !
Pourquoi en suis-je autant persuadé, alors qu’on manque encore de recul
sur le plan scientifique ?
Mais parce qu’il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre
que l’épidémie actuelle d’intolérances ne peut pas être une hallucination
collective !
Regardez par exemple ce qui est arrivé à Gérard :
Quand Gérard vient
consulter le Dr Roger Mussi, spécialiste des intolérances
alimentaires, il a déjà fait d’innombrables analyses médicales et consulté
de nombreux médecins et nutritionnistes.
Mais rien n’y fait : il souffre toujours de grande fatigue, de ballonnements
intestinaux, de flatulences, de diarrhées et de constipation et de douleurs
abdominales. On lui a même diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle »,
une maladie chronique du gros intestin.
Le Dr Mussi lui fait alors effectuer un test
spécifique. Les résultats tombent, Gérard serait intolérant à de nombreux
aliments, dont les œufs, le saumon, les tomates, le lapin et le citron.
Sans trop y croire, Gérard se décide alors à supprimer temporairement tous
ces aliments de son alimentation… et l’extraordinaire se produit.
Le Dr Mussi raconte la suite : [1]
« Gérard m’annonce qu’il se sent en pleine forme, pratique de nouveau
des activités physiques ; disparus, également, ses problèmes digestifs ! En
outre, il a perdu 9 kg en deux mois et me signale une baisse de son cholestérol,
qu’il vient de faire contrôler »
Évidemment, un seul exemple ne prouve rien. Mais on trouve partout des
témoignages de guérison extraordinaire de ce type !
Dans son excellent
livre sur les intolérances alimentaires, le Dr Mussi
raconte l’histoire de nombreux patients qui souffraient de tous les maux (migraines,
douleurs articulaires, fatigue, etc.) … jusqu’à ce qu’ils arrêtent de manger
certains aliments.
Au total, la santé de plusieurs centaines de ses patients se serait nettement
améliorée grâce à l’exclusion de certains aliments.
Faut-il le croire ? Oui, parce qu’il n’est pas le seul dans ce cas, loin
de là !
Des médecins que je connais personnellement, comme l’excellent Dr
Eric Ménat, qui collabore à la revue Santé
Corps Esprit, témoignent des mêmes réussites.
Et si vous allez sur Internet, vous trouvez d’innombrables témoignages
personnels de guérisons, tous plus étonnants les uns que les autres.
N’hésitez pas à visionner cette
interview passionnante de Florence Arnaud, une mère de famille qui a
bouleversé sa cuisine… lorsqu’elle s’est rendue compte que son mari et sa
fille de 10 ans souffraient d’intolérances alimentaires.
Sa fille avait régulièrement des otites, bronchites, ainsi que de violentes
migraines. Son mari, lui, était atteint de psoriasis, d’asthme et d’apnée
du sommeil.
De simples changements alimentaires ont permis à son mari d’aller mieux…
mais c’est l’état de sa fille qui a changé de façon spectaculaire : elle a
immédiatement retrouvé une forme resplendissante !
Et pourtant, ce n’est vraiment pas par plaisir que cette petite fille s’est
mise à arrêter le lait, le gluten et les œufs (entre autres). Et cela a
été un véritable casse-tête pour sa maman au départ de cuisiner sans ces
ingrédients ! Mais les résultats étaient tellement flagrants qu’elles ont
tenu bon !
Vous me connaissez, j’ai un esprit scientifique, et je suis parfaitement
conscient que chacune de ces histoires, prise isolément, ne signifie rien.
Mais lorsqu’elles sont aussi nombreuses et qu’elles vont toutes dans le
même sens, elles doivent commencer à être prises au sérieux. La science n’exclut
pas le bon sens !
Il y a simplement un « mystère » à élucider : si les intolérances ne sont
pas un « effet de mode », comment se fait-il qu’elles soient aussi fréquentes
aujourd’hui, alors qu’elles étaient rares il y a 50 ans ?
La raison est en réalité très simple à comprendre.
Voici quelques éléments de notre mode de vie qui ont radicalement changé en 50 ans :
· La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;
· Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;
· La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;
· L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;
· La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;
· L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;
· Sans oublier l’épidémie de stress chronique.
En apparence, ces
changements n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et pourtant, ils ont
un terrible point commun.
Ils ont tous la particularité de dégrader très sévèrement l’état
de votre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de
modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques…
et des intolérances alimentaires !
Par exemple, les chercheurs de l’INRA ont montré en 2014 qu’il suffisait
d’être exposé au bisphénol A (BPA) pendant la grossesse et l’allaitement pour
développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte, en l’occurrence à
l’ovalbumine (protéine du blanc d’œuf) ! [2]
Inutile de vous dire qu’il n’y avait pas de bisphénol A dans les biberons
des années 1950 !
Au total, l’hypothèse la plus probable est que les intolérances alimentaires proviennent de l’interaction de trois phénomènes « irritants » pour votre intestin :
· Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) – notamment provoqué par des antibiotiques à répétition, un excès de sucre ou… de stress ;
· Un intestin « troué », perméable – notamment sous l’influence des protéines du gluten, qui agressent la paroi intestinale ;
· Et une inflammation chronique de l’intestin, aggravée par l’ingestion d’irritants : toxines chimiques ou… aliments qu’on ne tolère plus.
Comme la poule et
l’œuf, il est difficile de savoir « qui a commencé ». Mais ce qui est sûr,
c’est que ces trois phénomènes s’aggravent mutuellement.
Résultat : votre intestin laisse passer dans sa muqueuse certaines protéines
non digérées (qui n’ont rien à faire là !), ce qui provoque une réponse
exagérée de votre système immunitaire,
Et voilà comment des aliments banals peuvent déclencher une intolérance
(ou « hypersensibilité ») qui suscite de nombreux symptômes désagréables.
Certes, il faudra encore des années pour que les scientifiques fassent
toute la lumière sur ces mécanismes.
Mais on en sait suffisamment pour aider ceux qui souffrent ! Car
le premier « traitement » pour calmer ce cercle vicieux est simple et gratuit
: exclure les aliments qui posent problème !
Et la meilleure preuve que cela fonctionne, ce sont les résultats très
prometteurs obtenus par les patients lorsqu’ils modifient leur régime en
fonction des résultats de tests de dépistage d’intolérance alimentaire.
Là encore, ces tests
sont violemment contestés, voire ridiculisés.
Voici par quel dessin le magazine Que Choisir a illustré il y
a quelques années son dossier intitulé « Intolérances alimentaires : des
tests douteux » :
« Alors qu’une jeune femme, face à un écran d’ordinateur sur lequel « Tests intolérances alimentaires » est affiché, s’exclame, contente : « Yes ! Je vais enfin savoir ce qui me donne mal au ventre le matin ! », une autre, ricanante, regard en coin, plongée dans un livre, lui répond « ça m’a pas coûté 500 € pour savoir que c’est à cause de ta mère qui appelle de bonne heure ! » [3]
Et il est vrai qu’ils ont de nombreux défauts, à commencer par leur prix
très élevé.
J’ai moi-même été longtemps sceptique sur leur utilité, à cause de leurs
limitations sur le plan scientifique.
D’abord, ils n’ont fait l’objet d’aucune validation internationale – mais
en même temps, personne ne se bouscule au portillon pour réaliser les études
qui permettraient de le faire.
Ensuite, ils ne sont clairement pas fiables à 100 %, loin de là.
Par exemple, lorsqu’ils repèrent une intolérance à la tomate, cela signifie
que votre système immunitaire réagit… au type de tomate qu’ils ont utilisé
pour faire le test. Mais la tomate a beaucoup de variétés différentes ! Il
se pourrait même que votre organisme réagisse différemment selon qu’elle est
consommée crue ou cuite !
Au total, il est clair qu’il ne faut pas prendre le résultat de ces tests
au pied de la lettre. Mieux vaut être accompagné par un thérapeute qui a
l’habitude de les prescrire et de les décrypter.
Mais une chose est sûre : même s’ils ne sont pas totalement fiables, il
est manifeste qu’ils ont aidé des milliers de patients à travers le monde
!
Là encore, il me suffit d’observer le retour d’expérience très positif
des thérapeutes de confiance qui les utilisent… ainsi que les témoignages
dithyrambiques de certains patients sur Internet.
Et si cela ne parvient pas à vous convaincre (ce qui serait compréhensible),
sachez que les études scientifiques qui ont été réalisées sont très encourageantes
!
On possède très peu d’études de bonne qualité, mais celles qui existent ont donné de bons résultats :
· Contre l’intestin irritable : une étude contrôlée en double aveugle a montré une réduction des symptômes de 26 % après 12 semaines d’exclusion des aliments identifiés comme facteur d’intolérance par le test sanguin [4] ; lorsque les aliments ont été réintroduits, les symptômes négatifs ont recommencé ;
· Contre les migraines : une autre étude de même qualité méthodologique a montré une réduction significative du nombre de migraines grâce à l’exclusion des aliments non tolérés [5] ;
· Et contre l’obésité : un groupe de 40 patients en surpoids qui a exclu des aliments pendant 6 mois sur la base de tests sanguins a perdu plus de poids que le groupe de contrôle. [6]
Ces résultats positifs,
alliés aux témoignages de patients me suffisent à penser que ces tests peuvent
réellement aider.
Mais ne cassez pas tout de suite votre tirelire si vous avez des problèmes
de santé inexpliqués (douleurs digestives, migraines, eczéma, psoriasis, infections
à répétition, fatigue, etc.).
Voici ce que je vous conseille d’abord de faire par vous-même :
À mon avis, tout
le monde devrait essayer un régime « sans lait et sans gluten » pendant plusieurs
semaines, et observer les réactions sur son organisme.
Non seulement parce que ce sont les aliments qui suscitent le plus d’intolérance…
mais aussi parce qu’ils ont deux autres énormes défauts.
D’abord, ils sont globalement mauvais pour la santé en eux-mêmes, donc
vous ne perdez absolument rien à les éliminer, à la différence des œufs et
des amandes, qui sont aussi des sources fréquentes d’intolérance.
Surtout, le lait et le gluten augmentent fortement votre risque de développer
des intolérances alimentaires à d’autres aliments : le gluten car il accroît
la porosité de votre paroi intestinale (chez tout le monde), et le lait car
il fragilise la flore intestinale de tous ceux qui n’ont pas l’enzyme permettant
de bien digérer le lactose (c’est le cas de 40 % des Français).
En supprimant le lait et le gluten, vous faites donc d’une pierre trois
coups !
Mais ne vous arrêtez pas là. Réduisez également tous les autres aliments
qui fragilisent votre flore intestinale : le sucre, le fructose ajouté, ainsi
que les produits industriels riches en additifs chimiques. Et n’oubliez pas
de stimuler les bonnes bactéries de votre microbiote
en ingérant plus de légumes, ainsi que des aliments fermentés (probiotiques).
Si tout ceci ne suffit pas pour aller mieux, alors un test sanguin pourrait
vous aider.
Comment pourriez-vous deviner, sans cela, que des aliments comme la vanille,
l’agar-agar, la moutarde ou l’écrevisse (pour citer les plus courants) sont
ceux qui vous empoisonnent l’existence ?
Les retirer de votre alimentation, au moins temporairement, sera alors
le seul moyen de limiter l’inflammation de votre intestin, et lui permettre
de se remettre peu à peu. Dans certains cas, vous pourrez les réintroduire
à nouveau, sans problème, quelques mois plus tard !
J’espère que tout ceci pourra
vous aider, mais vous devez savoir que je n’ai fait qu’effleurer ce sujet
passionnant mais complexe. Je ne vous ai même pas parlé des autres formes
d’intolérances, comme celles aux aliments contenant de l’histamine, ou celles
au FODMAPs (des sucres contenus dans beaucoup
de fruits et légumes).
Mais je compte aussi sur vous pour faire progresser la connaissance
sur ce sujet.
Si vous avez connu une amélioration de santé spectaculaire grâce à l’exclusion
de certains aliments, j’aimerais vraiment que vous partagiez votre histoire
sur cette page, en commentaire de cet article.
Et si vous avez fait des tests sanguins de dépistage de ces intolérances,
je suis aussi particulièrement intéressé de savoir ce que cela a donné pour
vous. N’hésitez pas à partager votre histoire ici !
Ensemble, nous pouvons aider énormément de personnes à aller mieux… des
années avant que nos autorités de santé ne « valident » enfin ce que des thérapeutes
et patients précurseurs ont découvert par eux-mêmes
!
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Laquelle de ces deux recommandations officielles a causé le plus de morts au début du 21ème siècle :
· « Mangez moins gras »
· « Ne vous exposez pas au soleil »
Justifiez votre
réponse. Vous avez 3 heures.
Voilà un sujet sur lequel plancheront probablement les étudiants en médecine
dans une cinquantaine d’années, vers 2070.
C’est sans doute le temps qu’il faudra pour que nos autorités sanitaires
s’excusent platement de ces deux conseils épouvantables, répétés sur
tous les tons depuis 40 ans.
Comme vous le savez, diaboliser les aliments « trop gras » a détourné les
gens des aliments les plus sains qui existent (œuf, poissons gras, noix, huiles
d’olive/colza, avocat, etc.) et contribué à déclencher l’épidémie actuelle
d’obésité et de diabète.
Mais ce qu’on sait moins, c’est que le discours officiel sur le soleil
a fait au moins autant de mal.
Des chercheurs viennent
de le prouver par a + b : les femmes qui évitent de s’exposer au soleil vivent
moins longtemps que les autres ! [1]
Cette étude, publiée en avril 2016 dans le Journal of Internal medicine,
montre que les bains de soleil réduisent nettement le risque de mourir d’une
maladie cardio-vasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral, etc.).
Encore plus fort : les chercheurs ont observé que les fumeuses qui s’exposent
le plus au soleil ont la même espérance de vie que les non-fumeuses qui évitent
le soleil.
Traduction : éviter le soleil est aussi dangereux que fumer !!
Ce n’est pas une étude isolée. D’autres recherches récentes montrent que
le soleil a aussi de puissants effets anti-cancers.
C’est statistiquement démontré : les personnes qui s’exposent régulièrement
au soleil ont moins de risque de contracter les cancers les plus répandus :
du sein, de la prostate et cancer colorectal. [2]
Et si vous déclenchez un cancer, fuir le soleil peut avoir des conséquences
tragiques.
Une revue d’étude portant sur 4 440 femmes atteintes de cancer du sein
l’a montré : celles qui avaient un taux insuffisant de vitamine D, la « vitamine
du soleil », avaient deux fois plus de risque de mourir que celles
qui avaient un taux élevé. [3]
Quelle erreur tragique
de s’être focalisé sur le seul cancer de la peau !
D’abord parce que vous avez 80 fois plus de chances de mourir d’une maladie
cardio-vasculaire que d’un cancer de la peau. [4]
Ce seul chiffre montre que les bienfaits du soleil l’emporteront toujours
sur ses dangers, même si vous vous exposez de manière irresponsable [5] –
ce qu’il ne faut pas faire, évidemment (je vous dirai plus loin comment
profiter des rayonnements en toute sécurité).
Plus important encore : il faut savoir que le cancer de la peau le plus
dangereux, le mélanome, est plus rare chez les personnes qui s’exposent
au soleil régulièrement.
C’est un fait : ceux qui passent leur journée dans des bureaux ont plus
de mélanomes que ceux qui travaillent en extérieur (agriculteurs, ouvriers
en bâtiment, etc.). [6]
De même, ceux qui vivent dans des régions moins ensoleillées sont généralement
davantage victimes de mélanome. C’est le cas par exemple de la Californie
du Nord, qui connaît 25 % de cas de mélanome en plus par rapport à
la Californie du Sud, baignée de soleil. [7]
En réalité, ce que vous devez éviter à tout prix, ce sont les coups
de soleil.
Mais si vous vous exposez de façon raisonnable, le soleil est un des médicaments
les plus précieux au monde, pour votre santé et votre longévité.
Et le pire, c’est que cela fait au moins 2 000 ans qu’on le sait !
Aucune civilisation
traditionnelle n’a fait du soleil un meurtrier en puissance, comme nous le
faisons aujourd’hui.
Au contraire, le soleil a toujours été considéré comme un remède universel.
Les Grecs parlaient d’heliosis, pour
thérapie par le soleil. La tradition yogique avait
même forgé un terme spécifique pour désigner les vertus thérapeutiques des
bains de soleil : Atapa Snana.
Et si vous regardez bien, les dieux du soleil dans l’Antiquité sont souvent
des dieux dotés de pouvoirs guérisseurs.
Plus près de nous, à la fin du 19ème siècle, la thérapie par le soleil
faisait des merveilles lorsque les antibiotiques n’existaient pas. On s’est
empressé de l’oublier… mais on en retrouve encore des traces dans le sud
de la France.
Quand j’étais enfant,
je passais l’été chez mes grands-parents à Banyuls-sur-Mer,
un paisible village de de la Méditerranée, situé
à quelques kilomètres de la frontière espagnole.
Nous allions nous baigner en famille à la « plage du sana ». Je n’ai compris
que plus tard d’où lui venait ce surnom : cette plage avait appartenu à un
« sanatorium » (clinique pour tuberculeux).
Le sanatorium de Banyuls avait été créé en 1875 pour soigner les enfants
« débiles, scrofuleux et lymphatiques », selon les termes médicaux de l’époque.
C’était en pleine révolution industrielle. Beaucoup d’enfants souffraient
de pollution, de malnutrition et de carence en vitamine D (la vitamine du
soleil). Résultat : ils étaient nombreux à être victimes de rachitisme ou
« scrofule », une atteinte tuberculeuse sur la peau.
Les sanatoriums apportaient une bonne alimentation, du bon air et de l’activité
physique. Mais le pilier de la guérison était… le soleil. Et cela marchait !
En fouillant dans les archives, j’ai retrouvé un document officiel de 1899
présentant les résultats impressionnants du sanatorium de Banyuls : 59,72
% de guérison complète (admirez la précision !) et 23,61 % d’amélioration
[8] !
Voyez ce qu’on pouvait réaliser, sans le moindre médicament !
Mais c’est grâce
à deux médecins suisses, au tout début du 20ème siècle que le traitement par
le soleil s’est généralisé comme une traînée de poudre.
Tout est parti d’une intuition du Dr Oskar Bernhard, au moment où il désespérait
de réussir à soigner la plaie d’un de ses patients :
« Il me vint soudain l'idée d'utiliser la grande chaleur du soleil et de l'air, puisque le paysan des montagnes grisonnes, depuis la nuit des temps, expose des bouts de viande fraîche à l'air sec et les conserve ainsi en tant qu'aliment délicieux et plein d'énergie, bien connu sous le nom de « viande séchée des Grisons ». Je décidai d'essayer également sur du tissu vivant cette action antiseptique et desséchante du soleil et de l'air. » [9]
Et… il réussit ! La plaie de son patient guérit, et c’est ainsi qu’est
née « l’héliothérapie » (thérapie par le soleil). Dans la foulée, son confrère
le Dr Auguste Rollier, créait en 1903 la « clinique du soleil » pour soigner
la tuberculose osseuse.
Cette technique s’est rapidement répandue. En France, pas moins de 250
sanatoriums ont été créés dans la première moitié du 20ème siècle en France,
dont beaucoup au bord de la Méditerranée.
Voici en quoi consistait la thérapie principale (des bains de soleils !) :
C’est une image qui doit faire frémir nos autorités de santé actuelles !
Et pourtant, ce sont nos ancêtres qui avaient raison : jusqu’à l’arrivée
salvatrice des antibiotiques, l’héliothérapie était l’un des meilleurs traitements
possibles !
Cela ne fait plus de doute aujourd'hui, maintenant que les chercheurs ont
redécouvert scientifiquement la puissance thérapeutique du soleil contre
de très nombreuses maladies : cancer, crise cardiaque, ostéoporose, infections,
dépression, insomnie, maladies de peau… c’est bien LE guérisseur universel !
Et son élixir miracle, c’est d’abord la précieuse vitamine D :
La vitamine D n’a rien d’une
vitamine « ordinaire ». C’est une quasi-hormone qui agit sur plus de 200
gènes différents, avec des effets thérapeutiques spectaculaires.
Je ne peux pas vous détailler ici tous ses bienfaits, mais sachez que :
· La vitamine D est indispensable à la santé de vos os : c’est l’une des raisons pour laquelle les Scandinaves ont plus de fractures que tous les autres peuples, malgré leur grande consommation de produits laitiers ;
· La vitamine D protège contre le cancer (comme je l’ai indiqué au début de cette lettre) ;
· La vitamine D soutient la santé du cerveau [10] : elle réduit le risque de dépression, d’Alzheimer et ralentit la progression de Parkinson ;
· La vitamine D renforce votre système immunitaire et vous protège des infections comme la grippe ; [11]
· Et bien sûr, la vitamine D protège votre cœur contre le risque d’infarctus. [12]
N’est-il pas dramatique
de savoir que plus de 8 Français sur 10 sont carencés en vitamine D…
simplement parce qu’ils ne s’exposent pas suffisamment au soleil ?
Car le soleil est le seul moyen naturel de fabriquer cette vitamine en
quantité suffisante. Même si votre alimentation est irréprochable, vous
serez forcément carencé si vous évitez le soleil !
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de remédier rapidement
à une carence avec un bon complément alimentaire de vitamine D (4 000 UI par
jour).
La mauvaise, c’est que cela ne vous suffira pas à profiter de tous
les bienfaits du soleil, qui ne s’arrêtent pas à la vitamine D, loin de
là !
Car un autre effet spectaculaire
du soleil est de baisser naturellement votre tension.
Des chercheurs de l’Université d’Edinburgh l’ont montré dans une étude
récente : des patients exposés à des rayons ultraviolets (UV) pendant 20
minutes ont vu leur pression sanguine chuter et leur rythme cardiaque augmenter,
avec des effets qui ont duré près d’une heure. [13]
Cela confirme les travaux de chercheurs de l’INSERM, qui avaient montré
que l’hypertension artérielle était plus fréquente en hiver qu’en été. [14]
A quoi est dû ce prodige ? A une simple réaction chimique au contact du
soleil sur votre peau : du monoxyde d’azote est libéré dans vos vaisseaux
sanguins, ce qui a pour effet de les dilater… et de réduire la pression
artérielle.
Le soleil est donc doublement bon pour le cœur : via la vitamine D et
via le monoxyde d’azote qu’il permet de libérer !
Quand on sait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause
de mortalité dans le monde occidental, on mesure la catastrophe sanitaire
des recommandations visant à éviter le soleil !
Et ce n’est pas tout :
La lumière du soleil
est aussi le grand chef d’orchestre de nos rythmes biologiques, façonnés par
l’alternance du jour et de la nuit.
La lumière régule notamment la production de la mélatonine, surnommée « l’hormone
du sommeil ». Quand la lumière est intense, votre cerveau cesse de produire
de la mélatonine, pour vous maintenir éveillé, alerte. Quand le soleil se
couche, la mélatonine augmente pour vous préparer au sommeil.
Voilà pourquoi vous dormez mieux et plus profondément après une journée
à l’extérieur plutôt qu’enfermé dans un bureau.
Capter la lumière du soleil est aussi l’un des meilleurs antidépresseurs
qui existe. Dans plusieurs essais cliniques, la luminothérapie
fait au moins aussi bien que les médicaments antidépresseurs (qui ont, eux,
de sérieux effets indésirables). [15]
Et on commence à comprendre pourquoi. En fait, la lumière du soleil influence
directement la production par notre cerveau de la « sérotonine », une hormone
responsable de notre humeur. [16]
Voilà pourquoi vous êtes plus morose et vous avez moins d’énergie en hiver :
parce que votre cerveau, privé de soleil, produit moins de sérotonine ! [17]
Alors, comment profiter
des bienfaits du soleil sans ses dangers ? Eh bien en le « consommant » de
manière raisonnable, comme tout remède.
Pour fabriquer naturellement la dose de vitamine D dont vous avez besoin,
il suffit de vous exposer au soleil en maillot de bain 10 à 20 minutes par
jour, entre 11h et 16h.
Attention : cela ne marchera pas si vous mettez de la crème solaire, qui
bloque les UV bénéfiques.
Et cela ne marche pas non plus, hélas, de novembre à mars, même si vous
passez des heures tout nu au soleil. Car à cette
période, en Europe, le rayonnement du soleil est insuffisant pour vous permettre
de produire la vitamine D.
Voilà pourquoi il est si important de profiter des moments ensoleillés
pour s’exposer quelques minutes, sans crème solaire.
Mais il faut savoir s’arrêter à temps, évidemment ! Le critère le plus
fiable pour savoir quand se protéger, c’est le rougissement de la
peau. Il faut se mettre à l’ombre avant qu’il ne commence à apparaître.
C’est d’ailleurs un défaut supplémentaire des crèmes solaires (en plus
de bloquer la vitamine D) : elles vous incitent à prolonger votre bain de
soleil au delà de ce qui est raisonnable pour votre corps.
Mieux vaut profiter naturellement du soleil et se fier à ses sensations :
quand vous avez trop chaud, que vous commencez à transpirer ou rougir, c’est
qu’il est grand temps de vous mettre à l’ombre !
Et voilà comment illuminer votre santé avec la thérapie soleil !
Chère amie, cher ami,
Sans être systématiquement hypochondriaques, chacun d’entre nous veille
sur sa santé ; certains s’observent quotidiennement, d’autres veulent devenir
centenaires.
Pour contrôler notre état de santé, on peut faire des analyses pour vérifier
si un début de maladie ne viendra pas troubler le quotidien. Pour cela, il
faut procéder par ordre et s’attaquer aux agresseurs les plus fréquents.
Croyez-en ma longue expérience, à la toute première place se trouvent les
métaux lourds !
Et pour vérifier si moi-même je n’étais pas atteint par ces métaux toxiques,
je me suis rendu chez une naturopathe qui dispose d’un oligoscan, l’appareil qui les détecte.
Surprise ou plutôt… catastrophe !
Mon organisme est inondé de ces agresseurs intrus. L’appareil a détecté
90% sur 100% (limite extrême). Cela s’explique sûrement parce que je mange
beaucoup de poisson ! Or, c’est justement dans les poissons et crustacés qu’on
en trouve systématiquement.
Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons tant exposé notre organisme
à un si vaste déluge d’agressions.
D’ailleurs, la plupart des maladies contemporaines n’existaient pas il
y a un siècle !
Nous vivons dans un environnement chimique : des milliers de produits toxiques baignent
notre quotidien ; des sources de pollutions diverses encrassent l'organisme
en permanence par différentes infiltrations.
Et le plus terrible, c'est que nous nous polluons principalement en respirant,
en mangeant et en nous soignant :
· Nous nous imprégnons de métaux toxiques en respirant les gaz d'échappement des automobiles, les émissions aériennes des processus industriels, de la combustion du pétrole, du charbon, des végétaux, les émanations des incinérateurs d'ordures ménagères, des déchets miniers et industriels...
· Nous ingérons des toxiques en mangeant des aliments contaminés, résultat des pratiques agroalimentaires modernes stimulantes à l'excès, par l'utilisation à long terme de composés chimiques pour la protection des plantes. Ce qui a mené à l'explosion des quantités de cuivre, de mercure, de cadmium et de plomb dans les sols et les cours d'eau, contaminant les aliments. Il n'y a plus de poisson sans mercure et pas de pain sans cadmium, plomb et mycotoxines, de pâtes sans aluminium, de café sans cuivre, de lait et de fromage sans plomb... On ne trouve plus de frites sans mycotoxines et beaucoup d'acrylamides (principe cancérigène), ni de vin (même bio) sans sulfites (noyau métallique soufré) en quantité... Nous nous infestons de toxiques en buvant des jus de fruits, de l'eau dans des bouteilles en plastique, en récurant notre vaisselle et notre domicile, en cuisant au micro-ondes, en lavant notre linge...
· Nous empoisonnons notre organisme avec des métaux lourds et des toxiques en nous soignant préventivement par les vaccins dont les adjuvants contiennent du mercure et/ou de l'aluminium, en subissant depuis des générations l'obturation des caries par des amalgames dentaires contenant du mercure et de l'argent, ou en consommant certains médicaments...
La qualité de l'alimentation
conditionne celle des tissus et cellules du corps (os, tendons, ligaments,
muscles, artères, veines, nerfs, etc.).
Votre assiette va donc conditionner votre état de santé générale, à savoir
l'état du terrain, sa résistance et sa vitalité.
Notre corps doit aujourd’hui combattre sur tous les fronts : stress, anxiété,
sédentarité, pollution de l’eau et de l’air, toxines, aliments dévalués, tabac,
alcool, tranquillisants, hormones, colorants, additifs, etc.
Mais la pire des pollutions, selon moi, restent les métaux lourds !
Plutôt que « métaux lourds », l'appellation « métaux toxiques » serait
plus correcte. Elle englobe l'ensemble des métaux et métalloïdes présentant
un caractère toxique pour la santé et l'environnement : plomb (Pb), mercure
(Hg), arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), zinc (Zn), manganèse (Mn), brome
(Br)... pour ne citer que les plus connus.
Certains comme le cuivre, le zinc, le chrome sont nécessaires à l'organisme
en petites quantités, mais deviennent toxiques à doses plus importantes ou
en association avec d'autres toxiques.
Dans l'organisme, les métaux lourds sont bel et bien ces petites quantités
qui font les grandes catastrophes.
Ils sont partout. Liés à différents supports anodins, ils ont une fâcheuse
tendance à s'accumuler dans l'organisme et à provoquer des maladies et/ou
à accélérer le vieillissement, voire la dégénérescence.
Voyons ensemble
les pires « ennemis » à éviter :
Le mercure
Neurotoxique, le mercure diminue les capacités mentales et cognitives et
est toxique pour la reproduction. L'apport alimentaire, sous forme de méthylmercure, se fait par les poissons prédateurs
(thon, espadon), mais on peut aussi y être exposé par inhalation lorsqu'une
ampoule à basse consommation se brise. Il est aussi présent dans certains
amalgames dentaires appelés « plombages » et peut migrer vers le cerveau par
le nerf olfactif.
Le cadmium
Émis par les volcans, mais aussi par les activités industrielles, il est
parfois présent dans l'eau et les aliments (riz, végétaux à feuillage vert,
poissons). Il est également présent dans les piles, la fumée du tabac, les
panneaux photovoltaïques, les pigments, la céramique ou l'émail. C'est un
cancérigène avéré pour le rein, la prostate et les poumons.
L’arsenic
Élément naturel se comportant comme un métal, on le trouve dans l'eau,
les sols ou l'air. Il peut provenir des volcans ou d'activités humaines (certains
pesticides, exploitation minière) et de la fumée de tabac. Il est cancérigène
avéré pour la peau, les poumons, la vessie ou les reins.
Le nickel
On le trouve dans certains aliments (cacao, soja, céréales) et dans l'industrie,
mais aussi dans les portables, les bijoux et les piercings qui peuvent être
allergisant pour la peau. Les composés du nickel sont cancérigènes avérés
pour les poumons et la cavité nasale, et le milieu professionnel est particulièrement
touché.
Il est impossible d’éviter totalement ces métaux lourds. Mais il est possible
de les limiter… et de vous protéger de leurs effets.
La priorité, c’est de prendre soin de votre système digestif.
1. Prenez soin de votre intestin, le « maillon faible »
La digestion des aliments, leur assimilation et l’élimination des toxines
repose sur trois éléments fondamentaux :
· Le microbiote intestinal (la flore intestinale), composé principalement de « bonnes bactéries » ;
· La muqueuse intestinale, qui peut être agressée par certains aliments (gluten…), voire devenir poreuse : des toxines peuvent alors passer dans le sang au lieu d’être éliminées ;
· Et le système immunitaire intestinal, essentiel pour trier le bon grain de l’ivraie.
Dans tout ceci, c’est votre
intestin grêle qui est l’organe clé.
Pour le préserver, il faut privilégier les fruits et légumes bio, réduire
ou supprimer le sucre ainsi que les céréales à indice glycémique élevé (pain,
pâtes, riz blanc) et éviter les laitages, surtout si vous êtes intolérant
au lactose.
Pour donner un coup de pouce à votre intestin, vous pouvez prendre des
enzymes digestives en cas de digestion difficile, et des probiotiques pour améliorer votre flore intestinale.
2. Le foie
Le foie est le partenaire
incontournable de l’intestin.
Toute perturbation de l’un se répercute sur l’autre. Cet organe effectue
un nombre impressionnant de transformations chimiques. Il reçoit, traite et
filtre le sang qui provient du tube digestif.
Pour soutenir un foie malmené, vous pouvez faire appel à des extraits de
chardon marie (très efficace). Une autre plante, le Desmodium adscendens,
est précieuse pour protéger votre foie en cas d’agression sévère (chimiothérapie,
médicament qui agresse le foie… et métaux lourds).
3. Les émonctoires
En troisième lieu,
je vous conseille vivement de « libérer » vos émonctoires.
Les émonctoires sont des organes de sécrétion et d’élimination : intestins,
reins, vésicule biliaire, peau, poumons. Ils sont intoxiqués et parfois bloqués.
D’abord, il faut… transpirer ! Par le sport ou par du sauna infrarouge,
la transpiration est une des meilleures voies pour éliminer les métaux lourds.
Vous pouvez aussi :
· Protéger les reins et les voies urinaires par la racine d’ortie, les sommités fleuries de bruyère, l’aubier de tilleul.
· Protéger l’intestin et surtout la muqueuse de l’intestin grêle par la décoction ou l’extrait sec en gélules de la feuille d’olivier.
· Stimuler le drainage hydrique par un apport quotidien majoré surtout sous forme de tisanes et de thé vert, et de décoctions de queues de cerise.
Si des analyses confirment
l’excès de métaux lourds dans votre organisme*, vous avez à votre disposition
plusieurs merveilles de la nature pour vous en décharger.
La chlorella
Les nombreuses recherches ont montré les effets bénéfiques de cette algue
lors d'une détoxination aux métaux lourds. La membrane fibreuse de la chlorelle
absorbe de nombreux polluants présents dans l'environnement ou les aliments,
et dont nous nous nourrissons : métaux lourds, pesticides, insecticides, engrais
chimiques...
En aidant l'organisme à s'en débarrasser par les voies naturelles, la chlorophylle
de cette algue assure, tant par sa qualité que par sa quantité, une oxygénation
maximale des tissus et un assainissement efficace de la flore intestinale
; autant de vertus qui font de la chlorelle un des nettoyeurs majeurs de l'organisme.
L'ail des ours
L'ail des ours est un désintoxiquant majeur dans les pathologies induites
par le mercure dentaire. Il protège les globules blancs et rouges contre
l'oxydation due aux métaux lourds.
Grâce à ses composants soufrés, il solubilise le mercure et d'autres métaux,
rendant ainsi possible leur élimination. Il contient du sélénium, chélateur
des métaux lourds par excellence.
La pectine des fruits
La pectine des fruits et autres fibres naturelles (pommes, céréales complètes,
graines de tournesol et de citrouille, noix, légumineuses, soja fermenté)
transforme le plomb en sels métalliques insolubles et inabsorbables, donc excrétés.
Les algues
Les algues offrent une action à la fois détoxifiante
et reminéralisante, puisqu'elles contiennent
et apportent quasiment tout ce dont notre organisme a besoin pour se nettoyer,
retrouver sa vitalité et renforcer son immunité. Les algues enfin sont connues
pour neutraliser les effets des bombardements radioactifs !
Chère lectrice, cher lecteur,
« Manger un peu de tout » est le plus sûr moyen de vous pourrir la santé.
L'alimentation qu'on trouve aujourd'hui dans les magasins (y compris bio) est tellement déséquilibrée en faveur des produits mauvais pour la santé, que si vous mangez « un peu de tout », vous êtes sûr de vous retrouver malade, trop gros, trop fatigué, ou trop énervé.
La règle à suivre, c'est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins possible de mauvaises. Cela paraît simple, mais c'est dur.
Pensez que, pour chaque type de chips, de bonbon, de boisson sucrée, il y a un ou plusieurs « chefs de produits », qui travaillent du lundi au vendredi, toute l'année, à réfléchir aux moyens de vous en faire acheter plus.
Ces chefs de produits sont généralement diplômés d'écoles de commerce, et sont sous l'autorité d'un « chef de groupe », dépendant lui-même d'une direction marketing.
Au bout du compte, ce sont des dizaines, et souvent même des centaines de cerveaux qui étudient, à temps plein, le « comportement du consommateur » pour trouver vos points faibles. Ils connaissent précisément la couleur, la texture, l'odeur, le goût, l'emballage (forme, illustrations, matériau) qui vont vous faire craquer.
Chaque semaine, ils doivent justifier de l'évolution des ventes, et concevoir de nouvelles stratégies pour vous faire céder à la tentation de plus en plus souvent.
Prenez les amandes, par exemple, l'aliment santé par excellence... à l'origine.
Croquer 25 à 50 g d'amandes entières, simplement décortiquées, fait partie d'un mode de vie sain. Cela vous apporte des vitamines du groupe B (surtout vitamine B1, B6 et B9), du magnésium (particulièrement bien assimilé), du potassium, du phosphore, du fer, du zinc, du cuivre, des protéines (2 à 3 g par portion) et des fibres. De plus, les amandes sont riches en acides gras mono-insaturés (68 % de leurs lipides) et polyinsaturés, ce qui contribue à la bonne santé du cœur et des artères, entre autres bienfaits.
Mais nos rois du marketing se sont aperçus que, légèrement grillées, les amandes craquaient mieux sous la dent. Puis ils ont vu que bien salées, elles faisaient plus saliver. Mais ça ne suffisait pas alors ils ont ajouté un petit goût de fumé, irrésistible.
Le problème, c'est que des amandes grillées, salées, fumées, n'ont plus du tout les mêmes qualités nutritionnelles. Pour faire tenir le sel, il a fallu ajouter de l'huile d'arachide (l'huile d'amande est trop chère). La cuisson a détruit les précieux acides gras polyinsaturés. Beaucoup de vitamines sont perdues.
Mais cela permet de booster les ventes. Beaucoup de personnes qui n'achetaient jamais d'amandes fraîches s'y sont remises. Actuellement, seules sont vendues, au rayon apéritif chez Carrefour, les amandes grillées, salées, fumées. Et le comble, c'est que, si vous voulez des amandes normales, vous devrez vous rendre au rayon pâtisserie où elles sont vendues... deux fois plus chères, par la marque Vahiné !! (32,80 €/kg contre 16,20 €/kg).
Des centaines de produits ont subi cette même évolution, au point qu'on se demande si le slogan « manger un peu de tout » n'a pas été inventé précisément par ces personnes qui cherchent à vous piéger.
Mais heureusement pour vous, voici trois techniques de guérillas utiles pour sortir vivant de votre supermarché. Je les applique moi-même, évidemment.
Et sa variante : « Si c'est blanc, ne le mangez pas. »
Farine blanche, pain blanc, pâtes blanches, lait, purée mousseline, la plupart des aliments sans couleur franche sont à éviter.
Généralement, la pâleur trahit l'absence de nutriments essentiels : on parle de « calories vides ».
Votre objectif au contraire doit être d'apporter à votre organisme un maximum de :
· vitamines ;
· minéraux (dans les bonnes proportions) ;
· anti-oxydants, en particulier des polyphénols.
Ces nutriments se trouvent principalement dans les produits frais et colorés. Les polyphénols sont ces composés qui colorent les fruits et légumes, et qui leurs permettent de résister aux agressions extérieures, eux qui n'ont pas la chance de pouvoir se déplacer quand le soleil tape trop fort. Vous en avez besoin vous aussi pour lutter contre les radicaux libres qui altèrent vos cellules et vous font vieillir, et votre seul moyen de vous en procurer est de manger des légumes et des fruits colorés.
Ainsi, le violet de l'aubergine et du raisin, le rouge du poivron et de la tomate, le vert des épinards, des choux et des blettes, l'orange de la carotte et du potiron, sont-ils d'excellents signes indicateurs.
Plus votre assiette ressemble à l'arc-en-ciel, meilleure elle sera pour la santé, à partir du moment bien sûr où ce sont des produits non transformés ; le régime arc-en-ciel ne marche pas si les couleurs qui sont dans votre assiette sont celles des petits ours en gomme Haribo.
Oubliez la fable des sucres lents et sucres rapides. C'est le système le plus trompeur qui ait été inventé dans le domaine de la nutrition, depuis l'époque où l'on recommandait de donner du vin aux enfants pour les fortifier.
Ainsi, la baguette, les pâtes blanches et les pommes de terre sont-elles considérées comme des sucres lents. Mais elles font monter votre niveau de sucre sanguin plus vite encore que le sucre pur !! Pareil pour les barres de céréales, les viennoiseries, la pizza, les céréales du petit-déjeuner (par exemple, les Corn Flakes, y compris sans sucre en poudre ajouté). En effet, les céréales grillées (Corn Flakes) ou soufflées (Rice Krispies, Smacks) font-elles monter votre glycémie (sucre sanguin) aussi vite que le sucre de table. En manger provoque un pic d'insuline, une hormone fabriquée dans le pancréas et qui transforme ce sucre sanguin en mauvaise graisse. Cette mauvaise graisse s'accumule en particulier au niveau des viscères, le pire endroit qui soit. Survient ensuite une hypoglycémie, c'est-à-dire que votre taux de sucre sanguin, après être monté trop haut, tombe trop bas, du fait de l'excès d'insuline.
Manger une barre de céréales, c'est comme croquer trois morceaux de sucre.
Un croissant : 4 morceaux de sucre. Un bol de céréales : 6 morceaux de sucre. Une part de pizza, 6 morceaux de sucre !
Vous devez donc absolument privilégier les aliments à index glycémique bas, autrement dit les aliments qui ne font pas trop monter votre glycémie.
Ils ne provoquent pas de pic d'insuline et donc réduisent le risque de grossir. Ils donnent un sentiment de satiété plus durable. Vous ne tombez pas en hypoglycémie après les avoir mangés.
Les aliments à index glycémique bas sont par exemple les légumes verts, les légumes secs, le chocolat noir riche en cacao, la viande et le poisson.
Mais dans ce domaine où l'intuition est trompeuse, mieux vaut vous référer à une table de l'index glycémique des aliments. Vous en trouverez une fiable et gratuite sur le site montignac.com
Les produits de saison baissent fortement au moment du pic de production : courgettes aux mois de juillet-août, tomates en août-septembre, raisin en septembre. De même, le prix des poissons peut fortement fluctuer selon les arrivages. Profitez-en : non seulement vous payerez moins cher, mais la qualité nutritionnelle de vos aliments sera meilleure.
Evitez d'acheter vos fruits et légumes frais hors saison : non seulement le prix sera plus élevé, mais ils seront sans doute alors cultivés sous serre, et de moindre qualité. Ou alors, ils seront importés par avion de l'hémisphère sud (haricots verts d'Afrique du sud), ce qui est mauvais pour l'environnement.
En revanche, hors saison, achetez vos légumes surgelés : bien souvent, ils ont été conditionnés au moment du pic de production, ce qui aura permis au producteur de les avoir moins chers et vous vous apercevrez qu'ils coûtent moins cher qu'au rayon frais. De plus, un produit surgelé a la même valeur alimentaire que son homologue frais. Elle est même parfois meilleure : fruits et légumes surgelés sont souvent plus riches en vitamines que ceux achetés frais car ils sont surgelés immédiatement après la cueillette, alors que les frais transitent dans des chambres froides et sur des étals, lieux favorables à la destruction de celles-ci.
Attention toutefois : la surgélation ne stoppe pas le rancissement des graisses. Plus un produit est gras, plus sa durée de vie sous forme surgelée est courte.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
A chaque fois que vous faites
vos courses, vous êtes confrontés au jargon incompréhensible des
listes d'ingrédients. Voici la liste des ingrédients toxiques
à éviter absolument quand vous faites vos courses:
Ce tableau est issu du guide de survie au supermarché publié dans Alternatif
Bien-Être, la revue de référence
de la santé naturelle, lue par plus de 200'000 personnes.
Chère lectrice,
cher lecteur
L'histoire de la vache folle et des « farines animales » a tellement écœuré
les populations que même les poulets sont aujourd'hui étiquetés « élevés au
grain », comme si c'était un gage de qualité.
Mais vous, cher lecteur, qui aviez des grands-parents à la campagne, ou
qui avez eu des « leçons de choses » à l'école primaire, vous savez que le
poulet n'a jamais été un animal végétarien, et encore moins un consommateur
de maïs !
Le snack préféré de la poule, c'est un ver de terre dodu. Donnez-lui la
couenne de votre jambon, elle sera au ciel !
Si vous lui en laissez la liberté, votre poule passera sa journée à gratter
la terre à la recherche d'asticots, d'insectes. Si elle n'en trouve pas, elle
picorera des herbes, des plantes vertes, des petites pousses, des racines,
et, occasionnellement seulement, des graines.
C'est ce qu'il faut à une poule pour être heureuse, en bonne santé, et
faire de bons œufs. Mais encore faut-il pour cela qu'elle ait l'occasion
de sortir !
Tout l'art du marketing
est de jouer avec des expressions qui trompent le consommateur, sans en avoir
l'air.
Ainsi, au supermarché, vous avez remarqué que vous pouvez acheter des œufs
de poules « élevées en plein air ». Sur l'emballage, la photo d'une belle
cocotte rousse picorant à son aise dans un pré d'herbe verte et grasse, par
temps ensoleillé.
Or, voici ce qu'impose la législation pour avoir droit au label « élevées
en plein air » : « En journée, accès à un parcours extérieur en majeure
partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule). »
Eh bien je prétends que seul l'expert en marketing détectera le piège caché
sous cette formule.
Le débutant lui, même soupçonneux, s'inquiètera de ce que la poule ait
droit à un accès, non à une prairie en herbe, mais à un simple « terrain
» recouvert « en majeure partie » de végétation, le reste pouvant être des
gravats ou du béton.
Il aura raison de s'inquiéter de ça. Mais en réalité, le vrai piège
se trouve dans l'expression « accès à un parcours extérieur ».
Imaginez un hangar de 150 mètres de long en tôle ondulée, rempli de milliers
de poules serrées comme des sardines. L'odeur est à vomir. Le bruit assourdissant.
Les poules sont dans un état de stress, et d'agressivité tels, qu'elles
se battent constamment, s'arrachant les plumes, se piquant les yeux et se
griffant. Certaines ont des membres cassés. Vous ne pouvez vous aventurer
dans ce hangar sans protections spéciales.
Sur le mur de ce hangar, trois plaques amovibles de 40 cm de côté, au ras
du sol, qui sont retirées chaque matin par l'exploitant. Eh bien voilà : cela
suffit pour que les poules puissent être déclarées avoir « accès » à un «
parcours extérieur » !!
Techniquement, on pourrait imaginer qu'un certain nombre de poules, en
effet, sortent. Le problème est que, les poussins étant nés eux-mêmes dans
des hangars fermés, ils n'ont jamais vu la lumière du jour et ils ont peur
de sortir ! Malgré « l'accès » vers l'extérieur, il se peut que la très grande
majorité des poules « élevées en plein air » n'oseront jamais mettre le bec
dehors.
Depuis 2004, tous les œufs vendus dans le commerce sont obligatoirement codés. Un petit tampon est appliqué sur chaque œuf comportant notamment un numéro :
· 3 : poules élevées en cage, à éviter absolument.
· 2 : poules élevées au sol, dans un hangar sans voir le ciel une seule fois de leur misérable existence. A éviter également.
· 1 : poules élevées en plein air, nous avons vu ce que cela signifie. A éviter.
· 0 : œuf bio. Les poules ont pu sortir, elles ont bénéficié d'abris et de végétation sur le parcours extérieur ; à l'intérieur du hangar, le nombre de poules est limité, avec une densité plus faible ; enfin, elles ont bénéficié d'une alimentation biologique à 90 % minimum.
Désolé de vous décevoir
mais, pour moi, le chiffre 0 ne suffit pas. De plus en plus, se développent
des installations industrielles respectant sur le papier les critères du
bio et produisant les œufs par millions.
On reste très loin de l'élevage traditionnel des poules, seul à même de
garantir l'œuf véritable de nos grands-parents, reconnaissable entre mille
dans l'assiette. En 1950, la France comptait des millions de fermes en activité.
Dans chacune d'elles, il y avait un poulailler, avec quelques dizaines de
poules, qui bien souvent pouvaient se promener aux alentours librement. Tous
les œufs consommés dans ce pays étaient produits de cette manière.
La seule bonne manière de produire des œufs est celle-là. Cela signifie
pour vous que l'idéal est d'acheter vos œufs chez un producteur bio que vous
connaissez, et qui exploite en effet un élevage de poule à taille normale.
Rendez-vous dans une ferme près de chez vous, si vous habitez la campagne
: le fermier vous fera visiter ses installations avec joie, s'il n'a rien
à cacher.
Un bon éleveur de poules surveillera la nourriture de ses poules, s'assurera
qu'elles ont de l'eau fraîche et propre, assez d'espace, une bonne ventilation
dans le poulailler. Celui-ci devra être nettoyé très régulièrement.
Les poules bien soignées, elles, pondront des œufs dont le jaune est foncé.
Grâce à leur bon système immunitaire, elles ne seront pas infectées par
la salmonelle. Plus les œufs sont frais, plus le blanc est visqueux.
Maintenant que vous
avez acheté de vrais œufs, comment les préparer pour en conserver toutes leurs
vertus nutritionnelles ?
La pire façon de manger des œufs c’est de faire comme dans les films d’action
où le héros, après son entrainement physique
à haute intensité, ingurgite rapidement un mélange de blancs d’œufs crus en
se bouchant le nez, comme le fait par exemple Rocky
Balboa dans la saga du même nom.
Rocky ne devait pas avoir été bien conseillé
par son nutritionniste car les chercheurs ont montré depuis bien longtemps
que la cuisson du blanc d’œuf (qui provoque une coagulation) augmentait nettement
la biodisponibilité des protéines : en mangeant un blanc d’œuf cru vous ne
digérez que 51% des protéines contre plus de 90% lorsqu’il est cuit ! [1]
Mais il faut noter que c’est la coagulation du blanc, et pas spécifiquement
la cuisson, qui augmente la digestibilité. C’est pourquoi on peut manger sans
crainte des blancs montés en neige.
Le blanc d’œuf contient aussi de l’avidine,
une protéine qui a la forme d’une pince et qui est capable d’attraper la vitamine
B8 dans l’intestin, l’empêchant ainsi d’être absorbée. Les personnes qui
auraient l’idée saugrenue de ne manger que des blancs d’œufs crus s’exposeraient
alors à un risque très sérieux de déficit en vitamine B8 [2].
Une recette célèbre et généralement très appréciée à base d'œufs crus coagulés
est la mousse au chocolat :
Prenez 6 œufs et 200 grammes de chocolat noir bio. Faites fondre le chocolat
tel quel au bain-marie. Séparez les blancs des jaunes, et montez les blancs
en neige. Lorsque le chocolat fondu a un peu refroidi, mélangez-y les jaunes.
Puis ajoutez à ce mélange les œufs en neige, délicatement, sans les casser.
Versez dans des ramequins individuels que vous laisserez une nuit au frigo.
Vous pouvez bien sûr rajouter des fruits secs, mais ni sucre, ni farine, ni
beurre ne sont nécessaires.
Je certifie personnellement que cette recette est diététique, quoi qu'en
pensent les terroristes qui voudraient nous priver de tous les bonheurs
de l'existence « pour notre santé ».
Les autorités vous conseilleront au contraire de faire attention en manipulant
des œufs crus pour éviter la salmonellose. Mais ce risque concerne surtout
les poules élevées dans de mauvaises conditions et, même dans ce cas, seul
un œuf sur 30 000 est contaminé, ce qui fait que votre risque est vraiment
faible.
Pas de quoi justifier de vous priver des bienfaits nutritionnels des œufs
crus.
S’il est relativement
important de faire coaguler le blanc, il est encore plus important de ne pas
faire cuire le jaune. En effet si vous êtes un fin gourmet (ou entrain de
le devenir) et que vous mangez des œufs de qualité, leur jaune est riche en
cholestérol, en acides gras oméga-3 et en lécithine. Tous ces corps gras bénéfiques
pour la santé sont fragiles et s’oxydent à la chaleur pour finir par devenir
toxiques.
La meilleure manière de les manger est au plat ou à la coque, cuit à faible
température (80 °C). Nul besoin en effet que l'eau soit bouillante, puisque
l'œuf coagule entre 70 et 80°C. Suivant la taille de votre œuf, 4 minutes
environ suffiront pour obtenir la texture parfaite : votre blanc d'œuf doit
être crémeux, votre jaune juste chaud et onctueux.
Mais vous pouvez aussi faire des œufs brouillés, au bain-marie.
Le résultat final doit être une crème à peine plus épaisse que la crème
Montblanc, et vous pouvez y ajouter toutes sortes
d'ingrédients pour la parfumer : champignons ou épices bien sûr, mais aussi
fines herbes et petits légumes.
Je vous garantis que, après quelques tentatives, cette façon de préparer
les œufs brouillés est un pur délice.
Voici enfin quelques
informations qui intéresseront les passionnés de nutrition, et qui expliquent
pourquoi manger des œufs est bon pour la santé.
Les œufs bios produits de façon traditionnelle contiennent un tiers de
cholestérol en moins, un quart de graisses saturées en moins, deux tiers
de vitamine A en plus, deux fois plus d'oméga-3, trois fois plus de vitamine
E et sept fois plus de béta-carotène que les
œufs de poules en batterie.
De plus :
· Les protéines présentes dans un œuf sont des "protéines complètes", car elles contiennent les huit acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que l'organisme ne peut fabriquer lui-même. Les acides aminés essentiels sont en proportions équilibrées (c'est la raison pour laquelle les œufs sont utilisés comme référence pour l'évaluation de la qualité des protéines et des teneurs en protéines des autres aliments par la FAO et l’OMS).
· Le jaune d'œuf de poule contient quant à lui de la lutéine et de la zéaxanthine, de la famille des caroténoïdes, des antioxydants, qui protègent notamment les yeux de la cataracte et de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Ces substances risquent d'être détruites par la cuisson. Riche en choline, le jaune d'œuf augmente et protège la mémoire. Sa teneur en acide folique est intéressante surtout pour les femmes enceintes afin de prévenir de la spina bifida (malformation de la moelle épinière du bébé). Il contient enfin du phosphore et du zinc.
Dans les années
80, le jaune d'œuf fut injustement accusé de faire grimper le taux de cholestérol.
Aujourd'hui, on sait que le taux de cholestérol sanguin a peu à voir avec
le cholestérol alimentaire, car il est fabriqué par le foie, à partir du sucre.
N'oubliez pas que le cholestérol n'est pas un poison : chaque cellule de
votre corps a besoin de cholestérol. Il contribue à fabriquer de la membrane
cellulaire, des hormones, de la vitamine D, des acides biliaires pour digérer
les graisses. Le cholestérol aide aussi à former des souvenirs et il est
indispensable aux fonctions neurologiques. Le cholestérol de l'alimentation
est votre ami.
De plus, de nombreuses études concluent que les œufs ne font de toute façon
pas monter le taux de cholestérol. Par exemple, des recherches publiées dans
le International Journal of Cardiology ont
montré que chez les adultes en bonne santé, manger des œufs tous les jours
ne déclenchait ni d'effets négatifs sur les fonctions endotheliales, ni une hausse des taux de cholestérol.
C'est donc en toute tranquillité d'esprit que vous pouvez manger six œufs
par semaine en essayant des recettes variées et délicieuses.
A votre santé,
Jean-Marc Dupuis
Chère amie, cher ami,
Je considère certains nutriments comme les « 7 piliers de la santé », à
l’image de ceux de la sagesse de T.E Lawrence [1].
Vous avez peut-être souvenir de l’acteur Peter O’Toole
en colonel Lawrence dans le célèbre film de David Lean qui relatait la révolte
de tribus arabes désunies contre les Turcs et la naissance du nationalisme
arabe. Ce film fut en partie tourné dans l’extrême sud de la Jordanie, le
désert de Wadi Raam,
connu sous le nom de la « vallée de la lune ». J’en garde un souvenir ému
pour ma part, ayant parcouru ce désert intact, un des lieux les plus envoûtants
de la planète, où la plaine aride et caillouteuse côtoie des sommets de plus
de 1800 mètres.
Pourquoi mettre la Vitamine
C au début de la liste des « indispensables » ?
Un long exposé scientifique serait nécessaire, indépendamment de toutes
les propriétés anti-infectieuses bien connues qu’on prête à la Vitamine C,
de ses propriétés immunes régulatrices, anti-inflammatoires, détoxicantes et même antalgiques.
On ne peut vivre sans Vitamine C car elle est un composant essentiel de
tous nos tissus de soutien (collagène) et plus particulièrement des parois
vasculaires. Et nous en avons absolument besoin d’un apport constant car
notre organisme ne la synthétise pas.
Les premiers marins partis sans assez de fruits et légumes dans leurs cales,
sur de trop longues traversées de l’Atlantique, moururent d’hémorragie due
au scorbut. Certains furent sauvés par des indiens autochtones qui leur donnèrent….
des fruits.
Le double prix Nobel (chimie et paix) Linus Pauling, qui disparut en 1994,
est considéré de façon un peu méprisante comme le « Pape de la Vitamine C »
et le père de la médecine orthomoléculaire. Je
vous renvoie à l’excellent article [2] publié sur « La nutrition.fr »
et à la dernière interview que fit de lui Thierry Souccar
[3].
J’ai personnellement défendu l’approche médicale orthomoléculaire
qui consiste en fait à s’assurer
que l’organisme est exempt de toute déficience nutritionnelle et à les combler
le mieux possible par la nutrition et, si besoin, la supplémentation.
Sans rejoindre complètement Pauling qui disait prendre jusqu’à 18 grammes
par jour de Vitamine C je suis en faveur de supplémentations
très supérieures aux apports minima recommandés. Dans l’ouvrage « Vitamine
C pour tous et pour la vie » [4] je détaille les principales situations
de déficience et leurs possibles conséquences dans l’évolution des maladies
chroniques ainsi que les rares et spécifiques effets secondaires. Tous les
fumeurs, les cardiaques, les femmes sous hormone et… les stressés devraient
réfléchir à ce problème.
Les livres originaux de Linus Pauling (notamment : « How to live longer
and feel better ») ne sont pas traduits en français mais
beaucoup de médecins, s’inspirant de son enseignement, proposent la Vitamine
C en supplémentation. Des études récentes [5]
peuvent justifier sa co-prescription en cancérologie, pour le soutien d’une
bonne forme physique. Dans les années 1980 à l’hôpital de Bobigny nous avions
commencé avec le Professeur Lucien Israël une expérimentation en ce sens ;
elle n’a pu aboutir du fait des formes trop instables (se décomposant à
la lumière) de Vitamine C dont nous disposions à l’époque.
Personnellement je préfère proposer de se supplémenter avec des formes
bio identiques dites à action prolongée (AP) [6] de Vitamine C [7] associée
à des bioflavonoïdes d’agrumes : orange, citron, citron vert, pamplemousse,
tangerine, hespéridine et rutine, essentiels pour une protection de la microcirculation
artérielle et veineuse.
Je conseille souvent de fractionner les doses et de les répartir dans la
journée, jusqu’au coucher [8] ou de diluer une poudre du même type dans
un litre et demi d’eau que l’on peut boire au fil de la journée.
Certains organismes (ou estomacs) acides supporteront mieux les formes
« ester » et les Vitamine C dites liposolubles sont à la mode. C’est encore
un autre débat… toujours est-il que jamais je ne partirais sur une île déserte
sans Vitamine C ! Ou sans fruits ou légumes (sans pesticides) qui en contiennent
de bonnes quantités, comme les agrumes, les fraises, les kiwis, les pêches,
les pommes, les poires, le poivron, les choux et la ciboulette.
C’est le deuxième élu car,
comme la Vitamine C, sans zinc pas de vie et surtout pas de synthèses hormonales
(je vous laisse imaginer les dégâts…).
Le zinc intervient en tant que cofacteur dans plus de deux cents systèmes
enzymatiques. Il est essentiel au maintien de l’immunité [9], il favorise
la réparation tissulaire, donc la cicatrisation et aide à lutter contre
les allergies. Comme je l’ai déjà écrit, la déficience en zinc chez l’enfant
peut entraîner des retards de croissance et des anomalies de la maturation
sexuelle [10]. Le zinc est au centre de la régulation du stress oxydatif puisque
sa présence est essentielle pour la synthèse de nos « antioxydants endogènes »
[11].
Chez l’adulte la déficience en zinc est souvent corrélée à une sécheresse
anormale de la peau, des allergies chroniques et une infertilité masculine.
A partir de la soixantaine une grande majorité d’entre nous sommes déficitaires. Cela n’a rien d’étonnant quand
on sait que le zinc, dans l’alimentation, provient par ordre décroissant des fruits de mer, poissons, viandes
(abats), céréales complètes, lentilles, légumes secs, cresson, soja, jaune
d’œufs… aliments qui ne sont pas consommés régulièrement par tous et
en quantités suffisantes.
La meilleure forme de supplémentation est
le « bisglycinate de zinc » et il s’avère que plusieurs
dizaines de milligrammes sont parfois nécessaires pour rétablir un dosage
biologique déficitaire [12]. Il est important de le prendre en cours de
repas car, dans le cas contraire, il peut provoquer des nausées. Les supplémentations en zinc sont contre-indiquées en cas
d’épilepsie.
C’est le troisième dans
l’ordre d’arrivée ! Un bon apport en magnésium n’est pas facile à déterminer
au moyen d’une prise de sang. C’est pour cette raison qu’il faut savoir être
attentif à son apport nutritionnel et si nécessaire à la supplémentation.
Ce ne sera pas un secret pour vous : le magnésium nous aide à lutter
contre le stress, la fatigue, la nervosité et l’insomnie, par ailleurs, avec le zinc, il protège nos
neurones du vieillissement.
On le trouve, par ordre décroissant dans le cacao, les amandes, les légumes
secs, les abricots secs, les céréales complètes, les germes de blé, les
oignons et l’avocat… Certains sels comme le chlorure de magnésium sont laxatifs
et ne peuvent être pris que ponctuellement ou pour rechercher cet effet.
Le meilleur sel pour une supplémentation
chronique est le « glycérophosphate de magnésium » et il ne faut pas avoir peur
d’en prendre plusieurs centaines de milligrammes pour observer les effets.
Selon l’étude française SU.VI.MAX, 77% des femmes et 72% des hommes ont des
taux inférieurs aux apports recommandés.
En dehors de l’âge beaucoup de situations peuvent nous conduire aux limites
de la déficience : alimentation déséquilibrée, prise de diurétiques (à long
terme), grossesse, prise de contraceptifs oraux, stress, spasmophilie, sport,
alcoolisme chronique, manque de sommeil, mauvaise absorption intestinale
du magnésium causée par les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
(maladie de Crohn, et maladie cœliaque) ou chirurgie
digestive.
Dans les complexes à visée « antistress » [13]
il est souvent associé à la taurine [14] et à certaines vitamines B comme
la B6 ou la B9. En cas de supplémentation en
glycérophosphate de magnésium les doses vont de 600 à 1600 milligrammes par
jour en 2 à 3 prises.
Lorsque j’étais étudiant
en médecine on prêtait à la Vitamine D uniquement des effets sur la calcification
osseuse et sa prescription n’allait pas au-delà des besoins des nourrissons
et des risques de fractures.
Les choses ont bien changé. Au début des années 2000, en France, un grand
nombre de médecins ont pris conscience du rôle de la vitamine D sur la santé.
La Vitamine D agit quasiment comme une hormone : un taux optimal est essentiel à
la bonne santé et en particulier à la prévention des maladies neurologiques
et cérébrales, de l’hypertension, des maladies infectieuses et allergiques.
Dans ces mêmes années 2000, les dosages sanguins de vitamine D augmentèrent
tellement que les Caisses d’Assurance Maladie, soutenues par l’Académie
de Médecine [15], arguant que « tout cela manquait de preuves scientifiques »
déremboursèrent en 2014 ces dosages pour une majorité
d’indications.
Beaucoup de patients s’étonnèrent mais le résultat fut atteint « in fine » :
l’Assurance Maladie a fait de grosses économies… car comme d’habitude on confond
ce qui est remboursable avec ce qui est bon pour la santé.
Sachez que le prix d’un dosage, en France, ne dépasse cependant pas, en
2017, 16 euros : êtes-vous prêt(e) ? à dépenser
cela pour une prévention « inutile » ? J’espère que oui, vous mes fidèles
lecteurs !
Afin de mieux connaître tous les rôles et l’importance de la vitamine D
et l’intérêt de faire réaliser un dosage au moins une fois par an, si possible
avant la période hivernale (même à votre charge) je vous renvoie vers les
articles publiés sur mon blog personnel [16]
ainsi que ma lettre
publiée par SNI le 17 mars
2016 [17].
Par ailleurs de très nombreux articles scientifiques pointent du doigt
que les supplémentations habituellement conseillées
sont insuffisantes. En juin 2011 par exemple, « l’Endocrine Society » a publié ses recommandations cliniques
pour détecter et traiter la carence en vitamine D [18]. Ce panel d’experts
juge que pour maintenir un taux sanguin adéquat (75 nmol/l),
une supplémentation quotidienne de 1 500 à 2 000 UI
est nécessaire pour les adultes. En pratique des supplémentations supérieures
sont souvent nécessaires pour obtenir un taux plasmatique suffisant de vitamine
D. Tant qu'elles restent contrôlées par les dosages plasmatiques, on n'atteint
jamais des doses potentiellement toxiques.
Attention aux régimes trop strictement végétaliens qui risquent de conduire
à des états de déficience chronique [19]. On trouve la Vitamine D par ordre
décroissant dans l’huile de foie de morue, les harengs, les anchois, le pilchard,
les sardines, le thon, les huîtres, le rouget, le jaune d’œufs, le foie, le
beurre, le lard, le pâté et les champignons. Ce sont des aliments que
certains ne consomment pas, soit par goût soit par conviction, à cause de
problèmes de santé ou de risques de pollution par les métaux lourds. D’où
la nécessité d’une supplémentation.
Savez-vous ce qui se cache
derrière le terme peu connu d’ubiquinol ? Tout
simplement la coenzyme Q10 réduite, 10 fois plus absorbable que la coenzyme
Q10 totale.
Ce nutriment fait partie de la liste des dosages nutritionnels que je demande
en première intention.
L’ubiquinol augmente la respiration cellulaire
en stimulant les mitochondries, ces petits organismes du noyau de nos cellules
que l’on décrit souvent « comme les poumons de la cellule ». De ce fait il
est conseillé dans toutes les maladies cardio-vasculaires [20] [21] et plus
particulièrement dans l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque
[22].
L’ubiquinol est un antioxydant capital dans
le cadre de la prévention des maladies liées à l’âge comme la DMLA, le diabète,
les problèmes rénaux, ainsi que les problèmes musculaires (douleurs, crampes),
les parodontoses et probablement les maladies neurologiques et cérébrales
(Parkinson Alzheimer… ?) et la prévention de certains cancers [23]. Il permet
de réduire l’intensité de certaines migraines [24].
L’ubiquinol est conseillé chez le sportif de
haut niveau pour augmenter la performance, l’endurance et diminuer le risque
de crampes.
Attention : l’usage des statines peut diminuer jusqu’à 40% son absorption
et expliquer ainsi certains effets secondaires, notamment les douleurs musculaires
[25] [26].
Les déficits en ubiquinol sont plus importants
lors du tabagisme, des pollutions environnementales et des régimes trop strictement
végétariens puisque les principales sources alimentaires d’ubiquinol sont les viandes, les poissons, les noix,
les huiles de canola et de soja.
En cas de supplémentation, afin de rétablir
un taux plasmatique optimum, on doit envisager de prendre un comprimé ou une
gélule d’ubiquinol de 100 milligrammes 3 à 5
fois par semaine, au milieu d’un repas contenant de l’huile ou de la graisse
afin d’en optimiser l’absorption. Je recommande un nouveau dosage sanguin
au minimum 6 mois plus tard afin d’affiner la supplémentation.
Anciennement appelés « probiotiques », je viens de consacrer aux microbiotiques deux lettres [27] auxquelles je vous
renvoie (« Êtes-vous
biotique ? » et « Quelques
milliard pour votre santé »). Une prise journalière est indispensable
au moins 10 jours par mois pour entretenir notre microbiote
(flore intestinale) et renforcer notre perméabilité intestinale capitale
pour la prévention de nombre de maladies chroniques. Choisissez les souches
qui semblent vous convenir le mieux et surtout, variez-les.
En cas de dysbiose, je vous conseille d’y adjoindre un certain
nombre de nutriments spécifiques et surtout de ne pas négliger ces symptômes
et ces douleurs souvent annonciatrices d’autres maladies. Dans ce cas je conseille
souvent des cures courtes de « Permeanat/glutanat » un mélange spécialement adapté à cette
situation. Pensez à prendre des microbiotiques
après chaque cure d’antibiotiques et en cas de suspicion de d’infection à
champignons tel le candida albicans.
Si vous avez lu la lettre, « L’effet
papillon », [28] vous savez tout ou presque sur la déficience en iode,
plus fréquente que l’on ne l’imagine dans les pays occidentaux et en plaine.
Pour cette raison le dosage de l’iode sur les urines de 24 heures peut
réserver bien des surprises. Le mois dernier (novembre 2017) la chaîne de
télévision « Arte » a diffusé un documentaire
édifiant, « Demain tous crétins ? »
que vous pouvez retrouver sur « Youtube ». Il
confirme qu’un bon apport iodé est absolument indispensable afin de se protéger
de nombre de pollutions environnementales. Ce film met en avant les risques,
notamment chez les femmes enceintes, des matériaux retardateurs de flamme,
[29] des métaux lourds et des pesticides. La santé et l’intelligence d’une
génération est menacée. Une amélioration de nos
apports en iode fait partie des mesures indispensables pour se protéger !
N’hésitez pas à faire pratiquer
quelques dosages sanguins une ou deux fois par an afin d’adapter votre alimentation
ou votre supplémentation. Il vous en coûtera quelques
dizaines d’euros non remboursés c’est vrai, mais combien gagnerez-vous pour
votre forme, de votre immunité, votre souplesse articulaire, votre résistance
au stress, votre protection vasculaire votre mémoire, votre fonctionnement
intellectuel !
Bien entendu il y aurait d’autres dosages importants à faire, comme le
fer et la Vitamine B12 si vous êtes à tendance végétarienne, ou la B12 si
votre cerveau hésite, la vitamine A et les caroténoïdes, les dérivés soufrés
qui stimulent la fabrication du glutathion [30] que j’ai déjà décrits, ou
la vitamine E et ses dérivés comme le gamma tocophérol… Mais on atteint là
des éléments de l’évaluation biologique du stress oxydant qui sont beaucoup
plus difficiles à faire réaliser [31] et surtout bien plus coûteux.
En tous cas pour ces dosages n’attendez pas une prescription de votre généraliste,
sauf exception ; il n’est pas là pour ça.
Par contre n’interprétez pas vous-mêmes les résultats en vous fiant aux
seules données fournies par les laboratoires. Celles-ci ne sont en général
que des données statistiques. Confiez plutôt les résultats et leur interprétation
à un professionnel de la nutrition, de la supplémentation
et de la prévention.
Surveillez bien votre boîte aux lettres !
Docteur Dominique Rueff
Chère amie, cher
ami,
Quand on part en vacances, on ne pense pas à tous les petits pépins
qui peuvent nous arriver. Et pourtant, que d’embûches !
· Le soleil, qui peut faire des ravages si on n’y prend pas garde ;
· Les changements d’habitudes alimentaires peuvent détraquer votre système digestif et gâcher une partie de votre séjour !
· Mais aussi le mal de mer, les fièvres tropicales, les otites du baigneur…
… et je ne parle pas des
risques de piqûres d’insectes ou… de scorpions, pour lesquels j’ai un précieux
remède.
Avant de faire votre valise, lisez donc bien tous mes conseils et vous
passerez des vacances beaucoup plus sereines !
Quel bonheur les
vacances au soleil ! Mais quel enfer si on n’y prend garde.
En cas de coups de soleil et d’insolation : lors d'une exposition prolongée
aux rayons ultraviolets, la peau rougit, chauffe, tire et brûle puis sèche,
meurt et pèle. C'est le « coup de soleil » classique. Si le coup de chaleur
est important et/ou s'accompagne de maux de tête, vertiges et nausées, c'est
l'insolation.
Le premier réflexe doit être de boire beaucoup d'eau fraîche, même en l'absence
de soif, et de prendre une douche ou un bain frais (un degré au-dessous
de la température du corps). Il faut calmer la brûlure en utilisant un lait
après-soleil pour nourrir la peau et reformer son film hydrolipidique (Huile de Rose musquée, crème au Calendula,
hydrolat d'Hélichryse).
Le réflexe aroma : appliquez des Hydrolats
(HA), appelés aussi « eaux aromatiques ». Deux applications par jour sur
une compresse ou quelques gouttes d’HE de lavande
aspic pure sur la brûlure 3 fois/ jour :
· HA lavandula vera 100 ml
· HA Rosa Damascena 50 ml
· HA mentha pipenta 50 ml
Vous avez peut-être
déjà ressenti ce malaise en bateau, mais aussi en voiture et même pour certains
dans le train. Les mouvements du véhicule, notamment les accélérations et
décélérations répétées, sollicitent de manière excessive « l'appareil vestibulaire ».
On peut recenser les symptômes suivants : bâillements, nausées, vomissements,
hypersalivation, pâleur, transpiration, lipothymie,
asthénie.
Première précaution : choisir une place adaptée :
· En bateau, si vous partez en croisière, par exemple, pensez à demander une cabine au milieu, près de la ligne de flottaison ;
· En train, une place près de la fenêtre dans le sens de la marche ;
· En voiture, conduire ou se mettre à côté du chauffeur. Dans tous les cas, essayer de fixer un point à l'horizon.
Les réflexes homéo :
· Nausées, vomissements, maux de tête, vertiges, sueurs froides : Tabacum 5 CH
· Soulagé au repos et par l’air frais, vertiges par le mouvement : Cocculus Indicus 5 CH
· Céphalée occipitale. Vertiges améliorés quand patient est couché et tête haute : Petroleum 5 CH
· Malaise apparaissant avant de partir ou juste après être arrivé : Ignatia Amara 9 CH
· 3 granules toutes les heures, jusqu'à la fin des symptômes
Certains connaissent peut-être la cocculine (Boiron) : prendre 2 comprimés à croquer ou à laisser fondre dans la bouche lentement, matin et soir, la veille du départ. Le jour du voyage, prendre 1 comprimé au départ, puis 2 comprimés toutes les heures si besoin.Les laboratoires Lehning ont un produit similaire : la Cocculine complexe°73. Il faut prendre 20 gouttes dans un peu d'eau, 3 fois par jour, jusqu'à amélioration des symptômes.
Cette forme d’otite qu’on
« attrape » au bord de la mer ou à la piscine est souvent due aux plongeons
répétés. Les moyens de la prévenir est de bien
sécher ses oreilles après un bain de mer, de ne pas nager dans une eau polluée,
et d'espacer les plongeons. C'est une otite externe, qui peut être très douloureuse.
Le réflexe aroma : mettre 2 gouttes d'huiles
essentielles d'eucalyptus radié, gaulthérie couchée, lavande vraie sur une
mèche de coton, à introduire dans l'oreille et en application autour de
l'oreille (s’assurer que le tympan n’est pas percé).
Si vous prenez l’avion,
il arrive d’avoir les oreilles bouchées, notamment à l’atterrissage. C’est
en fait une obturation de la trompe d’Eustache.
Le réflexe aroma : 3 gouttes du mélange sur
support, à répéter.
· HE menthe poivrée 2 ml
· HE basilic exotique 1 ml
· Ess. Mandarine 2 ml
En cas de diarrhée,
turista ou gastro-entérite, la première chose à faire est de boire beaucoup
et souvent. On arrête tous les aliments lents et difficiles à digérer (en
premier lieu le lait, la viande, les graisses) et on se contente d'aliments
glucidiques simples : purée, riz, etc. S’il s'agit d'un nourrisson, c'est
une urgence thérapeutique. Il faut réhydrater au plus vite (soluté de réhydratation).
Le Réflexe aroma : 3 gouttes du mélange sur
¼ d’un morceau de sucre 4 fois / jour
· HE ajowan 1 ml
· HE cannelle de Chine 1 ml
· HE basilic exotique 3 ml
· HE menthe poivrée 2 ml
· HV noisette 3 ml
Même quand ils ne
sont pas dangereux et porteurs de maladies, les moustiques peuvent vous faire
passer d’horribles nuits… et vous gâcher les journées qui suivent avec de
terribles démangeaisons.
La meilleure solution, c’est de les tenir à l’écart. Et pour ça, les fragrances
puissantes des huiles essentielles sont merveilleuses.
Le réflexe aroma : appliquer quelques gouttes
du mélange sur chaque membre exposé. Attention aux yeux et aux muqueuses.
· HE bois de rose (Aniba rosaeodora) 3 ml
· HE géranium rosat 0,5 ml
· HE eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) 0,5 ml
· HE clou de girofle (Eugenia cariophyllata) 0,2 ml
· HE romarin camphré (Rosmarinus officinalis Camphre) 0,5 ml
Et la bonne nouvelle,
c’est que les huiles essentielles sont aussi parfaitement recommandées contre
les piqûres d'abeilles, de guêpes, de moustiques, d’araignées, de puces et
même de … scorpions !
Le réflexe aroma : appliquer 5 gouttes du mélange
sur les zones atteintes, toutes les 3 minutes jusqu'à nette amélioration.
(En cas de piqûre de scorpion, consulter quand même un médecin) :
· HE lavande aspic (Lavandula latifolia spica) 3 ml
· HE tanacetum annuum 1 ml
·
HE géranium
rosat (Pelargonium asperum CV Égypte) 1 ml
Il est bien souvent
dangereux de stopper une fièvre par des médicaments comme l'acide salicylique
(l’aspirine) ou le paracétamol : car quand la température baisse, le virus
reprend de sa vigueur et, quelques heures après, l'organisme est obligé de
produire à nouveau cette fièvre salvatrice. Et c'est ainsi que des fièvres
dites « rebelles » durent dix ou quinze jours au lieu de deux !
Il existe heureusement des remèdes naturels bien plus intéressants pour
faire face aux fièvres diverses qui peuvent survenir pendant ses vacances.
Je pense d’abord à l'homéopathie, qui, soyons clair, ne coupe pas la fièvre.
Mais elle aide les défenses immunitaires naturelles à être plus efficaces.
Selon les symptômes, prendre les remèdes homéopathiques appropriés :
· Si fièvre brutale sans transpiration : Aconitum napellus 30 CH, 10 granules deux à trois fois par jour.
· Si fièvre avec transpiration : Belladonna 30 CH, 10 granules deux à trois fois par jour.
Le Réflexe aroma :
En cas de simple fièvre : 6 gouttes du mélange sur le thorax et
le haut du dos 4 fois par jour pendant 3 jours :
· HE gaulthérie couchée 1 ml
· HE ravensare aromatique 2 ml
· HE niaouli 2 ml
En cas de fièvre tropicale (paludisme) : 4 gouttes du mélange sur chaque membre exposé, 6 fois par jour pendant toute la durée du voyage et 2 gouttes du mélange 3 fois par jours sur de morceau de sucre de canne à sucer :
· HE Ajowan 3ml
· HE bois de rose 1 ml
· HE eucalyptus CT cryptone 2 ml
· HE eucalyptus citronné 2 ml
Vous voilà parés pour passer
de belles vacances. Emportez avec vous quelques remèdes homéopathiques et
des flacons d’huiles essentielles bien choisis !
Portez-vous bien !
Chère amie, cher
ami,
Chaque année c’est la même chose : l’assurance maladie propose gratuitement
le vaccin antigrippal aux populations fragiles notamment les plus de 65 ans.
Et chaque année c’est pareil : les uns suivent les recommandations les
yeux fermés, les autres les ignorent.
Et puis il y a ceux qui se prémunissent contre l'infection pour ne pas
trainer 15 jours dans le plumard et ceux qui
se disent : « Une bonne grippe, on s'en remettra !».
Oui, contre la grippe, il y a vraiment deux camps.
L’efficacité du
vaccin antigrippal varie notamment en fonction des souches grippales en circulation
: il y en a deux de types A (H1N1 et H3N2) et une de type B.
« L'efficacité du vaccin contre le H3N2 est de l'ordre de 40 %, et elle
oscille entre 60 et 65 % pour les autres virus », estime le Pr. Lina, spécialiste
des pathologies virales.
De ce fait lorsque les épidémies sont dues au H3N2, les résultats de la
vaccination peuvent être décevants. Et lorsqu’il y a une mutation c’est-à-dire
quand la souche du virus change, les résultats de la vaccination peuvent
être encore plus décevants.
Pour résumer la situation… on peut dire que l'efficacité du vaccin peut
aller de 0 % (c'est arrivé en 1996 mais cela reste exceptionnel) à 70 %, en
passant par 30 %, comme l'hiver dernier.
Mais alors, pourquoi se faire vacciner si la protection n'est pas garantie
?
Il ne faut pas oublier que le principe de la vaccination est d’atténuer
la sévérité de l’épidémie en limitant la diffusion du virus.
Le raisonnement des autorités de santé est donc le suivant : si personne
n’est vacciné, toute la population risque d’être infectée et plus particulièrement
les personnes âgées.
Maintenant, imaginons une vaccination de masse avec un vaccin efficace
à 60 % : dans ce cas, seuls 40 % des vaccinés risquent de développer la grippe
s'ils sont exposés au virus. De plus, la maladie sera moins virulente car
le vaccin va diminuer l’intensité des symptômes et baisser les risques de
complication comme les infections cardiaques et pulmonaires…
Si on a eu la grippe l'hiver dernier, est-on immunisé cette année ?
Non, car les souches se transforment régulièrement. Ainsi, chaque année,
c’est l’OMS qui fixe la composition du vaccin en se basant sur la fréquence
des souches en circulation l’année précédente. De ce fait le vaccin de 2017,
ne sera peut-être pas le même que celui de 2016.
On voit donc que le vaccin antigrippal injectable a pour but d’immuniser
contre les virus grippaux des années précédentes… alors que c'est un nouveau
virus qui sévit !
Autre problème : c’est que le vaccin doit protéger les gens ayant une immunité
déficiente. S'il est administré à une personne saine, cette dernière produira
des anticorps ; toutefois elle en aurait fait de même face au virus grippal.
Si le vaccin est administré à une personne fatiguée, il va effondrer son immunité
déjà fragile (en l'obligeant à faire des anticorps) et elle aura une réaction
grippale aussi épuisante que la grippe et sera encore plus fragile au contact
d'un autre virus.
En France, la maladie touche en moyenne 2 millions de personnes chaque année. Le plus souvent, elle est bégnine mais parfois responsable de complications graves, principalement parmi les personnes âgées et les sujets fragiles. On continue à mourir de la grippe : rien qu’en France, 12 000 sont mortes en 2016. Ces morts sont dues aux surinfections : complications pulmonaires ou neurologiques et aux maladies chroniques.
1. Renforcer vos défenses immunitaires avec l’homéopathie
C’est le geste primordial à effectuer pour éviter toute atteinte organique ou infectieuse. Les remèdes ne manquent pas ! Parmi ceux que je préfère, il y a :
· L’echinacea 7 CH a raison de 3 granules/jour ;
· La silicea 9 CH, à raison d’une dose par semaine.
En prévention, les médecins homéopathes prescrivent :
· De l’Influenzinum 15CH à raison d’une dose par mois durant tout l’hivers et une fois par semaine le premier mois. L’Influenzinum est en fait une dilution du vaccin antigrippal classique dont l'efficacité n'est pas prouvée. On peut donc douter de l'efficacité de ce vaccin en dilution homéopathique ;
· Du Serum de Yersin 9CH : à raison d’une dose (soit 10 granules) une fois par mois.
Pour ma part, en
plus je prescris de l’oscillococcinum
200 à raison d’une dose par mois.
Mais face à une épidémie redoutable, ces produits sont bien légers.
2. Deux produits vraiment épatants pour booster son immunité !
Depuis plusieurs
années, un produit opère des miracles et met à l’abri nombre de patients fragilisés :
le STIMU+ des laboratoires Phyt-inov. Ce produit
contient des bêta glucanes extraits de champignons,
de l’échinacée des alkylglycérols,
3 huiles essentielles et des cofacteurs (vitamine B, oligoéléments : zinc,
cuivre, fer). Vous pouvez prendre 2 fois 2 gélules, voire 6 gélules/jour
pendant plusieurs mois.
Enfin, nous pouvons citer l’aphanizomenon
qui est l’aliment le plus complet de la planète. Cette algue polyvalente restaure
l’ensemble du terrain. Vous pouvez prendre 2 fois 2 gélules par jour. Pour
la petite histoire, je connais des chefs d’entreprise qui en prennent 12
par jour !
3. Quand la grippe est là… ces armes naturelles sont redoutables !
Dans son livre « La Bible de l’Homéopathie et des Traitements Naturels », Alain Paul prescrit les remèdes suivants :
1. Gelsemium sempervirens 30CH, 5 granules six fois par jour pendant trois jours, puis trois fois par jour pendant sept jours : fièvre élevée, frissons, tremblements, absence de soif, faible et abattu, maux de tête, courbatures, parfois coryza ;
2. Eupatorium perfoliatum 30CH, 5 granules six fois par jour pendant trois jours, puis trois fois par jour pendant sept jours : fièvre avec plus de courbatures (donnant de l'agitation), fortes céphalées (nuque et yeux), des sueurs et de la soif ;
3. Nux vomica 9 CH : frissons dès que le sujet est découvert, intolérance au moindre courant d'air, nez fluant le jour, bouché la nuit et à la chaleur ;
4. Rhus toxicodendron 9 CH : fièvre élevée qui traîne, muscles endoloris avec besoin de remuer pour les soulager, état général très atteint ;
5. Aconitum napellus 9 CH : si notion de coup de froid, frissons puis fièvre d'apparition brutale, sèche (sans transpiration), avec soif intense, agitation et-angoisse ;
6. Belladonna 9-30 CH : fièvre élevée avec transpiration, rougeur de ta tête, tendance au délire et aux convulsions.
Il faut noter que l’homéopathie peut guérir une grippe saisonnière en 3 à 6 jours. Contrairement aux antibiotiques, qui sont, on le rappelle, inefficaces contre les virus, les remèdes homéopathiques guérissent les patients de la grippe sans entrainer de la fatigue ou de surcharges hépatiques.
4. Huiles essentielles : votre salut !
Vous avez attrapé
la grippe. L’infection virale peut atteindre l’ensemble de la famille.
On peut recourir à toutes les huiles essentielles à phénol ou monoterpénol.
Je vous recommande vivement l’eucalyptus : il en existe plus de 600 espèces
dont certains produisent des essences spécifiques. La réputation curative
de la sphère broncho-pulmonaire attribuée à cet arbre repose sur la présence
d’un oxyde de 1,8 cinéole, anciennement appelé
eucalyptol.
Je recommande donc :
· L’HE d’eucalyptus radié (70% d’1,8 cinéole) est spécifique des voies respiratoires hautes (sphère rhinopharyngée). Cette HE est expectorante, décongestionnante, antivirale, et stimule le système immunitaire.
· L’HE d’eucalyptus globulus est spécifique des voies respiratoires basses (sphère broncho-pulmonaire). C’est un bon décongestionnant pulmonaire. Elle facilite les échanges gazeux au niveau des alvéoles pulmonaires.
Ces deux huiles
essentielles sont regroupées dans une solution destinée à la diffusion atmosphérique :
Lyso-Home.
Ce produit est vendu en flacon de 50 ml. L’utilisation est la suivante :
· Mettre 20 ml dans un diffuseur atmosphérique.
· Commencer à diffuser dans le salon deux fois 20 minutes.
· La famille doit se rapprocher des effluves aromatiques.
En complément vous pouvez prendre :
· De l’Orthoflore : 1 gélule le matin à jeun ;
· De la Stimu : 2 fois 2 gélules pendant 3 semaines ;
· De la Vitamine C cynorrhodon : 2 fois 2 gélules pendant 3 semaines ;
· De la L52 Lehning : 20 gouttes + eau 4 à 5 fois par jour.
5. Une convalescence bien accompagnée
La majorité des
malades traités homéopathiquement ne présente
jamais les grandes asthénies post-grippales que l’on rencontre si souvent.
Ils montrent simplement l’asthénie physiologique normale qu’un organisme éprouve
après une lutte anti-infectieuse banale.
Cet état sera vite corrigé avec les trois remèdes suivants :
China : Ce remède correspond à l’asthénie physique
avec pâleur et hypotension, que l’on rencontre après des sueurs abondantes
ou des pertes liquides organiques (vomissements, diarrhées, hémorragies).
La prescrire en 7 ou 9 CH, cinq granules, deux fois par jour ou une dose
quotidienne pendant une dizaine de jours
Kalium phosphoricum :
Ce remède est indiqué dans les cas d’asthénie psychique, manque de goût pour
le travail, le moindre effort entrainant une grande
fatigue. La posologie est la même que China. si besoin, associer les deux.
Avena Sativa : Ce remède a une
action stimulante et apéritive. Il est régulièrement indiqué dans les asthénies
post-infectieuses. On le prescrit en basses dilutions, souvent associé à Alfalfa (luzerne cultivée).
A prendre midi et soir avant le repas, 20 gouttes dans un verre d’eau :
· Avena sativa (10 gouttes)
· Alfalfa (10 gouttes)
Il me reste à vous souhaiter
une bonne santé, sans maladies infectieuses !
Portez-vous bien !
Dr Jean Pierre Willem
Chère amie, cher
ami,
Vous pensez peut-être que cette lettre relative aux drogues ne vous concerne
pas directement.
Ce n’est pas si sûr, lisez-la bien jusqu’à la fin…
Et puis, vous avez sûrement des proches, des parents ou des amis que ça
peut aider.
Globalement, on peut les classer « drogues » en deux grands types :
· Les drogues « dures » sont l’héroïne, la cocaïne, l’opium, le cannabis, le LSD, l’amphétamine (je n’en parlerai pas ici) ;
· Et puis, il y a les drogues dites « douces » comme l’alcool et le tabagisme.
Et les médicaments alors… me direz-vous peut-être ?
À l’origine, la
drogue était la matière première des médicaments officinaux et magistraux.
Les Anglo-Saxons utilisent d’ailleurs le mot « drugs »
pour parler des médicaments au sens large.
Actuellement, en français, on tend à réserver ce terme aux médicaments
dont l'abus peut entraîner une pharmacodépendance, une conduite addictive, un besoin de renouveler continuellement
l'absorption pour retrouver les mêmes effets.
Ces derniers sont variables selon les drogues et selon l'individu qui les
absorbe : analgésiques, anesthésiques, délirogènes,
enivrants, hypnotiques, hallucinogènes, excitants, benzodiazépines, neuroleptiques.
Ainsi, il faut savoir que les neuroleptiques, les antidépresseurs et les
amphétamines sont aussi des drogues.
Et pourtant, ces drogues-là sont vendues en pharmacie… et même remboursées
par la Sécurité sociale !
La drogue a également
une face cachée, dans la mesure où l'on peut aussi être drogué par des substances
apparemment inoffensives.
Je vais prendre un exemple pour vous montrer que nous consommons tous au
moins, une drogue.
Et, croyez-moi, elle peut faire des ravages sur la santé. ?
Je veux parler du sucre blanc, par exemple, principe raffiné de la canne
à sucre ou de la betterave.
On s’est aperçu en effet, que la plupart du temps, le raffinement d'un
produit destiné à en extraire le principe actif – équivaut à la création
d'une drogue.
Il est essentiel de comprendre que, plus on est proche de la matière naturelle
brute (materia prima), plus
on s'éloigne du processus de la « drogue ».
A contrario, plus on raffine pour extraire le principe actif, dans le but
de favoriser un effet particulier (recherche sélective d'efficacité), plus
on se rapproche du processus de la « drogue ».
Ainsi, tous les principes de raffinage induisent des dépendances dans l'organisme
et réduisent la liberté de l'être humain.
Venons-en maintenant aux drogues « autorisées » mais qui peuvent faire
de vrais ravages : même si vous êtes intéressé par la santé naturelle : l’alcool et
le tabac.
Cela m’étonnerait, mais peut-être que…
… vous en consommez peut-être régulièrement…
… ou peut-être fumiez-vous quand vous aviez 20 ans…
… ou peut-être que vos enfants ou petits-enfants ont pris le relais et
que cela vous désole !
Les deux remèdes les plus connus pour lutter contre le tabagisme sont :
· Le nux vomica 15 CH qui baisse l’addiction à la cigarette,
· Le tabacum 9 CH qui élimine la nicotine.
Ce remède est préférable
à des patchs qui continuent à exciter le patient.
Pour se débarrasser du tabac, le meilleur moyen est de faire réaliser un
isothérapique de la cigarette en 9 CH + 12 CH
+ 15 CH en mélange, et d'en prendre 3 granules à chaque envie de fumer.
Par ailleurs, la prise de minéraux et de vitamines B apporte une aide précieuse.
L’alcoolisme est
un véritable fléau, qui réduit l'espérance de vie de manière significative.
Plusieurs études épidémiologiques ont montré un taux de mortalité jusqu'à
6 fois plus élevé chez les patients alcoolo-dépendants,
que chez les sujets de même âge et de même sexe, non dépendants.
Là encore, l’homéopathie peut être d’un bon secours. Je vais vous présenter
ici 3 remèdes vraiment intéressants !
· L’Agaricus muscarius se prend quand l’individu montre une ivresse joyeuse, loquace, active, avec délire au cours duquel il fait des vers, chante ou prophétise, se croit un grand personnage, mais ne répond à aucune question. Le sujet a également des difficultés à coordonner ses mouvements et une céphalée aggravée par l'alcool.
· Le Nux vomica est le médicament des lendemains d'excès (la fameuse « gueule de bois »), dans laquelle le patient se plaint de céphalée, vertiges, diarrhée, frissons, langue saburrale. Nux vomica est également indiqué à titre de médicament de fond, chez le patient alcoolo-dépendant irritable, impatient, buvant pour se soutenir dans son excès de travail.
· Le Phosphorus est un médicament de prescription systématique dans la pancréatite, la pré-cirrhose, et la cirrhose. La posologie est la suivante : 1 dose en 15 CH chaque semaine.
Une ordonnance-type pour lutter contre l’alcoolisme se compose de :
· Agaricus muscarius 7 CH
· Nux vomica 7 CH
· Phosphorus 5 CH
La prise se fait de manière
suivante : trois granules de chaque en alternance trois fois par jour jusqu'à
amélioration.
Voilà, cette lettre était destinée à enrichir vos connaissances dans ce
thème presque tabou de l’addiction. Toutefois il vous reste à faire partager
votre savoir auprès des proches qui s’adonnent à la drogue.
Un conseil pour ceux qui se sentent un peu « pompette » après avoir consommé
quelques verres d’alcool de trop. Je vous recommande une pipette (2ml) d’Oaky, qui contient du vinaigre de chêne. Votre alcoolémie
chutera alors de moitié en 20 minutes !
Et bien sûr, un
des pires ennemis de notre cerveau, ce sont les médicaments : les anesthésies
générales peuvent être source de troubles mnésiques parfois importants ;
la morphine et ses dérivés comme la codéine, les somnifères
et anxiolytiques.
Mais aussi les antidépresseurs, les vaccins, les médicaments
contre Parkinson, les statines, et même les médicaments contre
l’incontinence urinaire que l’on donne aux personnes âges !
Venons-en à la bonne nouvelle ! Car contrairement à ce
que tout le monde dit, vous allez voir qu’il existe de très nombreuses
solutions, simples, efficaces et faciles à mettre en place.
Avant de vous livrer ses remèdes, le Dr Éric Ménat vous dira d’abord comment savoir où en est votre mémoire et votre cerveau. Il indiquera notamment :
· Une série de tests comme le test de l’Horloge et le test MMS ;
· Quels sont les signaux faibles qui doivent vous alerter ;
· Et à quel moment il faut vraiment s’alarmer : si votre conjoint range ses chaussettes dans le congélateur, il y a lieu de s’inquiéter.
Rassurez-vous :
pour chaque atteinte du cerveau et de la mémoire, il y a des réponses à envisager.
Cela commence par faire « marcher » votre cerveau. Comme un muscle, il
a besoin d’être utilisé et stimulé en permanence :
· Les mots croisés, sudokus et jeux cérébraux sont très intéressants ;
· C’est encore mieux d’aller plus loin en essayant d’apprendre des poésies par cœur comme à l’école ;
· Mais surtout, le meilleur stimulant du cerveau, c’est de faire marcher son imagination, sa créativité : la peinture, la sculpture, les loisirs créatifs sont excellents pour les seniors ;
· Et pourquoi pas apprendre une nouvelle langue à 70 ans ?
Mais cela suffit
rarement.
C’est pourquoi je tiens à vous vous livrer ici quelques éléments issus
du plan de bataille ciblé du Dr Ménat, publié en intégralité dans le nouveau numéro
de Guérir & Bien Vieillir :
· De la lécithine de soja pour nourrir les neurones : c’est un produit merveilleux pour le cerveau des seniors ! Privilégiez les pots de granulés à mâcher, car il faut les consommer en grande quantité pour que ce soit intéressant (1 à 2 cuillers par jour). Elle contient notamment de la phosphatidylsérine, qui s’intègre à la membrane des neurones et favorise leur fonctionnement (si vous n’aimez pas son goût et l’espèce d’enduit gras qu’elle laisse en bouche, il y a des alternatives en gélules) ;
· Pour protéger votre cerveau, faites des siestes : le cerveau se répare la nuit, c’est pendant le sommeil que les informations sont structurées, triées, et mémorisées. La sieste a aussi cet effet protecteur (vous découvrirez dans ce dossier quelle est la bonne durée des siestes pour votre cerveau) ;
· Un cocktail qui booste le cerveau : l’écorce de cannelle pourrait retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer, grâce à l’action de l’aldéhyde cinnamique (qui donne sa délicieuse odeur à cette épice) et à l'epigallocathechine ; le Dr Ménat conseille d’en verser dans du jus de pomme, qui permettrait lui aussi d’améliorer certains symptômes comportementaux liés à la maladie (humeur, délires, agitation, apathie, dépression) ;
· Les bons nutriments pour protéger sa mémoire : contre le vieillissement du cerveau, le Dr Ménat recommande en priorité les oméga 3 (privilégier les compléments qui du DHA et du EPA), un renfort de vitamine E et B (pour la vitamine B, la levure de bière est idéale) et l’incontournable vitamine D (il vous donnera le dosage qui garantit une bonne protection de votre mémoire) ;
· Le thé vert améliore les capacités cérébrales : des chercheurs suisses ont découvert que le thé vert augmentait l’efficacité des connexions cérébrales et les performances cognitives réelles des sujets qui en consommaient régulièrement ;
· Le cacao enraye le déclin du cerveau (et c’est bon pour le moral) : une étude de l’Université Columbia, à New York, montre que les flavanols du cacao peuvent inverser le déclin normal de la mémoire chez les personnes âgées de 50 à 70 ans ;
· Une plus grande souplesse intellectuelle grâce au vin rouge : l’effet positif du resvératrol contenu dans le vin rouge a été étudié récemment sur des rats ; une supplémentation en resvératrol entraînait un doublement du développement des neurones et donc de la plasticité cérébrale ; mais attention, toujours avec modération car on sait que l’alcool est délétère pour la mémoire.
Mais ce n’est pas tout, le Dr Éric Ménat est allé puiser dans tous les trésors de la santé naturelle et des plantes médicinales, et il va vous révéler des remèdes qui marchent dans le prochain numéro de Guérir & Bien Vieillir.
· La mystérieuse algue bleue qui lutte contre la démence : une étrange algue qui pousse dans un lac de l’Oregon aux États-Unis stimulerait la croissance des cellules-souches et lutterait donc contre la dégénérescence cérébrale ;
· Hericium erinaceus: un champignon neurostimulant ! Ce champignon qui pousse sur les troncs des hêtres ou des chênes, est à la fois neurostimulant et neuroprotecteur. Surtout, il stimule le NGF, une molécule favorisant la croissance des neurones ; c’est pour cette raison que la médecine chinoise l’utilise depuis des millénaires ; il est proposé dans les démences mixtes et la maladie d’Alzheimer ;
· Les 3 plantes incontournables : le Dr Éric Ménat conseille trois plantes majeures pour ralentir le vieillissement du cerveau ; l’une d’elle est très connue de la tradition indienne ayurvédique, le Bacopa Monnieri. C’est un traitement très prometteur (lisez bien les propriétés de ces 3 plantes et les posologies conseillées dans le dossier).
Cher(e) amie(e) de la Santé,
« Xavier, que ferais-tu si on t’annonçait que tu avais un cancer ? »
A cette question, je répondrais sans hésiter :
« Je me mettrais immédiatement au yoga. »
La raison est simple : je ne connais aucune activité qui fasse autant de
bien pour la santé du corps ET de l’esprit.
Le yoga vous permet de traverser l’épreuve de la maladie avec d’autant
plus de force qu’il :
· Redonne de l’énergie à votre organisme – au moment où les traitements médicaux anti-cancer le malmènent ;
· Calme vos peurs, votre colère, ou vos ruminations – des émotions fréquentes après l’annonce du diagnostic ;
· Réduit les douleurs articulaires et musculaires – souvent aggravées par les traitements ;
· Regonfle votre moral et chasse la déprime ou dépression – qui accompagnent souvent la maladie ;
· Améliore la qualité de votre sommeil – ce qui renforce votre système immunitaire, au moment où vous en avez le plus besoin ;
· Et vous aide à lâcher prise, à vous reconnecter à votre corps, à vos besoins, et à votre esprit – une démarche essentielle pour guérir.
Cela vous paraît
peut-être trop beau pour être vrai ?
Et pourtant… Les effets du yoga sont tellement enthousiasmants qu’il est
en train d’entrer dans les hôpitaux français… pourtant peu réputés pour leur
ouverture à ce genre de méthodes !
A l’hôpital Saint-Louis,
à Paris, cela fait déjà 5 ans que les femmes atteintes d’un cancer du sein
bénéficient automatiquement de séances de yoga gratuites… qui ont lieu dans
les locaux même de l’hôpital, pas très loin des salles d’opération !
Ce petit miracle doit tout à une femme en avance sur son temps, le Dr Caroline
Cuvier, cancérologue. Elle explique :
« L’activité physique diminue le taux de récidive des patientes atteintes d’un cancer du sein. Elle permet aussi d’améliorer la qualité de vie pendant le traitement et de diminuer la fatigue. Le yoga, plus spécifiquement, a le mérite de s’adapter à la personne malade, de travailler sur la concentration pour mieux sentir son corps, et même le reconquérir. » [1]
Mélina, l’une de ses patientes, a témoigné
des bienfaits que lui a apporté le yoga, elle qui a subi six mois de chimiothérapie
et une intervention chirurgicale :
« Les nausées, la fatigue et l’anxiété m’empêchaient de respirer, j’avais un nœud à l’estomac en permanence. Les grandes respirations me libèrent, ça me donne de la force et de la confiance en moi ». [2]
Le yoga a également fait une entrée remarquée à la Pitié Salpêtrière, autre
grand hôpital parisien. Ici, l’objectif est de soulager les douleurs chroniques,
notamment celles de l’arthrose et de la lombalgie (mal de dos).
Cet effet « anti-douleur » (précieux en cas de traitement anti-cancéreux)
est confirmé par le Dr Jocelyne Borel-Kuhner,
qui a ouvert une consultation de yogathérapie
dans un autre hôpital, celui d’Eaubonne dans le Val-d’Oise :
« Le yoga a des effets mécaniques – les étirements assouplissent les muscles –, mais aussi des effets sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires. Elle agit à la fois sur la transmission et la perception de la douleur ». [3]
Tout cela, le Dr Borel Kunher l’a découvert
grâce à un médecin visionnaire, pionnier de la yogathérapie
depuis plusieurs décennies, le Dr Lionel Coudron.
Longtemps, ce précurseur a prêché dans le désert. Les mentalités un peu
fermées du monde médical n’étaient pas prêtes à accueillir cette tradition
indienne millénaire.
Mais depuis quelques années, une floraison de publications médicales est
venue lui donner raison, et prouver scientifiquement les incroyables effets
du yoga sur la santé du corps et de l’esprit.
Rien que pour les
patientes atteintes de cancer du sein, une douzaine d’études sont parues
ces deux dernières années… avec des résultats enthousiasmants !
Toutes ont montré une diminution significative de la fatigue physique
et mentale de ces patientes… après seulement quelques semaines à pratiquer
le yoga. [4] [5] [6] [7]
A chaque fois, leur état a été comparé de façon très rigoureuse à un groupe
similaire qui n’avait pas fait de yoga. Et à chaque fois, les patientes
qui ont bénéficié du yoga ont vu leur qualité de vie s’améliorer de façon
très nette.
Le yoga a aussi un effet moins visible mais très précieux : il réduit
l’inflammation chez les patientes atteintes de cancer du sein [8] [9],
ce qui est d’autant plus intéressant que l’inflammation chronique est connue
pour susciter et nourrir le cancer.
La qualité du sommeil est un autre problème courant en cas de cancer
: après les traitements médicaux, 30 à 90 % des patients se retrouvent avec
de sérieux troubles du sommeil. De quoi vous gâcher la vie… et accélérer votre
risque de mort prématurée.
Mais une étude réalisée auprès de malades du cancer a montré qu’il suffisait
de faire 2h30 de yoga chaque semaine pendant un mois pour voir la qualité
de son sommeil nettement améliorée ! [10]
Et ne croyez pas que l’effet du yoga se limite aux patientes atteintes
de cancer du sein. Une autre étude récente montre les mêmes effets positifs
sur la qualité de vie des hommes victimes de cancer de la prostate.
[11]
Voilà pourquoi l’une des chercheuses les plus en pointe sur le sujet, le
Dr Anita Peoples n’hésite pas à déclarer publiquement
:
« A ce jour, on n’a rien trouvé d’aussi efficace que le yoga pour améliorer la qualité de vie des malades du cancer. » [12]
Même l’activité physique « classique » ne produit pas d’effets aussi puissants
[13]. Le yoga est un véritable prodige thérapeutique !
Pour en percer le secret, je me suis plongé dans le précieux livre du Dr
Coudron, Le yoga, bien vivre ses émotions.
Voici ce que vous devez absolument savoir sur cette pratique ancestrale
:
Le yoga le plus
pratiqué, le hatha yoga, combine à la fois
des exercices de respiration, des enchaînements de postures
de yoga et de la méditation.
Comprenez-bien que ces exercices n’ont pas
été choisis « par hasard ». Ils ont au contraire été testés, améliorés et
affinés pendant des siècles, avec rigueur et minutie.
Pour optimiser leur méthode, les pionniers du yoga ont effectué des milliers
d’observation, sur des milliers de pratiquants… Et c’est ce qui en fait
aujourd’hui une pratique incomparable, qui agit sur tous les points clés
de notre santé.
D’abord, le yoga renforce les muscles, assouplit le corps et améliore l’endurance.
Ce sont les trois ingrédients d’une activité physique complète, qui
produit en elle-même d’excellents effets thérapeutiques.
Mais le yoga n’est pas seulement une « gymnastique ». Elle permet aux muscles
de fonctionner en harmonie, elle améliore la posture et redonne au corps
son unité et sa cohérence…. soit les mêmes effets que la kinésithérapie
!
« Comme le ferait un fer à repasser sur un linge froissé, toutes les
crispations de la journée sont éliminées une à une avec le yoga »,
explique le Dr Lionel Coudron… Exactement les
mêmes effets qu’un massage professionnel !
Plus profondément, le yoga est aussi une forme de psychothérapie
douce : grâce à ses effets « relaxant », il améliore l’estime que vous avez
de vous-même et vous aide à ne plus vous laisser emporter.
Les exercices de respiration ont un rôle fondamental dans la gestion
de vos émotions. Avez-vous remarqué que votre respiration s’accélère naturellement
lorsque vous avez peur, que vous vous mettez en colère ou que vous êtes agité
?
Eh bien lorsque vous vous efforcez au contraire de ralentir votre respiration
consciemment, vous obtenez le résultat inverse, un état général de
paix mentale.
Ajoutez à cela la méditation et la visualisation du hatha yoga, et vous réussissez en plus à chasser
vos pensées négatives et à adopter une attitude plus sereine par rapport aux
événements, même les plus douloureux.
Toutes ces propriétés
du yoga en font votre meilleur allié pour réduire le stress chronique,
ce « mal du siècle » qui ronge en silence votre corps et votre esprit.
En cas de cancer, le yoga vous aide à lâcher prise, au moment où
vous en avez le plus besoin… et au moment où c’est le plus difficile à faire
!
Le premier réflexe contre cette maladie est de vouloir lui faire la guerre,
de mobiliser toute son énergie pour détruire cet ennemi maléfique.
C’est une bonne chose au départ. Mais si votre organisme est en état de
stimulation permanente, acharné à vouloir « battre » le cancer, avec l’angoisse
permanente de ne pas y parvenir, il peut finir par s’épuiser.
Or c’est le repos, et non le combat, qui fait le plus de bien à vos cellules
!
Le yoga permet à votre corps de récupérer en profondeur, et vous aide à
trouver cet état de calme, de recul et d’espoir indispensable au bien-vivre… et à la guérison.
Vous me direz, pourquoi
attendre de tomber malade pour se mettre au yoga ?
Et… vous avez bien raison !
A titre personnel, je compte m’y mettre dès que possible. J’ai vraiment
hâte d’ajouter cette merveilleuse activité à mon programme physique de la
semaine (déjà composé de séances de musculation et d’efforts intenses « fractionnés
»).
D’autant que je vous ai surtout parlé des effets du yoga contre le cancer,
et pas de ses myriades d’autres bienfaits thérapeutiques prouvés scientifiquement.
J’y reviendrai, mais sachez que c’est une des meilleures activités qui
existe :
· Pour votre cœur : il régule votre tension artérielle [14] et améliore la santé des patients victimes de maladies cardiaques graves [15] [16] ;
· Pour les problèmes respiratoires : le yoga réduit vos symptômes et améliore votre qualité de vie si vous êtes asthmatique [17] ;
· Contre l’arthrose et l’ostéoporose [18] : le yoga fluidifie vos articulations [19], élimine la douleur et fortifie vos os [20] ;
· En cas de douleur chronique au dos (lombalgie) [21] ou à la nuque [22] ;
· Pour réduire votre stress [23], booster votre humeur [24] et améliorer votre sommeil [25] – des effets qui ne sont bien sûr pas réservés aux patients atteints de cancer !
Je pourrai aussi parler des effets thérapeutiques moins connus du yoga contre le glaucome [26], l’incontinence urinaire [27], les pulsions alimentaires [28] ou la sclérose en plaque. [29]
Souvent je rencontre des personnes accablées de maladies compliquées, insensibles
aux médicaments.
Je m'efforce alors de ne pas minimiser leur douleur, et surtout
de ne pas « relativiser ».
Rien de plus facile en effet que d'évoquer la guerre, la pauvreté dans
le monde, les famines, les souffrances des autres : « Tu vois, tu n'es
pas si malheureux ! »
Sous une apparence d'évidence, cette réponse est ridicule et même un peu méchante.
En effet, qui sommes-nous pour juger de la souffrance des autres ? Même une personne en bonne santé et qui a en apparence « tout pour être heureuse » peut ressentir chaque nuit d'horribles angoisses, être envahie de désespoir le matin au point de ne pas réussir à sortir de son lit, souffrir d'un manque d'amour, de solitude ou, plus profondément encore, d'un abîme dans son âme dont elle ne voit pas le fond. Sans savoir pourquoi, ni les causes profondes de son mal, elle est rongée par la souffrance et c'est une cruauté d'aller lui dire que sa vie n'est pas si dure.
La première chose que j'essaye de faire est vraiment de montrer avec des mots, des gestes, que non seulement je comprends cette douleur mais même que je la ressens moi aussi, au moins en partie.
Ce sentiment vient naturellement car c'est ainsi que nous sommes faits. Même devant la souffrance d'inconnus à la télévision, même dans des films où nous savons pourtant que ce sont des acteurs… notre gorge se noue, nos tripes se tordent, nous avons envie de faire quelque chose face à la douleur.
Et le miracle, c'est que cette envie procure déjà un soulagement à ceux qui souffrent. Un soulagement, et même parfois une joie et un début de guérison. Oui, je n'hésite pas à parler de miracle car cette chose est incroyable quand on y réfléchit, et pourtant elle nous est tellement familière.
Combien de fois ai-je vu mes enfants se faire mal et réellement souffrir, crier dans un torrent de pleurs. Leur maman accourt, ou moi-même. Nous faisons la grimace, nous poussons des « oh » et des « ah » devant ce genou écorché, l'enfant nous regarde à travers ses larmes, voit que nous souffrons pour lui… et déjà ses cris se changent en sanglots, ses larmes se tarissent… La douleur n'est plus aussi forte, la convalescence va bientôt commencer.
Il serait bien naïf, ou plutôt pessimiste, d'imaginer que la chose ne vaut pas aussi pour les adultes.
Ce n'est pas pour rien que, dès qu'il nous arrive malheur, nous appelons les personnes que nous aimons. Inconsciemment, nous savons que raconter notre malheur permet de partager notre douleur, au sens propre du mot « partager ». Nous « donnons » un petit peu de douleur à chaque personne autour de nous si bien que la nôtre s'atténue et devient plus supportable.
Et le soulagement peut aller très loin : les personnes qui ont connu de
grandes épreuves et qui ont la chance d'avoir pu en faire un livre, un documentaire
ou un film à succès, faisant ainsi connaître au monde entier leur souffrance,
peuvent déclencher tant de compassion qu'elles-mêmes finissent par se réjouir
du malheur qui les a affligés mais qui leur apporte tant de chaleur humaine.
C'est la force incroyable de la compassion.
D'où l'importance cruciale de veiller à exprimer autant que nous le pouvons notre compassion auprès des personnes souffrantes. Nous avons là entre nous, souvent sans le savoir, un bien inestimable, un trésor que nous pouvons distribuer à pleines mains, sans que cela ne nous retire quoi que ce soit, bien au contraire.
Bien sûr, nous avons aussi une capacité d'imagination qui nous permet de nous « blinder » face à la douleur. Se blinder consiste à penser à autre chose pour se cacher à soi-même la douleur que l'on a sous les yeux, faire comme si elle n'existait pas. Ainsi par exemple des infirmiers transportant un grand brûlé peuvent-ils parler tout haut de leurs vacances, du dernier film, et même rire aux éclats.
Même si cela peut paraître choquant, il faut comprendre que cette indifférence apparente n'est possible que parce qu'ils font semblant d’ignorer la personne souffrante. S'ils devaient arrêter de parler et regarder « l'homme de douleur » droit dans les yeux, voir ses blessures, lui parler, alors il leur serait impossible de ne pas ressentir dans leur propre chair une partie de ses souffrances.
Les personnes qui travaillent dans les hôpitaux, les centres de soins palliatifs, les pompiers qui gèrent les accidents de la route et les soldats développent tous cette capacité de faire semblant, de s'abstraire (se tirer hors) de la réalité, dans une certaine mesure.
On parle beaucoup des « sadiques » qui prétendument tirent plaisir de la douleur des autres. En réalité, ce « plaisir » n'a rien à voir avec le plaisir vrai que vous éprouvez par exemple blotti dans les bras d'un être aimé devant un beau soleil couchant. Le plaisir du sadique est un plaisir paradoxal, issu de la douleur qu'il s'inflige à lui-même en regardant souffrir les autres.
Reste enfin le cas à part des « psychopathes », qui font les serial-killers. Ce sont des cas très particuliers de
malades mentaux, bien identifiés par les psychiatres, à qui il manque
une fonction cérébrale naturelle, exactement de la même façon qu'il peut
manquer à quelqu'un la vision, la parole ou la mémoire.
Cette fonction qui leur manque est justement celle de la compassion, c'est-à-dire, étymologiquement, la capacité de souffrir avec les autres. Le psychopathe est capable, comme on le voit dans certains films horribles, de se faire un bon repas et de s'amuser franchement alors qu'il a juste à côté de lui une victime torturée. Mais ce n'est pas normal. C'est parce qu'il est malade.
Il faut se rassurer : le fait qu'existent des psychopathes ne prouve rien sur ce que sont les autres hommes. La psychopathie est une anomalie mentale. Elle ne touche que moins de 1% des personnes.
Des expériences scientifiques ont montré que 99% des gens souffrent en voyant quelqu'un d'autre souffrir. Cela a pu être observé grâce à l'IRM, une façon de scanner le cerveau pour observer les parties qui s'activent. On a pu montrer comment des images d'enfants qui souffrent, par exemple, « allument » automatiquement la zone de compassion dans le cerveau de la personne qui observe, déclenchant une souffrance morale.
Bien entendu, plus nous circulons dans tous les sens, plus nous croisons des masses de personnes que nous ne reverrons jamais, plus nous apprenons à faire semblant qu'elles ne sont pas là et à rester concentré sur nos pensées.
C'est un lieu commun de déplorer l'anonymat des grandes villes, la solitude
au milieu de la foule, mais ces plaintes sont infantiles car c'est un phénomène
normal. Il est normal de ne pas chercher à s'intéresser à chaque personne
quand on frôle chaque jour des milliers de visages. Dans les villages où règne
encore une certaine convivialité, les habitants n'ont pas plus de mérite
que les citadins. Ils ne sont pas plus humains, généreux ou sensibles. C'est
bien sûr parce qu'ils sont moins nombreux et retombent plus souvent sur les
mêmes gens qu'ils ont l'occasion de se rencontrer, se parler, se connaître.
Cela n'empêche pas bien sûr qu'il faille nous efforcer d'être souriants,
aimables et ouverts dans les grandes villes. Je trouve pour ma part détestable
la pratique de se promener partout avec des écouteurs enfoncés dans les
oreilles, interdisant aux autres la moindre tentative de communiquer. De
même pour les capuchons, foulards, bonnets et mêmes grandes lunettes de soleil
opaques visant à se dissimuler la tête ou le visage, qui créent une atmosphère
d'indifférence voire de défiance insurmontable, même avec la meilleure volonté
du monde.
Mais quoi qu'il arrive, tout cela ne change pas notre nature. Cela ne change
rien à cette extraordinaire capacité de compassion que nous avons en nous,
qui est une des plus belles manifestations de l'amour.
Faites bon usage de ce trésor,
À votre santé !
Chère amie, cher ami,
Est-ce que vous êtes un « malade » de la maladie ? Car il y a une véritable
épidémie d’hypocondrie qui se propage depuis quelques années.
Vous le savez, l’hypocondrie c’est la peur irraisonnée d’être atteint par
une maladie, alors qu’il n’y a AUCUN symptôme.
Vous pouvez faire un petit
TEST ici, sur le site de Passeport Santé.
Mais en général, on sait si on est hypocondriaque ou non !
Le premier à aborder vraiment ce sujet, c’est Molière avec le personnage
d’Argan, son « malade imaginaire » !
Mais ce n’est pas que du théâtre : regardez autour de vous, je suis sûr
que vous connaissez aussi des hypocondriaques qui se voient mourant dès qu’ils
ont un « pet de travers » !
· Un trou de mémoire ? Sans doute un Alzheimer précoce !
· Des fourmis dans le bras gauche ? C'est sûrement un infarctus.
· Un point de côté ? Un cancer du foie qui s'annonce...
C'est le paradoxe ; à force
de se croire malade en permanence, on a réussi à développer une vraie maladie :
l'hypocondrie.
D’où ça vient ? Chacun a sa petite théorie sur le sujet.
· Pour le professeur Michel Lejoyeux, psychiatre à Bichat, les « névroses médiatiques » autour des questions de santé peuvent accentuer le phénomène.
· Pour le philosophe Bernard Andrieu, l'hypocondrie s'est développée parce que notre société valorise le corps esthétiquement, mais aussi comme "capital santé". On le regarde, on le scrute, on en prend soin.
· Pour la psychologue Michèle Declerck, l'hypocondrie peut aussi remonter à l'enfance. Pour elle, « si notre mère nous a témoigné de l'amour par une trop grande attention à notre santé, l'enfant devenu adulte se sent obligé de se porter la même attention ».
L'hypocondrie s'installe
surtout lorsque la maladie entre en résonance avec notre histoire personnelle :
si un frère ou une sœur, malade, nous paraissait recevoir plus d'attention,
ou si nos parents ne semblaient nous manifester d'affection que quand nous
étions souffrants...
Les obsédés de la santé ont souvent été PAS ASSEZ ou TROP soignés dans
leur enfance !
Le problème, c’est que si l'hypocondriaque trouve un plaisir masochiste
à ne jamais aller bien, il finit aussi par ne plus savoir profiter de la vie...
et par mettre sa santé vraiment en péril.
Attention au stress
Les premiers signes de l'hypocondrie apparaissent souvent vers 30 ans.
En effet, c'est l'âge auquel nous subissons le maximum de pressions, entre
le travail et les responsabilités familiales. On ne trouve plus un moment
pour souffler et, au bout de quelque temps, un mal de tête ou de dos vient
nous rappeler que l'on n'est pas Superman.
Alerte rouge, on ne peut pas se permettre de craquer ! Alors, on surfe
sur les forums médicaux du Net et on s'essaie à l'automédication.
Risqué et surtout vain, puisqu'on ne s'attaque pas à la cause des symptômes...
Une manière de
détourner l'angoisse
Les personnes naturellement anxieuses sont ainsi plus disposées à devenir
hypocondriaques. D'ailleurs, leur nervosité occasionne un réel cortège de
troubles physiques : palpitations, troubles digestifs, insomnies...
Au risque d'en devenir esclaves ! Leur armoire à pharmacie déborde : vitamines,
antidouleur, calmants, dopants, euphorisants… et chaque jour les voit avaler
leur lot de gélules sans qu'il y ait de réelle amélioration.
Face à cette absence de résultat, la peur finit par s'insinuer : et si
c'était plus grave ? Ce cœur qui bat la chamade, ne serait-ce pas un début
d'infarctus ?
À force de se palper les seins ou de surveiller ses grains de beauté, on
se demande si une légère anomalie n'est pas apparue.
On multiplie les consultations et les analyses, qui ne rassurent qu'un
temps, voire plus du tout, dans les formes d'hypocondrie les plus aiguës.
Êtes-vous un cybercondria
que ?
Aujourd'hui, 7 Français sur 10 consultent le web avant d'aller chez le
médecin et Internet est devenu le deuxième moyen de s'informer, devant le
pharmacien.
Conséquence, les psychiatres ne parlent plus pour ceux-là d'hypocondrie,
mais de « cybercondrie ». Des malades compulsifs
de l'info médicale, qui passent leur temps à consulter sur internet. Cela
préfigure le virage vers la télémédecine telle qu'elle est pratiquée aux
Etats- Unis.
Un danger sur lequel le professeur Lejoyeux
insiste : « À cause de leur grande vulnérabilité, les cybercondriaques s'exposent sur Internet à l'achat
de médicaments miracles et de poudres de perlimpinpin auprès de n'importe
quel charlatan. »
D’où l’intérêt d’être plus que jamais bien informé et de lire des lettres
et des revues rédigées par de bons experts !
Vous n’êtes pas
seul : voici quelques hypocondriaques célèbres
« Je ne lisais pas la description d'une
maladie que je ne crusse être la mienne. Je suis sûr que si je n'avais été
malade je le serais devenu par cette fatale étude. Trouvant dans chaque
maladie des symptômes de la mienne, je pensais les avoir toutes. »
Jean-Jacques Rousseau
« Check-up, prise de sang, je ne veux pas mourir d'une maladie que je
peux éviter ».
Thierry Ardisson
« J’ai peur des maladies. La mort ? Oui, j'y pense tout le temps parce
que je suis hypocondriaque et que ça ne s'arrange pas avec l'âge... [J’ai]
l'obsession de la dégénérescence du corps, j'y pense tous les jours. »
Michel Blanc
« Je ne suis pas un hypocondriaque, je suis un alarmiste. Il y a une
vraie différence entre un hypocondriaque et moi. Moi, je n'ai pas des maladies
imaginaires, mais des maladies réelles. »
Woody Allen
Que faire si votre conjoint (ou un ami) est hypocondriaque ?
· Rassurez-le, il y a un gros rhume et 37,8 °C, ce qui, chez lui est élevé ! « Tu es sûre que ce n'est pas grave ? », plantant sur vous son beau regard d'épagneul en détresse. Dites-lui ce qu'il souhaite entendre : « Non, ce n'est pas grave », mais reconnaissez avec lui que c'est néanmoins une situation désagréable !
· Ne jouez pas au docteur ! Incitez-le plutôt à voir un médecin s’il y a danger, car même un hypocondriaque peut être vraiment malade.
· Ne le maternez pas. Certes, votre empathie et votre disponibilité le rendent très reconnaissant (que deviendrait-il sans vous ?), mais cela l'entretient aussi dans son malheur.
Et puis, vous qui vous intéressez
à votre santé et pas à vos maladies, aidez-le à améliorer son hygiène de
vie, en faisant du sport par exempte, ce qui peut aussi aider à diminuer
son stress.
Et s'il est bon de se gausser parfois de nos malades imaginaires préférés,
apprenons aussi à faire preuve d'un peu plus d'écoute et d'indulgence à
leur égard. Ce sont quand même des malades...
Et vous, chers lecteurs et lectrices, ne seriez-vous pas quelque peu enclins
à l’hypocondrie ?
J’espère que la lecture régulière de mes lettres vous donne les clefs pour
prévenir les véritables maladies et pour faire face aux vraies maladies
quand hélas elles surviennent !
Je vous quitte provisoirement en vous laissant méditer la maxime du poète
Juvenal :
« Mens sana
in corpore sano ».
Alors il vous reste à profiter
de l’oxygène des arbres en marchant dans la forêt ou les parcs publics pour
éclaircir votre cerveau.
Portez-vous bien !
Dr Jean-Pierre Willem
Chère lectrice, cher lecteur,
Vous connaissez par cœur ces cinq lettres.
Mais saviez-vous que, lorsque vous les prononcez :
· Elles diminuent votre rythme cardiaque ;
· font baisser votre pression artérielle ;
· abaissent votre risque d’Alzheimer (et maintiennent vos capacités mentales) ;
· améliorent votre sommeil ;
· renforcent vos défenses naturelles ?
Il est bien possible que
non.
La plupart des médecins ignorent la puissance de ces cinq lettres. Ou alors, ils n’en parlent pas à leurs patients.
Pourtant, de nombreuses études médicales l’ont confirmé.
Grâce à ces cinq lettres, vous avez moins de risques de mortalité cardiaque,
moins de risques de démence et un moindre risque de dépression. Votre sommeil
s’améliore et votre santé générale se renforce. Surtout que ces cinq lettres
vous aident à tenir vos bonnes résolutions, comme de faire du sport ou de
manger moins de sucre ! Je vous donne les références scientifiques plus
loin.
Ces cinq lettres ont, en outre, l’avantage de ne rien coûter. Elles n’ont
pas d’effet secondaire indésirable.
Ces cinq lettres
qui guérissent, ce sont les lettres… M-E-R-C-I, merci !!
En effet, il suffit d’éprouver un authentique sentiment de reconnaissance,
donc d’avoir envie du fond du cœur de dire merci, pour que notre santé s’améliore.
C’est prouvé scientifiquement :
· Des psychologues de Londres qui avaient demandé à leurs patients d’éprouver chaque jour un peu de reconnaissance ont constaté que ces patients dormaient mieux et avaient moins d’hypertension au bout de deux semaines[1].
· Des médecins de Boston (États-Unis) ont constaté que des patients suicidaires qui devaient faire des exercices psychologiques les conduisant à ressentir de la gratitude ont vu leur désespoir disparaître dans 90 % des cas[2].
· Une équipe irlandaise a montré qu’un groupe qui devait noter chaque jour cinq raisons d’être reconnaissant a vu son niveau de stress et de dépression baisser de 27 %[3].
· Dans les années 90, en Californie, le professeur Emmons a montré comment ses étudiants et des patients atteints de problèmes neuromusculaires graves ont vu leur santé s’améliorer en notant tous les jours pendant trois mois dans un carnet cinq événements positifs de leur vie [4].
Pour bénéficier vous aussi des bienfaits de la gratitude, voici quelques trucs utiles :
· tenir un journal où vous écrivez chaque jour cinq raisons d’être satisfait ;
· réserver chaque jour cinq minutes, en silence et les yeux fermés, pour penser aux raisons d’éprouver de la gratitude, par exemple pour le fait d’être en vie, d’avoir un toit, à manger ;
· s’efforcer de penser à ce qui va bien dans votre vie, plutôt qu’à ce qui va mal ;
· arrêter de jalouser ceux qui ont plus que nous, et s’efforcer d’apprécier ce que nous avons ; aussi, consacrer du temps à penser à ceux qui souffrent davantage que nous ;
· apprendre à se réjouir des choses simples, en prenant exemple sur les gens des pays pauvres capables de rire, danser, se réjouir malgré les difficultés matérielles ;
· et même apprendre à se réjouir des épreuves, car elles ont souvent quelque chose de positif.
Attention toutefois
à ne pas aller trop loin. Quand je parle de se « réjouir des épreuves », il
faut aussi accepter qu’il est normal d’être abattu
et triste en cas de malheur.
Il faut parfois aussi savoir être indulgent avec soi-même, et se donner
le droit d’être triste et secoué, même si, bien sûr, on peut toujours trouver
plus malheureux que soi.
Chacun vit ses épreuves comme il le peut. Chacun est le seul juge de
la souffrance qu’il traverse.
J’ai vu des personnes profondément déstabilisées par un cambriolage ou
un licenciement, d’autres retrouver toute leur joie de vivre malgré un accident
leur ayant laissé un handicap définitif.
Lorsqu’une personne souffre, lui intimer l’ordre de « faire un effort »,
lui donner de bons conseils pour éprouver de la gratitude vis-à-vis de l’existence,
pour « voir le bon côté des choses » et se convaincre « qu’il
y a pire », est inutile. C’est même cruel.
Il existe des milliers
de maladies. Elles ne se comparent pas toujours.
Peut-on dire qu’une personne qui a des problèmes de prostate souffre plus
qu’une personne atteinte de diabète ? L’arthrose est-elle pire que les douleurs
aux reins ? Vaut-il mieux perdre un enfant ou être handicapé ? Tomber en dépression
ou souffrir d’une sciatique invalidante ?
Il n’y a pas de bonne réponse à ces questions. Chaque cas est unique.
Chacun réagit avec son histoire, sa personnalité, ses blessures et ses
forces. Souvent de façon inattendue.
Mais la phrase qui
me révolte le plus est : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. »
Après toutes ces années, mon expérience au contraire est que de très nombreuses
personnes sont définitivement affaiblies, voire détruites, par un
accident ou une maladie qui ne les avait pas tuées !!
Tout ce qu’on peut faire, dans ces cas-là, c’est prendre la personne par
la main, la regarder dans les yeux et lui dire profondément, sincèrement :
« Je suis désolé. Comme cela doit être dur pour toi. Comme tu dois souffrir ! »
Reconnaître sa souffrance. Surtout, ne pas la relativiser, et encore moins
la nier.
Mais revenons aux
vertus de la gratitude.
Il y a une chose très intéressante à retenir de ces études scientifiques
qui montrent que les personnes qui éprouvent de la gratitude sont en meilleure
santé.
C’est une chose que personne ne souligne. Et pourtant, quand on y réfléchit,
cela saute aux yeux.
Chaque fois, il s’agit d’une expérience collective, avec une autorité
donnant la consigne à des personnes de manifester activement leur gratitude,
en particulier en notant leurs raisons dans un carnet.
Or c’est exactement cela qui fait la différence.
Les conseils que j’ai donnés pour s’efforcer à éprouver de la gratitude
sont terriblement difficiles à suivre quand on est seul.
Et c’est là un très gros problème :
Autrefois, la vie
était organisée autour de rites collectifs.
Non seulement ils permettaient de vivre ensemble des moments de gratitude,
mais aussi ils obligeaient, en pratique, à le faire !!
Ainsi, dans nos sociétés, la plupart des gens récitaient des prières avant
et après chaque repas pour remercier pour la nourriture. Le matin et
le soir également, et tous les dimanches et à chaque fête à l’église, on disait
merci, par des paroles, par des chants, pour tous les bienfaits de la vie.
Merci envers la Création, envers Dieu, envers les parents, envers le prochain,
envers les personnes décédées !
Chez les Juifs, il existait un chant, ou « psaume de la Création », qui
consistait à remercier pour toutes les choses de la Terre et de l’Univers,
de la lune au soleil, en passant par les étoiles, le vent, la neige, tous
les poissons, les animaux, les plantes, etc., etc.
Des rites semblables existent dans les autres cultures.
Dès qu’il y a une dimension sociale, communautaire aux démarches de gratitude,
elles deviennent faciles, évidentes, agréables, constructives.
Il n’est pas étonnant
que les personnes qui ont pris part à des expériences scientifiques aient
ressenti des bienfaits. Sachant que des professeurs en blouse blanche allaient
venir vérifier qu’ils avaient bien écrit sur leur carnet leurs raisons d’être
reconnaissants, les participants à ces études ont été motivés pour
le faire.
Mais le problème, c’est de faire cela quand vous êtes seul et que personne
ne vous soutient !!
On sait que le simple fait de participer à une étude scientifique, où l’on
vous observe, où des gens importants s’occupent de vous et s’intéressent à
votre vie, augmente votre moral, votre intérêt pour la vie, et diminue
notre propension naturelle à nous inquiéter du présent et de l’avenir.
Une célèbre expérience avait été faite dans les années 70. De prétendus
« experts sur les effets de la lumière » avaient expliqué à des ouvriers
dans une usine qu’ils allaient étudier l’effet de la luminosité sur la productivité.
Toute la journée, ces « experts » se promenaient dans l’usine et augmentaient
ou baissaient l’éclairage.
En réalité, c’était un canular. Nos faux scientifiques changeaient la lumière
au hasard.
Néanmoins, la productivité dans l’usine doubla pendant l’étude. Les ouvriers
étaient si contents que quelqu’un vienne les observer et s’intéresser à
eux qu’ils étaient beaucoup plus motivés !
Et en effet : dès que quelqu’un s’intéresse à vous, vous prend en main,
vous met dans un groupe, vous entraîne dans un projet, vous vous sentez
mieux.
Oui, bien sûr, le sentiment
de gratitude et de solidarité est, en effet, très positif pour l’être humain.
Il vous apaise, vous renforce, et il n’est donc pas étonnant que votre sommeil
s’améliore, que votre risque de dépression chute, que votre stress diminue,
et donc que votre rythme cardiaque, votre tension artérielle et votre risque
d’accident cardio-vasculaire…
Mais la vraie clé pour en arriver là, ce n’est pas de se « forcer » à éprouver
de la gratitude.
C’est de reconstruire, ou de retrouver autour de nous, les liens d’amitié,
de solidarité de vie, les structures sociales et les rites communautaires
qui sont aussi indispensables à l’être humain que la nourriture…
Voilà le vrai défi.
C’est alors que mieux manger, vivre plus sain, plus régulièrement, mieux
dormir et se sentir plus heureux, nous apparaîtra comme une évidence, d’une
facilité... déconcertante.
Ma conclusion peut paraître un peu décourageante. Mais je vous invite à
la voir aussi comme un appel pressant à revenir à une société plus humaine,
plus consciente des besoins profonds et naturels de chacun. C’est une nécessité
urgente !
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
_____________________________
Voir aussi : Les plantes médicinales
_____________________________
Les vraies causes des insomnies
Les 13 règles d’or pour bien dormir
Et si votre sommeil se jouait dans l’assiette ?
Un traitement adapté à chaque type d’insomnie 1. L'insomnie des personnes stréssées
3. L'insomnie des personnes âgées
Mes plantes préférées pour bien dormir
Mes plantes préférées pour bien dormir
Et un remède de « bonne femme »
Une autre recette, un peu plus chère !
Le meilleur moyen de combler le trou de la Sécu !
Ma recette avec des huiles essentielles
Faites-vous cette erreur répandue au petit-déjeuner ?
Se tromper sur le « bon » petit-déjeuner ne pardonne
pas
Pain, lait, confiture ne sont pas des aliments santé
Les céréales, le müesli ? Pas l'idéal
Pas de petit-déjeuner sans protéines !
Régalez-vous, variez les saveurs !
Une alternative : et si vous vous passiez de petit-déjeuner ?
Les 8 plus gros mensonges officiels sur l’alimentation
Mensonge n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin !
Mensonge n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation
santé
Mensonge n°3 : Il faut manger « un peu de tout »
Mensonge n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par
semaine !
Mensonge n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol
Mensonge n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles
et dangereux
Mensonge n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide
Mensonge n°8 : Les produits laitiers sont nos amis
pour la vie
Manger moins gras, le conseil qui fait grossir
Mensonge n°9 : Manger gras est mauvais pour la santé
Mensonge n°10 : Avalez des féculents à chaque repas
Mensonge n°11 : pour maigrir, réduisez les calories
Mensonge n°12 : Buvez l’eau du robinet sans inquiétude
12 gros mensonges à partager autour de vous !
Et quelques mensonges supplémentaires :
Quatre trucs inattendus pour maigrir (sans régime)
1. Chassez le stress… surtout au moment des repas !
2. Dormez davantage… et mieux !
3. Protégez vous des polluants toxiques
4. Ne misez pas tout sur le sport
Maigrir n’est rien d’autre qu’améliorer sa santé
Ces minuscules poisons sont un énorme problème !
L’amiante et la poussière de charbon : c’était le début
de la fin !
La question à laquelle personne n’ose répondre
Ce qu’on vous cache sur le diabète
Passer sur le billard… et ressortir sans diabète
Un simple régime peut guérir le diabète de type II
Changer d’alimentation fonctionne aussi !
Plus de bonnes graisses, moins de glucides (sucres
et féculents)
Faites comme nos ancêtres chasseurs cueilleurs
Les autorités françaises sont en retard sur la science
Le triste poids des conflits d’intérêt
Des médicaments anti-diabète tout sauf inoffensifs
Même un médicament 100 % efficace et sans risque devrait
être évité
« Je n’y peux rien, le patient ne veut pas changer »
Dites « adieu » au diabète de type 2 en 8 semaines
3. Arrêtez toute sucrerie et malbouffe
4. Une gorgée de vinaigre avant chaque repas
6. Ne laissez personne vous décourager
Goutte : n’attendez pas la première crise pour agir
Les vraies causes de la « goutte »
Boire beaucoup… d’eau, et bougez !
Faites du tri dans votre Frigidaire !
Les traitements naturels les plus efficaces
Les traitements conventionnels
Comment éviter les poisons du supermarché
Quels additifs éviter en priorité ?
Mercure, PCD, Plomb, … Faut-il supprimer le poisson
de nos assiettes ?
Les petits Esquimaux tombent malades
Le taux de mercure a triplé dans les océans
Les redoutables effets des PCB
Autres polluants dans les poissons
Brûlures d’estomac : évitez à tout prix ce médicament
Un médicament qui cause Alzheimer, crises cardiaques,
insuffisances rénales graves
Les brûlures d’estomac ne sont pas dues à un excès
d’acidité
Réduire l’acidité : une manœuvre d’apprenti-sorcier !
Un estomac insuffisamment acide ne vous protège plus
contre les bactéries
De Charybde en Scylla [6] : les IPP « préventifs »
Et maintenant, des IPP au biberon !
Où est passé le serment d’Hippocrate ?
Lettre aux personnes qui accompagnent des malades d'Alzheimer
C'est vous qui ne reconnaissez plus le malade
Le traumatisme d'une vie où toutes les règles ont sauté
Que valent les conseils diffusés un peu partout ?
Répondre aux angoisses des personnes accompagnant un
malade d'Alzheimer
Construire une philosophie personnelle
Un moyen simple d’éviter Alzheimer
Alzheimer n’a rien à voir avec le vieillissement
Somnifères et anxiolytiques : les affreux « benzodiazépines »
Médicaments anticholinergiques (allergies asthme, etc.)
Médicaments contre les brûlures d’estomac
Médicaments anti-cholestérol (statines)
Non, je ne suis pas « anti-médicaments »
A savoir si vous êtes touché par Alzheimer
De graves effets secondaires passés sous silence
Et on continue tranquillement à les prescrire aux malades !
Des alternatives naturelles largement préférables
La vitamine qui ralentit (un peu) la maladie
L’épice multi-usage pour les malades d’Alzheimer
Et tant de remèdes naturels à explorer !
Alzheimer : une idée folle pour en sortir
Intolérances alimentaires : jamais lu dans les magazines
féminins
Etes-vous intolérant… au jus de légume ?
D’innombrables maladies causées par les intolérances
Les clés pour agir dès aujourd’hui
« Guérir stress et dépression : j’ai d’abord cru à
une escroquerie. Mais ensuite… »
Santé Corps Esprit est une revue unique en son
genre.
Cancer du sein : mettez toutes les chances de votre
côté
Les signes que l’on peut détecter soi-même
Les piliers d’un mode de vie anti-cancer
Mon conseil pour vivre mieux !
Conseils pour sauver votre intestin (et vous avec !)
Comment soigner sa flore naturellement
Conseil n°1 : faites-vous plaisir – café, thé, vin
rouge et chocolat noir
Conseil n°2 : Mangez des aliments pré et pro-biotiques
Conseil n°3 : Limitez les sucres et féculents !
Conseil n°4 : Fuyez les édulcorants industriels !
Conseil n°5 : Mangez viandes, fruits et légumes BIO
Conseil n°6 : Protégez-vous des poisons du quotidien
Chouchoutez votre intestin… sans vous stresser !
Cette petite glande est peut-être responsable de tous
vos soucis !
La thyroïde agit sur tous vos organes !
Comment savoir si vous êtes touché ?
L'iode pour la synthèse des hormones
Le traitement de base de l’hypothyroïdie à voir avec
votre médecin
Des remèdes naturels pour renforcer votre traitement
Les différents examens biologiques
L’ensemble des signes cliniques qui doivent vous mettre
la puce à l’oreille
Douleurs, mal de dos : essayez le pouvoir de l’esprit
!
88 % de patients totalement guéris
« Le meilleur médecin des Etats-Unis » (Forbes)
Pas de méthode d’évaluation scientifique, mais…
Un seul accessoire, un seul médicament : votre cerveau
Pour guérir : abandonner la croyance en une cause « physique »
de la douleur
Huiles de cuisine : 6 graves erreurs à éviter (la n°4 est la pire)
Erreur n°1 : Se priver volontairement d’huile parce
que ce serait « trop gras »
Erreur n°3 : Se passer des fabuleux anti-oxydants de
l’huile d’olive
Erreur n°4 (la plus grave) : Se priver des incroyables
omégas-3 de l’huile de colza
Erreur n°5 : Cuire les huiles de qualité à haute température
Erreur n°6 : Choisir des huiles raffinées et mal les
conserver
Mon utilisation personnelle des huiles de cuisine
Vitamine C à haute
dose : le sujet fait son entrée en France !
Comment soigner les hémorroïdes
Les traitements totalement naturels contre les hémorroïdes
Comment déjouer les pièges du sel ?
Encore l'industrie agroalimentaire !
Notre organisme n’est pas adapté
Les graves dangers du sel sur votre santé
Même quand on veut l’éviter, c’est impossible !
Mes conseils pour manger moins de sel et retrouver
le goût des aliments
Je vous recommande : le sel marin gris
Non, le pain complet n'est pas l'idéal (loin de là
!)
D’accord, le pain complet contient des fibres et des
vitamines
Pain blanc ou pain complet : des sucres plus rapides
que le Coca Cola !
AUTANT de gluten dans le pain complet que dans le pain
blanc
PLUS de pesticides dans le pain complet que dans le
pain blanc
PLUS d’acide phytique dans le pain complet que dans
le pain blanc
PLUS d’acrylamide dans le pain complet que dans le
pain blanc
Pourquoi ne vous dit-on pas tout cela ?
À choisir si vous tenez vraiment à votre pain quotidien
Je lève mon verre... d’eau à votre santé !
Buvez de l’eau… mais de la bonne !
Mes conseils pour bien remplir son verre
Gare aux bouteilles en plastique !
Et l’eau du robinet dans tout ça ?
La vérité sur les filtres à eau
Avez-vous déjà bu de l’oxygène ?
Que faire si Monsieur a une « panne » ?
Les vraies causes des difficultés de Monsieur
Les aliments qui stimulent la testostérone
Les aliments qui favorisent l’excitation
Les aliments qui renforcent le désir
Appuyez-vous sur les bourgeons de plante
Les trésors naturels des peuples d’ailleurs pour la
santé amoureuse
Intolérances alimentaires : le sujet qui rend bête
Êtes-vous touché vous aussi, sans le savoir ?
Intolérant aux œufs, à la tomate et au saumon…
Un nombre stupéfiant de témoignages de patients et
de thérapeutes
Une attaque sans précédent contre notre flore intestinale
Inflammation, perméabilité, dysbiose : la triade infernale
Dépistage d’intolérance alimentaire : précieux indices
ou « médecine magique » ?
Oui, il existe des études scientifiques probantes !
Ce qu’il faut essayer avant de faire des tests !
Et vous, avez-vous vécu une amélioration spectaculaire
?
Un remède éblouissant vieux de 4,57 milliards d’années
Eviter le soleil est aussi dangereux que fumer
Et le cancer de la peau, alors ??
Le soleil, guérisseur universel depuis l’Antiquité
Anecdote personnelle sur la thérapie du soleil
L’héliothérapie redécouverte… dans la viande des grisons !
L’incroyable puissance de la vitamine du soleil
Le soleil réchauffe votre cœur… et soigne votre tension
Somnifère et antidépresseur naturel
Comment profiter de votre bonne étoile
Métaux lourds : votre corps est-il contaminé à 90 % ?
Devant cet assaut de polluants comment s’en sortir ?
Que faire si votre corps est intoxiqué de métaux lourds
Arrêtez de manger "un peu de tout" !
Des professionnels du marketing payés pour vous faire
craquer
Comment l'amande est devenue une nourriture-poubelle
Il est urgent d'apprendre à lire !
Le pire moyen de manger des œufs
Poulets d'usine « élevés en plein air »
La meilleure façon de manger ses œufs.
Toutes les cuissons ne se valent pas
Pour les passionnés de nutrition
Le jaune d'œuf ne fait pas grimper le taux de cholestérol
1er pilier : la Vitamine C sans qui la vie est impossible
2ème pilier : le zinc, aux commandes de notre immunité
et de nos hormones
3ème pilier : le magnésium, indispensable psycho-régulateur
4ème pilier : la Vitamine D fait l’unanimité !
5ème pilier : l’ubiquinol pour la prévention et l’accompagnement
du vieillissement
6ème pilier : les microbiotiques, indispensables à
l’absorption des autres nutriments.
7ème pilier : l’iode, un nouveau venu bien caché
Prenez vite votre santé en main !
Avant de faire votre valise, lisez bien ceci !
Coups de soleil : bien plus efficace que la Biafine
Mal de mer et mal des transports : les astuces pour
voyager à l’aise
Si vous plongez trop, gare à « l’otite du baigneur » !
À l’atterrissage, méfiez-vous des oreilles bouchées
Turista : le truc pour éviter de passer vos vacances
aux toilettes
Si jamais vous tombez sur un scorpion (ou juste pour
faire fuir les moustiques)
Fièvres, malaria, paludisme, etc.
Mes secrets pour se sortir d’une bonne grippe !
Et le vaccin contre la grippe ?
Grippe : 12 000 morts l’année dernière en France
Mes remèdes pour vous libérer de toutes vos drogues
Les médicaments sont-ils des drogues ?
Une autre drogue que nous prenons tous
L’homéopathie : préférable aux patchs
Et si je suis un peu trop porté sur la boisson ?
Le GRAND COMBAT contre la démence et le vieillissement
cérébral
Les remèdes de Dame Nature qui redonnent à votre cerveau
toute sa vivacité
Cancer : mettez-vous vite au yoga !
Des séances de yoga à deux pas des blocs opératoires
Une avalanche d’études scientifiques pour cette activité
ancestrale
Comment le yoga soigne votre corps et votre esprit
Réussir enfin à lâcher prise !
N’attendez pas de tomber malade !
Ne pas se laisser impressionner par l'indifférence
Le petit mot santé plus efficace que les médicaments
(et sans effet secondaire)
Les cinq lettres qui guérissent
Attention toutefois aux conseils moralisateurs et pervers
Les souffrances ne se comparent pas
« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. » Vraiment ??
L’importance des rites collectifs
L’importance d’être accompagné, d’être aidé