Plantes médicinales  (voir aussi Infos Santé)

Infos Santé

Baies santé. 1

Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte. 5

Le tilleul 8

C'est le moment d'aller cueillir la luzerne. 8

La canelle. 15

Remèdes de sorcières. 18

Indispensable consoude. 23

Mangez cette « mauvaise herbe ». 27

Le poivre. 29

Calméris 

Table des matières. 32

 

Infos Santé (voir la page)

Baies santé

Les 7 baies qui vont booster votre santé !

Chère amie, cher ami,

Vous souvenez-vous de toutes les vertus du Cassis, que je vous avais décrites dans une lettre précédente ?

Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à redécouvrir les merveilles de cette délicieuse petite baie.

Mais aujourd’hui je voudrais vous présenter d’autres baies qui vont vous permettre de vous soigner et d’aller mieux.

1. L’aubépine : votre atout cœur… et cerveau

Nom latin : Crataegus oxyacantha

Nom français : Aubépine à deux styles, épine blanche

L'aubépine dite épine blanche, est un arbrisseau épineux dont la tradition veut qu'il vive plusieurs siècles.

Symbole de longévité, il agit sur ces 2 pôles essentiels que sont notre cœur et notre cerveau.

L'action « tonicardiaque » du bourgeon de Crataegus a été objectivée par de très nombreux travaux scientifiques [1].

Grand remède des arythmies fonctionnelles (extrasystoles, tachycardies angoissantes), l'aubépine est également indiquée dans les séquelles d'infarctus, l'angor pectoris (angine de poitrine), le cœur fatigué, l'anxiété précordiale (utile comme sédatif cardiaque).

Mais son action bénéfique ne s'arrête pas là. Il agit aussi sur la tension artérielle et d'une manière particulièrement originale car son action est à double entrée :

Si vous êtes hypertendu, Crataegus fait baisser votre tension. Mais si vous êtes hypotendu, vertigineux, fatigué, il fera remonter votre tension, vous remettant le pied à l'étrier. C'est un très grand remède d'hypotension orthostatique (due à la station debout prolongée).

En fait Crataegus Bg est un tensio-régulateur, capable d'agir en profondeur sur le système cardio-vasculaire. Bien peu de médicaments ont cette vertu (voir en note ma prescription si vous avez des problèmes de tension [2]).

Mais Crataegus agit aussi sur notre cerveau !

Il assure une meilleure irrigation sanguine du tissu cérébral. Il combat le ralentissement idéomoteur (manque d’idées), la perte de mémoire, la déconcentration intellectuelle.

À raison de 50 gouttes par jour prescrites au long terme, il combat tous les phénomènes de ralentissement cognitif.

Il augmente la mémoire, facilite les réflexes, surtout dans la maladie d'Alzheimer où je l’associe à Alnus incana Bg, l'Aulne blanc des montagnes, qui présente une résistance et une capacité d’adaptation.

Sur le plan neurologique, je le préconise en complément des traitements classiques prescrits par les spécialistes dans des affections graves où il s’agit de freiner les processus de dégradation nerveuse : Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaques.

Ribes bourgeon, le cassis, le Mélèze, renforcent son action.

Je vais maintenant vous présenter plus rapidement quelques baies bienfaitrices.

2. L’églantier : un excellent anti-inflammatoire

Nom latin : Rosa canina

Selon la Haute Autorité de Santé, 50 % des 45 ans sont concernés par une gêne articulaire. Celle-ci touche prioritairement les lombaires, les mains et les genoux.

Pour améliorer votre mobilité, pensez au cynorrhodon, l'autre nom des baies d'églantier. Elles cachent en leur cœur un acide gras spécifique, le galactolipide, aux effets anti-inflammatoires et protecteurs du cartilage.

Ce sont les jeunes pousses d’églantier qui ont été utilisées. Ce sont, au même titre que les bourgeons, des parties de la plante que l’on dit embryonnaires, en plein essor et dotés de toutes les propriétés régénérantes.

Rosa canina est surtout anti-inflammatoire particulièrement sur la sphère ORL et convient très bien aux enfants, qui sont régulièrement enflammés, donc infectés des voies aériennes.

Les jeunes pousses d’églantier ont aussi une utilisation pour l’arthrose, particulièrement celle du genou mais d’une façon générale car elles exercent une action anti-inflammatoire douce sur les synoviales (membranes qui tapissent les cavités articulaires et qui sont souvent responsables des phénomènes douloureux).

À consommer en gouttes [3], ou bien en poudre, à raison de 1 cuillère à café par jour, à mélanger à une compote, un yaourt, une salade de fruit, du müesli ou encore un smoothie.

3. Le frêne : pour les reins !

Nom latin : Fraxinus excelsior Bg 1D

Pour les reins, le frêne est un excellent diurétique à la dose de 40 à 100 gouttes quotidiennes du macérât glycériné 1D. Il augmente la quantité d’urine émise et fait baisser le taux d’acide urique sanguin en facilitant son élimination urinaire. Il est dépuratif.

4. Le genévrier : dites adieu aux infections urinaires

Nom latin : Juniperus communis

Vous êtes sujette aux infections urinaires ? Adoptez les baies de genévrier en prévention. Elles contiennent une huile essentielle aux propriétés diurétiques et assainissantes des voies urinaires qui permet d'éliminer les bactéries avant qu'elles ne s'y logent.

De plus, en favorisant l'élimination, elles luttent contre la rétention d'eau. On peut aussi l’employer dans la polyarthrite, la cystite, la néphrite, l’hépatite, la goutte, la désintoxication générale.

Attention, elles sont contre-indiquées en cas de grossesse, d'allaitement et d'insuffisance rénale.

Vous pouvez les consommer en gouttes [4] ou en infusion. Mettez 2 g de baies séchées dans une tasse de 150 ml et versez par-dessus de l'eau frémissante. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer et d'en boire une ou deux tasses par jour.

5. Le sureau noir : l’hiver, il est aussi précieux qu’une doudoune

Nom latin : Sambucus nigra

Nez qui coule, tête qui cogne, éternuements incessants… Pour soulager tous ces symptômes, essayez les baies de sureau noir.

Très riches en polyphénols (anthocyanes, flavonoïdes, caroténoides et tanins) aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, ainsi qu'en vitamine C tonifiante, elles dopent notre système immunitaire, augmentent la transpiration et favorisent l'expectoration. Imparable pour accélérer l’élimination de substances pathogènes !

Pour le nourrisson et enfant, le prendre en homéopathie. Sambucus nigra 5CH, 3 granules toutes les 10 minutes.

On peut le consommer en gouttes [5], ou en sirop.

Dès les premières manifestations de la maladie, avalez-en 1 cuillerée à soupe deux ou trois fois par jour jusqu'à amélioration des symptômes. Riche en sucre, ce sirop peut être déconseillé aux personnes diabétiques. Dans ce cas, tournez-vous vers les tisanes de baies de sureau - laissez infuser un sachet 5 minutes dans 250 ml d'eau frémissante. Ces produits sont disponibles en pharmacies, en parapharmacies et dans les magasins bio.

Une autre utilisation est possible en cosmétique : pour noircir les cheveux, faire bouillir 100 g pour 1 litre d'eau pendant 5 minutes. Laisser infuser 10 minutes, puis masser. Les baies colorent les cheveux en noir... mais n'oubliez pas de porter des gants... car les mains se teintent, elles aussi.

6. La groseille à maquereau : championne des laxatifs naturels

Nom latin : Ribes uva-crispa

Vous souffrez de paresse intestinale ? La groseille à maquereau est la championne des laxatifs naturels ! Avec 7 g de fibres aux 100 g, soit plus que le pruneau (5 g/100 g), cette petite baie combat efficacement la constipation.

Ses fibres ont la propriété de gonfler au contact de l'eau, augmentant le volume des selles, ce qui facilite leur expulsion. À consommer avec modération toutefois si vous avez les intestins sensibles, sous peine de risquer des douleurs abdominales : de 30 à 50 g par jour durant la période de ralentissement du transit seront largement suffisants.

Comment la consommer ?

Fraîche en été, en confiture le reste de l'année. Vous pouvez la confectionner en portant à ébullition 1 kilo de baies mélangées à un verre d'eau pendant 2 minutes, avant de les passer au tamis, d'en récolter le jus et d'y ajouter 500 g de sucre. Ramenez à ébullition 3 minutes, puis versez votre préparation dans des pots stériles. Vous la trouverez également toute prête en magasins bio.

7. L’argousier : faites le plein de vitamine C

Nom latin : Hippophae rhamnoides

Ses fruits recèlent un cocktail de nutriments tonifiants avec pas moins de 700 mg de vitamine C aux 100 g - soit sept fois plus que le kiwi - auxquels s'ajoutent du fer antianémie, du magnésium antifatigue, ainsi que du phosphore et du manganèse, indispensables l'un au bon fonctionnement du cerveau, l'autre à celui de la thyroïde. Rien de tel pour retrouver rapidement sa vitalité !

Qui plus est, elles contiennent également des oméga 3, des acides gras essentiels qui ont pour propriété de tenir à distance les coups de déprime et d'améliorer notre résistance face au stress.

À utiliser d'urgence quand notre nervosité monte d'un cran ! Ce fruit requinque le corps et l’esprit.

Comment le consommer ?

En jus, à raison d'un verre chaque matin pendant 1 à 3 semaines, selon vos besoins. Si son goût acide vous déplaît, pensez à le mélanger à du jus de pomme, plus doux. Autre solution : croquez les baies après séchage. Mettez-en une petite poignée dans votre müesli du matin ou sur votre salade de fruits de midi. Jus et baies séchées sont disponibles dans les magasins bio.

Vous voyez, la Nature est d’une richesse incroyable ! Comme quoi on peut très bien se passer de la plupart des remèdes chimiques qui agressent la muqueuse intestinale, perturbent le système immunitaire et génèrent une foultitude d’effets secondaires.


En plus, c’est agréable à consommer et beaucoup moins cher que la médecine allopathique ! Et pourquoi la Sécurité Sociale ne pourrait pas rembourser le Kir Royal qui nous apporte tant de bonheur ? Il ne faut pas rêver…

 

Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte


Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte…

Ce serait la bardane.

Vous connaissez cette plante qui fabrique des boules qui s’accrochent aux cheveux, aux poils des animaux, aux vêtements. Les enfants aiment jouer à se les lancer.


En 1941, le Suisse George de Mestral eut l’idée du velcro, après avoir passé une soirée entière à retirer les têtes de bardane qui s’accrochaient à son chien et à son pull-over suite à une partie de chasse. « Vel » pour velours et « cro » pour « crochet », le velcro étant constitué d’une partie de petits crochets et d’une autre faite d’une substance douce [1].


En général, la bardane est considérée comme une mauvaise herbe, tout juste bonne à être passée au Round-Up, ou à subir le sacrifice du feu pour les plus écologistes.


Mais c’est encore une de ces (innombrables) victimes d’injustice. Car la bardane est le cas typique de la plante médicament et aliment, qui certes pousse comme une mauvaise herbe, mais n’en est pas une.

La plante idéale sur une île déserte

J’emporterais la bardane sur une île déserte car c’est une plante peu exigeante.

Elle s’implante toute seule sur les terrains vagues. Pour cette raison, on la désigne comme plante « pionnière ». Il suffit de la semer à tout vent, elle trouve le moyen de croître.

Elle est médicinale et peut se manger. J’y reviens bien sûr plus loin.

Mais avant cela, j’insiste sur le fait qu’elle a d’autres usages. Ses feuilles immenses peuvent servir de chapeau pour se protéger du soleil, ou de parapluie.


Ses feuilles peuvent aussi être séchées et fumées, ce qui est toujours appréciable quand on est sur une île déserte et qu’on n’a pas souvent l’occasion de se distraire.

La plante – trousse à pharmacie

La bardane est surtout mise en avant dans le commerce pour la beauté et la pureté de la peau, donc en fait principalement contre l’acné et les boutons.

 

Mais elle est aussi délicieuse sur les articulations douloureuses : ses feuilles fraîches s’appliquent broyées, en cataplasme, sur les gonflements articulaires et l’arthrite aigüe [2].


Elle est employée en médecine orientale contre l’appendicite : boire ½ verre de jus de bardane. Contre les anémies : on prépare des kinpira (littéralement « morceaux précieux aplatis ») de bardane. Cela consiste à faire cuire dans une poêle des allumettes de racine fraîche de bardane. On fait sauter les morceaux 2 ou 3 minutes dans l’huile, on ajoute de l’eau et on laisse mijoter jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Assaisonner de sauce tamari puis laisser sur le feu doux jusqu’à évaporation complète.

La décoction de semences de bardane (10 à 20 g par tasse d’eau) soulage les crampes d’estomac.

Appliquer la pulpe sur la peau pour soigner les piqûres d’insecte et les morsures de vipère.

La bardane est souveraine contre les furoncles, eczémas, teignes, les croûtes et gales du lait : il faut alors appliquer sa pulpe directement sur la zone à traiter.

Macérées dans l'huile d'olive, ses feuilles fraîches hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.

Son action externe peut être doublée par l’absorption d’une tisane concentrée qui nettoie l’organisme.

La bardane est en effet diurétique (fait faire pipi) et aide donc à éliminer les toxines. C’est une plante dite « dépurative ».

Macérées dans l'huile d'olive, ses feuilles fraîches hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.

Son action externe peut être doublée par l’absorption d’une tisane concentrée qui nettoie l’organisme.

La bardane est en effet diurétique (fait faire pipi) et aide donc à éliminer les toxines. C’est une plante dite « dépurative ».

De nombreux autres usages médicinaux de la bardane sont cités sur la fiche donnée en référence [3].

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ??

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ?? Même si on l’a oublié, la bardane fut énormément consommée dans nos campagnes.

 

Les jeunes pousses se mangent crues, tout juste sorties de terre. Il faut simplement les peler pour enlever la partie amère.


De même les très jeunes feuilles, qu’on peut aussi faire cuire ou fermenter comme de la choucroute pour les conserver.

La moelle de ses grosses tiges se mange cuite, mais aussi les côtes de ses feuilles.

Elle est dotée d’une grosse racine charnue qui pouvait être consommée en tant que légume, mais aussi être torréfiée (brûlée) pou remplacer le café.


Au Japon, des variétés de bardane moins amères et plus tendres ont été mises au point : elles sont apprêtées en légume, comme la carotte, le panais ou le salsifis.


Il me semble difficile ou impossible de trouver une plante qui ait plus d’usages pratiques, médicinaux ou alimentaires.


Quand je vois de la bardane au cours de mes promenades, je pense toujours à l’ingéniosité étonnante qu’il a fallu pour créer cette plante multi-usages. On nous dit que cela s’est fait tout seul, c’est « l’évolution » naturelle des espèces.


Si je comprends bien, c’est le hasard ; aussi bien la bardane aurait-elle pu ne servir à rien pour l’homme… Oui, mais justement, elle sert pratiquement à tout. Quel mystère donc, et quel émerveillement !

À votre santé !


Jean-Marc Dupuis


Seul au monde

PS : cela n’a rien à voir mais, en parlant d’île déserte, je viens de revoir l’extraordinaire film « Seul au monde » (Cast away) avec Tom Hanks, qui date de 1999. Si vous ne l’avez pas vu, je vous encourage à vous jeter dessus. C’est un film incroyable, l’histoire d’un employé de Fedex (transport de colis) qui se retrouve seul pendant 5 ans sur une île du Pacifique après un accident d’avion. Miraculeusement, il en réchappe mais, quand il retourne chez lui, le choc est pire encore. Il a vécu des événements si intenses et dramatiques qu’il ne peut pas les partager. Sa solitude reste donc aussi intense maintenant qu’il a retrouvé la civilisation et ses amis. Il se résigne à reconstruire sa vie à zéro, sans compter sur aucune des personnes qu’il avait connues avant, et qui ne peuvent plus le comprendre. C’est une méditation d’une insondable profondeur sur la destinée humaine, où l’homme est condamné à la solitude au milieu de ses semblables. Et le jeu d’acteur de Tom Hanks est fascinant. Le film a été tourné en deux fois, à une année d’intervalle, pour lui laisser le temps de maigrir, bronzer et de se laisser pousser la barbe et les cheveux, de manière à prendre l’allure d’un Robinson Crusoë qui a dû s’acclimater à la vie sauvage. Et de fait il est méconnaissable. J’avais de la peine à croire que c’était toujours lui, et ce n’est qu’en scrutant ses yeux bleus que je l’ai reconnu. Absolument fascinant. Du très grand art. Je me réjouis pour vous de découvrir ce film si vous ne l’avez pas encore vu.

 

 

Le tilleul

C'est le moment d'aller cueillir la luzerne

Chère lectrice, cher lecteur,

« Il est bête à manger du foin ! », disait ma grand-mère quand je faisais des bêtises.

Si elle savait !

Avec le retour du printemps, je me réjouis de me régaler de bon foin frais.

La luzerne, en effet, notre principale plante fourragère, est excellente à manger.



La luzerne qui commence à pousser dans nos champs, et servira à faire du foin pour le bétail, est en fait comestible pour l’être humain, et pleine de vertus de santé !

Historiquement, la luzerne fut découverte par les cavaliers arabes qui avaient remarqué que leurs chevaux se fortifiaient quand ils mangeaient de la luzerne.

Pour faire du foin, on laisse grandir la plante jusqu’à ce qu’elle fleurisse. On la fauche, elle sèche dans les prés, puis on l’engrange, pour la donner aux animaux l’hiver.

Un engrais vert

Les fermiers aiment aussi la luzerne parce qu’elle ajoute de l’azote dans le sol. C’est la plante idéale pour les jachères.

Non seulement elle leur fait économiser de l’argent en engrais, mais elle limite la pollution des nappes phréatiques par les fertilisants. Elle est considérée comme un « engrais vert ».

C’est, de plus, une plante très appréciée des insectes. Elle permet donc de réduire l’usage de pesticides en attirant les insectes parasites qui se nourrissent des récoltes environnantes.

(la suite ci-dessous)

Flash Info


URGENCE TIQUES

Ça y est, à cause du redoux les tiques sont de retour.
Les autorités sont complètement dépassées par le phénomène.

N’allongez pas la liste des victimes de la maladie de Lyme.

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Suite de la lettre de ce jour :

Manger des germes de luzerne

Notre système digestif ne nous permet pas de brouter la luzerne comme le bétail.

En revanche, nous pouvons consommer avec délice les jeunes pousses de luzerne.

À peine germées, elles concentrent les enzymes, vitamines et minéraux qui nous apportent les bienfaits suivants :

·         amélioration de la santé digestive. Une portion de luzerne contient 0,6 gramme de fibres, qui améliorent le transit et réduisent le reflux gastro-intestinal, la constipation, les hémorroïdes et les ulcères duodénaux [1] ;

·         anti-inflammatoire. Les germes de luzerne sont très riches en vitamine C, qui aide à réduire l’inflammation systémique dans le corps et prévient les maladies chroniques en réduisant le stress oxydatif [2] ;

·         combattre les radicaux libres. La luzerne a des propriétés antioxydantes. Elle aide à réduire les radicaux libres [3] ;

·         contrôler le diabète. Une étude sur des souris publiée dans le Pakistan Journal of Pharmaceutical Sciences a montré que les pousses de luzerne avaient des propriétés anti-hyperglycémiques et anti-hyperlipidémiques [4].

Cultivez votre propre luzerne !

Rien de plus facile que de cultiver vos propres germes de luzerne, car il suffit de mettre des graines sur de la ouate humide, puis de les laisser pousser en veillant à ajouter de l’eau pour maintenir l’humidité.



Les graines de luzerne se cultivent et se mangent comme celles de radis, de chou rouge. Elles se trouvent en barquette en magasin bio. Mais en mettant vos propres graines dans du coton humide, vous obtenez le même résultat en 5 jours.

Vous récoltez votre luzerne lorsqu’elle fait 5 à 10 cm de haut, au bout de 5 jours, et vous la mangez en salade, avec de l’avocat ou avec du fromage frais de chèvre ou de brebis.

En la cultivant vous-même, vous avez la garantie qu’elle ne contient aucun pesticide, métal lourd ou autre forme de pollution.

Mise en garde en cas de lupus érythémateux

Attention, toutefois : la luzerne contient de la lectine, une protéine qui se lie aux protéines qui relient les membranes de vos cellules. En grande quantité, la lectine peut avoir des effets neurotoxiques et cytotoxiques. Certaines personnes y sont allergiques.

Elle peut, en particulier, déclencher des crises chez les personnes souffrant de lupus érythémateux.

Consommez de la luzerne avec modération. C’est ainsi que vous en tirerez les meilleurs effets pour votre santé.

Mangez les feuilles des arbres

Et ce n’est pas tout pour ma grand-mère.

Si elle vivait encore, elle me verrait aussi dans quelques jours sortir un panier à la main récolter des feuilles de tilleul pour m’en régaler.

Lorsqu’elles sont toutes jeunes, vert tendre, translucides, ces feuilles font la meilleure des salades. Qu’elles proviennent du tilleul à petites feuilles (feuilles de 3 à 8 cm) ou du tilleul à larges feuilles (feuilles de 10 à 15 cm), elles sont également comestibles.


Les jeunes feuilles de tilleul font la meilleure salade de printemps !

Plus âgées, les feuilles séchées font une farine très nutritive. Nombre de familles françaises furent ainsi sauvées lors de la dernière guerre mondiale, lorsque les Nazis rationnaient la population. Et les Iroquois consommaient même les jeunes pousses de tilleul et les rameaux, crus ou cuits.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

La canelle

Le petit bâton de Ceylan dont vous ne pourrez plus vous passer !

Chère amie, cher ami, J'aimerais qu'une majorité de mes lecteurs deviennent centenaires… et en bonne santé ! C’est pour cela que je vous indique régulièrement, dans mes lettres, les meilleurs « remèdes naturels ». Aujourd’hui, je veux vous parler de la cannelle, l'épice la plus utilisée au monde après le poivre noir.

La cannelle est un petit arbre dont on utilise seulement l’écorce. De couleur fauve pâle, cette écorce se présente sous la forme de petits tuyaux qui résultent de l’enroulement de l’écorce sur elle-même. On la récolte 2 fois par an en veillant à la couper en fragments pour qu’elle soit plus perméable à l’eau et qu’elle dégage le maximum de substances.

Plutôt Ceylan ou cannelle de Chine ?

Le cannelier vrai est né sous le soleil de Ceylan. Il est issu du Cinnamomum cassia (appellation latine), tellement à l’honneur dans ce pays (le Sri Lanka actuel) qu’aucun médecin n’aurait délivré une ordonnance qui ne comportait pas de la cannelle. Les écorces de cannelle de Ceylan sont minces, longues, de couleur jaune citron. Leur odeur est agréable, leur saveur douce et aromatique, sucrée, puis âcre et brûlante.

La cannelle de Chine est moins réputée : sa couleur tend vers le rouge et sa saveur est plus brûlante. Autrefois plus convoitée que l'or, elle est employée en Chine depuis plus de 5000 ans.

La culture de la cannelle s'est également étendue à Madagascar, au Brésil, à Java, à la Jamaïque, à la Martinique, au Vietnam.

Les études scientifiques confirment l’usage qu’en fait la médecine chinoise depuis des siècles !

Les chercheurs du monde entier sont unanimes : cette poudre d’écorce est bourrée de bienfaits pour la santé !

En Chine, on l’utilise depuis des siècles pour contrôler le taux de sucre dans le sang.

Selon une étude pakistanaise de 2003, la cannelle peut diminuer jusqu'à 29 % le taux de glycémie chez les patients souffrant de diabète de type 2. Elle a un effet hypoglycémiant (elle permet de lutter contre le pic de glycémie qui survient en mangeant un peu trop sucré) et réduit la graisse du ventre.

C’est donc une très bonne solution si vous souffrez prédiabète, de diabète de type 2 ou de syndrome métabolique (qui se manifeste par une concentration de graisse au niveau de l’abdomen, un taux de triglycérides élevé, une hypertension, une glycémie plutôt élevée, et un taux faible de HDL – le bon cholestérol).

Une étude allemande de 2006 a conduit aux mêmes conclusions après consommation de 3 g de cannelle pendant 4 mois.

Mais ce n’est pas tout : antibactérienne, antifongique, antiseptique, anti-inflammatoire, ses multiples applications thérapeutiques démontrent son action plurielle.

·         En Inde, comme en Europe, la cannelle est utilisée pour « réchauffer » l’organisme en cas de refroidissement, souvent en association avec le gingembre. Elle stimule la circulation, notamment périphérique (doigts et orteils) et on admet ses propriétés stimulantes sur les systèmes respiratoires.

·         Elle augmente la sécrétion du suc gastrique et stimule l’ensemble des fonctions digestives. C’est notamment un remède classique en cas de troubles digestifs tels que nausées, vomissements et diarrhées. Elle est carminative (elle chasse les gaz) et combat la constipation.

·         Tonifiante, elle est utile aux convalescents et aux personnes fatiguées qui manquent d’appétit (action eupeptique). Elle régularise la pression sanguine et accroît les battements du cœur. On la recommande spécialement dans les cas d’asthénie post-grippale, pour lutter contre la toux et le rhume. Elle stimule la mémoire.

·         Une étude récente de l'université de Copenhague a également démontré qu'une combinaison de cannelle et de miel procurait aux patients souffrant d'arthrite un soulagement significatif après seulement une semaine. Elle réduit les inflammations et les crampes.

Elle agit aussi sur la spermatogenèse, et procure ce que les Chinois appellent avec délicatesse, une action « réchauffante sur la porte de la vie ».

Plus de 80 nutriments dans ces bâtonnets !

Comment tout cela est possible vous dites-vous peut-être ? L’écorce de cannelle contient des sucres, du mucilage, des tanins, des coumarines. Elle est composée de plus de 80 nutriments pour un apport calorique de seulement 6 calories par cuillère à café.

La recherche scientifique classe la cannelle (moulue) au quatrième rang parmi les 50 aliments renfermant le plus d’antioxydants. Pour rappel, les antioxydants permettent de lutter contre les radicaux libres, principaux facteurs induisant des maladies liées au vieillissement, au stress oxydatif, et à l’ensemble des cancers. À ce titre, la cannelle réduit aussi l’apparition des rides !

La cannelle c'est aussi une source majeure de fibres alimentaires, et beaucoup de manganèse et de fer. Une infusion à la cannelle pendant une soirée d'hiver réchauffe le corps et procure une vraie sensation de réconfort. Délicieux, si vous rajoutez un peu de miel et optimale, si vous y associez un peu de zeste de citron (la vitamine C permet d'améliorer sensiblement la capacité de l’organisme à absorber le fer végétal).

Précautions : la cannelle sera à éviter en cas d'ulcère de l’estomac. En grande quantité, elle est aussi déconseillée aux femmes enceintes.

Un véritable alicament

La cannelle, réduite en poudre, sert à aromatiser les desserts, beignets, compotes, pâtisseries, crêpes, marmelade, entremets, confitures, pain d’épice. Parfaite sur une tarte aux pommes ou aux coings, elle est délicieuse sur les fruits, dans la crème chantilly ou un gâteau au chocolat. Coup double puisque vous lutterez contre la montée de la glycémie tout en vous régalant !

J’en profite pour vous livrer une de mes recettes, délicieuse et bonne pour la santé.

Ma recette du gâteau à la cannelle

3 oeufs

100 g de sucre de canne

50 de miel (toutes fleurs)

150 de farine de blé

80 g de beurre végétal

1 cuillerée à café rase de cannelle en poudre

Mélanger beurre végétal, sucre, miel, poudre de cannelle. Ajoutez les œufs entiers tout en battant au fouet. Introduire la farine. Laisser reposer la pâte. L’étaler sur une tôle beurrée et farinée. Faire cuire à four chaud une dizaine de minutes.

Aromathérapie : l’huile essentielle de cannelle efficace mais… prudence

Le cannelier fournit une huile essentielle d’une force anti-infectieuse hors du commun. Sa puissance d’action extrême la réserve aux infections bactériennes ou virales sévères alors que d’autres huiles essentielles testées se sont avérées inefficaces.

Mais attention, elle est d’un emploi difficile à cause de sa dermocausticité importante qui en réserve l’usage au consommateur averti.

Sa puissance d’action (grâce à son noyau phénolé) en fait une huile essentielle de premier choix dans les infections intestinales lors de voyages dans les pays chauds (à utiliser toujours en association avec d’autres HE comme la sarriette ou l’essence de citron) :

·         Dysenterie: 1 goutte d’HE cannelle + 1 goutte d’HE Sarriette + 1 goutte d’HE estragon sur un cp neutre, toutes les 2h le 1er jour, puis 3 fois les jours suivants.

·         Diarrhées (turista) : 1 goutte d’HE cannelle + 1 goutte d’HE de basilic sur 1 cp neutre, 4 fois par jour.

·         Epuisement physique: 1 goutte d’HE cannelle + 1 goutte d’HE Girofle sur 1 cp neutre ou dans 1 cuillère à café d’huile végétale de noisette ou gel d’aloe-vera pour les estomacs fragiles.

Je vous livre aussi une petite recette aphrodisiaque :

(Appliquer 10 ml de ce mélange 2 en massage dans le bas du dos 2 fois par jour pendant 15 jours)

HE cannelle 1ml

HE menthe bergamote 2ml

HE ylang-ylang 1ml

Huile végétale de Macadamia 50 ml

Attention : Déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, déconseillé chez la femme enceinte, pas d’usage prolongé, irritation cutanée (dermocaustique) possible à l’état pur.

 

 

Remèdes de sorcières

Des remèdes qui abolissent des années de souffrance

Sans attendre de vous compter parmi nos correspondants réguliers, j’aimerais vous indiquer ces remèdes simples connus des « anciens ». Ils vous seront utiles dans les prochaines semaines :

Les Françaises dépensent près de 20 milliards par an pour des cosmétiques souvent bourrés de produits chimiques nocifs. Pourtant, la plus efficace des crèmes anti-rides est un mélange naturel d’huile de jojoba et d’essence de géranium !

Les cerises contiennent de fortes doses de mélatonine, l’hormone du sommeil. En manger une poignée une demi-heure avant de se coucher pour une nuit sereine ;

Si vous sentez qu’un rhume vous menace. Employez ce remède d’urgence : une infusion de thym, de cannelle et fleur de sureau (une cuillère à café de chaque plante dans un litre d’eau). Ne vous étonnez pas de transpirer beaucoup et d’uriner souvent, c’est le secret du remède !

Plantes vertes : faites pousser un aloe vera dans votre salon. En cas de brûlure, vous découperez une feuille ; le gel qui en sort crée une seconde peau, il est apaisant et anti-inflammatoire, diminue la douleur et hâte la cicatrisation ;

Hygiène et odeur des pieds : faire un bain de pied dans du thé noir fort chaque jour pendant 30 minutes. Les tanins tuent les bactéries et referment les pores ;

Jambes lourdes, crampes, varices, pieds gonflés : l’hamamélis et la vigne rouge tonifient les veines, stimulent la circulation en douceur.

Découverte des nouvelles vertus des plantes

Les plus grands savants, historiquement, ont étudié la botanique. Dans les herboristeries de village, les jardins de curé, on trouvait autrefois des plantes contre les fièvres, les infections, les convalescences. Chacun s’en servait comme fortifiantes ou pour « nettoyer le sang » aux changements de saison. Ces pratiques populaires marchaient. Beaucoup ont été récemment confirmées par des études.

Mais le véritable boom dans la connaissance des plantes est seulement en train de se produire en ce moment. La médecine de pointe se sert d’ailleurs de certaines découvertes :

·         Des cancers comme la maladie de Hodgkin et la leucémie sont traités (sans le dire aux patients) avec les feuilles de la pervenche de Madagascar, dont sont tirés les médicaments de chimiothérapie vinblastine et vincristine. Le cancer du sein est traité par un extrait d’if (taxol et taxotère), efficace aussi contre le cancer des ovaires ;

·         La digitale est utilisée comme stimulant cardiaque ; l’aubépine au contraire, calme les palpitations ;

·         Le Prix Nobel de médecine a été attribué en 2015 pour un traitement contre le paludisme à base d’une simple plante chinoise, l’artemisia.

·         Les soins palliatifs et les antidouleurs les plus puissants sont fabriqués à partir du pavot (papaver somniferum) dont on extrait la morphine.

Mais toutes les vertus des plantes ne sont pas, loin de là, exploitées et mises au service de la santé des patients.

 

Les merveilleux remèdes de sorcières 


Cher(e) ami(e) de la Santé,

La « médecine » du Moyen-Age a tendance à nous faire rigoler – ou à nous dégoûter –, avec ses remèdes bizarres, à base d’yeux d’écrevisses ou de dent de sanglier. [1]

Pourtant, c’était aussi une époque où l’on savait parfaitement employer certaines plantes médicinales : la guimauve contre les piqûres d’abeille, l’achillée millefeuille et le cumin contre les brûlures, l’aigremoine contre les blessures, le plantain contre les affections des yeux, etc.

Mais ce que vous devez savoir, c’est que même les « remèdes de sorcière » les plus étranges pouvaient avoir de réelles vertus.

La bave d'escargot… ça marche

L’exemple le plus connu est la bave d’escargot. Vantée depuis Hippocrate pour sa capacité à guérir les hernies, elle a été étudiée avec le plus grand sérieux par les pharmaciens et scientifiques dès le XIXème siècle

Et figurez-vous qu’ils ont découvert qu’elle possédait d’authentiques vertus fluidifiantes pour les voies respiratoires… si bien qu’un antitussif à base de bave d’escargot, l’Hélicidine, a été mis sur le marché en 1957, et peut être encore acheté pharmacie aujourd’hui !

Mais cela reste anecdotique à côté du fabuleux pouvoir d’une potion du Xème siècle.

La bile de vache plus efficace que les antibiotiques !

C’est une découverte qui a fait la Une des médias en 2015 : une chercheuse de l’Université de Nottingham a découvert dans un grimoire vieux de mille ans une recette plus puissante que les antibiotiques pour détruire le terrible staphylocoque doré (MRSA) !

C’est un progrès d’autant plus spectaculaire que le MRSA est le cauchemar des chirurgiens : en cas d’opération, cette bactérie peut être mortelle.

Mais d’après les recherches en laboratoire effectuées par le Dr Freya Harrison, 99,9 % de ces bactéries sont détruites par cette potion moyenâgeuse !

Et le plus étonnant, c’est que personne ne sait pourquoi ni comment cela fonctionne ! Voyez plutôt la recette : il suffit de mélanger de l'ail, du poireau, du vin et de la bile de vache, puis laisser reposer la mixture pendant 9 jours.

Croyez-le ou non, si vous ne suivez pas scrupuleusement ces indications, il ne se passe rien ! S’il manque un ingrédient, ou si vous n’attendez pas suffisamment avant de les appliquer, la potion n’a aucune efficacité.

Un mystère qui fait penser à celui du curare, ce poison utilisé par les chasseurs amazoniens pour paralyser leur proie… et utilisé depuis 50 ans par la médecine occidentale pour réaliser des anesthésies.

Pour obtenir du curare, il faut faire cuire plusieurs plantes ensemble pendant un nombre de jour très précis. Et selon l’anthropologue Jérémy Narby, « il y avait une chance sur 6,4 milliards que l’on trouve cette recette par hasard ou par tâtonnement, sachant qu’il existe plus de 80 000 espèces de plantes dans la forêt ». [2]

Voyez à quel point nous avons encore des choses à apprendre des médecines traditionnelles !

Mais la supériorité de certains remèdes médiévaux est liée à d’autres raisons, beaucoup plus troublantes pour la médecine occidentale.

Non, il ne faut pas casser la fièvre !

Prenez cette « prescription » étonnante en cas de fièvre, tout droit venue du Moyen-Age :

« Porter en amulette un os de mort ;
Enfermer dans un sachet une grenouille verte et l’attacher au cou du malade ;
S’entortiller le bras ou le cou avec les ourlets d’un linceul ;
Boire trois fois de l’eau puisée à trois puits différents et mêlée dans un pot neuf ;
Passer entre la croix et la bannière de la paroisse pendant une procession. »

Croyez-le ou non, c'était un « remède » plutôt efficace pour guérir.

D’abord parce qu’il a l’immense mérite de ne pas « casser » la fièvre, comme le font les médicaments d’aujourd’hui.

C’est une grave erreur de notre temps que de chercher à tout prix à faire baisser la fièvre, alors que c’est un processus naturel visant à nous faire guérir ! Notre corps augmente sa température pour mieux tuer les virus, ceux-ci ne résistant pas à une chaleur trop élevée.

Jusqu’à 39,5, il est donc totalement contre-productif de prendre de l’aspirine ou du paracétamol pour faire baisser la fièvre… cela ne fait que retarder la « mort » du virus et prolonger la maladie !

Or la fièvre n’est malheureusement pas le seul cas où la médecine conventionnelle fait « pire que le mal lui-même » en interférant avec la marche naturelle de notre corps.

Les antitussifs sont un autre bon exemple. Si notre corps nous fait tousser, ce n’est pas pour nous « embêter », mais pour rejeter à l’extérieur les germes qui sont en train de nous attaquer. Si vous interférez avec la toux naturelle, vous risquez donc de vous retrouver avec une maladie pulmonaire, beaucoup plus grave que votre simple « toux » du départ !

Voilà pourquoi, contre la toux, il est préférable de « cracher dans la gueule d’une grenouille vivante » (remède authentique du Moyen-Age [3]) plutôt que de prendre un médicament inutile et dangereux.

Mais il y a encore plus fort : la force des remèdes de sorcières est qu’ils déclenchent un effet placebo massif, avec des effets thérapeutiques considérables à la clé. 

Révélation : l’ingrédient le plus efficace de vos médicaments

Depuis quelques années, « l’effet placebo » suscite la passion des scientifiques.

Vous connaissez le principe du placebo : lorsqu’on donne à quelqu’une gélule présentée comme un remède, son état va généralement connaître une amélioration, même s’il n’y a que de l’eau dans la gélule.

Longtemps, cet « effet placebo » a été perçu comme une forme d’imposture, un effet psychologique anti-scientifique qu’il faudrait ignorer.

Mais on est en train de réaliser que l’effet placebo n’est pas que dans la tête : il a aussi des effets physiologiques.

Par exemple, un placebo contre la douleur déclenche naturellement des hormones endorphines, qui ont le même impact physiologique que la morphine… sans les effets secondaires.

Cet effet peut être si puissant que des chercheurs ont montré que pour certains médicaments, l’essentiel de l’effet qu’ils produisent est purement « placebo ».

C’est particulièrement le cas des anti-dépresseurs et des anti-douleurs. Pour les anti-dépresseurs, plusieurs études scientifiques récentes publiés dans le JAMA et le Lancet ont montré qu’ils n’avaient généralement pas plus d’effet qu’un placebo. [4]

Quant aux médicaments anti-douleurs, ceux récemment testés dans des essais cliniques américains ont seulement 9 % d’efficacité de plus que les placebos [5]. Cela veut dire que vous obtenez environ 90 % de votre soulagement par l’effet placebo, et 10 % par la pilule chimique !

Et le lien avec les remèdes du Moyen-Age, c’est que l’effet placebo est d’autant plus puissant que le faux remède frappe votre imagination

Plus le traitement est « spectaculaire », plus il est efficace !

On aurait pu s’en douter, mais les chercheurs l’ont prouvé à travers toute une série d’études stupéfiantes. [6]

Figurez-vous que les grosses pilules placebo marchent mieux que des petites. Les pilules placebo colorées ont davantage d’effet thérapeutique que les pilules blanches.

Plus on donne au patient l’impression qu’on est en train de lui donner un puissant remède, plus l’effet est important. Une opération chirurgicale placebo a de meilleurs résultats qu’une injection placebo, qui elle-même a un impact supérieur à la simple ingestion de pilules.

Vous voyez où je veux en venir…

A ce jeu-là, les remèdes médiévaux sont imbattables !

Non seulement ils comportaient souvent des listes interminables d’ingrédients (impressionnants en soi !)… mais ces « ingrédients » frappaient d’autant plus les esprits qu’ils incluaient… de la « fiente de lézard », des « couillons de jeunes coq » ou de la « cervelle de passereaux ». [7]

Toutes les mixtures de l’époque n’étaient probablement pas inoffensives, reconnaissons-le. Mais il est certain que celles qui étaient sans danger contribuaient à la guérison… ou au minimum au soulagement du malade, grâce au fameux effet placebo.

Et quand il s’agissait de « pratiques », on pouvait être sûr qu’elles ne pouvaient pas faire de mal.

Religion, mort, sexe et excréments, les tabous suprêmes (et efficaces)

Contre le mal de dent, par exemple, il était recommandé de les toucher avec « une dent de mort ». Ce n’est pas un hasard : la mort fait partie de ces concepts qui frappent le plus l’imagination de l’être humain.

Parmi les autres « déclencheurs » universels d’émotions primitives, on trouve :

·         La religion, pour les croyants (souvenez-vous du remède contre la fièvre : « passer entre la croix et la bannière de la paroisse ») ;

·         Les excréments et fluides corporels, qui suscitent des réactions naturelles de dégoût – le pompon étant ceux d’animaux eux-mêmes inquiétants (« fiente de lézard ») ;

·         Le sexe – d’où la force psychologique d’un remède comme le « sperme de grenouille desséché » (si si, cela existait bien).

Si vous êtes sceptique, pensez aux « jurons » de tous les jours. Croyez-vous que c’est un hasard s’ils sont tous directement liés à la religion, aux fluides corporels et au sexe ?

Absolument pas, car les jurons ont pour fonction de déclencher une décharge émotionnelle puissante… et il n’y a pas plus fort que le blasphème (Nom de Dieu !), le dégoût lié aux fluides corporels (fait chi…) et le tabou de la sexualité (pu..ain).

Evidemment, ce qui frappe l’imagination évolue aussi au fil du temps. Aujourd’hui, en Occident, la blouse blanche du médecin a vraisemblablement un effet placebo plus puissant que le balai d’une sorcière ou la danse du chaman.

Une étude récente a montré que la simple présence du médecin, assistant aux côtés de son patient à l’injection d’un anti-douleur placebo, augmentait son efficacité de 50 % ! [8] Pas sûr que l’effet aurait été le même avec la présence d’un druide celte (quoique…).

Mais il est clair que, pour l’époque, les remèdes étaient remarquablement choisis pour produire un maximum d’effet psychologique. 

Ne méprisons pas les remèdes traditionnels

Bon, évidemment, la grosse différence avec l’époque médiévale et la nôtre est que, si vous avez une rage de dent, votre dentiste vous la soignera en profondeur, en réglant définitivement le problème.

Mais mettez-vous à la place d’un malade au Moyen-Age. Faute de dentiste moderne, il était déjà heureux de pouvoir soulager ses souffrances avec de puissants anti-douleurs « placebo », sans effet secondaire !

Voilà une raison supplémentaire de ne pas mépriser a priori les remèdes traditionnels, aussi étranges soient-ils.

 

Indispensable consoude


C’est un problème fréquent d’ailleurs, avec les plantes : on vous donne des listes interminables de vertus, tout le monde s’y perd.


Telle plante est sécrétagogue, dépurative, émolliente, carminative et cholagogue.


Il faudrait d’ailleurs un lexique car on n’est pas censé connaître tous ces mots barbares.


En passant, tout de même :

·         Sécrétagogue veut dire qu’elle favorise les sécrétions d’hormones

·         Dépurative : purifie le sang et élimine les poisons

·         Émolliente : détend les tissus d’un organisme

·         Cholagogue : chasse la bile vers l’intestin

·         Carminative enfin, est mon préféré : tout le monde imagine que « carminative » est quelque chose qui fait rougir, à cause de la couleur carmin. En fait, c’est un traitement qui « favorise l’expulsion des gaz intestinaux », pour être poli.

La consoude consolide et ressoude

Mais revenons à notre consoude. Pendant des siècles, nos grands-mères ont fabriqué des pommades de consoude pour soigner les plaies et les bosses.


En effet, la consoude tient son nom du latin consolida, car elle consolide la peau, les tendons, les ligaments, les os. Ses propriétés cicatrisantes sont dues à la présence en abondance d’allantoïne, agent efficace du renouvellement cellulaire.


Le remède est toujours très utilisé actuellement contre les entorses et ecchymoses, ces lésions de la peau qui se forment chez les personnes qui restent alitées trop longtemps (patients cancéreux, mourants).


La recette est toute simple : on broie de la racine fraîche épluchée, récoltée à l’automne. La texture est gluante et collante. On la mélange à de la vaseline. On porte le tout à ébullition et on laisse reposer une nuit. La mixture est ensuite filtrée et mise en pot pour servir à tout moment. La vaseline se sera chargée des principes actifs de la consoude.

La consoude n’est pas une mauvaise herbe

Comme tant d’autres plantes médicinales de premier plan, la consoude est victime de l’oubli et de l’ignorance de tant d’entre nous.


Elle est d’autant plus détestée des jardiniers que ses grosses feuilles repoussent à toute allure chaque fois qu’on les arrache.






Il est vrai que, si vous ne faites rien, votre potager est bientôt envahi.


Mais pour résoudre le problème, il suffit de changer de perspective.


Vous vous apercevez alors que ces feuilles qui poussent et qui repoussent sont en vérité… un don pour votre jardin, tel une corne d’abondance qui déverse continuellement ses bienfaits sur vous, gratuitement.


En effet, au lieu de vous désespérer de voir pousser ces feuilles, réjouissez-vous et coupez-les au couteau. Avec certaines précautions, vous pouvez les manger (j’y reviens plus loin), mais si vous n’avez pas faim, récupérez-les quand même car elles font un excellent activateur de compost.

Elles font un engrais liquide, aux vertus semblables au purin d’orties. La recette est simple : placez 1 kg de plantes dans 10 litres d’eau, laissez fermenter 15 jours à 20°C, filtrez. Diluez cet engrais dans de l’eau à 5 ou 10 % et versez au pied de vos plantes.


Vous pouvez aussi placer des feuilles de consoude sèches au fond des trous de plantation de tomates et de pommes de terre. Elles se transformeront en très bon terreau. La consoude aide à la multiplication des racines.


Elle-même est d’ailleurs capable de plonger ses racines extrêmement profondément, à plus de deux mètres. La consoude joue donc ce rôle vital pour les jardins de remonter des minéraux à la surface, comme la potasse dans ses feuilles, ce qui explique leurs vertus fertilisantes.

Comment la consoude collabore avec les abeilles

Les fleurs de la consoude attirent beaucoup d’abeilles et d’insectes. À noter à ce sujet une anecdote : les jeunes fleurs de consoude sont rose/rouge, tandis qu’elles deviennent bleues en arrivant à maturité.




Les jeunes fleurs de consoude sont roses, et donc invisibles pour les abeilles qui passent à côté sans les voir et sans les déranger.



Arrivées à maturité, les fleurs deviennent bleues et attirent ainsi les pollinisateurs.

Ce changement de couleur n’est pas un hasard.


En effet, les abeilles ne voient pas le rose. Cela permet d’éviter qu’elles ne viennent butiner les fleurs trop tôt, ce qui serait nuisible pour la plante. En devenant bleues, les fleurs peuvent attirer les abeilles au bon moment, lorsque leur intervention permet la pollinisation. Tous les insectes sont concernés.

La consoude classée comme plante vénéneuse

La consoude était traditionnellement regardée comme comestible crue ou cuite. Elle est particulièrement douce au printemps. Les gourmets connaissent d’ailleurs le filet de sole végétale, fait avec des feuilles de consoude (voir plus loin).


Mais des analyses chimiques ont récemment montré qu’elle contient des alcaloïdes toxiques pour le foie. Elle a même été classé comme plante vénéneuse en 2011.


Cependant, ce classement a plus été fait par prudence, que sur des bases scientifiques solides. En effet, ces composés toxiques sont surtout présents dans la racine. Or, ce sont les feuilles que mangeaient les gens autrefois.


L’herboriste Anny Schneider recommande dans son excellent livre « Plantes sauvages médicinales » (éditions de l’Homme), de consommer la feuille jeune en soupe, en gratin, en quiche ou en omelette.


Le choix est vaste, donc, mais ma recette préférée est :

Le filet de sole végétal

Trempée dans une pâte à beignet puis passée à la friture, la consoude prend un étonnant goût de poisson.


Voici la célèbre recette de la sole végétale donnée par Bernard Bertrand dans son très beau livre « L’herbier oublié » :



« Ingrédients : 16 feuilles de consoude, 250 g de farine, 2 œufs, 2 verres de lait, huile pour friture, huile d’olive, citron, crème fraîche.



Récoltez de belles feuilles, de taille à peu près égale, lavez-les et laissez-les égoutter sur un torchon propre. Faites chauffer votre huile, trempez les feuilles assemblées 2 par 2 (face intérieure l’une contre l’autre) dans la pâte à beignets et plongez-les dans la friture bouillante. Sortez du bain d’huile lorsque vos soles végétales sont dorées… Salez, éventuellement poivrez selon vos goûts et dégustez chaud. [1] »


Avec cela, un bon petit verre de vin blanc sec ou fruité.


Les recettes à base de consoude ne sont toutefois à consommer qu’à l’occasion et en petites quantités, pour se faire plaisir, afin d’éviter tout risque d’intoxication.


À votre santé !


Jean-Marc Dupuis


PS : pour en savoir plus sur l’indispensable consoude, je vous recommande la petite vidéo publiée par le site « Graine Indocile »

 

 

Mangez cette « mauvaise herbe »

Chère lectrice, cher lecteur,

Le plantain lancéolé fait partie de ces « mauvaises herbes » qui sont excellentes.


Si vous possédez un jardin, vous en avez forcément dans vos plates-bandes ou sur votre pelouse

C’est une plante de taille moyenne (15 à 50 cm au maximum) qui forme des feuilles allongées et plates à cinq côtes.

On raconte que les feuilles sont formées par cinq brins d’herbes cousus par une fée qui voulut aider un tailleur qui avait vendu son âme au diable [1].

Les vieilles feuilles sont coriaces mais les jeunes peuvent (doivent !) être récoltées.

Un encas au goût subtil de champignon

Prenez les feuilles couleur vert tendre proches de la rosette. Frottez-les entre vos doigts jusqu’à ce qu’elles deviennent vert chlorophylle, par oxydation.

Cru, le plantain est un délicieux petit encas au goût subtil de champignon.


Cuit, c’est un excellent légume vert ou une base de soupe.


Si vous en avez assez, vous pouvez ciseler ses feuilles finement pour les mêler à une salade de mesclun. Il donnera une agréable saveur boisée.

Bon pour la gorge et pour la digestion

La feuille de plantain contient beaucoup de mucilage.

Le mucilage est une substance végétale qui, mélangée à l’eau, épaissit et prend la consistance d’une gelée. Rare dans nos légumes cultivés, il est abondant dans les plantes sauvages comme la guimauve, la mauve et la bourrache.


Lorsque vous avalez le plantain, il tapisse la gorge et l’œsophage d’une fine pellicule adoucissante.

Dans l’estomac et les intestins, il produit un effet lubrifiant. Il facilite grandement la digestion et soulage la constipation [2].

Le remède de secours contre les piqûres

En promenade, le plantain est le remède de secours idéal contre les piqûres d’abeille, de guêpe ou d’orties.

En malaxant ses feuilles entre vos doigts, vous obtiendrez un liquide épais et collant qui soulage.

Le plantain pousse d’ailleurs souvent à proximité des orties. C’est la confirmation de la maxime populaire : « Toujours la nature dispose à côté du mal son remède. »

Le plantain purifie le sang, les poumons et l’estomac

Plus audacieux, l'abbé suisse Kuenzle, naturopathe et spécialiste des plantes, écrit que le plantain purifie le sang, les poumons et l'estomac comme aucune autre plante.

Il serait indiqué pour cette raison aux personnes anémiques dont les poumons et les reins sont faibles, qui sont de pâleur maladive, trop maigres, toussotent et sont enrouées.

Il s’utilise alors par infusion (1 cuillerée à café bombée de feuilles avec 1/4 de litre d'eau, laisser infuser brièvement), par cataplasme de feuilles broyées ou en sirop [3].

Des beignets et des graines pour les oiseaux

Les fleurs de plantain peuvent être trempées dans une pâte à beignet et frites à la poêle.

Les graines sont appréciées des oiseaux.


En plus d’être abondant et familier, le grand avantage du plantain ancéolé est que vous ne pouvez pas le confondre avec une autre plante.


Évitez seulement de le cueillir dans les jardins qui ont été aspergés de Round Up ou autre herbicide.

À votre santé !


Jean-Marc Dupuis

 

Le poivre

À chaque repas, vous en mettez dans votre assiette, mais savez-vous tout le bien que cela vous fait ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Le poivre noir est l’épice la plus consommée.

Sur toutes les tables, on trouve un poivrier. Même le pire des fast-foods continue à vous donner des petits sacs en papier contenant du poivre.

« Vous êtes fou d’avaler ça »

Mais avant de vous dire les bienfaits du poivre pour votre santé, qui expliquent qu’il soit si répandu, une précision s’impose.

Rien de ce que vous allez lire maintenant n’est vrai si vous consommez du poivre bon marché, en réalité dénaturé.

Si votre poivre est déjà moulu et vieux de plus de 3 mois, s’il n’a qu’un vague goût de poussière, s’il ne pique pas, s’il ne vous chatouille pas les narines et ne vous fait pas éternuer… n’en avalez pas !

Le poivre est, et a toujours été, un produit précieux. Portugais et Hollandais se sont livré des guerres sans merci pour contrôler son commerce. Mais aujourd’hui encore, des flibustiers cherchent à vous vendre du poivre frelaté. Et vous devez payer le prix fort pour un poivre de haute qualité.

Dans son livre Vous êtes fous d’avaler ça ! Un industriel de l’agroalimentaire dénonce [1], Christophe Brusset a expliqué que certains poivres moulus étaient constitués en partie de baies avortées, de poivre épuisé, de grignons d’olive ou d’autres « excipients ».

Cela expliquerait que les poivres moulus soient en général vendus moins cher au poids que le poivre en grains, alors même que le broyage engendre un coût supplémentaire.


Choisir un bon poivre

Le poivre de bonne qualité est rond, compact, lourd, et a un fort goût. Une fois moulu, il garde ses propriétés trois mois, plus s’il est réfrigéré.

Pour être sûr, voici des poivres d’appellation d’origine contrôlée :

·         le poivre « Malabar MG1 », originaire de la côte de Malabar en Inde, berceau du poivrier ;

·         le Tellicherry TGSEB (grade Tellicherry Garbled Special Extra Bold), originaire du même endroit.

Servez-vous d’un moulin

Veillez à moudre vous-même votre poivre, en évitant les grains trop vieux et desséchés.

Avec un bon moulin, type Peugeot, vous jouirez du parfum et de la puissance étonnante des arômes d’un bon poivre.

Vous pourrez en mettre presque partout, y compris sur le fromage ou même les fraises et le melon pour en rehausser le goût. On fait actuellement de très bons sorbets au poivre.

Le poivre conserve

Le poivre noir a longtemps été recherché pour ses propriétés antibactériennes. Avant la réfrigération, paysans et cuisiniers l’utilisaient pour conserver les viandes et autres aliments.

Les charcuteries (saucisson au poivre) ou les poissons fumés (haddock) étaient conservés avec du poivre.

Le poivre est riche en nutriments essentiels

Le poivre est une source importante de vitamines B, C et K, ainsi que de minéraux : fer, magnésium, phosphore et potassium.

Il aide, en outre, à absorber les nutriments présents dans les plantes. Les personnes qui prennent de la curcumine savent que celle-ci est souvent associée, dans les compléments alimentaires, à de la pipérine pour augmenter son absorption.

Le poivre pique, mais il est anti-inflammatoire

Malgré son goût piquant, le poivre est anti-inflammatoire.

Il contient un composé chimique appelé « pipérine ». Dans une récente étude scientifique, l’extrait de pipérine a fortement réduit les douleurs d’arthrite en quatre à huit jours [2]. En particulier, les participants à l’étude ont constaté une diminution de l’inflammation dans l’articulation des chevilles.

Le poivre contient des terpènes qui modulent les récepteurs de la douleur

Le poivre contient des terpènes qui modulent les récepteurs de la douleur.

L’huile essentielle de poivre noir est, d’ailleurs, très réputée pour son efficacité contre les douleurs dentaires : on la dilue dans de l’huile végétale et on l’applique à l’endroit douloureux avec un coton-tige imbibé.

Le poivre libère les voies respiratoires

Le poivre fait éternuer, c’est bien connu.

Plus précisément, il dissout les mucus et le phlegme, favorisant leur expulsion.

Le poivre noir aide à soulager les symptômes de l’asthme et les encombrements des voies respiratoires. En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle indienne), il était utilisé comme tonique contre le rhume et la toux.

Le poivre aide à digérer

Le poivre aide à la digestion. C’est pourquoi on le trouve sur toutes les tables. Il agit sur l’estomac, l’intestin grêle et le côlon, ce qui explique sa popularité en cuisine.

Il améliore la santé de votre microbiome en favorisant les bactéries probiotiques dans le côlon.

Il facilite le transit et empêche les coliques, la constipation, les gaz et la diarrhée.

Bien que beaucoup de médecins vous conseilleront d’éviter le poivre si vous souffrez d’une inflammation de l’intestin, les études montrent que le poivre aide à soulager les ulcères, en particulier les ulcères peptiques.

Le poivre rend intelligent !

Le poivre est aussi un protecteur du cerveau. La pipérine augmente les fonctions cognitives et la mémoire en stimulant les voies chimiques dans le cerveau. Des recherches préliminaires suggèrent que les patients atteints d’Alzheimer et de démence sénile pourraient retirer des bienfaits d’une plus grande consommation de poivre noir frais.

Le poivre aide à bronzer

Selon des recherches anglaises, la pipérine peut aussi aider à traiter le vitiligo, une dépigmentation de la peau, qui devient blanche dans certaines zones. Manger du poivre serait bon pour favoriser le bronzage avant de s’exposer au soleil, et protégerait la peau contre les taches de vieillesse, les rides et la dégénérescence maculaire.

Chaque fois, donc, que vous donnez un tour de moulin à poivre au-dessus de votre assiette, vous faites pleuvoir des bienfaits pour votre santé dans votre assiette, bien plus que ne le laissent imaginer ces modestes grains gris et noirs !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

CALMERIS

Équivalent naturel de Doliprane
…mais sans toxicité

Qui n’a pas son DOLIPRANE dans sa pharmacie familiale ? Quel pharmacien, quel médecin ne vous conseille pas ou ne vous prescrit pas Doliprane ou équivalent ? Même les hôpitaux mettent des paracétamols dans les perfs pour parer aux douleurs moyennes.

J’ai personnellement eu l’occasion de faire connaissance avec EFFERALGAN, l’un des paracétamols qu’un médecin protocolaire m’avait prescrit, alors que j’étais bloqué au lit avec un méchant lumbago ; cela m’a mis dans un tel état nauséeux avec une « gueule de bois » comme après une mauvaise cuite, que je ne pouvais plus rien manger, rien digérer - Merci docteur !

Pourquoi un tel engouement pour ce produit sous brevet de Sanofi et UPSA qui se partagent la vente de 422 millions de boites par an de Doliprane / Efferalgan, soit près de 14 boites par seconde ? Un gigantesque matraquage publicitaire, bien sûr ! Pourtant ce type de médicament est loin d’être tout blanc.
Si le paracétamol était un nouveau médicament à lancer,
il n’obtiendrait pas son AMM (autorisation de mise sur le marché),
car en réalité il fait des dégâts et même des morts
même si on n’en parle peu

Connaissez-vous la différence entre un antalgique et un analgésique ? Contrairement aux antalgiques qui ne font qu'atténuer la douleur, les analgésiques ont la capacité d'effacer totalement la douleur. Or sachez que le Doliprane n’est qu’un antalgique

Savez-vous que les femmes qui prennent plus de 15 comprimés de paracétamols par semaine, auraient une augmentation de 63% de risque de crise cardiaque ? Alors que 15 comprimés par semaine est deux fois moins que le maximum recommandé. Par ailleurs, d'après une revue d'études publiée dans « Annals of the Rheumatic Diseases », la prise de paracétamol aux doses actuellement conseillées augmente de 23 % le risque de mortalité chez les hommes comme chez les femmes.

Le naturel au secours de la douleur 

Si Big Pharma fait une guerre sans merci aux médecines par les plantes, c’est que le vivant n’est pas brevetable donc pas suffisamment rentable. Le problème est que les molécules chimiques ne sont pas reconnues par le vivant soit parce qu’elles n’existent pas dans la nature, soit parce qu’elles sont séparées de leur milieu naturel parfaitement équilibré…

Je tiens à tirer ma révérence à la mémoire de feu Jean Palaiseul – écrivain médical – qui a été dans les années 70 l’un de mes premiers initiateurs sur le chemin de la santé indépendante par son passionnant ouvrage « NOS GRAND-MERES SAVAIENT ». Oui, elles savaient de mères en filles comment parer aux premières urgences et aux bobos courants de la vie car elles avaient appris l’autonomie, alors que les femmes actuelles n‘ont surtout appris que l’assistanat médical

De son côté Maria Treben, célèbre guérisseuse autrichienne, avait probablement trouvé le meilleur titre possible lorsqu’elle a baptisé son ouvrage central devenu un bestseller (4 millions d’exemplaires) « La pharmacie du Bon Dieu ». La nature nous offre absolument tout ce qu’il faut pour soigner nos maladies, ce qui ne veut bien sûr pas dire que toutes les plantes soient utiles à la santé, certaines étant même de dangereux poisons. Mais la dictature pharmaco-chimique a tout fait pour effacer cela de la mémoire collective en supprimant déjà la gênante profession d’herboriste.  C’est ainsi que depuis maintenant près d’un siècle, le peuple a subi une véritable confiscation progressive des cadeaux de la Nature.

L’inflammation est presque toujours associée à la douleur

C’est pour cela que la médecine est aussi prompte à prescrire des anti-inflammatoires ; dommage qu’elle recherche rarement la cause première de l’inflammation, ceci laissant souvent le problème récurrent. Or la vision holistique tient compte de tous les paramètres internes et externes (physiques, psychologiques, génétiques, environnementaux, vibratoires, familiaux, socio-professionnels, chocs évènementiels, pollutions, etc.) . C’est pour cela que la composition phyto de Calméris associe dans sa formule des plantes ciblant la cause physique et des plantes ciblant la cause psychique.

Voilà qui explique le choix de la composition globale dont Calméris a fait l’objet avec l’association synergique de 8 plantes complémentaires permettant de travailler sur différents plans. Il s’agit de Boswellia serrata, Saule blanc, Reine des près, Grande camomille, Guarana, Safran, sureau, Cassis.

Propriétés des 8 composants

1.  Boswellia serrata

Anti-inflammatoire et anti-douleur articulaire

Le Boswellia est couramment nommé « L'arbre à encens ». Il existe une vingtaine d'espèces de Boswellia arbres ou arbustes localisés en Asie et en Afrique. Ils produisent une résine aromatique. Ce sont les vertus anti-inflammatoires de l'encens serrata indien qui ont fait sa renommée en médecine ayurvédique.
2.  Saule blanc (salix alba)

Grand antalgique naturel – Sédatif – antispasmodique - fébrifuge

Sa molécule active est l’acide salicylique que l’industrie pharmaceutique a synthétisée avec l’acide acéthyl-salicylique qui est la fameuse aspirine (brevetable !) – Mais la différence est que l’aspirine attaque l’estomac alors que le saule blanc ne le fait pas – pourquoi ? parce que la molécule synthétisée n’est qu’une variété allotropique et de plus isolée de son milieu naturel.
3.  Reine des prés (spiraea ulmaria)

Autre aspirine naturelle – anti-inflammatoire – antalgique – sudorifique – antistress

Elle contient aussi des salicylés.
4.  Grande camomille (Tanacetum parthenium)

Anti-douleur -  soulage les migraines - Principe amer - Antispasmodique – Relaxante – Anti parasitaire. 

On utilise les sommités fleuries.
5.  Guarana  (Paullinia cupana)

Plante d’Amazonie anti-douleur – contient de la caféine

On utilise les graines en poudre.
6.  Safran  (Crocus sativus)

Antispasmodique – adaptogène – apporte, dit-on,la gaité et la sagesse

Seuls les stigmates (pistil) de la fleur sont utilisés.
7.  Safran  (Crocus sativus)

Diurétique puissant  - Sudorifique – contre la fièvre excessive

On utilise l’infusion de fleurs.
8.  Cassis  (Ribes nigrum)
Diurétique – Anti-inflammatoire – Astringent – Sudorifique – Désinfectant puissant.
Draineur général – cortisone like

Fiabilité - qualité - conditionnement

Le meilleur critère de satisfaction est la fidélisation au produit – et c’est le cas de nombreuses personnes avec Calméris pour les cas de douleurs moyennes, c’est-à-dire dans le créneau courant des paracétamols. C’est ce qui a été conclu suite à de multiples essais comparatifs qui ont été effectués par  des utilisateurs.

Calméris est un produit 100 % végétal, récolté et réalisé en France et labellisé « Agriculture Biologique » par Ecocert, organisme indépendant. Aucun excipient n’a été ajouté.

Afin d’être cohérent avec la certification biologique, les gélules ne sont pas à base de gélatine animale (porc), mais en HPMC dérivé de la cellulose.

Indications générales de Calmeris


Table des matières

Baies santé 1

Les 7 baies qui vont booster votre santé ! 1

1. L’aubépine : votre atout cœur… et cerveau 1

2. L’églantier : un excellent anti-inflammatoire 2

3. Le frêne : pour les reins ! 3

4. Le genévrier : dites adieu aux infections urinaires 3

5. Le sureau noir : l’hiver, il est aussi précieux qu’une doudoune 3

6. La groseille à maquereau : championne des laxatifs naturels 4

7. L’argousier : faites le plein de vitamine C 4

Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte 5

La plante idéale sur une île déserte 6

La plante – trousse à pharmacie 6

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ?? 7

Seul au monde 7

Le tilleul 8

C'est le moment d'aller cueillir la luzerne 8

Un engrais vert 10

URGENCE TIQUES 11

Manger des germes de luzerne 12

Cultivez votre propre luzerne ! 12

Mise en garde en cas de lupus érythémateux 14

Mangez les feuilles des arbres 14

La canelle 15

Le petit bâton de Ceylan dont vous ne pourrez plus vous passer ! 15

Plutôt Ceylan ou cannelle de Chine ? 15

Les études scientifiques confirment l’usage qu’en fait la médecine chinoise depuis des siècles ! 15

Plus de 80 nutriments dans ces bâtonnets ! 16

Un véritable alicament 16

Ma recette du gâteau à la cannelle 17

Aromathérapie : l’huile essentielle de cannelle efficace mais… prudence 17

Remèdes de sorcières 18

Des remèdes qui abolissent des années de souffrance 18

Découverte des nouvelles vertus des plantes 18

Les merveilleux remèdes de sorcières 19

La bave d'escargot… ça marche 19

La bile de vache plus efficace que les antibiotiques ! 19

Non, il ne faut pas casser la fièvre ! 20

Révélation : l’ingrédient le plus efficace de vos médicaments 21

Plus le traitement est « spectaculaire », plus il est efficace ! 21

Religion, mort, sexe et excréments, les tabous suprêmes (et efficaces) 22

Ne méprisons pas les remèdes traditionnels 23

Indispensable consoude 23

La consoude consolide et ressoude 23

La consoude n’est pas une mauvaise herbe 24

Comment la consoude collabore avec les abeilles 25

La consoude classée comme plante vénéneuse 26

Le filet de sole végétal 27

Mangez cette « mauvaise herbe » 27

Un encas au goût subtil de champignon 28

Bon pour la gorge et pour la digestion 28

Le remède de secours contre les piqûres 28

Le plantain purifie le sang, les poumons et l’estomac 29

Des beignets et des graines pour les oiseaux 29

Le poivre 29

« Vous êtes fou d’avaler ça » 29

Choisir un bon poivre 30

Servez-vous d’un moulin 30

Le poivre conserve 30

Le poivre est riche en nutriments essentiels 30

Le poivre pique, mais il est anti-inflammatoire 31

Le poivre contient des terpènes qui modulent les récepteurs de la douleur 31

Le poivre libère les voies respiratoires 31

Le poivre aide à digérer 31

Le poivre rend intelligent ! 31

Le poivre aide à bronzer 31

Table des matières 32