Atelier du 15 mars

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Atelier du 15 mars Trame du récit
Je ne me souviens plus de ce que ….disait au sujet de la ..
Je me souviens qu’il ou elle en parlait en…
Pourquoi ? Sans doute parce que ….

Au fur et à mesure que le temps passait, ….
De nombreuses…recevaient …

Il ou elle en était très   car il ou elle n’avait pas imaginé que… il n’y avait pas de … mais plutôt des…

Elle regrettait le temps jadis  …
Quand autrefois elle regardait le ciel…
Pourquoi vouloir…

Quelque fois elle regardait       D’autre fois, elle avait juste envie de
Ce quelqu’un c’était …

Un jour… Aussitôt… Et bien non…

En réalité elle voulait juste         ressortir        pour s’élancer
 

La ferme de Suzon
Je ne me souviens plus de ce que Suzon disait au sujet de la ferme de ses parents.
Je me souviens qu’elle en parlait en disant qu’elle était hantée !…
Pourquoi ? Sans doute parce que son mari et les agences  n’arrivaient pas à la vendre ?
Toujours est il que c’était une belle propriété et que même avec des fantômes, nous aurions bien aimé l’habiter. Hélas sa mise à prix valait une fortune !
A proximité d’un  bois elle dominait une petite vallée au fond duquel coulait une rivière. Pas de voisins immédiats, les revenants pouvaient s’en donner à cœur joie.

Au fur et à mesure que le temps passait, les bâtiments se dégradaient. Il aurait fallu refaire le toit et puis réparer l’adduction d’eau ainsi que les écoulements….
De nombreuses pièces recevaient la visite des petits animaux de la forêt qui pour être gentils n’en laissaient pas moins leur carte de visite et faisaient quelques dégâts.
Les volets battaient quand il y avait du vent et des chouettes habitaient le grenier. Quand la nuit arrivait c’était des vols incessants de chauve souris qui traversaient la grange sans jamais se rencontrer ou se heurter aux obstacles.

Suzon était très satisfaite intérieurement  car elle n’avait pas imaginé que cette maison où elle avait vécue toute son enfance pouvait être souillée par des étrangers. Il n’y avait pas de possibilités de l’entretenir ou de faire quelques travaux, elle s’arrangeait toujours pour décourager les initiatives. Un jour ce ne fut pas un acheteur éventuel ou un promoteur qui se présenta  mais plutôt un envoyé de la mairie qui se proposait d’en faire un centre de vacances pour des enfants. Il y eu un déclic.

Elle regrettait le temps jadis ! Elle revoyait les parties de signaux interminables avec ses cousins en vacances.
Quand autrefois elle regardait le ciel  égayé de leurs cerf volants ; elle rêvait de s’envoler et de conduire l’un deux, le plus grand, qui lui aurait permis d’aller jusqu’en Angleterre.
Pourquoi vouloir s’acharner et s’accrocher à ces rêves ? Rien ne reviendrait plus comme avant et il vaudrait mieux qu’un tremblement de terre détruise tout  Ce serait une bonne façon de garder les souvenirs dans l’état…

Suzon quelque fois regardait la rivière telle qu’elle l’imaginait    D’autre fois, elle avait juste envie de retourner jouer avec les cailloux pour construire un barrage comme ceux qu’elle réalisait jadis avec son meilleur compagnon d’enfance.
Ce quelqu’un c’était  Paul un aventurier qui avait des tas d’idées extraordinaires. Avec lui, ils avaient construits une piscine, enfin un  bassin où ils pouvaient s’y mouiller les pieds… 
Un jour Paul avait proposé à Suzon de l’emmener à la chasse. Aussitôt elle avait couru  chercher son filet croyant qu’il s’agissait de papillons… et bien non Paul avait repéré un endroit en lisière du bois où il pourrait approcher des lapins. Il avait construit un arc avec un bâton tendu d’une ficelle et avec ce matériel il était persuadé atteindre sa proie. Suzon un peu déçue aurait préféré les papillons et trouva une bonne raison pour le laisser partir chasser seul.

En réalité elle voulait juste obtenir de Paul qu’il fasse un peu attention à elle. Celui-ci hésita et après être rentré bredouille plusieurs fois, il se décida  enfin à  ressortir  son vieux vélo pour s’élancer sur les routes avec Suzon en amazone sur le cadre.  Que c’était bon pour lui, de parcourir la campagne et de perdre la tête, le nez dans les cheveux de Suzon tout en s’essoufflant à la première petite cote ! Ils se marièrent mais bien plus tard !