Le voyage et l'arrivée à la
Réunion
A l’aéroport, emmenés par JPhi et Cordula
qui étaient en visite après leur installation à Munich,
nous arrivons bien sûr, avec deux heures d’avance mais il fallait
être absolument à 16h sur place et si possible en avance… Je
suis résigné au stress du voyage, une première, mais
un peu inquiet d’avoir du laisser Thérèse toute seule à
la maison en attente de son frère Etienne qui exact d’habitude, avait
pris du retard.
Nous étions largement les premiers et nous installons l’ordinateur
qui permet à Françoise de commencer à se mettre à
jour et moi de démarrer le journal de bord. Alors qu’elle va faire
un tour elle est ravie de se faire draguer par un policier..
Avant donc de prendre mon tour sur le clavier j’appelle au téléphone
Anne Françoise à qui j’avais confié Thérèse.
Pour me rassurer elle monte à l’étage voir si Thérèse
était encore sur place mais elle s’était débrouillée
pour ouvrir la porte à son frère et partir sans alerter la
maison.
Dans l’avion, nous avons des écrans de télévision
fixés en hauteur qui nous permettent de voir le décollage
de la cabine du commandant de bord. C’est la première fois que je
vois cela et j’apprécie.(Françoise)
Plus tard, après le dernier James Bond, nous aurons une présentation
touristique de l’île de la Réunion grâce à un
film documentaire réalisé par Antoine. Intéressé,
je regarde les images de ce pays que je vais découvrir. Ensuite j’étudie
en détail le livret que Françoise a dans les mains. Or il
s’agissait du recueil que Sylvie nous avait laissé après
leur propre séjour dont ils reviennent juste. J’étais bien
vexé de l’avoir laissé dans l’avion.(Marc)
Après nous aurons le traditionnel dîner et ensuite
chacun s’installe comme il peut pour dormir.
J’ai toujours beaucoup de mal à dormir dans la position
assise. Malgré tout la nuit passe et l’on nous propose le petit
déjeuner. Enfin on nous parle d’atterrissage. Là nous n’aurons
pas droit à la vidéo. Dès que l’avion amorce la descente
je commence à avoir terriblement mal aux oreilles. Ca devient insupportable.
Mon rhume fait partie du voyage et contribue à ce désagrément.
Je sors de l’avion à moitié sourde.
Nous entrons dans l’aéroport et là la chaleur
me tombe dessus, il n’est que 6h45 ! Nous récupérons nos
bagages et cherchons la navette qui doit nous conduire à la gare
routière de Saint Denis.
C’est alors l’épisode du bicarbonate.
Un incident, au moment de me passer de l’eau sur la figure dans les
toilettes de l’aéroport. Je ne trouve pas de serviette pour m’essuyer
et en fouillant dans mes poches je sors un mouchoir plié. Ravi et
pressé je l’utilise après l’avoir déplié. Ca
rape un peu. Je regarde dans la glace et je vois mon visage tout blanc comme
si j’avais mis du savon à barbe. Je me souviens alors, mais un peu
tard que j’avais fait une petite provision de bicabonate pour me soigner
les gencives…
Nous trouvons le bus que nous devons prendre
pour descendre dans le sud. Le billet se fait à la main, ça
prend un certain temps. On nous dit que le trajet se fera par la montagne
car la route du littoral est fermée le dimanche pour cause de travaux.
Cela nous permet de voir du pays mais c’est une petite route , avec des virages
en épingles à cheveux et ça n’en finit pas. Enfin Le
Port ! La ville qui se nomme Le Port !
C'est là que nous devons changer
de bus. Mais surtout l’attendre. Le car arrive, le chauffeur n’est que moyennement
aimable et ne semble pas prêt à renseigner les touristes que
nous sommes. Nous continuons notre route vers le sud par la route du littoral,
en traversant Saint Paul, puis St Gilles, St Leu. Fernande s’inquiète
au téléphone de savoir si nous sommes bien arrivés à
La Réunion. Je la rassure, nous sommes bien là, dans le bus
vers les Avirons. Nous convenons que je la rappelle dès que nous descendons
du bus.
Un détail amusant dans les cars, les
réunionnais frappent dans leurs mains pour demander un arrêt
au chauffeur. Ca surprend mais c’est efficace. C’est dimanche des Rameaux,
et nous voyons des personnes avec des palmes aller ou revenir de l’office
de la Passion. Ca m’amuse toujours, car chez nous, les Rameaux sont des
branches de buis. J’avais vu en Italie, les rameaux d’olivier. Bien sur
ce pourrait être n’importe quel rameau. Le chauffeur a qui je demande
de me signaler la station des Avirons nous fait descendre en pleine campagne,
alors qu'il aurait pu nous indiquer la station plus centrale.
Prévenue de notre arrivée Fernande
aura un peu de mal à trouver l’arrêt de ce bus.
Voici le moment où nous allons nous voir !. J’ai eu plusieurs fois
Fernande au téléphone mais maintenant je vais la voir en vraie
!
Elle arrive au volant de sa petite voiture blanche (F)
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