Société

voir déjà :
et ici :


la femme d'autrui.

De Marc le 09.01.2004 :
J'ai eu une question qui me parait intéressante à débattre, d'un jeune homme ami :
"Nous savons qu'il ne faut pas convoiter la femme d'autrui ni en pensée, ni en parole, ni en action. Je me tiens assez facilement à cette obligation (au moins pour l'action). Mais quid si c'est la femme d'autrui qui me convoite ?"
Quel dilemne, il faudrait au moins un petit frère de Corneille pour y répondre !!
Personnellement je ne saurais pas conseiller un tiers, mais je serai assez d'accord avec ZORBA le GREC admonestant son jeune acolyte de leur entreprise minière, assiègé par le désir brûlant de la fameuse veuve : " si tu ne satisfais pas une femme qui t'implore de la prendre, tu reviendras sur terre sous la forme d'un mulet ..." Zorba lui-même se sacrifiant pour les dernières ardeurs de la " BOUBOULINA " !!
 
J'ajoute que j'adore Zorba le Grec et tout ce que l'auteur Nikos Kazandzaki a écrit, je serai heureux de parler avec un interlocuteur des personnages totalement vrais et profondément humains des héros de tous ses romans : il semble que ce qui fait la désespérance du monde actuel c'est l'absence d'êtres humains totalement vrais dans leur humanité mais aussi dans leurs excès : la psychanalyse, en voulant prouver qu'il y a des remèdes a toutes les tares, a tué la vérité des êtres humains !!!  ( mauridub@wanadoo.fr )
 
                                                 Bon vent à tous, éventuellement lof pour lof.                                                                                maurice

vers site 2004 vers Journal Janvier 2004

la leçon

J'ose à peine ajouter  ma réflexion à cette réponse d'érudit que fait Maurice.
Convoiter ou être convoité, rien de plus naturel.
S'il y a dilemne, il y a pourtant des choix à faire.
La nature humaine est ainsi faite qu'elle peut se différencier en trois plans : le comportement le désir et la volonté.
Faire l'amour est un comportement ; le désir en sera le moteur et la volonté en prendra la responsabilité.
Dans la relation chacun prend sa part ;  "c'est toi ou c'est moi qui ..." n'existe pas.
Par la pratique du Hatha yoga je m'entraînerai à reconnaître mon désir et à le conduire. Marc.


Après t'avoir posé la question, j'ai évidemment continué à réfléchir, et finalement je me suis dit que je ne pouvais pas avoir de respect pour cette femme qui manœuvre juste pour son (bon) plaisir sans respect des engagements qu'elle a avec son mari. Donc tant pis si je me réincarne en âne, mais j'aurais au moins agi en fonction de ce qui me semblait être le plus 'juste' en terme de pensée yogique : en clair j'ai renvoyé la femme d'autrui à autrui. Je n'apprécierais pas que ma femme aille voir ailleurs, donc je ne fais pas ce que je ne voudrais pas que l'on me fasse. Et puis, quand on est un âne, il y a toujours des ânesses et en plus on se pose beaucoup moins de questions!!  Jac
Grand bien te fasse ! Jac !
Quelle leçon tu nous donne à nous les soixantehuitards en retraite !
J'avoue que, pour ma part, mon esprit communautaire, mon coeur en éponge, m'ont joué parfois quelques bien vilains tours. Marc.
. Donc tant pis si je me réincarne en âne, mais j'aurais au moins agi en fonction de ce qui me semblait être le plus 'juste'  Jac

Âne ou mulet ?

Zorba dit bien " en mulet ", pas en âne !! ( l'âne est trés bien équipé côté attibruts reproductifs, par contre le mulet ..... )

Mille pardons aux interlocuteurs si je plaisante avec un sujet aussi sérieux, mais même à 68 ans, je n'arrive pas à prendre les hommes au sérieux, et encore moins moi-même !!
Salutations sincères et amicales  … Maurice

Il est vrai que la perspective du mulet n'est guère ré-jouissante, mais s'il doit en être ainsi...

P.S : je ne suis pas du tout choqué par les propos de Maurice, je suis même plutôt amusé, il n'y a donc pour ma part aucun pb... Jac
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